La contraception d'urgence chez les femmes ayant recours à une IVG

La contraception d'urgence chez les femmes ayant recours à une IVG PDF Author: Iliana Aliouat
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Languages : fr
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Book Description
Objectif : évaluer les connaissances des femmes ayant recours à une interruption volontaire de grossesse (IVG) sur la contraception d'urgence ainsi que les facteurs influençant ces connaissances. Méthode : étude observationnelle multicentrique préliminaire menée sur les centres orthogéniques des hôpitaux de Grasse, Cannes, Antibes et Nice entre le 14 octobre 2020 et le 15 janvier 2021. Un questionnaire a été distribué à soixante-dix patientes se présentant pour une consultation pré ou post IVG. Résultats : au total, 89% des femmes ayant recours à une IVG connaissaient la contraception d'urgence mais des lacunes importantes existaient. Seuls 6% des patientes connaissaient le délai maximum d'utilisation, 46% des patientes avaient un « mauvais niveau » de connaissances et pour seulement 14% des patientes il était considéré comme « très bon ». Les facteurs influençant ce niveau de connaissance étaient le niveau d'étude (p= 0,002), la nationalité (p=0,008) et la fiabilité des sources d'information (p=0,1). La prescription à l'avance de la contraception d'urgence est encore peu faite (pour 10% de l'effectif total). La plupart des grossesses non désirées étaient survenues à la suite d'une mauvaise utilisation de la contraception (73% : oubli de pilule, utilisation non systématique, arrêt de contraception sans désir de grossesse) et la première barrière à l'utilisation d'une contraception d'urgence était le manque de perception d'une grossesse (47%). Conclusion : il est important de développer l'information des patientes sur les échecs contraceptifs, la conduite à tenir en cas d'oubli ainsi que sur leur fertilité. Les professionnels de santé semblent être la meilleure source d'information. Lors des consultations post IVG, la bonne utilisation de la contraception ainsi que la contraception d'urgence devraient être abordées et approfondies.

La contraception d'urgence chez les femmes ayant recours à une IVG

La contraception d'urgence chez les femmes ayant recours à une IVG PDF Author: Iliana Aliouat
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Objectif : évaluer les connaissances des femmes ayant recours à une interruption volontaire de grossesse (IVG) sur la contraception d'urgence ainsi que les facteurs influençant ces connaissances. Méthode : étude observationnelle multicentrique préliminaire menée sur les centres orthogéniques des hôpitaux de Grasse, Cannes, Antibes et Nice entre le 14 octobre 2020 et le 15 janvier 2021. Un questionnaire a été distribué à soixante-dix patientes se présentant pour une consultation pré ou post IVG. Résultats : au total, 89% des femmes ayant recours à une IVG connaissaient la contraception d'urgence mais des lacunes importantes existaient. Seuls 6% des patientes connaissaient le délai maximum d'utilisation, 46% des patientes avaient un « mauvais niveau » de connaissances et pour seulement 14% des patientes il était considéré comme « très bon ». Les facteurs influençant ce niveau de connaissance étaient le niveau d'étude (p= 0,002), la nationalité (p=0,008) et la fiabilité des sources d'information (p=0,1). La prescription à l'avance de la contraception d'urgence est encore peu faite (pour 10% de l'effectif total). La plupart des grossesses non désirées étaient survenues à la suite d'une mauvaise utilisation de la contraception (73% : oubli de pilule, utilisation non systématique, arrêt de contraception sans désir de grossesse) et la première barrière à l'utilisation d'une contraception d'urgence était le manque de perception d'une grossesse (47%). Conclusion : il est important de développer l'information des patientes sur les échecs contraceptifs, la conduite à tenir en cas d'oubli ainsi que sur leur fertilité. Les professionnels de santé semblent être la meilleure source d'information. Lors des consultations post IVG, la bonne utilisation de la contraception ainsi que la contraception d'urgence devraient être abordées et approfondies.

Pourquoi les femmes qui ont recours à l'IVG n'ont-elles pas utilisé la contraception hormonale d'urgence (levonorgestrel)?

Pourquoi les femmes qui ont recours à l'IVG n'ont-elles pas utilisé la contraception hormonale d'urgence (levonorgestrel)? PDF Author: Stéphanie Plessis
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Languages : fr
Pages : 286

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Le nombre de grossesses non voulues et donnant lieu à une IVG ne diminue guère en France depuis vingt ans, malgré l'usage des méthodes contraceptives modernes qui s'est largement répandu et dont l'efficacité est élevée. En cas d'échec de la méthode initiale, la contraception d'urgence hormonale peut être utilisée. On constate que sur une courte période de trois ans le cadre législatif en faveur de la contraception d'urgence (et plus particulièrement du levonorgestrel) a beaucoup évolué. Cette thèse présente les résultats d'une étude prospective qui a été menée au centre d'orthogénie, de planification et d'éducation familiale de l'hôpital St-Jacques auprès des femmes qui demandent une IVG. Son but est de comprendre les raisons de la non-utilisation de la contraception d'urgence hormonale. L'analyse descriptive des données de cette étude fait apparaître les points essentiels qui permettent de connaître ces raisons, la plus importante étant le manque de connaissance des risques de grossesse après un rapport sexuel. Par ailleurs il apparaît qu'une large majorité des femmes qui pensent connaître la contraception d'urgence hormonale, ne connaît pas les modalités d'utilisation et les possibilités offertes pour se la procurer.

État des lieux de l'utilisation de la contraception d'urgence chez les femmes en demande d'interruption volontaire de grossesse en pays de la loire

État des lieux de l'utilisation de la contraception d'urgence chez les femmes en demande d'interruption volontaire de grossesse en pays de la loire PDF Author: Charlotte Zagdoun Lepont
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Languages : fr
Pages : 166

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Introduction : Malgré une large couverture contraceptive en France, le nombre d'interruption volontaire de grossesse (IVG) reste relativement stable. La contraception d'urgence (CU) est un moyen disponible depuis 1999 pour diminuer le risque de grossesse non prévue. Si sa diffusion et son accessibilité n'ont cessé de croitre, son utilisation reste faible. L'objectif principal de cette étude était de décrire les freins à l'utilisation de la CU chez les femmes en demande d'IVG. Les objectifs secondaires étaient d'une part de décrire les connaissances des femmes sur la CU, et d'autre part, de comparer les populations de femmes ayant utilisé la CU à celles ne l'ayant pas utilisée pour cette grossesse et dans leur vie. Matériel et Méthodes : Il s'agissait d'une étude épidémiologique descriptive, multicentrique, régionale, transversale et prospective. Elle concernait les femmes consultant en centre d'IVG pour une demande d'IVG en Pays de la Loire. Un questionnaire relevant des données sociodémographiques et gynécologiques, des informations sur leur contraception au moment de la conception et évaluant leurs connaissances sur la contraception d'urgence leur était remis. Résultats : Six-cent-soixante-sept patientes de 10 centres d'IVG de Pays de la Loire ont répondu au questionnaire entre le 28/10/2017 et le 09/02/2018. Seulement 9,6% d'entre elles avaient utilisé la CU. Les raisons d'échec de celles-ci étaient majoritairement inconnues des femmes (56%). Le frein principal de non utilisation était la non perception du risque de grossesse (62%). Les femmes avaient de bonnes connaissances sur le mode d'utilisation et les lieux d'obtention de la CU hormonale, mais sous-estimaient largement son délai d'efficacité, ce qui semblait représenter un frein à son utilisation. Il n'existait pas de « profil type » des patientes utilisatrices de la CU. Cependant, les utilisatrices de la CU pour cette grossesse semblaient significativement plus jeunes (26,7 ans versus 28,9 ans), étaient plus souvent étudiantes ou élèves (22,9% versus 10,9%), et avaient moins souvent un emploi (52,4% versus 66,3%). Elles avaient plus souvent utilisé le préservatif pour cette grossesse (42,9% versus 26,1%), et identifié la rupture ou le glissement de celui-ci comme cause de la grossesse (48,8% versus 24,1%). Les femmes qui avaient déjà utilisé la CU dans leur vie étaient quant à elles significativement plus jeunes (27,8 ans versus 29,7 ans), plus souvent nullipares (53,5% versus 36,3%) et venaient plus souvent pour une IVG répétée (40,6% versus 31%). Dans l'analyse multivariée, le fait d'être mariée, ou d'avoir fait des études de niveau inférieur au bac+2, ou d'avoir déjà au moins deux enfants, apparaissaient comme des facteurs de non utilisation de la CU. A l'inverse, avoir déjà des antécédents d'IVG semblait être un facteur favorisant la prise de CU. Conclusion : Améliorer les connaissances des femmes sur les situations à risque de grossesse et le délai d'efficacité de la CU pourrait améliorer son recours et donc diminuer le risque de grossesse non prévue.

Avortement et contraception dans les études médicales

Avortement et contraception dans les études médicales PDF Author: Maud Gelly
Publisher: Editions L'Harmattan
ISBN: 2296144403
Category : Medical
Languages : fr
Pages : 250

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Plus de trente ans après la conquête du droit à l'avortement et à la contraception, on peut se demander comment la médecine peut répondre aux besoins des femmes en évacuant les rapports sociaux de sexe pour se cantonner à un enseignement purement technique. Quelle préparation pour les étudiants en médecine ? Quelle prise en charge de l'avortement et de la contraception par les facultés de médecine ? Une réflexion sur la nécessité que l'université réponde aux besoins de santé des femmes correspondant aux conditions de leur autonomie.

Recours et connaissance de la contraception d'urgence hormonale, chez les femmes de plus de 30 ans, en demande d'IVG

Recours et connaissance de la contraception d'urgence hormonale, chez les femmes de plus de 30 ans, en demande d'IVG PDF Author: Hélène Vignaud
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Languages : fr
Pages : 130

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L'interruption volontaire de grossesse (IVG) dans l'année suivant un accouchement

L'interruption volontaire de grossesse (IVG) dans l'année suivant un accouchement PDF Author: Marlène Bertaud
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Languages : fr
Pages : 84

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En France, depuis la loi VEIL de 1975, le nombre d’IVG ne diminue pas et reste relativement stable. 5% de ces IVG surviennent dans la période du post-partum malgré une offre contraceptive qui s’améliore et se diversifie. Les objectifs de cette étude au niveau local sont de déterminer s’il existe des caractéristiques communes aux femmes ayant recours à une IVG durant cette période et de savoir si la contraception d’urgence est évoquée par les sages-femmes en suites de couches dans le but de prévenir ces grossesses non désirées. Cette étude montre l’importance du rôle et de l’accompagnement des différents professionnels de santé, notamment celui de la sage-femme dans le choix d’une méthode contraceptive adaptée à cette période de différents remaniements et bouleversements. Elle formule enfin également des propositions dans le but d’améliorer localement l’accès à l’information sur la contraception classique et d’urgence mais aussi la prévention de ces IVG.

Facteurs conduisant les femmes à une interruption volontaire de grossesse

Facteurs conduisant les femmes à une interruption volontaire de grossesse PDF Author: Aurore Lamboley-Jouhanny
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Languages : fr
Pages : 174

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Introduction. En France, l'accès à l'interruption volontaire de grossesse (IVG) a été facilité par différentes lois. Malgré ces mesures et la diversité des moyens mis en place pour promouvoir les contraceptifs, le taux d'IVG reste stable. Certains facteurs conditionnent la décision d'interrompre ou non une grossesse. Objectif. Explorer les différents facteurs amenant les femmes à avoir recours à une IVG et leur vécu. Méthode. Étude qualitative auprès de 17 femmes âgées de 16 à 40 ans ayant eu recours à une IVG dans la Loire (France). Résultats. Un tiers des participantes n'utilisait pas de contraception. La majorité utilisait le préservatif et/ou calculait la date d'ovulation, par refus de contraception hormonale ou du risque d'oubli. La contraception d'urgence a été évoquée une seule fois. Chez les plus jeunes, la poursuite des études, la non-implication du géniteur, les tabous familiaux conditionnent la décision. Les femmes déjà mères ne souhaitaient pas d'autre enfant. Le vécu de l'IVG a été satisfaisant malgré l'anxiété liée aux délais longs ou urgents de la prise en charge et aux risques liés à la procédure (douleurs, complications médicales). Conclusion. Des craintes liées à une vision négative des contraceptifs hormonaux, un appui sur des outils de calcul de date d'ovulation peu fiables, une méconnaissance de la fertilité et de la contraception d'urgence peuvent expliquer la survenue d'une grossesse non désirée. La diffusion d'informations validées sur la contraception doit être poursuivie par tous les canaux possibles.

Étude des femmes vivant en France ayant recours à une interruption volontaire de grossesse aux Pays-Bas

Étude des femmes vivant en France ayant recours à une interruption volontaire de grossesse aux Pays-Bas PDF Author: Amandine Jubert
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Languages : fr
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Contexte : De nombreuses femmes vivant en France, lorsqu'elles ont dépassé le délai légal d'avortement, se tournent vers les Pays-Bas où la date limite est de vingt-deux semaines de grossesse. Ces IVG ont lieu dans des cliniques dédiées qui sont encadrées par le gouvernement Néerlandais et délivrent des informations en Français. Prendre en charge une femme pour une IVG à un délai tardif entraîne inéluctablement des gestes instrumentaux plus invasifs ainsi qu'un parcours de soins nécessitant des déplacements à l'étranger et des frais médicaux conséquents. Pouvoir mieux connaître ces femmes en situation d'avortement du second trimestre de grossesse ainsi que leur parcours a pour but d'aider les soignants en soins premiers en France à détecter les situations à risque et à ainsi proposer un accompagnement adapté dans le but d'éviter d'arriver à un délai de prise en charge si avancé. Méthode : Étude descriptive monocentrique, réalisée à l'aide de questionnaires anonymes standardisés déposés dans une clinique dédiée à l'IVG aux Pays-Bas. Les données ont été collectées du 20 juillet 2020 au 28 décembre 2020. L'analyse statistique des données collectées a été réalisée à l'aide d'une interne en santé publique. Le critère d'exclusion était : toute patiente ne vivant pas en France. La recherche a été conduite sous forme d'analyse descriptive avec le logiciel R version 4.0.3 avec réalisation de pourcentages et d'intervalles de confiance à 95% sur les variables qualitatives. Les variables quantitatives on été analysées sous forme de moyennes et de médianes avec un intervalle de confiance à 95%. Résultats : Étude ayant inclus 37 femmes. La plupart des femmes se présentant à la clinique pour une IVG du second trimestre étaient : jeunes (15-25 ans), nullipares et nulligestes, célibataires, détenant un emploi et ayant un niveau d'étude inférieur ou égal au baccalauréat. La majorité d'entre elles avaient un suivi gynécologique régulier, possédaient un moyen de contraception, qui était le plus souvent la pilule, et avaient déjà abordé la question de la contraception d'urgence ou de l'IVG avec un professionnel de santé. Ces femmes se présentaient habituellement tardivement (à 18 SA ou plus) et s'étaient rendues compte trop tard qu'elles étaient enceintes pour pouvoir bénéficier d'une IVG en France. Conclusion : Cette étude a permis de mieux connaître les femmes ayant recours à une IVG du second trimestre. Ces femmes sont souvent méconnues et il est assez clair suite à cette étude qu'une attention toute particulière doit être portée lors de nos consultations aux femmes jeunes, célibataires, nulligestes et nullipares, afin d'insister encore plus auprès d'elles sur la prévention des grossesses non désirées.

Contraception autour de l'interruption volontaire de grossesse et caractéristiques socio-démographiques des femmes : une étude descriptive rétrospective de 904 patientes au centre Simone Veil de Nantes

Contraception autour de l'interruption volontaire de grossesse et caractéristiques socio-démographiques des femmes : une étude descriptive rétrospective de 904 patientes au centre Simone Veil de Nantes PDF Author: Elise Leroyer
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Introduction : Deux femmes sur cinq seront concernées par une IVG au cours de leur vie féconde. Comprendre les circonstances de survenue des IVG, les profils socio-démographiques et les potentiels échecs contraceptifs représente un enjeu important. Matériels et Méthodes : Il s'agit d'une étude descriptive rétrospective monocentrique recensant toutes les femmes ayant eu recours à une IVG au Centre Simone Veil de Nantes entre janvier et juin 2019. Les caractéristiques socio-démographiques des femmes ont été analysées ainsi que la contraception avant et après l'IVG. Les caractéristiques socio-démographiques associées à l'absence de contraception lors de la survenue de la grossesse ont également été recherchées. Résultats : 904 patientes constituaient notre cohorte. Plus de la moitié des femmes utilisait une contraception lors de la grossesse ayant menée à l'IVG, majoritairement le préservatif à 23% et la pilule à 20%, et plus de la moitié déclarait un oubli ou un décalage, alors que 46,7% des femmes n'avaient pas de contraception. Plus d'une femme sur dix relevait qu'elle était dans l'attente d'une contraception. La contraception d'urgence était nettement sous-utilisée. L'absence de contraception au moment de l'IVG était plus souvent associée à des âges extrêmes, à une nationalité étrangère, au chômage et à l'absence de professionnel de santé référent. Quatre femmes sur cinq sortaient du parcours d'IVG avec une contraception médicale (pilule 39%, LARC 38%). La contraception n'était pas toujours débutée précocement, notamment les dispositifs LARC. Conclusion : Les grossesses ayant menées à l'IVG étaient autant liées à un échec contraceptif qu'à une absence de contraception. Le recours à l'IVG se déroule notamment dans des périodes de transition : il est ainsi nécessaire de ne pas décaler ou reporter le début d'une contraception et de porter une attention particulière aux patientes étant plus fréquemment sans contraception au moment de l'IVG. Il est nécessaire de promouvoir l'utilisation de la contraception d'urgence. L'IVG est un moment opportun pour remédicaliser la contraception. Celle-ci doit être débutée le plus tôt possible. Les méthodes LARC sont à privilégier et leur pose précoce au décours immédiat de l'IVG reste encore à promouvoir.

La contraception dans le post-partum

La contraception dans le post-partum PDF Author: Barbara Alvy
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Introduction : Quatre pourcents des femmes ayant eu recours à une IVG ont eu un enfant six à douze mois auparavant. Les échecs de contraception notamment l'oubli restent donc fréquents en particulier dans la période du post-partum avec le risque d'une grossesse non désirée et rapprochée. Cette étude s'est intéressée aux connaissances des accouchées sur la conduite à tenir en cas d'incident contraceptif dans le post-partum ainsi qu'à la contraception d'urgence. Population et méthode : Une étude descriptive transversale a été réalisée du 12 septembre au 18 novembre 2016. 286 accouchées ont été recrutées dans une maternité de type trois de la région Auvergne. 207 femmes ont répondu à un auto-questionnaire distribué à partir du troisième jour après l'accouchement. Résultats : 170 femmes ont été incluses : la majorité d'entre elles avaient choisi la pilule microprogestative ou le préservatif. 61,8 % des participantes connaissaient le risque de grossesse avant le retour de couches. La moitié des accouchées avaient un score de connaissances inférieur à 50 %. Le niveau d'études, la parité, la contraception dans le post-partum, des difficultés contraceptives, un recours antérieur à la contraception d'urgence et la connaissance du retour à la fertilité semblaient influencer favorablement ce score. Discussion : Les contraceptions du post-partum n'étaient pas toutes représentées. Les résultats de cette étude malgré une population limitée sont en accord avec d'autres études. La sensibilisation des femmes sur le risque de grossesse et sur la conduite à tenir en cas d'incident contraceptif durant le post-partum est importante. Un support écrit pourrait être distribué en maternité. La question d'une prescription à l'avance d'une pilule de contraception d'urgence au cas par cas se pose également.