Faisabilité de la chirurgie de réduction tumorale dans les cancers de l'ovaire à un stade avancé, chez les femmes de plus de 70 ans

Faisabilité de la chirurgie de réduction tumorale dans les cancers de l'ovaire à un stade avancé, chez les femmes de plus de 70 ans PDF Author: Gérald Simon
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Languages : fr
Pages : 190

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Objectifs : évaluer la faisabilité de la chirurgie de réduction tumorale maximale chez les patientes de plus de 70 ans. Matériels et méthodes : nous avons rapporté une série de 96 patientes atteintes de cancer de l'ovaire de stade IIIc ou IV prises en charge au CHU d'Angers et au centre René Gauducheau de Nantes entre 2000 et 2006. Toutes les patientes avaient un indice ASA de 2. Nous avons divisé la population en 3 groupes : 60 ans, 60 à 70 ans, 70 ans. Nous avons étudié le type de traitement chirurgical proposé, les suites opératoires, la faisabilité de la chimiothérapie post-opératoire et la survie. Résultats : nous avons mis en évidence une différence significative dans la prise en charge des patientes en montrant que les plus âgées bénéficiaient moins que les plus jeunes de la réalisation de curages pelviens et lombo-aortiques (p

Faisabilité de la chirurgie de réduction tumorale dans les cancers de l'ovaire à un stade avancé, chez les femmes de plus de 70 ans

Faisabilité de la chirurgie de réduction tumorale dans les cancers de l'ovaire à un stade avancé, chez les femmes de plus de 70 ans PDF Author: Gérald Simon
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Pages : 190

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Objectifs : évaluer la faisabilité de la chirurgie de réduction tumorale maximale chez les patientes de plus de 70 ans. Matériels et méthodes : nous avons rapporté une série de 96 patientes atteintes de cancer de l'ovaire de stade IIIc ou IV prises en charge au CHU d'Angers et au centre René Gauducheau de Nantes entre 2000 et 2006. Toutes les patientes avaient un indice ASA de 2. Nous avons divisé la population en 3 groupes : 60 ans, 60 à 70 ans, 70 ans. Nous avons étudié le type de traitement chirurgical proposé, les suites opératoires, la faisabilité de la chimiothérapie post-opératoire et la survie. Résultats : nous avons mis en évidence une différence significative dans la prise en charge des patientes en montrant que les plus âgées bénéficiaient moins que les plus jeunes de la réalisation de curages pelviens et lombo-aortiques (p

Bénéfice de la chirurgie de réduction tumorale maximale dans les cancers de l'ovaire de stade avancé

Bénéfice de la chirurgie de réduction tumorale maximale dans les cancers de l'ovaire de stade avancé PDF Author: Nicolas Bourdel
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Pages : 86

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Notre étude rétrospective avait pour objectif de déterminer l'efficacité en terme de survie et donc la pertinence, de la chirurgie de réduction tumorale maximale dans les cancers de l'ovaire de stade avancé. Nous avons analysé sur une période de 14 ans (janvier 1990-décembre 2004) l'ensemble des patientes prises en charge chirurgicalement en 1ère intention ou après chimiothérapie pour un cancer de l'ovaire de stade Figo IIIc ou IV. Les patientes ont été classées selon l'importance du geste chirurgical dont elles ont bénéficié (quatre classes de chirurgie : substandard, standard, radicale et ultra radicale). Les données concernant les antécédents et les caractéristiques de chaque patiente, les données chirurgicales, le staging, les suites post-opératoires et la prise en charge par chimiothérapie ont été extraites. Nous avons inclus 188 patientes dont l'âge moyen était de 58.4 ans et le suivi médian de 8 ans. Après chirurgie, 119 patients (63,3%) avaient une maladie résiduelle ≤ 1 cm (résidu optimal). Lorsque ce résultat était atteint, la survie ne différait pas significativement quelque soit le type de chirurgie. Lorsque le résidu était > 1 cm le bénéfice en terme de survie d'une chirurgie agressive était limité. La maladie résiduelle était le principal facteur prédictif de la survie (analyse multivariée, p

Chimiothérapie néoadjuvante suivie d’une chirurgie d’intervalle dans les cancers ovariens à un stade avancé

Chimiothérapie néoadjuvante suivie d’une chirurgie d’intervalle dans les cancers ovariens à un stade avancé PDF Author: Benjamin Boubli
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Pages : 140

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Le traitement de référence du cancer de l'ovaire aux stades avancés avec carcinose péritonéale (stades IIIC et IV FIGO) comporte une chirurgie de cytoréduction tumorale initiale, suivie d'une chimiothérapie associant carboplatine paclitaxel (RCP-SOR 2008). L'objectif de la chirurgie de cytoréduction maximale est de laisser un reliquat tumoral postopératoire le plus petit possible. Il a été démontré que chaque effort de cytoréduction maximale chez 10 % de ces patientes est corrélé à une augmentation de la survie médiane de 5,5 %. La qualité de la chirurgie de cytoréduction est basée sur l'importance du reliquat postopératoire, définissant ainsi les chirurgies optimale et suboptimale. Ces définitions ont évolué avec le temps. Majoritairement, le critère retenu a été la taille des plus gros reliquats tumoraux. Longtemps la barre était fixée à 2 cm. Actuellement, une chirurgie optimale est retenue pour des reliquats de moins de 1 cm. Les chances de survie après chirurgie complète sont nettement meilleures qu'après chirurgie optimale comportant des reliquats. Il a aussi été démontré de façon plus claire encore, quune chirurgie suboptimale première n'avait pas d'impact sur la survie, mais qu'elle pouvait être délétère en cas de morbidité. Dans ce cas de figure, une chimiothérapie première suivie d'une chirurgie d'intervalle pourrait être préférée. Ainsi, la prise en charge d'un cancer de l'ovaire avancé impose en premier lieu une évaluation de son opérabilité, cherchant à connaître le risque d'une chirurgie seulement suboptimale, à éviter. Si l'éventualité d'une chirurgie suboptimale par une intervention de type standard (SOR chirurgie 2007) est élevée, deux stratégies peuvent être employées : - Chirurgie première supra-radicale visant à obtenir une réduction tumorale "à tout prix" par des résections viscérales et pariétales étendues. Cette approche est prônée par les écoles essentiellement nord-américaines. - Chimiothérapie néo-adjuvante et chirurgie d'intervalle qui a la préférence des centres européens. Dans cette deuxième approche, il est recommandé de réaliser la chirurgie d'intervalle après 2 à 3 cycles de chimiothérapie (SOR 2007). Cette proposition d'une chirurgie précoce, après 3 cures, repose historiquement sur l'étude de l'EORTC où la chirurgie d'intervalle a été pratiquée après 3 cures. Les raisons de ce choix étaient la crainte d'une perte de chance en cas d'échappement thérapeutique après 3 cures qui empêcherait de réaliser une chirurgie potentiellement curative. Cependant, il n'a jamais été démontré que cette hypothèse correspondait à la réalité. Il n'a pas été démontré que de réaliser une chirurgie d'intervalle après 3 cures était supérieure qu'après 6 cures. Il s'agit d'une étude rétrospective comparative, réalisée à partir de la base de données des cancers ovariens de l'institut Bergonié (Bordeaux) s'étalant de la fin des années 1980 à 2009.Nous avons comparé un groupe de patientes ayant reçu 3 cures et un autre ayant reçu 6 cures, afin d'évaluer la qualité de la résection chirurgicale, la morbidité, la survie globale et sans récidives. Nos résultats plaident en faveur du caractère non délétère de poursuivre jusqu'à 6 cures la chimiothérapie néoadjuvante, voire même probablement d'un bénéfice en termes de morbidité et de survie, à confirmer sur de plus larges séries prospectives.

Prise en charge des cancers de l'ovaire à un stade avancé

Prise en charge des cancers de l'ovaire à un stade avancé PDF Author: Annabel Le Roch
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Pages : 102

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Introduction : Le traitement de référence du cancer de l’ovaire à un stade avancé repose sur la chirurgie, dans le but d’obtenir une réduction tumorale maximale, associée à la chimiothérapie. Le moment de la chirurgie, initiale ou d’intervalle après chimiothérapie néoadjuvante, fait largement débat. En effet cette dernière prise en charge serait associée à une morbidité moins importante sans modification de survie. Le but de notre travail était d’évaluer la survie et la morbidité associées à ces deux types d’approches thérapeutiques. Matériel et méthodes : Nous avons étudié les dossiers de patientes traitées pour un cancer de l’ovaire au stade III ou IV, sur une période de 13 ans, au centre hospitalier Jeanne de Flandre et au centre hospitalier de Valenciennes. Deux groupes étaient constitués en fonction de la place de la chirurgie dans la séquence thérapeutique. Résultats : La survie globale était meilleure chez les patientes traitées par chirurgie initiale : 49 mois versus 32 mois après chimiothérapie néoadjuvante (p=0,03). Les taux de chirurgie optimale étaient similaires dans les deux groupes, à savoir 73%. Les survies globales étaient meilleures dans les deux groupes, lorsque le volume tumoral résiduel post chirurgical était nul, et devenaient comparables : 55 versus 35 mois (p=0,18). La morbimortalité associée au traitement par chirurgie initiale était moins importante. Cependant les patientes traitées par chimiothérapie néoadjuvante présentaient une maladie plus évoluée. Conclusion : Cette étude confirme la place centrale de la chirurgie dans le traitement du cancer de l’ovaire à un stade avancé. Une cytoréduction optimale est possible lors de la chirurgie initiale sans accroissement systématique de la morbidité.

Prise en charge chirurgicale des cancers de l'ovaire de stade avancé après chimiothérapie néoadjuvante

Prise en charge chirurgicale des cancers de l'ovaire de stade avancé après chimiothérapie néoadjuvante PDF Author: Maureen Cohen Bacry
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Introduction - Le cancer de l'ovaire est le cancer gynécologique le plus létal dans les pays développés. Le pronostic de ce cancer reste sombre, avec une survie globale à 5 ans de 45%, tous stades confondus. Dans 75% des cas, le diagnostic est réalisé à un stade tardif (Stade III-IV de la classification FIGO), faute symptômes spécifiques au début de la maladie et de l'absence de moyen de dépistage efficace. Le traitement standard du cancer de l'ovaire est la chirurgie de cytoréduction suivie d'une chimiothérapie adjuvante à base de sels de platine. Le but de la chirurgie de cytoréduction est une résection macroscopique complète de la maladie pour un résidu tumoral nul, facteur pronostic le plus important en termes d'impact sur la survie. Une alternative à la chirurgie première est cependant possible, pour les patientes présentant une maladie non extirpable d'emblée ou un état général ne permettant pas une prise en charge chirurgicale. Celle-ci consiste en une chirurgie qualifiée d'intervalle, c'est à dire après réalisation de chimiothérapie néoadjuvante. Cette prise en charge a fait l'objet de nombreuses études, et a démontré une diminution de la morbidité opératoire en cas de chirurgie d'intervalle par rapport à la chirurgie première. Classiquement, 3 cures de chimiothérapie sont administrées. Cependant, le nombre de cures et le moment optimal pour la réalisation de la chirurgie d'intervalle font débat, et il n'existe à ce jour pas de consensus. Matériel et méthodes - Nous avons mené une étude rétrospective, unicentrique, évaluant la prise en charge de patientes présentant un cancer de l'ovaire de stade avancé (FIGO IIIC-IV), prise en charge par chirurgie d'intervalle après chimiothérapie néoadjuvante. Nous comparons deux groupes, l'un dans lequel les patientes ont bénéficié de 3 cures ou moins de chimiothérapie, et l'autre groupe plus de 3 cures. L'objectif principal évalue la survie globale et sans récidive. Les objectifs secondaires portent sur le taux de résection complète, et la morbidité opératoire. Résultats - 140 patientes ont bénéficié d'une chirurgie de cytoréduction d'intervalle après chimiothérapie néoadjuvante. Parmi ces patientes, 45 ont bénéficié de ≤ 3 cycles de chimiothérapie (groupe 1) et 95 patientes de > 3 cycles (groupe 2). Il n'y avait pas de différence significative en termes de survie entre les deux groupes. La moyenne de survie globale était de 58.4 mois pour le groupe 1 et 58,3 mois pour le groupe 2 (p.value = 0.56). La moyenne de survie sans récidive était de 30,5 mois pour le groupe 1 et 23,8 mois pour le groupe 2. Il n'y avait pas de différence statistiquement significative entre les deux groupes (p=0.56). La morbidité opératoire était moindre dans le groupe 2. Plus de pelvectomies postérieures étaient réalisées dans le groupe 1 (33,3%) que dans le groupe 2 (14,7%) avec une différence statistiquement significative (p=0.01). Il n'y avait pas de différence sur l'obtention d'une résection complète pendant la chirurgie d'intervalle entre les deux groupes (p=0.09). La chirurgie de cytoréduction est une chirurgie lourde et invasive, et n'est pas toujours réalisable en première intention du fait de l'état général des patientes ou de l'étendue de la maladie. La chimiothérapie néoadjuvante est une alternative communément acceptée pour la prise en charge de ces patientes, avant la réalisation d'une chirurgie de cytoréduction dite intervallaire. Le nombre de cycles de chimiothérapie à administrer fait débat, et semble ne pas avoir d'impact significatif en termes de survie globale et de survie sans progression. Cependant, la morbidité opératoire est significativement diminuée par l'administration supplémentaire de cycles de chimiothérapie. L'étude CHRONO, essai de phase III en cours, comparant la chirurgie d'intervalle après 3 ou 6 cures devrait permettre de répondre à cette question.

Intérêts d'une chirurgie d'intervalle retardée après chimiothérapie néodjuvante dans les cancers ovariens de stades avancés IIIC/IV

Intérêts d'une chirurgie d'intervalle retardée après chimiothérapie néodjuvante dans les cancers ovariens de stades avancés IIIC/IV PDF Author: Lionnel Bourdarias
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Pages : 188

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OBJECTIFS : L'éxérèse complète constitue l'objectif actuel de la chirurgie des cancers de l'ovaire de stades avancés. Pour y parvenir, 2 stratégies sont possibles : (1) renforcer l'effort d'éxérèse à la chirurgie première (CP) puis chimiothéthérapie (CT) ; (2) réaliser une chirurgie d'intervalle (CI) après chimiothérapie néo-adjuvante (CNA). Contrairement à la CI standard, réalisée précocement après 3 cycles de CNA, la CI après 6 cycles ("CI Retardée") permet d'obtenir de meilleurs taux de résection. L'expérience de l'Institut Bergonié a montré l'intérêt d'une chirurgie tardive par rapport à une chirurgie précoce avec de meilleurs taux de réduction tumorale et une morbidité moindre. Cependant, ce gain en résécabilité à la CI retardée ne s'est pas traduit en gain de survie par rapport à la CI précoce, survie qui reste globalement limitée, de l'ordre de 30 mois dans une série de patientes traitées à l'époque du platine. Nous avons voulu savoir si la même stratégie (CNA x 6 + CI retardée) appliquée à l'époque des taxanes résulterait en de meilleures survies. Un groupe de patientes traitées de façon standard est établi pour servir de référence. MATERIELS ET METHODES : Il s'agit d'une étude rétrospective sur la base de données institutionnelles "ovaire" du centre Bergonié. Les critères de sélection des patientes ont été pour le groupe d'étude CIR (N = 118) : Cancers épithéliaux primitifs, de stades IIIC et IV, pour la période 1997-2010 (ère des taxanes) et traités par CNA x 6 puis CI. Les autres groupes, correspondant à une séquence thérapeutique différente, sont étudiés à titre comparatif. L'analyse statistique a été effectuée sur la base de données Medlog® à l'aide du logiciel SPSS version 11. L'étude pronostique a été réalisée en analyse multivariée selon les données démographiques et tumorales. RESULTATS ET COMMENTAIRES : Les résultats de notre étude confirment la bonne faisabilité d'une chirurgie de réduction tumorale lors d'une CIR avec des taux élevés de résections complètes (69 %), une morbidité acceptable (17 %) et une durée d'hospitalisation assez courte (médiane 10 jours). La médiane de survie globale dans le groupe de CIR (42,2 mois) n'est pas significativement différente de celle du groupe standard (P = 0,3) et l'on note un progrès en survie à l'époque des taxanes (Survie médiane = 42 mois). Les facteurs pronostiques de survie identifiés dans notre groupe CIR sont les comorbidités, l'indice de performance, le stade FIGO, le grade tumoral et une chirurgie complète. L'agressivité chirurgicale ne semble pas bénéficier à ce groupe de patientes. CONCLUSION : Dès lors qu'une indication de CNA est posée, notre série semble démontrer qu'une CIR après 6 cycles est faisable et non délétère, dans de bonnes conditions de morbidité et avec des durées d'hospitalisations courtes (possibilité d'application du Fast Track). Cette séquence obtient un taux élevé de résections compolètes et de bons délais de survie pour des patientes à un stade très avancé (forte masse tumorale et stade IV), auquel s'associe un mauvais état général initial. Les conditions de son éligibilité étant la prise en charge par des chirurgiens experts avec pour principal objectif l'obtention d'un résidu post chirurgical nul, sans nécessité d'une chirurgie radicale. Les résultats encourageants de cette étude suggèrent une nécessaire évaluation de la CIR après 6 cycles.

Chirurgie d'intervalle versus chirurgie retardée pour les cancers de l'ovaire de stade avancé

Chirurgie d'intervalle versus chirurgie retardée pour les cancers de l'ovaire de stade avancé PDF Author: Laure-Emilie Rebstock
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Introduction. Le cancer de l'ovaire est une pathologie de mauvais pronostic étant découverte fréquemment à un stade avancé. Le traitement consiste en une chirurgie de cytoréduction complète associée à une chimiothérapie. La chimiothérapie néoadjuvante constituant une alternative en cas d'impossibilité de chirurgie première, y a-t-il un réel intérêt pronostique à réaliser une chirurgie secondaire, laquelle, avec quelle morbidité et à quel délai ? Matériel et méthodes. Les patientes porteuses d'un cancer de l'ovaire de type épithélial et de stade avancé (III-IV) étaient recensées au sein de l'Institut de Cancérologie de Lorraine, de manière rétrospective, du 01/01/1997 au 31/12/2009. Cent quatorze patientes ont bénéficié d'une chimiothérapie première. Trois groupes ont été constitués : chimiothérapie exclusive, chirurgie d'intervalle (après 3-4 cures) et chirurgie retardée (après 5 cures ou plus). Résultats. En analyse multivariée (facteurs confondants : âge, OMS, comorbidités), les groupes 2/3 avaient une meilleure survie globale que le groupe 1 (p=0,01). On n'observe pas de différence significative concernant l'efficacité, la complexité et la morbidité chirurgicale entre les groupes 2 et 3. Discussion. La chirurgie d'intervalle apporte un bénéfice en termes de survie quand le résidu tumoral est CC-0 ou CC-1 avec une morbidité acceptable. En ce qui concerne le délai optimal de la chirurgie, notre étude ne permet pas de conclure mais on observe une tendance à une diminution de la complexité et de la morbidité thérapeutique sans diminution de la survie dans le groupe chirurgie retardée.

Évaluation de la survie des patientes opérées en chirurgie première d'un cancer épithélial de l'ovaire de stade avancé avec un haut PCI initial versus après chimiothérapie néoadjuvante

Évaluation de la survie des patientes opérées en chirurgie première d'un cancer épithélial de l'ovaire de stade avancé avec un haut PCI initial versus après chimiothérapie néoadjuvante PDF Author: Martin Mérouze
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Introduction : Le cancer de l'ovaire est le 8ème cancer chez la femme en termes d'incidence mais le 5ème en matière de mortalité avec plus de 3000 décès par an. Il est malheureusement diagnostiqué dans 70% des cas à un stade avancé correspondant à une carcinose péritonéale. Le traitement comprend une prise en charge chirurgicale et de la chimiothérapie. Matériels et méthodes : Toutes les patientes présentant un cancer épithélial infiltrant de l'ovaire de stade avancé opérées dans le service de gynécologie du CHU de Poitiers entre 2010 et 2018 ont été incluses. L'objectif principal est d'étudier la survie globale des patientes opérées d'un cancer de l'ovaire épithélial infiltrant de stade avancé avec un haut PCI initial en chirurgie première versus chimiothérapie néoadjuvante. Résultats : 65 patientes présentant un cancer épithélial infiltrant de l'ovaire de stade III ou IV de la classification de la FIGO 2018 avec un PCI moyen à 20 ont été incluses dans l'étude. 29 patientes dans le groupe chirurgie première et 36 patientes dans le groupe chimiothérapie néoadjuvante. La médiane de survie globale du groupe chirurgie première est de 67 mois soit 5,6 ans contre une médiane de survie de 41 mois soit 3,4 ans pour le groupe chimiothérapie néoadjuvante. La médiane de survie sans récidive du groupe chirurgie première est de 33 mois soit 2,7 ans contre 20 mois soit 1,6 ans dans le groupe chimiothérapie néoadjuvante. Les résultats ne sont pas significatifs. Le taux de chirurgie de cytoréduction complète dans la cohorte globale était de 81%, et de 95% dans le groupe chirurgie première. En analyse multivariée pour la survie globale et la survie sans récidive le facteur pronostic majeur significatif est le résidu tumoral post opératoire non nul, avec RR=5.47 (1.63-18.37)IC95% ; p=0.006 et RR=2.59 (1.07-6.30)IC95% ; p=0.04 respectivement. Discussion-Conclusion : L'élément le plus important est donc de réaliser une chirurgie complète sans résidu tumoral en fin d'intervention, si possible première car semblant améliorer la survie globale, ou après chimiothérapie néoadjuvante si la chirurgie complète ne peut pas être réalisée d'emblée, pour ces cancers ovariens infiltrants épithéliaux de stade avancé avec de hauts PCI.

Type de chirurgie dans le cancer ovarien séreux avancé

Type de chirurgie dans le cancer ovarien séreux avancé PDF Author: Sébastien Demaret
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Pages : 172

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La taille du résidu tumoral après chirurgie de réduction tumorale est le principal facteur pronostic influençant la survie dans les cancers ovariens avancés. Notre objectif est de définir un type de chirurgie permettant de réséquer l'intégralité de la carcinose péritonéale dans les cancers ovariens stade FIGO III/IV. De janvier 2003 à décembre 2007, 50 patientes présentant un cancer ovarien avancé de type séreux ont pu bénéficier d'une chirurgie de réduction tumorale complète suivie d'une chimiohyperthermie intrapérionéale peropératoire. Deux groupes étaient distingués selon que les patientes étaient en traitement initial (groupe 1) ou qu'elles étaient en récidive après un traitement initial carcinologique optimal ou en chirurgie de second regard (groupe 2). Toutes les patientes ont eu une chirurgie complète avec 48 % de chirurgie ultraradicale, 32 % de chirurgie radicale, et 20 % de chirurgie standard. 44 % des patientes ont présenté une complication opératoire majeure. Après un suivi médian de 26 mois, 23 patientes parmi les 50 (46 %) ont récidivé dans un délai moyen de 22 mois avec une différence significative entre le groupe 1 (survie à trois ans : 73 %) et le groupe 2 (survie à trois ans : 35 %). Nous concluons que la chirurgie de réduction tumorale dans le cancer ovarien de type séreux au stade de carcinose péritonéale doit être réalisée à la prise en charge initiale de la maladie et doit comporter au minimum une colpohystérectomie totale élargie avec une pelvectomie postérieure, une omentectomie infra-gastrique, un curage ganglionnaire lombo-ovarien et aorticocave, une appendicectomie, une cholécysectomie, une résection du ligament rond du foie, une péritonectomie de la gouttière pariéto-colique droite et du cul de sac de Morrison, et une résection du petit épiploon.

Global Burden of Disease and Risk Factors

Global Burden of Disease and Risk Factors PDF Author: Alan D. Lopez
Publisher: World Bank Publications
ISBN: 0821362631
Category : Medical
Languages : en
Pages : 511

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Strategic health planning, the cornerstone of initiatives designed to achieve health improvement goals around the world, requires an understanding of the comparative burden of diseases and injuries, their corresponding risk factors and the likely effects of invervention options. The Global Burden of Disease framework, originally published in 1990, has been widely adopted as the preferred method for health accounting and has become the standard to guide the setting of health research priorities. This publication sets out an updated assessment of the situation, with an analysis of trends observed since 1990 and a chapter on the sensitivity of GBD estimates to various sources of uncertainty in methods and data.