Vaccination anti-HPV. Point de vue des internes en médecine générale

Vaccination anti-HPV. Point de vue des internes en médecine générale PDF Author: Noémie Gest
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Languages : fr
Pages : 45

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Book Description
Le papilloma virus, est l'infection sexuellement transmissible la plus fréquente. Elle concerne, au cours de leur vie sexuelle 90% de la population. Actuellement 42% de la population sexuellement active (18-59 ans) aux Etats-Unis est infectée. Bien qu'il existe une clairance naturelle du virus, principalement la première année suivant la contamination, celui-ci est impliqué dans la survenue du cancer du col de l'utérus, mais également, avec une incidence en augmentation, dans les cancers ORL, du canal anal, de la verge et de la vulve. Il existe un protocole de vaccination contre les papilloma virus dans 60 pays. La vaccination anti-HPV est disponible en France depuis 2006. Le vaccin a bénéficié d'une surveillance de pharmacovigilance. Il n'y a pas de sur-risque de maladie auto-immune, notamment de Guillain Barré, dans la population vaccinée par rapport à la population générale. Malgré ces données épidémiologiques et de pharmacovigilance, le taux de vaccination en France est le plus bas d'Europe avec 14% de la population cible vaccinée. Le plan cancer prévoit un objectif de couverture vaccinale de 60%. C'est le seuil permettant d'observer une immunité de groupe, et une réduction des pathologies liées à I'HPV (réduction en Australie de 92% des verrues génitales liées à I'HPV chez les femmes de ' moins de 21 ans entre 2007 et 2011). Des recherches qualitatives ont trouvé des freins à la vaccination chez les médecins thésés, installés. Aucune étude qualitative ne s'est proposée d'explorer les opinions, connaissances et freins à la vaccination chez les internes de médecine générale en lie de France, ceux qui seront les médecins généralistes en première ligne demain. 55,6% de la population déclare se renseigner sur la vaccination uniquement auprès de son médecin, ce qui en fait un acteur majeur du choix de vacciner l'enfant. Les internes de médecine générale ayant fait leur stage chez le praticien ont été interrogés lors d'entretiens individuels puis en focus group avec entretien semi dirigé. Au total 15 internes furent interrogés. L'analyse des données recueillies fut par méthode qualitative, analyse phénoménologique interprétative. Les résultats sont organisés autour de 3 axes : la prévention en médecine générale, la moralité et probité du médecin, la singularité de la vaccination anti HPV, eux même organisés selon la perception des internes. La prévention est ressortie comme un aspect primordial, la vaccination en fait partie chez le petit enfant. La crainte liée à la prévention est le risque d'un effet secondaire qu'ils ne pourraient justifier. L'honnêteté du médecin est une qualité incontournable, cependant la méconnaissance de l'infection et du vaccin amène à une information tronquée, limitée et non pas claire et loyale comme ils le souhaiteraient. Enfin la singularité du vaccin par sa nature, et sa temporalité, font qu'il est considéré comme facultatif. Les études réalisées chez le médecin thésé retrouvent des freins similaires concernant une information insuffisante avec des recommandations inaudibles. Un climat de suspicion sur la tolérance et l'efficacité, avec des difficultés à aborder ce qui est du registre de l'intime. Une information précise audible, sur l'efficacité et la sureté de ce vaccin est un premier pas vers une couverture vaccinale suffisante. Une vaccination universelle compte tenu des atteintes possibles chez les deux sexes renforcerait l'adhésion et l'importance donnée à la lutte contre les pathologies liées à I'HPV.

Vaccination anti-HPV. Point de vue des internes en médecine générale

Vaccination anti-HPV. Point de vue des internes en médecine générale PDF Author: Noémie Gest
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Le papilloma virus, est l'infection sexuellement transmissible la plus fréquente. Elle concerne, au cours de leur vie sexuelle 90% de la population. Actuellement 42% de la population sexuellement active (18-59 ans) aux Etats-Unis est infectée. Bien qu'il existe une clairance naturelle du virus, principalement la première année suivant la contamination, celui-ci est impliqué dans la survenue du cancer du col de l'utérus, mais également, avec une incidence en augmentation, dans les cancers ORL, du canal anal, de la verge et de la vulve. Il existe un protocole de vaccination contre les papilloma virus dans 60 pays. La vaccination anti-HPV est disponible en France depuis 2006. Le vaccin a bénéficié d'une surveillance de pharmacovigilance. Il n'y a pas de sur-risque de maladie auto-immune, notamment de Guillain Barré, dans la population vaccinée par rapport à la population générale. Malgré ces données épidémiologiques et de pharmacovigilance, le taux de vaccination en France est le plus bas d'Europe avec 14% de la population cible vaccinée. Le plan cancer prévoit un objectif de couverture vaccinale de 60%. C'est le seuil permettant d'observer une immunité de groupe, et une réduction des pathologies liées à I'HPV (réduction en Australie de 92% des verrues génitales liées à I'HPV chez les femmes de ' moins de 21 ans entre 2007 et 2011). Des recherches qualitatives ont trouvé des freins à la vaccination chez les médecins thésés, installés. Aucune étude qualitative ne s'est proposée d'explorer les opinions, connaissances et freins à la vaccination chez les internes de médecine générale en lie de France, ceux qui seront les médecins généralistes en première ligne demain. 55,6% de la population déclare se renseigner sur la vaccination uniquement auprès de son médecin, ce qui en fait un acteur majeur du choix de vacciner l'enfant. Les internes de médecine générale ayant fait leur stage chez le praticien ont été interrogés lors d'entretiens individuels puis en focus group avec entretien semi dirigé. Au total 15 internes furent interrogés. L'analyse des données recueillies fut par méthode qualitative, analyse phénoménologique interprétative. Les résultats sont organisés autour de 3 axes : la prévention en médecine générale, la moralité et probité du médecin, la singularité de la vaccination anti HPV, eux même organisés selon la perception des internes. La prévention est ressortie comme un aspect primordial, la vaccination en fait partie chez le petit enfant. La crainte liée à la prévention est le risque d'un effet secondaire qu'ils ne pourraient justifier. L'honnêteté du médecin est une qualité incontournable, cependant la méconnaissance de l'infection et du vaccin amène à une information tronquée, limitée et non pas claire et loyale comme ils le souhaiteraient. Enfin la singularité du vaccin par sa nature, et sa temporalité, font qu'il est considéré comme facultatif. Les études réalisées chez le médecin thésé retrouvent des freins similaires concernant une information insuffisante avec des recommandations inaudibles. Un climat de suspicion sur la tolérance et l'efficacité, avec des difficultés à aborder ce qui est du registre de l'intime. Une information précise audible, sur l'efficacité et la sureté de ce vaccin est un premier pas vers une couverture vaccinale suffisante. Une vaccination universelle compte tenu des atteintes possibles chez les deux sexes renforcerait l'adhésion et l'importance donnée à la lutte contre les pathologies liées à I'HPV.

Les freins à la vaccination anti-HPV chez les internes en médecine générale d'Ile de France

Les freins à la vaccination anti-HPV chez les internes en médecine générale d'Ile de France PDF Author: Nathalie Abdulaziz
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Languages : fr
Pages : 108

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Contexte : HPV est le plus important facteur de risque de développer un cancer du col de l'utérus et reste l'infection sexuellement transmissible la plus fréquente. La prévention primaire du cancer du col de l'utérus repose sur la vaccination des filles de 11 à 19 ans. En France, la couverture vaccinale est insuffisante, moins de 20 %, en raison de nombreux freins. L'objectif principal était d'analyser les freins des internes à la vaccination anti-HPV des filles de 11 à 19 ans.Méthode : étude par questionnaire élaboré à partir d'un questionnaire sur les freins à la vaccination anti-HPV chez les médecins installés. Les questionnaires ont été distribués aux internes d'Ile de France lors des choix de stage du semestre d'été 2019. Résultats : 319 questionnaires ont été recueillis. 76.8 % des internes se sentaient suffisamment informés et 78.4 % des internes étaient favorables à la vaccination anti-HPV. Les internes avaient très peu pratiqué cette vaccination au cours des six derniers mois (85 %). Les principaux freins étaient liés au patiente et leur entourage : peur des effets secondaires (77.7 %), le prix du vaccin (58.9 %) et le manque d'intérêt des patientes (43.3 %). Les principaux freins liés aux internes étaient son absence du calendrier vaccinal obligatoire mis à jour en 2018 (35.4 %) et le manque d'information (30.7 %). Les freins sont similaires à ceux rencontrés chez les médecins généralistes installés. Conclusions : la place du médecin généraliste dans l'adhésion à la vaccination est centrale. En insistant sur les enseignements au cours de leur formation sur HPV et les données sécurisées du vaccin nous pourrions lever ces freins et améliorer la couverture vaccinale.

État des lieux de l'application de la vaccination anti-papillomavirus recommandée chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes par les médecins généralistes et internes en médecine générale en France

État des lieux de l'application de la vaccination anti-papillomavirus recommandée chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes par les médecins généralistes et internes en médecine générale en France PDF Author: Marie De La Vergne De Cerval
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Objectif : évaluer les pratiques des médecins généralistes et internes en médecine générale en France depuis la recommandation vaccinale anti-HPV élargit aux HSH. Matériel et méthode : étude nationale épidémiologique descriptive, basée sur un questionnaire disponible en ligne du 11 mars 2019 au 30 août 2019. Résultats : 983 participants ont été inclus dont 65, 01% de femmes, 41,51% internes, et 58,49% médecins. La moyenne d'âge était de 34 ans. Notre étude a relevé que 60,73% (n = 597) des participants connaissaient l'existence de cette recommandation mais seulement 38% (n = 229) en connaissaient les modalités. Deux tiers des participants qui connaissaient les 2 modalités de la recommandation proposaient la vaccination anti-HPV. Les hommes de notre étude étaient plus à l'aise à aborder le sujet de la vaccination anti-HPV (p=0,00057), proposaient davantage la vaccination (p=0,006) et abordaient plus systématiquement l'orientation sexuelle de leurs patients (p=0,0288). Conclusion : notre étude a montré une méconnaissance de l'application de la vaccination anti-HPV chez les HSH par les médecins et internes. Ce fait peut être expliqué par un défaut de connaissance des HPV et de la recommandation du HCSP, mais aussi par des difficultés à identifier cette population cible, liées à la méconnaissance des pratiques et de l'orientation sexuelle des patients.

Les facteurs influençant la décision de vaccination contre le papillomavirus en médecine générale

Les facteurs influençant la décision de vaccination contre le papillomavirus en médecine générale PDF Author: Lisa Vauchel
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Languages : fr
Pages : 99

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Introduction : L'arrivée sur le marché des deux vaccins contre le cancer du col de l'utérus constitue une réelle avancée dans la lutte contre cette maladie. Ce vaccin semble bien accepté par les médecins, les parents et les adolescentes, mais sa couverture vaccinale semble insuffisante. Le médecin généraliste se heurte parfois à un refus de la part de l'adolescente face à cette proposition de vaccination. J'ai voulu comprendre quels sont les facteurs qui peuvent influencer la décision des adolescentes, afin de mieux les identifier et tenter d'y répondre. Matériel et méthodes : Une méthodologie qualitative a été choisie. 18 jeunes filles de 15 à 16 ans ont été interviewées individuellement en entretiens semi-dirigés au sein d'un lycée du Havre, courant janvier et février 2012. Résultats : Les facteurs identifiés peuvent être regroupés sous trois grandes catégories : les facteurs liés au médecin, ceux liés à la famille et l'entourage, et ceux liés aux adolescentes. Certains sont peu modulables. En revanche, un travail et des implications pratiques sont réalisables sur plusieurs d'entre eux. Ainsi, le cadre de la consultation doit être posé, l'information sur le secret médical doit être délivrée. Nombre des facteurs de résistance révèlent des lacunes dans les connaissances autour du vaccin. L'axe essentiel à améliorer est la délivrance d'une information adaptée, claire, avec des messages clés. Le travail en synergie avec les différents acteurs de santé et le milieu éducatif doit être développé. Conclusion : Les implications concrètes qui découlent de cette étude peuvent aider le médecin généraliste dans sa démarche pour proposer ce vaccin. L'élaboration d'un outil d'information validé par les autorités compétentes, tel que le préconise l'HAS, serait souhaitable. Le développement d'études au contact direct des principales intéressées par la vaccination, c'est-à-dire les adolescentes, me semble intéressant dans cette optique.

Perception de la vaccination dirigée contre les papillomavirus humains chez les internes de médecine générale de la faculté de médecine de Nancy

Perception de la vaccination dirigée contre les papillomavirus humains chez les internes de médecine générale de la faculté de médecine de Nancy PDF Author: Hélène Cornement Uhrig
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Languages : fr
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INTRODUCTION : Les médecins généralistes français jouent un rôle central d'information en ce qui concerne la vaccination contre les Papillomavirus humains auprès des patients. Les recommandations de ces professionnels de santé influencent positivement les patients. La France est un pays avec une forte hésitation vaccinale. Les étudiants en médecine générale, actuellement en formation, représentent les principaux acteurs qui prendront demain en charge la vaccination des adolescents. OBJECTIF PRINCIPAL : Evaluer l'acceptabilité du vaccin contre les HPV par les internes de médecine générale. MÉTHODE : Nous avons réalisé une enquête transversale entre mai et septembre 2017 à l'aide d'un auto-questionnaire en ligne. La population visée était les étudiants en médecine detroisième cycle de médecine générale à Nancy (France). RÉSULTATS : Trois cent un étudiants /440 ont répondu au questionnaire. Ils exprimaient une attitude globalement favorable vis-à-vis du vaccin contre l'HPV. Le taux de vaccination des étudiantes en médecine était de 60% et le taux de déclaration d'intention vaccinale des étudiants à 96%. Les étudiants exprimaient tout de même des incertitudes quant à la sécurité du vaccin. Ils se sentaient en difficulté en cas de refus vaccinal d'une de leurs patientes. Les étudiants qui avaient assisté à l'enseignement pratique dédié à la vaccination s'estimaient mieux informés que les autres. CONCLUSION : Les étudiants en médecine générale, bien que globalement favorables à la vaccination contre l'HPV se sentent insuffisamment formés à la vaccination pour faire face aux patients réticents. Des enseignements pratiques lors du troisième cycle des études médicales devraient être menés pour améliorer les connaissances et compétences des étudiants.

Perception de la vaccination anti-papillomavirus humains par les internes de médecine générale du Centre Hospitalier universitaire de Caen

Perception de la vaccination anti-papillomavirus humains par les internes de médecine générale du Centre Hospitalier universitaire de Caen PDF Author: Anthony Rihard
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Languages : fr
Pages : 108

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Contexte : L'infection à papillomavirus humains (HPV) est associée à 5% des cancers et le cancer du col de l'utérus est au quatrième rang des cancers de la femme à l'échelle mondiale. La vaccination représente la prévention primaire de cette infection, cependant la couverture vaccinale en France est de 13,7% en raison de nombreux freins. Méthode : Etude qualitative par questionnaire électronique envoyé à chaque étudiant inscrit au diplôme d'études spécialisées de médecine générale à l'Université de Caen Normandie durant l'année 2016-2017. Résultats : L'étude a montré que la majorité des internes était favorable à la vaccination anti-HPV et que 61% des internes de sexe féminin étaient vaccinées. Seulement 68% ont reçus des enseignements à son sujet au cours de leur formation. 28% ont déjà été confrontés à au moins un médecin non favorable à la vaccination anti-HPV. Les internes non favorables avançaient des raisons telles que le manque de recul, le doute sur l'efficacité, le risque de négligence du frottis cervico-utérin, les effets secondaires et la pression du lobby pharmaceutique. Comparativement aux internes favorables, ils étaient moins vaccinés, ils étaient moins favorables à la vaccination en général et ils avaient été plus confrontés à des médecins non favorables. Cependant, aucune différence significative n'a été mise en évidence concernant les enseignements reçus au cours de leur formation et les connaissances des recommandations. Conclusion : Les internes de médecine générale étaient majoritairement favorables à la vaccination anti-HPV. En insistant sur les enseignements au cours de leur formation, les réticences de la minorité non favorable doivent diminuer.

Attitude des médecins généralistes français vis-à-vis de l'élargissement de la vaccination anti-HPV chez le garçon à un an de sa mise en application selon les recommandations de la Haute Autorité de Santé

Attitude des médecins généralistes français vis-à-vis de l'élargissement de la vaccination anti-HPV chez le garçon à un an de sa mise en application selon les recommandations de la Haute Autorité de Santé PDF Author: Alexandre Abou Tara
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Languages : fr
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Introduction : L'objectif principal de cette étude était de décrire les pratiques concernant le vaccin anti-HPV des médecins généralistes en France à un an de l'extension de son indication et d'identifier les facteurs associés à la proposition de vaccination anti-HPV chez le garçon. Méthode : Une étude observationnelle transversale a été réalisée en France. Entre le 25 mai 2022 et le 11 aout 2022, un questionnaire a été largement diffusé via les réseaux sociaux (Facebook®), les CDOM et l'URPS. La population cible de l'étude était les médecins généralistes exerçant en France, thésés ou non, installés ou remplaçants et les internes de médecine générale disposant d'une licence de remplacement. Les patients ont été classés en deux groupe selon la proposition de la vaccination anti-HPV aux garçons avant la recommandation de la Haute Autorisé de santé (systématiquement/souvent/parfois versus jamais).

La vaccination contre le HPV

La vaccination contre le HPV PDF Author: Chystel Chabbert
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Languages : fr
Pages : 148

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Le cancer du col de l'utérus touche chaque année en France plus de 3000 femmes dont 1000 en décèdent. L'objectif est de rechercher des facteurs associés à la décision des parents de vaccination contre le HPV. Matériel et méthodes : étude déclarative descriptive menée pendant 4 mois. Distribution d'un questionnaire dans les cabinets de médecine générale de Midi-Pyrénées par l'intermédiaire des internes et/ou des médecins généralistes. 3 relances par SMS et mail. Inclusion de tous les parents ayant des filles entre 11 et 20 ans. 1000 questionnaires ont été distribués. Résultats : 357 questionnaires analysés. 56.6% des parents ont vacciné leur fille ou en ont l'intension. La vaccination contre l'HBV, le ROR et la méningite sont associés à une vaccination contre le HPV. De même, le fait de se sentir informé, le fait de savoir que le HPV se transmet par voie sexuelle et que le HPV cause le cancer de l'utérus, le fait de connaitre le vaccin et d'avoir confiance en ce vaccin et le fait d'être informé par son médecin généraliste sont des facteurs associés à la décision des parents de vacciner leur fille. Conclusion : le médecin généraliste est au cœur de la décision mais c'est les parents qui la prennent. L'information du corps médical et de la population générale est l'axe de travail principal à développer afin d'augmenter la couverture vaccinale en France.

Pratique des médecins généralistes vis-à-vis de la vaccination contre les papillomavirus humains (HPV) depuis son extension aux garçons

Pratique des médecins généralistes vis-à-vis de la vaccination contre les papillomavirus humains (HPV) depuis son extension aux garçons PDF Author: Marlyne Changea
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Languages : fr
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Contexte. En 2019, la Haute autorité de santé s'est prononcée en faveur de la vaccination contre le papillomavirus humain (HPV) chez les garçons, au même titre que les filles, avec un remboursement effectif depuis janvier 2021. Objectif. L'objectif de cette étude était de réaliser un état des lieux de la pratique des médecins généralistes (MG) exerçant dans l'Ardèche, la Loire et la Haute-Loire quant à la vaccination HPV, notamment chez le jeune garçon, un an après le remboursement de celle-ci. Méthodes. Une étude observationnelle descriptive transversale, par auto-questionnaire anonyme a été conduite du 8 février 2022 au 30 avril 2022 auprès des MG installés et remplaçants et internes de médecine générale remplaçants, exerçant dans l'Ardèche, la Loire et la Haute-Loire. Résultats. Un total de 224 questionnaires a été analysé. Plus de 4 médecins sur 5 ont déjà vaccinés des jeunes garçons au cours de l'année 2021, la majorité ayant vacciné entre 1 et 4 garçons (58.5%). Le sexe, l'âge, le statut de maitre de stage des universités, le mode et lieu d'exercice n'avaient pas montré de différence significative sur la réalisation du vaccin HPV chez le jeune garçon. La vaccination des garçons était associée au fait que les MG parlent (OR = 11.0 ; IC95 = 5.1 - 23.8) et recommandent (OR = 13.8 ; IC95 = 6.2 - 30.6) la vaccination HPV chez le garçon ou parlent (OR = 4.8 ; IC95 = 1.2 - 20.2) et recommandent (OR = 4.8 ; IC95 = 1.2 - 20.2) la vaccination HPV chez la fille. Conclusion. La méfiance de la population quant aux vaccins en général, le manque d'information, la connotation sexuelle du vaccin HPV et la pandémie COVID-19 semblent être les principaux freins à la vaccination contre HPV. Une meilleure information de la population générale semble indispensable pour aider à une prise de décision éclairée.

Opinion des médecins généralistes sur la vaccination anti-HPV des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) de moins de 27 ans

Opinion des médecins généralistes sur la vaccination anti-HPV des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) de moins de 27 ans PDF Author: Mathilde Lopez Ruiz
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Languages : fr
Pages : 94

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Book Description
Contexte : devant l'augmentation de l'incidence du cancer anal causé par l'HPV, le HCSP propose depuis 2016 de rendre disponible la vaccination anti HPV pour les HSH jusqu'à 26 ans dans les CeGIDD et les centres publics de vaccination. Certaines études révélant que tous les CeGIDD ne la proposent pas, il nous a semblé opportun de nous intéresser au point de vue des médecins généralistes, acteurs privilégiés de la prévention vaccinale. L'objectif : recueillir l'opinion des médecins généralistes concernant la vaccination anti HPV des HSH jusqu'à 26 ans et son applicabilité en médecine générale. Méthode : étude qualitative par entretiens individuels semi dirigés, avec un échantillonnage tendant vers la variabilité maximale et analyse phénoménologique par théorisation ancrée jusqu'à saturation des données. Résultats : les médecins, pourtant favorables, ne proposaient pas la vaccination anti HPV. Il ne se sentaient pas à l'aise avec la nécessité de connaitre l'orientation sexuelle de leurs jeunes patients, au début de l'expérimentation de leur vie sexuelle, au risque de les stigmatiser. L'abord de ce sujet intime, nécessitait du temps et de la confiance, alors que les jeunes hommes consultaient peu. Ils la trouvaient peu claire, et ne l'avaient pas intégrée ; pour eux, elle n'était qu'une étape vers la vaccination Universelle. Conclusion : notre travail met en lumière les limites de l'application de cette recommandation liée aux difficultés ressenties par les médecins généralistes pour cibler une population sur une caractéristique sexuelle stigmatisante, chez des jeunes ; ainsi qu'à un manque de clarté et d'information.