Dépistage des troubles cognitifs par les médecins généralistes PDF Download
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Author: Géraud Monchaux
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Languages : fr
Pages : 298
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Book Description
Les pathologies démentielles représentent un problème de santé publique majeur. Bien que la HAS ait émis des recommandations professionnelles préconisant leur diagnostic étiologique précoce avec recours à une consultation mémoire spécialisée, la littérature montre que seuls 1 cas sur 2 est diagnostiqué et que 1 sur 3 l'est au stade précoce de la maladie. Les objectifs sont : vérifier que les recommandations officielles de la HAS sont peu suivies en terme de recours à une consultation mémoire spécialisée et en terme de précocité de cette démarche par les médecins généralistes du Cantal ; identifier les principaux obstacles à la mise en œuvre des procédures recommandées au niveau départemental. Il s'agit d'une étude prospective menée grâce à un questionnaire anonymes adressé par voie postale aux 135 médecins généralistes du Cantal, concernant leurs pratiques vis-à-vis du dépistage des troubles cognitifs jusqu'au 31 décembre 2008. Le taux de réponse était de 52.59%. Seuls 30.99% des médecins interrogés maîtrisaient les recommandations de la HAS. Respectivement 54.02% et 80.56% des cas détectés comme prévalents et incidents par leur médecin traitant en 2008 avaient eu accès à une consultation mémoire. Seul 1 cas prévalent sur 2 était diagnostiqué en 2008 dans le Cantal. Divers arguments suggèraient un diagnostic tardif pour la majorité des sujets atteints. Le manque d'informant fiable permettant d'objectiver l'existence de troubles cognitifs chez un patient constituait un obstacle statistiquement significatif (p=0.0287) à la mise en place des procédures recommandées. Les syndromes démentiels sont sous-dépistés et diagnostiqués tardivement dans le Cantal, en raison de nombreux obstacles à l'application des procédures recommandées. Il semble nécessaire de fournir un effort sur l'information de la population générale, la formation des médecins généralistes, et d'augmenter la couverture des besoins et la coordination entre les différents acteurs.
Author: Géraud Monchaux
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Languages : fr
Pages : 298
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Les pathologies démentielles représentent un problème de santé publique majeur. Bien que la HAS ait émis des recommandations professionnelles préconisant leur diagnostic étiologique précoce avec recours à une consultation mémoire spécialisée, la littérature montre que seuls 1 cas sur 2 est diagnostiqué et que 1 sur 3 l'est au stade précoce de la maladie. Les objectifs sont : vérifier que les recommandations officielles de la HAS sont peu suivies en terme de recours à une consultation mémoire spécialisée et en terme de précocité de cette démarche par les médecins généralistes du Cantal ; identifier les principaux obstacles à la mise en œuvre des procédures recommandées au niveau départemental. Il s'agit d'une étude prospective menée grâce à un questionnaire anonymes adressé par voie postale aux 135 médecins généralistes du Cantal, concernant leurs pratiques vis-à-vis du dépistage des troubles cognitifs jusqu'au 31 décembre 2008. Le taux de réponse était de 52.59%. Seuls 30.99% des médecins interrogés maîtrisaient les recommandations de la HAS. Respectivement 54.02% et 80.56% des cas détectés comme prévalents et incidents par leur médecin traitant en 2008 avaient eu accès à une consultation mémoire. Seul 1 cas prévalent sur 2 était diagnostiqué en 2008 dans le Cantal. Divers arguments suggèraient un diagnostic tardif pour la majorité des sujets atteints. Le manque d'informant fiable permettant d'objectiver l'existence de troubles cognitifs chez un patient constituait un obstacle statistiquement significatif (p=0.0287) à la mise en place des procédures recommandées. Les syndromes démentiels sont sous-dépistés et diagnostiqués tardivement dans le Cantal, en raison de nombreux obstacles à l'application des procédures recommandées. Il semble nécessaire de fournir un effort sur l'information de la population générale, la formation des médecins généralistes, et d'augmenter la couverture des besoins et la coordination entre les différents acteurs.
Author: Marie Perchepied
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Languages : fr
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Le vieillissement de la population française entraine une augmentation des pathologies liées à l'âge et en particulier une incidence croissante de syndromes démentiels. De ce fait les médecins généralistes sont de plus en plus confrontés à la problématique de la prise en charge des patients ayant une plainte mnésique. L'objectif de cette étude était d'étudier la faisabilité et la performance d'un questionnaire rapide, simple et reproductible d'évaluation des troubles cognitifs chez des sujets âgés de plus de 65 ans au cabinet du médecin généraliste. Le choix des tests d'évaluation des fonctions cognitives s'est porté sur des tests ayant des consignes de passation simples et un temps de réalisation court : le Mini-Cog, l'IADL simplifié et le test des 5 mots de Dubois. Cent trente six patients ont été inclus entre le 01/04/2005 et le 30/06/2006 par 18 médecins généralistes exerçant en milieu urbain, semi-urbain et rural dans les départements de Seine-Maritime, de l'Eure et du Calvados. Cette étude a été coordonnée par la consultation mémoire du service de médecine interne gériatrique du CHU de Rouen.L'âge moyen était de 78,7 ans avec 2/3 de femmes. Le diagnostic de troubles cognitifs était porté chez 53,5 % des sujets au terme de l'évaluation par le médecin généraliste, et un diagnostic possible de démence retenu dans 9,4 % de l'échantillon. Près de la moitié des patients ont pu être suivi au terme de 6 mois : le diagnostic de troubles cognitifs représentait alors 35,5 % des cas, celui de démence probable dans 22,5 %. Le suivi des patients à 6 mois mettait en évidence 13 % de conversion de diagnostic de troubles cognitifs en démence montrant l'importance du suivi standardisé tous les 6 mois proposé par l'HAS dans la prise en charge de la maladie d'Alzheimer et des maladies apparentées.
Author: Ariane Gross
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Languages : fr
Pages : 92
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Contexte: les troubles cognitifs (TC) correspondent à une atteinte des différentes fonctions supérieures cérébrales. On parle de troubles neurocognitifs majeurs (TNCM) quand les TC évoluent jusqu'à avoir un retentissement sur l'indépendance dans la vie quotidienne du patient pendant plus de 6 mois. Les TNCM touchent environ 17,8 % des sujets de plus de 75 ans. Cette problématique est croissante avec le vieillissement de la population. Aux stades légers de la maladie, seul un cas sur trois est connu par le patient ou son médecin. L'objectif était d'évaluer les freins des médecins généralistes (MG) au diagnostic précoce des TC chez le sujet âgé afin de proposer des solutions concrètes pour améliorer ce diagnostic. Méthode: étude qualitative par théorisation ancrée. Réalisation d'un échantillonnage raisonné. Entretiens semi-dirigés de MG, entre aout et novembre 2017 jusqu'à saturation des données. Analyse thématique à l'aide du logiciel Excel®. Résultats: douze entretiens ont été réalisés. Six thèmes ont émergé de l'analyse. Les signes précurseurs des TC étaient difficiles à détecter. Les MG appréhendaient l'annonce des TC. L'intégration de l'entourage dans la prise en charge (PEC) était complexe. Les MG se trouvaient isolés dans la PEC. L'absence de traitements médicamenteux efficaces était soulignée par les MG. La sensibilisation au diagnostic précoce des TC était jugée insuffisante. Conclusion: le MG est un acteur primordial dans le diagnostic précoce des TC mais il se heurte à de multiples freins. La complexité des TC impose un éclaircissement de leur définition pour améliorer leur repérage. Les options médicamenteuses étant sujettes à controverse, la PEC du sujet âgé se doit d'être globale en intégrant l'entourage et les différents professionnels. Le diagnostic précoce des TC permet l'amélioration du devenir du sujet âgé.
Author: Clémentine Chamarre
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Languages : fr
Pages : 111
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Le « Plan Maladie NeuroDégénérative 2014-2019 » recommande la mise en place d’un projet de soin précoce pour les patients atteints de troubles neurocognitifs. Ce projet de soin fait suite à la pose d’un diagnostic précoce. Mais un retard diagnostique a été mis en évidence dans de nombreuses études. La place du médecin généraliste est essentielle dans le suivi du patient. Cette étude s’est donc intéressée à la mise en œuvre du diagnostic précoce des troubles neurocognitifs chez le sujet âgé par le médecin généraliste lorsque celui-ci perçoit les troubles. Lors de cette étude qualitative, les données sont issues de deux focus groups ayant rassemblé des médecins généralistes exerçant en Loire-Atlantique et en Vendée. Les médecins ont reconnu avoir des difficultés pour aborder le sujet des troubles cognitifs avec leur patient. Le MMS, les tests de Dubois et de l’horloge sont les tests de repérage réalisés par les généralistes devant une suspicion de trouble neurocognitif. Les recours spécialisés auxquels ils font appel sont les gériatres, les neurologues et les consultations mémoires hospitalières. Une bonne connaissance du réseau médical local et un maillage du territoire avec des consultations gériatriques ambulatoires faciliteraient ce recours aux spécialistes. Enfin le déremboursement des « traitements anti-Alzheimer » a renforcé la perception des médecins de l’absence d’urgence d’un tel diagnostic, ce qui ne favorise pas la précocité du diagnostic et de la prise en charge.
Author: Adrien Chabaud
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Languages : fr
Pages : 64
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Introduction : Le trouble cognitif léger de type amnésique (TCLa) est un enjeu de prévention et semble être une future cible thérapeutique privilégiée des traitements en cours de développement contre la maladie d'Alzheimer. L'objectif de cette étude était de valider un autotest de dépistage du TCLa sur smartphone. Matériel et méthode : Cette étude transversale comparative a eu lieu en cabinet de médecine générale en Ile-de-France et à l'hôpital Fernand-Widal du 14 mars 2016 au 19 octobre 2016. Le test sur smartphone a été comparé au test de référence de rappel libre/rappel indicé à 16 items chez des patients ayant une plainte mnésique et âgés de 55 à 90 ans. Le trouble cognitif léger de type amnésique était défini par un rappel total libre inférieur ou égal à 17/48, et/ou un rappel total total inférieur ou égal à 40/48. Résultats : 39 patients ont été inclus dans l'étude (18 hommes pour 21 femmes). 1 patient a été perdu de vue. Le nombre de vrai positifs était de 10, tandis que les faux positifs étaient 5. Les vrais négatifs étaient 20 pour un nombre de faux négatifs égal à 3. La sensibilité calculée du test sur smartphone était de 76.92% avec un intervalle de confiance à 95% compris entre 46.19% et 94.96%. La spécificité était de 80.00 % [IC 95% = (59.30% à 93.17%)]. Conclusion : Le test de dépistage sur smartphone semble être un outil intéressant pour les médecins généralistes confrontés à des patients avec une plainte mnésique. Sa fiabilité devra être confirmée par d'autres études de plus grande puissance.
Author: Gaëtan Bouisson
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Languages : fr
Pages : 254
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Le médecin traitant est le premier maillon de la prise en charge du patient âgé. Le dépistage des troubles cognitifs peut se faire grâce à des tests neuropsychologiques simples et rapides. Nous ne disposons à ce jour d’aucun traitement curatif pour répondre à ce type de pathologie. Mais la prise en charge des patients tend à s’améliorer. Diverses molécules permettent aujourd’hui de ralentir l’évolution de certains types de pathologies démentielles. Il est donc nécessaire que les patients bénéficient d’un dépistage et d’une prise en charge adaptée la plus précoce possible,et donc d’une meilleure stratégie préventive.Nous commencerons par un bref rappel bibliographique sur l’épidémiologie de la personne âgée ainsi qu’une mise au point sur le syndrome démentiel, les différents types de démences, leur description clinique spécifique, les examens complémentaires nécessaires et leurs différents modes de prise en charge. L’étude a consisté en la réalisation de trois tests d’évaluation cognitive à l’admission de chaque patient en service de soins de suite et de réadaptation, les résultats obtenus ont été par la suite comparés au ressenti des médecins généralistes de chaque patient à l’aide d’un questionnaire téléphonique. Les trois tests d’évaluation cognitive utilisés comme outils de l’étude sont le Mini Mental State (MMS) de Folstein, l’épreuve des cinq mots de Dubois et le test du cadran de l’horloge. Nous commenterons alors les principaux résultats obtenus pour, ensuite, discuter de l'objectif de l’étude qui est de mettre en évidence la manière et l’intérêt de la réalisation de tests rapides d'évaluation cognitive dans sa pratique quotidienne par le médecin généraliste.
Author: Katia Blanchet
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La maladie d'Alzheimer est un problème important de santé publique, avec 900 000 patients concernés et leurs aidants. La prise en charge de cette maladie et en particulier le diagnostic est sujet à débat entre les spécialistes des troubles cognitifs et les médecins généralistes. Cette pathologie génère chez les médecins généralistes des représentations principalement négatives. Ce travail propose de rechercher si ces représentations influencent la prise en charge. Une étude quantitative a été menée via un questionnaire électronique sur internet (et les logiciels Sphinx) auprès des maîtres de stage universitaires des facultés d'Angers et de Besançon considérés comme représentatifs des médecins généralistes dans leur ensemble. 155 réponses ont été étudiées soit 38% des MSU interrogés. Les résultats soulignent l'importance de cette pathologie pour les médecins : une maladie reconnue préoccupante et dévastatrice pour les familles des patients. Par contre, le sentiment d'être démuni et le sentiment d'inefficacité face à cette maladie ressortent de manière moins évidente que dans les études qualitatives. Les corrélations statistiques ne mettent pas en évidence d'influence des représentations sur la prise en charge et sur le diagnostic : le fait d'avoir un proche atteint, de trouver cette pathologie déshumanisante, de se sentir démuni ou impliqué affectivement, ne modifie pas la prise en charge déclarée. Apparaît l'importance de la formation et surtout du travail en réseau, qui améliorent la prise en charge déclarée de manière statistiquement significative : plus d'annonces systématisées, plus de lien avec les aides de maintien à domicile, plus de prise en charge de la dénutrition, moins de sentiment d'être démuni et moins de sentiment de déshumanisation des patients. Les médecins ont des représentations moins négatives quand ils estiment que leur prise en charge relève à parts égales du médical et du psychosocial. Si cette étude ne met pas en évidence de lien entre les représentations personnelles du médecin généraliste et la prise en charge, en particulier diagnostique, elle montre l'importance des réseaux et de la formation. L'importance de conserver une part médicale à la prise en charge apparait. Il pourrait être intéressant de mieux la définir.
Author: Isabelle Weisser
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Languages : fr
Pages : 144
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La démence et plus particulièrement la maladie d'Alzheimer constitue un problème de santé publique. Leurs diagnostics sont essentiels à une prise en charge adaptée. Les données de la littérature concluent à un défaut de diagnostic de la démence du sujet âgé par les médecins généralistes. Nous avons voulu déterminer si les médecins généralistes avaient identifié des troubles mnésiques, une maladie d'Alzheimer ou un autre diagnostic rendant compte de ces troubles pour des patients hospitalisés dans deux services de gériatrie. Nous avons donc conçu un questionnaire et réalisé une enquête, en 2001, auprès des médecins généralistes dont les patients étaient hospitalisés dans ces services de gériatrie. Les données de ce questionnaire ont été comparées à celles de l'évolution gériatrique pour l'atteinte cognitive. Nous avons trouvé un défaut de diagnostic de démence d'environ 50%, comparable aux données de la littérature. En revanche, nous avons constaté une identification satisfaisante des troubles mnésiques (85%). Nous avons analysé obstacles à la mise en œuvre d'une évaluation des fonctions cognitives par les médecins généralistes et souligné les axes de formation professionnelle ou destinée au grand public à renforcer.
Author: Manon Loubière
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Languages : fr
Pages : 0
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Book Description
Introduction : Les troubles cognitifs restent sous-diagnostiqués en soins primaires, notamment en raison du caractère chronophage des tests de dépistage et du manque de formation des médecins généralistes. L'objectif principal de cette étude était de décrire les résultats de Memscreen, nouvel outil numérique de dépistage des troubles cognitifs, chez une population gériatrique de ville. La comparaison des résultats avec une population consultant en Centre Mémoire, et la corrélation de Memscreen avec le MMSE, ont également été étudiés. Matériel et Méthodes : Il s'agit d'une étude transversale observationnelle effectuée à partir de deux échantillons de population de plus de 70 ans, l'un recruté en ville au sein d'une population a priori autonome et en bonne santé, l'autre constitué d'individus ayant consulté en Centre Mémoire pour plainte cognitive. Résultats : En population générale, le temps total de Memscreen était significativement meilleur pour les moins de 80 ans. La comparaison entre la population du Centre Mémoire et la population générale a mis en évidence des scores et temps de Memscreen significativement meilleurs dans la population générale. On note une corrélation significative entre les résultats du MMSE et ceux de Memscreen. Discussion : Du fait de la rapidité du test Memscreen, de sa corrélation avec le MMSE et de la bonne acceptabilité des patients, cette nouvelle application pourrait être utilisée en soins primaires pour améliorer le dépistage des troubles cognitifs.
Author: Nelly Thuret Lagrange
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Languages : fr
Pages : 82
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Book Description
La maladie d'Alzheimer et les syndromes apparentés sont sous diagnostiqués et quand ils le sont c'est souvent avec retard. L'objectif de cette étude est de décrire les obstacles au diagnostic de la maladie d'Alzheimer et des syndromes apparentés en médecine générale. Etude qualitative par entretiens individuels semi dirigés auprès de onze médecins du Puy de Dôme et de l'Allier réalisée d'octobre 2013 à février 2014. L'analyse a été réalisée de manière thématique. Des obstacles sont retrouvés à tous les stades de la prise en charge du patient. Il existe des difficultés dans le repérage des troubles cognitifs notamment chez des patients souvent vus sans accompagnant, lors de consultations jugées trop courtes ou dont le suivi régulier fréquent ne permet pas de constater la dégradation de leur état cognitif. La reconnaissance des symptômes de démence peut être difficile avec une confusion entre vieillissement normal et début de démence par le patient, son entourage mais aussi par le médecin. Quand les troubles sont repérés, les médecins ressentent un certain embarras à faire une évaluation cognitive. Ils craignent la réaction du patient et l'inquiétude suscitée par l'évocation du diagnostic de démence. Ils doivent faire face au déni et au refus de prise en charge. Le manque de temps est un obstacle souvent cité. Certains médecins se donnent un âge limite pour faire des investigations ce qu'ils justifient par l'absence de prise en charge spécifique. De nombreux freins existent que ce soit en rapport avec le patient, son entourage ou le médecin. Pour favoriser le diagnostic des démences, il faut informer la population et changer les représentations négatives de la démence. Il faut sensibiliser les médecins sur l'existence d'une prise en charge médicale spécifique centrée sur la prévention des complications.
