Femmes médecins et cancers gynécologiques

Femmes médecins et cancers gynécologiques PDF Author: Sandrine Midy
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Languages : fr
Pages : 132

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Book Description
Introduction : De nombreuses études récentes s'intéressent à la santé des médecins. Les cancers du seins et du col de l'utérus sont deux cancers tous deux accessibles au dépistage.La profession médicale étant un profession qui se médicalise de plus en plus, nous avons souhaiter nous intéresser aux modalités de dépistage des cancers gynécologiques chez les femmes médecins en Bretagne. Matériel et Méthodes : Des questionnaires informatisés avec diverses questions (âge, mode d'exercice, modalité de dépistage du cancer du sein et de l'utérus....) ont été envoyés aux femmes médecins par mail puis les données ont été analysées statistiquement par les internes de santé publique de Rennes. Résultats : Sur les 510 réponses reçues, nous avons retrouvé que 68% des femmes médecins participaient au dépistage organisé du cancer du sein, et 89% pour le cancer du col de l'utérus. Les facteurs associés à un moins bon dépistage du cancer du sein sont: le fait d'être un médecin généraliste, le fait de travailler plus de 48 heures par semaine et le fait de ne pas avoir de suivi gynécologique régulier. De même, les facteurs associés à un moins bon dépistage du cancer du col de l'utérus sont : le fait d'être plus âgée, le fait de ne pas avoir de suivi gynécologique régulier, le fait de pratiquer l'autopalpation mammaire et le fait d'être mal dépistée pour le cancer du sein. Conclusion : La participation des femmes médecins au dépistage du cancer du sein et du col de l'utérus est supérieure aux chiffres nationaux. Cependant, elle n'est pas parfaite, et même si certains facteurs ne sont pas modifiables (le fait de travailler plus de 48h par semaine, le fait d'être un médecin généraliste...), d'autres pourraient l'être, comme le fait par exemple de ne pas avoir de suivi gynécologique régulier. Notre étude a également mis en évidence de façon surprenante une association entre le fait de pratiquer l'autopalpation de façon régulière avec une moins bonne participation au dépistage du cancer du col, se pose donc la question de la pratique de l'autopalpation ? Serait elle contre productive ?

Femmes médecins et cancers gynécologiques

Femmes médecins et cancers gynécologiques PDF Author: Sandrine Midy
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Introduction : De nombreuses études récentes s'intéressent à la santé des médecins. Les cancers du seins et du col de l'utérus sont deux cancers tous deux accessibles au dépistage.La profession médicale étant un profession qui se médicalise de plus en plus, nous avons souhaiter nous intéresser aux modalités de dépistage des cancers gynécologiques chez les femmes médecins en Bretagne. Matériel et Méthodes : Des questionnaires informatisés avec diverses questions (âge, mode d'exercice, modalité de dépistage du cancer du sein et de l'utérus....) ont été envoyés aux femmes médecins par mail puis les données ont été analysées statistiquement par les internes de santé publique de Rennes. Résultats : Sur les 510 réponses reçues, nous avons retrouvé que 68% des femmes médecins participaient au dépistage organisé du cancer du sein, et 89% pour le cancer du col de l'utérus. Les facteurs associés à un moins bon dépistage du cancer du sein sont: le fait d'être un médecin généraliste, le fait de travailler plus de 48 heures par semaine et le fait de ne pas avoir de suivi gynécologique régulier. De même, les facteurs associés à un moins bon dépistage du cancer du col de l'utérus sont : le fait d'être plus âgée, le fait de ne pas avoir de suivi gynécologique régulier, le fait de pratiquer l'autopalpation mammaire et le fait d'être mal dépistée pour le cancer du sein. Conclusion : La participation des femmes médecins au dépistage du cancer du sein et du col de l'utérus est supérieure aux chiffres nationaux. Cependant, elle n'est pas parfaite, et même si certains facteurs ne sont pas modifiables (le fait de travailler plus de 48h par semaine, le fait d'être un médecin généraliste...), d'autres pourraient l'être, comme le fait par exemple de ne pas avoir de suivi gynécologique régulier. Notre étude a également mis en évidence de façon surprenante une association entre le fait de pratiquer l'autopalpation de façon régulière avec une moins bonne participation au dépistage du cancer du col, se pose donc la question de la pratique de l'autopalpation ? Serait elle contre productive ?

Le dépistage des cancers gynécologiques chez les femmes médecins

Le dépistage des cancers gynécologiques chez les femmes médecins PDF Author: Florence Tesson
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Languages : fr
Pages : 232

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Book Description
La santé des médecins occupe une place importante dans la littérature depuis une vingtaine d’années. Aucune ne s’est intéressée spécifiquement à leur adhésion aux dépistages. L’objectif principal est de déterminer la participation des femmes médecins généralistes aux dépistages des cancers du sein et du col utérin. Etude descriptive transversale, auprès de 300 médecins, basée sur un auto-questionnaire postal. Les critères d’inclusion étaient : femmes médecins généralistes installées, exerçant à Paris ou en Seine-et-Marne, avec ou sans mode d’exercice particulier, de tout type d’exercice (libéral, salarié, mixte). Le recueil s’est déroulé d’avril à juin 2012. Le taux de réponses était de 44.3%, soit 133 médecins. 92.5% des femmes étaient suivies sur le plan gynécologique, dont 95.1% par un gynécologue. 100% des femmes avaient déjà eu une palpation des seins (47.5% pratiquaient l’autopalpation), dont 55.9% tous les ans. 75.7% des 40-49 ans avaient réalisé une mammographie. Après 50 ans, elles étaient 96.8%, dont 87.5% lors d’un dépistage individuel et 65.6% lors du dépistage organisé. La dernière mammographie datait de moins de 2 ans pour 89.2%. 98.5% des femmes avaient déjà réalisé un frottis cervico-utérin, dont 86.9% dans les 3 ans. Au total, 56.9% des femmes suivaient les recommandations HAS du cancer du sein et 85.6% celles du cancer du col utérin. Les raisons d’absence ou de retard dans les dépistages étaient majoritairement une négligence et un manque de temps. La participation des femmes médecins aux dépistages des cancers du sein et du col utérin était plus importante que dans la population générale, dépassant même les recommandations HAS.

Dépistages des cancers gynécologiques en médecine générale - Variabilité des pratiques de soins

Dépistages des cancers gynécologiques en médecine générale - Variabilité des pratiques de soins PDF Author: Laurent Rigal
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Actuellement les gynécologues sont en France les professionnels de santé les plus impliqués dans le dépistage des cancers gynécologiques, mais les généralistes, qui voient l'ensemble de la population, sont les mieux placés pour dispenser des soins préventifs à tous et de façon équitable.Ce travail visait à comprendre la variabilité des pratiques de dépistage des cancers gynécologiques (par le frottis cervico-utérin et la mammographie) chez les femmes consultant en médecine générale, en fonction notamment de la position sociale des patientes et de l'organisation du cabinet de leur médecin.Il s'intègre dans une étude menée en 2005-06 sur les principaux soins préventifs destinés aux adultes des deux sexes. Sur une période de deux semaines, toutes les patientes de 50 à 69 ans de 59 généralistes franciliens tirés au sort (taux de participation des généralistes : 39 %) ont été incluses au fil des consultations. Les données ont été recueillies auprès des patients par téléphone et auprès des médecins en face-à-face à leur cabinet. L'essentiel des analyses a été réalisé avec des modèles logistiques mixtes à intercept aléatoire pour tenir compte de la structure hiérarchique des données.Au total, 66,7 % des patients éligibles (n=4106) ont participé à l'étude, sans différence selon le sexe des patients.Même parmi des femmes utilisant le système de santé, on observe des inégalités sociales, mais uniquement concernant le frottis (n=858). Un gradient de dépistage défavorable au bas de la hiérarchie sociale existe pour la profession (indice relatif d'inégalité = 2,3), le niveau d'études (IRI = 2,0) et les revenus (IRI = 3,0). L'analyse des contributions à ces gradients de diverses dimensions de la position sociale (logement, quartier, richesse du foyer, statut vis-à-vis de l'emploi, relations sociales et assurance santé) montre que la richesse du foyer, les caractéristiques du quartier et le type d'assurance santé expliquent entre 20 et 60 % de ces inégalités.L'investissement des généralistes dans le dépistage semble restreint comme en témoignent les taux de renseignement d'une date de dernier frottis ou de dernière mammographie dans les dossiers médicaux (23 % pour le cancer du col utérin et 38 pour le cancer du sein). Les praticiens semblent mieux renseigner les dossiers des patientes du bas de la hiérarchie professionnelle et les dossiers des femmes dont ils savent qu'elles ne sont pas suivies par un gynécologue.L'organisation des consultations apparaît centrale dans notre enquête. La participation des patients à l'étude était meilleure parmi les médecins proposant des consultations sur rendez-vous (OR = 2,12 pour les patients hommes et 3,38 pour les femmes). Cette organisation jouerait aussi sur les pratiques de soins : les médecins ayant des consultations plus courtes s'impliquent moins dans le dépistage du cancer du sein (n=898, OR = 0,65). Ces aspects organisationnels permettent d'expliquer environ un quart de la variabilité des pratiques entre les médecins.Ces résultats devraient inciter les généralistes à investir davantage les dépistages des cancers gynécologiques et peut-être à opérer des changements organisationnels. Ce travail, au croisement de la recherche en médecine générale et de l'épidémiologie sociale, a fait émerger une réflexion sur l'analyse de données provenant de patients suivis sur le long cours par des professionnels de santé. Il ouvre aussi des perspectives sur la mise en place d'interventions pour réduire les inégalités sociales observées dans les patientèles.

Le dépistage des cancers du col de l'utérus et du sein chez les femmes médecins généralistes des Hautes-Alpes et Alpes-de-Haute-Provence

Le dépistage des cancers du col de l'utérus et du sein chez les femmes médecins généralistes des Hautes-Alpes et Alpes-de-Haute-Provence PDF Author: Paola Sammarcelli
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Contexte : la santé psychique des médecins est actuellement au centre des préoccupations mais leur santé physique est plus anecdotique dans la littérature. Dans un contexte de féminisation de la profession, que savons-nous du rapport de ces femmes médecins à leur santé ? Objectif : L'objectif principal de cette étude est de déterminer le taux de participation au dépistage des cancers du col de l'utérus et du sein dans la population des femmes médecins généralistes des Hautes-Alpes et Alpes-de-Haute-Provence. Méthode : étude descriptive transversale, réalisée à partir d'un auto-questionnaire papier postal anonyme, envoyé à 265 médecins. Les critères d'inclusion étaient : les femmes médecins généralistes installées des Hautes-Alpes et Alpes-de-Haute-Provence, âgées de 25 à 65 ans, quel que soit leur mode d'exercice (libéral, salarié, mixte) avec ou sans mode d'exercice particulier. Le recueil des données s'est déroulé du 12 Juin au 30 Septembre 2017. Résultats : le taux de réponses était de 65,3%, soit 173 médecins. 99,4 % des femmes avaient déjà réalisé un frottis cervico utérin, dont 81,2% dans les 3 dernières années. 74,5% des femmes déclaraient réaliser leur frottis tous les 3 ans ou moins. Les prélèvements étaient réalisés majoritairement par un gynécologue. 98,2% des femmes de notre étude avaient déjà réalisé une palpation mammaire, dont 46,7% tous les ans (68,7% d'entre elles pratiquaient au moins l'autopalpation en plus d'une hétéro-palpation majoritairement par un gynécologue, 12,7% d'entre elles n'avaient fait qu'une autopalpation). 43,2% des femmes de moins de 50 ans avaient déjà bénéficié d'une mammographie dans le cadre d'un dépistage individuel, dont 57,9% entre 40 et 49 ans. Après 50 ans, elles étaient 95,1% à avoir effectué une mammographie dans le cadre du dépistage organisé, dont 77,8% dans les 2 dernières années. Au total, 77,8% des femmes suivaient les recommandations HAS du cancer du sein et 81,2% celles du cancer du col utérin. Les raisons d'absence ou de retard dans les dépistages étaient majoritairement une négligence et un manque de temps. Conclusion : notre étude a montré une participation élevée des femmes médecins aux dépistages des cancers du col utérin et du sein, qui va toutefois au-delà des recommandations de la HAS dans un certain nombre de cas.

Connaissances et ressenti des patientes sur les moyens de prévention et les techniques de dépistage du cancer du col de l'utérus et du cancer du sein en médecine générale

Connaissances et ressenti des patientes sur les moyens de prévention et les techniques de dépistage du cancer du col de l'utérus et du cancer du sein en médecine générale PDF Author: Marion De Oliveira
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Languages : fr
Pages : 124

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Contexte : Le cancer du sein est le premier cancer chez la femme, en France, en termes d'incidence et de mortalité, le cancer du col de l'utérus se place lui en 11eme position, ce qui place prévention et le dépistage organisé en premières lignes Plan cancer 3. Objectif principal : Nous avons tenté de définir les connaissances et le ressenti des patientes sur les moyens de prévention et les techniques de dépistage de ces deux cancers gynécologiques. Méthodes : Nous avons interrogé 11 patientes âgées de 18 à 55 ans, via des entretiens individuels semi-dirigés en vis-à-vis, élaborés à partir des recommandations et des données de la bibliographie. Une analyse qualitative thématique transversale a ensuite été réalisée. Résultats : La connaissance des patientes sur la prévention et le dépistage est moyenne, avec notamment des erreurs concernant le frottis et l'échographie mammaire. D'un point de vue global, le ressenti des patientes exprime un manque d'information et d'intérêt pour la vaccination et le dépistage. L'appréhension due aux examens, intimes et désagréables, aux radiations et à la crainte des résultats est également un facteur limitant l'adhésion des patientes. Néanmoins, la plupart de nos patients restent convaincues de l'utilité des mesures préventives et de dépistage pour ces deux cancers. Conclusion : L'information est donc un point capital soulevé par les patientes pour améliorer leur adhésion ; et ce dès l'école afin de sensibiliser les plus jeunes aux conséquences de la maladie. Le rappel par courrier est également une piste à suivre, notamment avec l'arrivée du dépistage organisé par FCU.

Perception par les patientes militaires de la pratique du dépistage du cancer du col de l'utérus en milieu militaire

Perception par les patientes militaires de la pratique du dépistage du cancer du col de l'utérus en milieu militaire PDF Author: Claire-Marie Naudin
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Languages : fr
Pages : 166

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Introduction : Malgré une diminution importante des cancers du col de l'utérus depuis 20 ans, environ 1 000 femmes en décèdent encore chaque année en France. Si la généralisation du dépistage du cancer du col de l'utérus chez les femmes de 25 à 65 ans atteignait son objectif de 80% de couverture sur le territoire français, l'incidence et le nombre de décès par cancer du col de l'utérus diminuerait de 30 % à 10 ans. Une étude qualitative a été réalisée pour appréhender la perception des femmes du dépistage du cancer du col de l'utérus en milieu militaire et leurs attentes vis-à-vis du médecin d'unité. Matériels et méthode : L'étude a été réalisée du 10 novembre 2016 au 1er février 2017 dans le département du Val de Marne. Un questionnaire a été envoyé à 900 patientes militaires assurées de la Caisse Nationale Militaire de Sécurité Sociale, par courrier. Les thèmes abordés dans le questionnaire sont leur pratique du frottis, leurs représentations par rapport à la réalisation de ce frottis, leurs connaissances du frottis, des éléments biographiques et leurs recours aux centres médicaux des armées. Résultats : Le nombre de répondantes était de 280 femmes militaires d'actives de 28 à 60 ans. Les femmes répondantes déclaraient faire le dépistage du cancer du col de l'utérus (92,2%). La pratique du dépistage du cancer du col utérin sur leur lieu professionnel était perçue comme une entrave à leur vie privée. Elles ne voulaient pas mélanger leur vie intime avec leur vie professionnelle. Elles refusaient que le médecin militaire s'occupe de leur suivi gynécologique car il n'était pas spécialiste de gynécologie. Paradoxalement, elles reprochaient au médecin des forces de ne pas assez se montrer ouvert à leurs questionnements en matière gynécologique, ce qui supposait qu'elles étaient favorables à recevoir plus d'informations. Elles n'envisageaient de consulter en gynécologie qu'en cas de "problèmes" ce qui suggérait leur manque de demande de dépistage. Deux profils de patientes qui pourraient échapper à notre système de surveillance ont été mis en évidence par l'analyse des correspondances multiples : les femmes militaires qui consomment peu le système de soin parce qu'elles se disent débordées et les militaires du rang, qui correspondait aux femmes à plus faible revenu et/ou à niveau de diplôme inférieur aux autres grades. Conclusion : Les femmes répondantes sont réceptives à une information qui les inciterait à plus de prévention. L'étude tendrait aussi à montrer que la préférence des femme militaires à consulter un praticien civil pour leur santé intime est l'une des causes principales du faible niveau d'intervention du médecin généraliste militaire dans le dépistage du cancer du col de l'utérus. Par ailleurs, le manque d'intérêt du médecin des forces pour la gynécologie n'encourage pas les femmes militaires à parler de ce sujet en consultation. La valorisation du rôle du médecin des forces dans la prévention du cancer du col de l'utérus et la collaboration avec des partenaires civils permettrait aux femmes militaires de répondre à leurs besoins dans le domaine gynécologique et de renforcer les liens des médecins du SSA avec les praticiens civils de proximité.

EVALUATION DE LA QUALITE DES PRELEVEMENTS GYNECOLOGIQUES PRATIQUES PAR LES MEDECINS GENERALISTES DANS LE DEPISTAGE DU CANCER DU COL UTERIN

EVALUATION DE LA QUALITE DES PRELEVEMENTS GYNECOLOGIQUES PRATIQUES PAR LES MEDECINS GENERALISTES DANS LE DEPISTAGE DU CANCER DU COL UTERIN PDF Author: LAURENCE.. MARTINEAU
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Languages : fr
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Le dépistage individuel du cancer du sein chez les femmes à haut risque en médecine générale

Le dépistage individuel du cancer du sein chez les femmes à haut risque en médecine générale PDF Author: Ilhem Chaglabou Rejeb
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Languages : fr
Pages : 254

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La HAS a publié en mars 2014 de nouvelles recommandations sur le dépistage individuel du cancer du sein. Dans ce contexte nous avons étudié la question : Quelles sont les pratiques et les attitudes du médecin généraliste dans le repérage et le dépistage individuel du cancer du sein chez les femmes à risque élevé ? 118 médecins généralistes ont été interrogés via un auto-questionnaire informatisé anonyme sous forme de vignette clinique. Les médecins généralistes utilisent les outils de l'informatisation du dossier médical et une anamnèse bien conduite pour repérer ces femmes. Les modalités de dépistage individuel et le suivi de ces femmes ne sont pas réalisés de façon optimale en accord avec les recommandations. Ces recommandations ne sont pas connues par plus de 60,2% d'entre eux. Parmi eux, 80,8% affirment avoir une pratique en accord avec les recommandations. Pourtant, la prise en charge de la patiente à haut risque n'est pas conforme à ces recommandations seuls 5,3% prescrivent le bon examen. Le dépistage individuel est freiné par les méconnaissances, l'incertitude et le manque de formation des généralistes mais également par l'absence de gynécologie dans leur pratique et l'envoi de la patiente chez un gynécologue. Les principales motivations du médecin sont: l'intérêt pour ce dépistage et la demande de la patiente La prise en charge du dépistage individuel des femmes à risque élevé de cancer du sein peut être optimisée en développant les formations, des aides informatiques, des incitations financières et un meilleur réseau interprofessionnel.

Place du médecin généraliste dans le dépistage du cancer du col de l'utérus

Place du médecin généraliste dans le dépistage du cancer du col de l'utérus PDF Author: Claire Marie
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Languages : fr
Pages : 188

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Introduction:Le dépistage du cancer du col de l’utérus permet d’en faire diminuer la mortalité. Cependant il existe à l’heure actuelle des disparités de couverture, en raison du caractère opportuniste de ce dépistage mais également, des insuffisances de l’offre de soins et des facteurs individuels influant le comportement des femmes. Matériels et méthodes: Nous avons étudié la place de la gynécologie dans l’activité de 56 médecins généralistes de l’agglomération dunkerquoise ainsi que les habitudes de suivi gynécologique de leurs patientes regroupées dans un échantillon de 489 femmes, afin de déterminer si le médecin généraliste peut coordonner le dépistage du cancer du col de l’utérus. Résultats:Du côté des médecins, bien qu’une importante proportion effectue des frottis, le manque de formation et de temps, le défaut de matériel et l’absence de demande sont les facteurs limitants de la pratique du FCU en cabinet de médecine générale. La revalorisation de ce geste technique ne semble pas suffisamment motivante pour changer leurs attitudes à l’égard du dépistage du cancer du col utérin. Du côté des patientes et de leur suivi gynécologique, bien que le médecin traitant soit le premier praticien consulté pour l’initiation et le renouvellement de contraception, ou pour un problème de santé d’ordre gynécologique jugé urgent, seulement 19% des femmes font réaliser leur FCU par un omnipraticien. Ces comportements sont liés à un manque d’information voire un manque de confiance sur la capacité du médecin à pratiquer ce geste technique. Conclusion: La levée de certains freins par une meilleure information des patientes sur ce cancer et les compétences de leur médecin traitant en matière de gynécologie d’une part, et par une meilleure formation des médecins généraliste d’autre part, peut, en plus de la mise en place d’un programme organisé national, contribuer à améliorer le dépistage.

Pratiques de dépistage des cancers du sein et du col de l'utérus des médecins généralistes de la Somme

Pratiques de dépistage des cancers du sein et du col de l'utérus des médecins généralistes de la Somme PDF Author: Delphine Nicot
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Languages : fr
Pages : 56

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Introduction : Les pratiques du dépistage du cancer du sein et du col de l’utérus dans la Somme ne semblaient pas conformes aux recommandations et le taux de participation des femmes était insuffisant. L’objectif de l’étude était de connaître les pratiques de dépistage des médecins généralistes du département. Matériel et méthodes : Un échantillon représentatif de la population des médecins généralistes de la Somme a été interrogé par questionnaire sur leurs pratiques et connaissances concernant ces dépistages et sur les raisons expliquant la participation insuffisante des femmes. Résultats : La population analysée était composée de 101 médecins (58 hommes et 43 femmes). L’enseignement de l’auto palpation des seins avait été rapporté par 70% des médecins. La moyenne d’âge déclaré de la première mammographie de dépistage était de 45 ans ± 5,1 versus 33,8 ans ± 6,3 ans en l’absence et en présence de facteurs de risque de cancer du sein. Les médecins avaient exprimé une forte adhésion au programme de dépistage organisé du cancer du sein. Deux tiers d’entre eux avaient déclaré arrêter les mammographies chez les femmes de plus de 75 ans Le frottis cervico-utérin de dépistage était souvent débuté avant 25 ans (37%) et poursuivi après 65 ans (47%). Le rythme de répétition déclaré était de 3 ans dans 54% des cas et de moins de 3 ans dans 40% des cas. Pour expliquer la participation insuffisante aux dépistages, ils avaient massivement incriminé les femmes (négligence, peur du diagnostic, pudeur). Le manque d’implication des médecins dans les actes de prévention avait souvent été rapporté. Conclusion : Les pratiques déclarées étaient le plus souvent inadéquates par rapport aux recommandations, davantage excessives qu’insuffisantes.