Ressenti des médecins généralistes sur la création du poste d'assistant médical PDF Download
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Author: Chloé Dunikowski
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Book Description
Introduction : en France, de plus en plus de patients ne parviennent pas à trouver de médecin traitant. En effet, l'accès au soin est très inégalitaire selon les territoires mais de façon générale, le nombre de médecins généralistes installés en libéral est en constante diminution. Dans l'optique de permettre aux médecins d'accueillir plus de patients en leur libérant du temps de soin, l'assistant médical, nouvel acteur de santé, est en train de voir le jour dans les cabinets de médecine générale. Le but de cette étude est d'explorer les représentations des médecins généralistes de Dordogne concernant l'arrivée de l'assistant médical. Méthode : réalisation d'une étude qualitative portant sur des médecins généralistes libéraux de Dordogne, par entretiens individuels semi-dirigés et analyse par la méthode de théorisation ancrée. Résultats : l'arrivée de l'assistant médical fait craindre chez les médecins une révolution de leur façon de travailler et un changement profond de leurs habitudes. Les médecins appréhendent l'avenir de la relation avec le patient du fait d'une diminution potentielle du temps qu'ils auraient à leur consacrer. Ils redoutent de perdre leur place d'interlocuteur privilégié et leur indépendance en tant que praticien libéral. Selon eux, l'aide apportée par l'assistant médical serait intéressante pour les libérer du poids des charges administratives mais leur donner un rôle médical ne serait possible qu'à condition de leur assurer une formation adaptée. Les médecins déjà bénéficiaires de l'assistant médical ont quant à eux peu d'objections du fait de la souplesse de ce travail et des missions qu'ils peuvent leur confier. Ils constatent même une amélioration de leur qualité de vie et de la prise en charge des patients, c'est pourquoi la pérennité des aides est capitale à leurs yeux pour maintenir le poste. Discussion : l'assistant médical étant encore méconnu en France, son déploiement peut faire peur et ne fait donc actuellement pas l'unanimité. Certains aspects sont à perfectionner pour garantir au médecin le maintien d'une médecine intimiste et centrée sur le patient. Les médecins déjà bénéficiaires d'un assistant médical pourraient permettre de rassurer les autres en rapportant leur expérience positive. Des suggestions émises par l'ensemble de la profession peuvent être à explorer.
Author: Chloé Dunikowski
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Introduction : en France, de plus en plus de patients ne parviennent pas à trouver de médecin traitant. En effet, l'accès au soin est très inégalitaire selon les territoires mais de façon générale, le nombre de médecins généralistes installés en libéral est en constante diminution. Dans l'optique de permettre aux médecins d'accueillir plus de patients en leur libérant du temps de soin, l'assistant médical, nouvel acteur de santé, est en train de voir le jour dans les cabinets de médecine générale. Le but de cette étude est d'explorer les représentations des médecins généralistes de Dordogne concernant l'arrivée de l'assistant médical. Méthode : réalisation d'une étude qualitative portant sur des médecins généralistes libéraux de Dordogne, par entretiens individuels semi-dirigés et analyse par la méthode de théorisation ancrée. Résultats : l'arrivée de l'assistant médical fait craindre chez les médecins une révolution de leur façon de travailler et un changement profond de leurs habitudes. Les médecins appréhendent l'avenir de la relation avec le patient du fait d'une diminution potentielle du temps qu'ils auraient à leur consacrer. Ils redoutent de perdre leur place d'interlocuteur privilégié et leur indépendance en tant que praticien libéral. Selon eux, l'aide apportée par l'assistant médical serait intéressante pour les libérer du poids des charges administratives mais leur donner un rôle médical ne serait possible qu'à condition de leur assurer une formation adaptée. Les médecins déjà bénéficiaires de l'assistant médical ont quant à eux peu d'objections du fait de la souplesse de ce travail et des missions qu'ils peuvent leur confier. Ils constatent même une amélioration de leur qualité de vie et de la prise en charge des patients, c'est pourquoi la pérennité des aides est capitale à leurs yeux pour maintenir le poste. Discussion : l'assistant médical étant encore méconnu en France, son déploiement peut faire peur et ne fait donc actuellement pas l'unanimité. Certains aspects sont à perfectionner pour garantir au médecin le maintien d'une médecine intimiste et centrée sur le patient. Les médecins déjà bénéficiaires d'un assistant médical pourraient permettre de rassurer les autres en rapportant leur expérience positive. Des suggestions émises par l'ensemble de la profession peuvent être à explorer.
Author: Juliette Trehou
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Introduction : en 2018, le projet « Ma santé 2022 » annonçait la création d’un nouveau métier : celui d’assistant médical (AM). Profession définie comme une aide humaine pour le médecin afin de gagner du temps médical et dont le salaire est financé par l’Assurance Maladie. En contrepartie, le médecin s’engage à augmenter sa file active et à entrer dans un exercice coordonné. Ce travail avait pour but d’étudier le ressenti des médecins généralistes des Hauts de France ayant un(e) AM. Matériel et méthode : une étude qualitative à l’aide d’entretiens semi-dirigés a été menée auprès de 15 médecins généralistes des Hauts-de-France de juin à octobre 2021.Résultats : les AM réalisaient des tâches administratives mais aussi des actes de soins (préconsultation, réalisation d’actes de dépistage...). Elles ont également eu un rôle clé dans la gestion de la crise Covid 19 en coordonnant les vaccinations. Les médecins, déchargés des tâches administratives, constataient une diminution de leur charge mentale leur permettant d’approfondir leur pratique médicale, au bénéfice du patient. Il existait cependant une inquiétude concernant la formation obligatoire des AM et la pérennité du financement par l’Assurance Maladie. Discussion : bien que sceptiques initialement, les médecins interrogés sont satisfaits de leur expérience de l’AM. Leurs fonctions seront mieux définies avec la mise en place récente des formations sur l’ensemble du territoire. Conclusion : ce travail a mis en lumière le bénéfice de l’exercice coordonné avec les AM en médecine générale, permettant un gain de temps et une optimisation de la pratique médicale
Author: Margot Armbruster
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Introduction : La nouvelle profession d'assistante médicale est en train de se développer dans les cabinets et maisons de santé. Elle aurait pour but de redonner du temps médical aux médecins et d'augmenter l'offre de soins primaire. Ce travail de thèse a pour objectif de questionner le ressenti des médecins généralistes en Franche-comté ayant embauché un(e) AM. Matériel et méthode : C'est une thèse qualitative, interrogeant les médecins généralistes de franche-comté ayant un(e) AM, réalisée par entretien semi-dirigé de novembre 2022 à mars 2023. Résultats : Les médecins généralistes ayant été interrogés se disent surchargés par l'AM mais également par la sécurité sociale, les patients, l'évolution de la société ou encore par soi-même. Les médecins sont à contrario allégés sur différents points grâce à l'AM ce qui permet d'améliorer la prise en charge des patients et d'améliorer les conditions de travail du médecin. La collaboration avec l'AM entraine des modifications dans les relations sociales entre le médecin et ses patients, ses collègues, son AM ou les autres professionnels de la maison de santé. L'AM permet aux médecins de changer au niveau de leur bien être, de leur métier ou de leurs relations professionnelles. Finalement les médecins refusent la pression liée à l'embauche de l'AM en choisissant leur AM, les tâches à déléguer ou en refusant la pression exercée par les patients. Conclusion : Les AMs semblent être complètement intégré(e)s dans les cabinets médicaux après un délai d'adaptation. Ils/Elles permettent aux médecins d'être plus épanouis, de se recentrer sur leur métier grâce à l'amélioration de ses conditions de travail tout en améliorant la qualité des soins. L'objectif imposé par la sécurité sociale est une condition acceptée par tous.
Author: Antoine Simonnet
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Pages : 176
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Objectif : L'objectif principal était d'identifier les tâches cliniques et administratives déléguées à l'assistant médical que les patients en Limousin accepteraient. Méthode : Nous avons réalisé́ une étude observationnelle épidémiologique, descriptive, transversale, via un auto-questionnaire diffusé aux patients dans les cabinets de médecine générale, en Limousin. L'analyse statistique univariée utilisait les test du Chi2 et de Fischer. Résultats : 10 questionnaires par médecin ont été distribués aux patients dans 18 cabinets de médecine générale équitablement entre les zones rurales, semi-urbaines et urbaines dans les 3 départements du Limousin. Les répondants étaient majoritairement favorables à la mise en place de l'assistant médicale (89 %) mais plus de la moitié n'avait pas eu connaissance de ce nouveau métier dans les cabinets de médecine générale (56 %). Globalement, les tâches cliniques chez l'adulte/l'enfant et les tâches administratives déléguées aux assistants médicaux semblaient bien acceptées de la part de la population. Seule la présence de l'assistant médical pour les gestes gynécologiques est majoritairement refusée par les femmes (57 %). Conclusion : En Limousin, les patients semblent favorables, comme les médecins généralistes, à la mise en place des assistants médicaux. Cependant, les répondants n'ont pas été suffisamment informés de la création de ce métier dans les cabinets de médecine générale, ce qui suscite de nombreuses interrogations. Il appartient aux pouvoirs publics de mieux informer le grand public du rôle de l'assistant médical qui se déploie actuellement en France et de rassurer les patients qui sont les grands concernés par sa mise en place.
Author: Alexis Gueguen
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Introduction : l'un des principaux majeurs pour la santé dans les années à venir pour les Français est l'accessibilité aux soins primaires. En effet, avec une population en augmentation et une démographie de médecins généralistes qui elle, décroit, la direction de la Recherche, des Études, de l'Évaluation et des Statistiques a montré qu'il existe une dégradation de cette l'accessibilité. Au vu de ce constat la loi « ma santé 2022 » a vu le jour. Dans ce projet de loi, plusieurs mesures sont prises dont la création d'un nouveau métier : l'assistant médical. Cependant, la définition du rôle de l'assistant médical auprès du médecin doit être bien établie. Objectif : évaluer les attentes des médecins généralistes libéraux concernant les tâches qu'ils souhaiteraient déléguer à un assistant médical au sein de leur cabinet. Méthode : étude descriptive transversale par auto-questionnaire électronique auprès des médecins généralistes de PACA. Résultats : 133 questionnaires ont été interprétés et analysés. 99 (74%) praticiens ont été informés de la création du corps de métier de l'assistant médical. Les médecins souhaitent être assistés pour 110 d'entre eux sur un rôle axé sur la partie administrative de la consultation. 85 (64%) estiment que l'assistant médical peut intervenir sur le plan médical, 76 (57%) sur la préparation et l'aide à la réalisation d'actes et 49 (37%) dans l'organisation et dans les missions de coordination. Nous avons pu mettre en avant 9 principaux rôles : ainsi sur le plan administratif, 117 (88%) médecins souhaitent déléguer l'enregistrement des informations administratives, 94 (71%) la vérification du stock de matériel et médicaments. Pour 90 (68%), ils souhaitent déléguer la cotation, 87 (65%) l'enregistrement des antécédents médicaux ainsi que leur mise à jour. La vérification des vaccinations et dépistage systématique ainsi que la vérification du parcours de soins des patients chroniques sont plébiscités respectivement par 85 (64%) et 84 (63%) des praticiens. Sur le plan clinique, 81 (61%) souhaitent déléguer la prise des constantes et pour 74 (56%), ils souhaitent être aidé sur la préparation et la réalisation d'actes techniques. Nous avons orienté le questionnaire dans un second temps sur l'identification des freins au déploiement de l'assistant médical. Conclusion : notre étude réalisée auprès des médecins généralistes exerçant en PACA permet d'identifier de manière précise les attentes vis-à-vis de l'assistant médical. Il existe un réel engouement par une majorité des praticiens favorable au concept qui souhaitent déléguer certains temps de la consultation permettant une certaine standardisation du soin et une amélioration de la qualité de suivi des patients. En revanche, malgré cet engouement notre étude retrouve certains freins, inhérent aux caractéristiques d'exercice. Le plus important semble être la contrainte logistique et matérielle. Par ailleurs, notre analyse statistique par régression tend à laisser penser qu'il n'existe pas de profil « type » de médecin qui travaillera avec l'assistant.
Author: Aurélien Lebec
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Pages : 148
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Contexte : En 2019, 5.4 millions de Français n'avaient pas de médecin traitant. L'offre de soins est insuffisante pour une population vieillissante présentant une chronicisation de ses pathologies. Des postes d'assistants médicaux (AM), exerçant des missions administratives et médicales, sont proposés par la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) aux médecins, afin de leur libérer du temps médical sous condition d'une hausse d'activité. Cette étude explore les représentations qu'ont les médecins généralistes de ce nouveau métier, et les freins et motivations à leur embauche. Méthode : Pour cette thèse qualitative, des entretiens semi-dirigés ont été menés auprès de 12 médecins généralistes, puis une analyse thématique a été réalisée. Résultats : Les médecins généralistes interrogés semblent se méfier de ce dispositif qui leur est proposé, et pour lequel beaucoup d'incertitudes demeurent. Cependant, leur souhait de redonner la priorité aux problématiques purement médicales, en déléguant à l'assistant médical les tâches administratives et de gestion de dossier, semble s'accorder avec ce que présente la CPAM. Par ailleurs, si certains médecins se voient délaisser l'accueil et l'installation du patient, la prise de constantes ainsi que la facturation à l'assistant, d'autres estiment que ces « temps morts » contribuent à la richesse clinique de la consultation. Les médecins voient dans le transfert de compétences l'opportunité d'améliorer la qualité du soin, tout en gagnant en confort de travail. Ils redoutent qu'au contraire, la hausse d'activité demandée par la CPAM entraine une dégradation de leur qualité de vie, ainsi qu'un appauvrissement de la relation patient-médecin lié à l'intrusion d'une tierce personne. La gestion salariale de l'assistant médical et l'inadéquation de l'agencement du cabinet médical sont également considérées comme des freins majeurs à l'embauche. Conclusion : Un équilibre doit être trouvé au sein de cette nouvelle coopération interprofessionnelle tout en sauvegardant les missions humaines qui contribuent à l'intérêt du métier de généraliste. Un assistant permettant de retrouver du temps médical pour le patient, et un confort de vie pour le médecin, renforcerait l'attrait du métier, et pourrait encourager les installations. La valorisation d'objectifs qualitatifs irait dans ce sens.
Author: Margaux Vileno
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Book Description
Contexte : En France, face à la pénurie des médecins généralistes (MG) libéraux, Emmanuel Macron a annoncé en septembre 2018 la création d'un nouveau poste de santé: l'assistant médical. Celui-ci accompagnera le médecin généraliste dans son activité dans le but de libérer du temps de travail afin que ce dernier puisse prendre plus de patients. Cette forme de délégation de tâche grâce à un assistant médical existe depuis plusieurs années à l'étranger (Etats-Unis, Canada, Allemagne). Objectif : Analyser l'opinion des médecins généralistes libéraux du Valenciennois concernant la mise en place d'un assistant médical en soins primaires. Méthodes. Etude qualitative par entretiens individuels semi-dirigés. Le codage des entretiens s'est fait à l'aide du logiciel QSR Nvivo®. L'analyse des verbatim a été faite par théorisation ancrée. Enfin une triangulation a été réalisée. Résultats : Dix-sept entretiens ont été réalisés. Le manque de médecins et la demande croissante de la population sont soulignés par les MG interrogés. Un profil type de MG susceptibles d'engager un assistant médical (AM) se dessine : médecins exerçant en cabinet de groupe et/ou ayant une forte activité et ayant des locaux adaptés. Cette condition semble nécessaire mais non suffisante. Les missions pouvant être confiées à l'AM sont les tâches administratives et quelques tâches médicales. Les médecins sont divisés face à l'arrivée de ces nouveaux professionnels de santé. Les atouts sont l'amélioration de l'accès aux soins, de la qualité des soins, de la coordination des soins, et l'amélioration des conditions d'exercice du médecin. Cependant la méconnaissance du métier, de sa formation et des fonctions de l'AM, les craintes concernant le coût à long terme, le fait de devoir manager et la contrepartie imposée par l'assurance maladie ainsi que les nombreux questionnements freinent les médecins à se lancer dans le dispositif. Conclusion : L'assistant médical est un métier d'avenir qui va se développer progressivement et s'adapter aux attentes de médecins. Un statut libéral de l'AM, un mode d'exercice mixte avec et sans AM et la revalorisation de l'acte médical sont trois propositions à explorer en vue de convaincre les médecins à se lancer dans le dispositif.
Author: Chloé Raguideau
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Book Description
Introduction : En France, le nombre de médecins généralistes par habitant est en constante diminution. Dans l'optique de libérer du temps aux médecins pour augmenter le nombre de consultations quotidiennes, un nouvel acteur de santé va voir le jour dans les cabinets libéraux de médecine générale : l'assistant médical. Le but de l'étude est d'explorer les représentations des médecins généralistes et des patients concernant l'arrivée de l'assistant médical, et d'entrevoir son influence potentielle sur la relation médecin-patient. Méthode : Réalisation d'une étude qualitative en miroir sur des populations de médecins et de patients, par entretiens individuels semi-dirigés avec enregistrement et retranscription intégrale, puis analyse par la méthode de théorisation ancrée. Résultats : Avec l'arrivée de l'assistant médical, les patients appréhendent une déshumanisation du soin, une altération de la relation avec le médecin par diminution du temps qui leur est dédié et l'intrusion d'un nouvel acteur dans un espace d'échange précieux. Ils accepteraient l'aide de l'assistant médical s'il est correctement formé et apprécieraient qu'il permette un accès facilité aux soins, et qu'il constitue un intermédiaire pour communiquer avec le médecin. Concernant les médecins, ils craignent de perdre la richesse de leur métier, leur place au cœur du soin et leur indépendance en tant que praticien libéral. Ils accepteraient l'aide de l'assistant médical pour la réalisation de tâches administratives, s'il est suffisamment qualifié, et à condition que des limites soient bien définies. Les deux groupes proposent des solutions alternatives. Discussion : L'assistant médical est un acteur méconnu en France, ne faisant actuellement pas l'unanimité. Le maintien d'une consultation de médecine générale intimiste et centrée sur le patient doit rester une priorité. Des alternatives sont à explorer.
Author: Mégane D'Aversa
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Book Description
Introduction : Le métier d'assistant médical a été introduit en 2019 pour faire face à une problématique croissante d'accès aux soins en France et l'Assurance Maladie propose une aide financière pour favoriser son embauche. Objectif principal : Évaluer l'apport et les limites des assistants médicaux pour les médecins généralistes ayant recours à leur emploi. Objectif secondaire : Réaliser un état des lieux des missions des assistants médicaux et de l'organisation adoptée par les médecins. Méthodes : Il s'agit d'une étude qualitative, par entretiens semi-dirigés menés auprès de 8 médecins généralistes de la région Bourgogne-Franche-Comté. Résultats : L'assistant médical apporte une amélioration des conditions de travail des médecins et une amélioration de la qualité des soins. Cependant, les médecins sont confrontés à certaines limites, comme la formation de l'assistant médical, les problématiques liées à l'embauche d'un employé, les implications de l'aide financière de l'Assurance Maladie pouvant engendrer une augmentation de la charge de travail, la nécessité d'une réorganisation du cabinet et la modification de leur relation avec les patients. Les tâches réalisées par les assistants sont diverses et l'organisation varie d'un cabinet à l'autre. Conclusion : L'assistant médical apporte des bénéfices aux médecins, mais ceux-ci dépendent des limites rencontrées. Le dispositif nécessite des ajustements. Ce nouveau mode d'exercice nécessite aussi un temps d'adaptation, ainsi qu'une réflexion sur la délégation de tâches.
Author: Pierre Grolleau
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Book Description
Introduction : L'accès aux soins de premiers recours en France se détériore. C'est dans ce contexte que le gouvernement a proposé la création d'un nouveau métier de santé : l'assistant médical (A.M) dont l'objectif serait de libérer du temps aux médecins généralistes afin qu'ils prennent en charge plus de patients. La fiche de poste de ce nouveau métier reste encore à imaginer et à créer. L'objectif de notre étude est de sonder l'opinion des médecins généralistes concernant la création du métier d'assistant médical, d'identifier leurs attentes envers ce nouvel acteur de santé et les freins à la mise en place de ce dispositif. Méthode : Nous avons réalisé une enquête qualitative par entretiens semi-dirigés. 12 médecins généralistes vendéens ont été interviewés de mai à août 2020. Résultats : Les médecins généralistes interrogés semblent favorables aux principes de l'A.M et à son intégration dans notre système de santé. Le développement de ce type de collaboration, axée sur la délégation de tâches leur semble inéluctable face aux enjeux qui pèsent sur notre système de santé. Ils s'estiment mal informés, ce qui crée des incertitudes et des difficultés à se projeter dans cette collaboration. La majorité des médecins souhaite prioritairement déléguer les tâches administratives pour pouvoir se concentrer pleinement sur le soin. Cependant les médecins désirent également intégrer l'A.M au sein de la consultation, lui conférant un rôle plus médical. L'A.M aurait donc un profil médico-administratif à mi-chemin entre un soignant (IDE, AS) et une secrétaire médicale. L'A.M trouverait plus facilement sa place auprès de médecins installés depuis plusieurs années, ayant une forte activité et exerçant dans une importante structure de santé, type MSP. La principale motivation des médecins à travailler avec un A.M est la recherche d'un confort de travail tout en améliorant la qualité des soins. Les médecins alertent sur la nécessité de fixer des limites dans cette délégation de tâches pour ne pas altérer la relation médecin/patient. Ils refusent toutefois d'augmenter leur patientèle et de diminuer leur temps de consultation car ils craignent d'évoluer vers une médecine déshumanisée et de perdre la richesse et l'identité du métier de médecin généraliste. Le statut d'employeur et la problématique de l'agencement de l'espace de travail sont également des freins à recruter un A.M. Conclusion : L'A.M a sa place dans notre système de santé. Cependant certaines limites doivent être fixées pour ne pas que la médecine générale perde son identité. Notre étude nous permet de définir plus précisément cette nouvelle profession. Nous proposons une trame de programme de formation au métier d'A.M. Malgré un avis globalement favorable, les médecins restent encore à convaincre : nous proposons quelques améliorations et modifications au dispositif pour favoriser son acceptation par les médecins.
