Approche des représentations des médecins généralistes sur la vaccination anti-HPV à l'aide d'un modèle évaluant les opinions, les pratiques et les informations délivrées aux patients

Approche des représentations des médecins généralistes sur la vaccination anti-HPV à l'aide d'un modèle évaluant les opinions, les pratiques et les informations délivrées aux patients PDF Author: Louiza Houdjal
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Languages : fr
Pages : 182

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Les médecins généralistes et la vaccination anti-HPV

Les médecins généralistes et la vaccination anti-HPV PDF Author: Pauline Grand
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Languages : fr
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En France la couverture vaccinale contre le HPV reste très inférieure à l'objectif prévu par les autorités sanitaires. C'est pourquoi la HAS recommande la généralisation de la vaccination anti-HPV. L'objectif de cette étude était d'explorer l'opinion des médecins généralistes concernant le projet de généralisation de la vaccination anti-HPV à l'ensemble de la population et d'estimer l'éventuel impact de la généralisation sur la couverture vaccinale des filles et jeunes femmes ainsi que sur celle des HSH. Nous avons utilisé un questionnaire anonyme en ligne destiné aux médecins généralistes d'Isère, de Savoie et de Haute-Savoie via différents moyens de diffusion entre le 15 mai et le 22 août 2020. Nous avons également remis quelques questionnaires en main propre. Ce questionnaire explorait des données sociodémographiques, les pratiques actuelles des médecins généralistes, leurs opinions vis-à-vis du projet de généralisation de la vaccination anti-HPV et les retombées escomptées. Le questionnaire a été complété par 301 médecins exerçant en Isère, Savoie et Haute-Savoie. Cet état des lieux estime actuellement une faible couverture vaccinale anti-HPV aussi bien chez les filles et jeunes femmes que chez les HSH. En effet, dans notre étude, 57,5% des médecins estimaient que moins de la moitié de leurs patientes ciblées par les recommandations étaient vaccinées contre le HPV et 89,5 % estimaient que moins du quart de leurs patients HSH ciblés par les recommandations, étaient vaccinés contre le HPV. 87,4% des médecins généralistes se déclaraient favorables à la généralisation de la vaccination anti-HPV à l'ensemble de la population. Cette forte adhésion pourrait participer à l'augmentation de la couverture vaccinale des filles, mais aussi celle des HSH. En parallèle, afin d'augmenter l'adhésion des adolescents et des parents à la vaccination anti-HPV, il semble nécessaire de développer des campagnes d'information à destination du grand public. Il serait intéressant d'élargir la consultation existante «contraception et prévention des MST» aux garçons du même âge. La diffusion d'informations en milieu scolaire permettrait également d'instaurer et de maintenir une égalité d'accès à la vaccination pour cette classe d'âge.

Connaissances, attitudes, croyances et pratiques des médecins généralistes, des mères et des jeunes filles autour du vaccin contre le Papillomavirus Humain en France

Connaissances, attitudes, croyances et pratiques des médecins généralistes, des mères et des jeunes filles autour du vaccin contre le Papillomavirus Humain en France PDF Author: Clément Barthelemy
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Pages : 140

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Contexte : La vaccination anti HPV n'est que rarement adoptée par les jeunes femmes, avec une couverture vaccinale inférieure aux objectifs de prévention de santé publique envisagés. Cette revue cherche à identifier quelles sont, en France, les connaissances, attitudes, croyances et pratiques à propos de la vaccination anti-HPV. Méthode : Recherche systématique sur les moteurs de recherche PubMed, Embase, Cochrane Library à l'aide d'une équation de recherche standardisée suivant les protocoles P.R.I.S.M.A. Résultats : 65 articles ont été trouvés et 13 inclus et analysés suivant les populations des études reparties entre Médecins Généralistes, Mères et Jeunes femme cibles. Les médecins, notamment à l'aise avec la sexualité, étaient globalement favorables mais rencontraient des difficultés dans leurs pratiques face aux craintes quant aux effets secondaires étant également le principal frein évoqué par les opposant à la vaccination. Les mères les mieux informées et plus sensibles aux conseils de leur médecin connaissaient mieux le vaccin et en avait une opinion assez favorable. Les jeunes filles étaient peu vaccinées, les plus jeunes avec de meilleures connaissances l'étaient mieux. La peur et le manque d'information autour des effets secondaires ainsi qu'un contexte social défavorable amenaient à une moins bonne vaccination.Conclusion : La connaissance du vaccin et l'opinion assez favorable des médecins et mères ne se traduit pas dans les faits en termes de vaccination chez les jeunes filles dont l'opinion et la position n'est que trop peu explorée dans ces études et ne permet pas d'expliquer cette discordance hormis un fond de crainte des effets secondaires commune à chacun.

Représentations de la vaccination contre les infections a papillomavirus humains chez les jeunes patientes

Représentations de la vaccination contre les infections a papillomavirus humains chez les jeunes patientes PDF Author: Elodie Raynaud
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Languages : fr
Pages : 222

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Avec l’arrivée d’une nouvelle vaccination contre l’HPV, les médecins généralistes sont face à plusieurs questionnements dont certains portent sur des difficultés pour informer leurs patientes. Pour recueillir les représentations du vaccin HPV chez les jeunes patientes. Nous avons interrogé vingt six jeunes femmes réparties en quatre groupes grâce à la méthodologie des focus groups. Les patientes de l’enquête connaissent globalement l’existence du vaccin. Les connaissances anatomiques, pathologiques, de prévention (FCV) sont peu présentes. Les principales sources d’information citées sont dans l’ordre la publicité, les médecins, les mères. Ce qui ressort de l’étude c’est la confiance accordée aux mères et aux médecins. La moitié des personnes interrogées était vaccinée. Les raisons qui les ont poussées à le faire sont dans l’ordre : l’avis de la mère, du médecin, connaître une personne touchée par la maladie, la peur du cancer. Parmi les patientes qui préfèrent ne pas se faire vacciner, les notions de risque potentiel lié au vaccin et le manque de recul apparaissent souvent. Une autre raison souvent évoquée est la division du corps médical sur le sujet. Elles veulent être informées de l’état actuel des connaissances sur le vaccin et la maladie. Elles voudraient que l’information délivrée par les médecins soit compréhensible et qu’on améliore l’information des parents. Notre étude met en évidence chez ces jeunes femmes, un intérêt d’être informées sur le sujet. Nous proposons d’informer les mères et leurs filles lors de la consultation chez le médecin généraliste avec l’aide d’un support papier.

Croyances et représentations des médecins généralistes des Hauts-de-France concernant la vaccination anti-HPV des garçons

Croyances et représentations des médecins généralistes des Hauts-de-France concernant la vaccination anti-HPV des garçons PDF Author: Alexia Jude
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Contexte : Les papillomavirus humains (HPV) sont impliqués dans l'oncogénèse de certaines néoplasies utérines, oro-pharyngées et de cancers de l'anus. Depuis fin 2019, le calendrier vaccinal recommande la vaccination de tous les hommes. Ce vaccin est remboursé depuis janvier 2021. Cette étude met en avant les croyances et représentations de la vaccination masculine des médecins généralistes dans les Hauts-de-France. Matériels et Méthode : Une étude qualitative a été réalisée par entretiens semi-dirigés effectués auprès de treize médecins généralistes (MG) installés dans les Hauts de France. Les entretiens ont été enregistrés et menés jusqu'à obtention de suffisance des données. Une analyse thématique des verbatims a ensuite été réalisée après triangulation. Résultats : La plupart des MG interrogés ne connaissaient pas les nouvelles recommandations sur la vaccination anti-HPV, et certains ne vaccinaient pas les garçons. L'infection à HPV dont l'évolution est le cancer est un énorme problème de santé publique. La difficulté à parler de sexualité avec les adolescents ainsi que les parents pouvant être réticents face à cette vaccination aboutissaient à des refus. Le remboursement du vaccin en médecine de ville va probablement permettre aux soignants de vacciner plus facilement. La sensibilisation des médecins eux-mêmes par des formations supplémentaires et celle des adolescents par le milieu scolaire pourrait être un atout considérable pour le futur. Conclusion : Les connaissances des MG concernant la vaccination masculine contre le papillomavirus sont insuffisantes. Une meilleure information des médecins et une vaccination en milieu scolaire serait bénéfique pour l'augmentation de la couverture vaccinale en France ; ainsi qu'une prévention par le biais des réseaux sociaux ciblée sur les adolescents.

Opinions et pratiques des médecins généralistes en matière de vaccination anti HPV chez le garçon

Opinions et pratiques des médecins généralistes en matière de vaccination anti HPV chez le garçon PDF Author: Kawthar El Asri
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Languages : fr
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INTRODUCTION : En France, contrairement à nos voisins occidentaux, la couverture vaccinale anti-HPV chez la fille reste très faible depuis plusieurs années et l'extension de cette vaccination aux garçons est assez récente. Des études ont estimé l’adhésion des médecins généralistes français à la vaccination anti-HPV masculine à plus de 80%. A présent, il est intéressant de vérifier si cette acceptabilité est corrélée à la fréquence de recommandation de la vaccination anti HPV chez le garçon. OBJECTIFS : L’objectif principal était d’évaluer la fréquence de recommandation en 2021-2022 du vaccin anti-HPV chez le garçon par les médecins généralistes français. Les objectifs secondaires étaient de déterminer quelles sont les caractéristiques des médecins selon la fréquence de la recommandation et d’étudier les différences de pratique des médecins en matière de vaccination anti-HPV entre la fille et le garçon. METHODE : C’est une étude de type quantitative observationnelle, descriptive et analytique. Le questionnaire en ligne de type Google Forms, a été diffusé par courriel aux médecins généralistes via l’ensemble des conseils départementaux de l'ordre des médecins. Il était accessible de juin 2021 à avril 2022. RESULTATS : 98% des médecins étaient au courant de cette nouvelle recommandation. Ils étaient favorables à la vaccination anti HPV à 96% chez la fille et à 91% chez le garçon. 23% des médecins ont déclaré ne pas recommander systématiquement le vaccin anti-HPV chez le garçon et 5% chez la fille. Paradoxalement, ces médecins qui ne recommandaient pas le vaccin anti-HPV chez le garçon, sont favorables à une vaccination masculine à 70,5% et sont convaincus de son utilité à 88,7%. Ils ont confiance à 90% dans l'efficacité de ce vaccin et à 87,3% dans sa sécurité. Ils ont déclaré à 79% recommander systématiquement ce vaccin chez les filles et à 58% que leur priorité était de vacciner contre l’HPV la fille. Enfin, ils sont seulement 18,3% à percevoir la présence des parents comme un frein à la vaccination. CONCLUSION : La quasi-totalité des médecins recommandaient fréquemment le vaccin anti-HPV chez la fille. En revanche, une part non négligeable de médecins ne recommandaient pas le vaccin anti-HPV chez le garçon. Pourtant, ceux-là se disaient très favorables à la vaccination anti-HPV masculine et le recommandaient systématiquement chez la fille. Car selon eux, la priorité était de vacciner la fille contre l’HPV

Étude de la mise en pratique de la recommandation sur la vaccination contre les papillomavirus humains chez les médecins généralistes maîtres de stage de la Faculté de médecine Paris XIII

Étude de la mise en pratique de la recommandation sur la vaccination contre les papillomavirus humains chez les médecins généralistes maîtres de stage de la Faculté de médecine Paris XIII PDF Author: Jean-Pierre Marcille
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Languages : fr
Pages : 214

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Mise en pratique de la vaccination HPV chez les médecins généralistes maîtres de stage (MdS) de la Faculté de médecine Paris XIII sise à Bobigny en Seine Saint Denis. Introduction. Le vaccin HPV est recommandé en France en prévention du cancer du col utérin chez les jeunes filles de 14 ans et chez les 15-23 ans, si leur premier rapport sexuel date de moins dl an. La mise en pratique de cette nouvelle vaccination ainsi que les modes de transmission de compétences aux internes ont été étudiées chez les médecins généralistes maîtres de stage de la Faculté de médecine Paris XIII, en Seine Saint Denis. Cinq objectifs spécifiques ont été définis. Ils ont trait à la détermination: (1) des caractéristiques des MdS sur les plans socio démographique et professionnel, (2) du nombre de MdS promoteurs de la vaccination, (3) des attitudes et pratiques des MdS promoteurs et de l’acceptabilité de la patientèle, (4) de la réponse des MdS dans leur ensemble à la demande des patientes, (5) du mode de transmission aux internes. Méthode. Réalisation d’une enquête transversale de l’ensemble des maîtres de stage (MdS), au nombre de 47, par entretien individuel de 15 minutes à l’aide d’un questionnaire, entre avril 2008 et juin 2008. Résultats. (1) la population de MdS étudiée peut être caractérisée par un âge moyen plus élevé (55 ans) que l’ensemble des médecins généralistes du département et par une pratique gynécologique plus importante (taux de pratique du FCU plus élevée). (2) Il a été observé que les deux tiers des MdS (30 sur 47) font la promotion de la vaccination. Ce résultat apparaît fortement corrélé à l’application en générai des recommandations des Autorités de santé. Les MdS promoteurs mettent en avant la protection contre le cancer du col de l’utérus (CCU), les non promoteurs évoquent le manque de recul et le risque d’effets indirects négatifs. Les caractéristiques socio- démographiques ou liées à la pratique médicale apparaissent peu discriminantes pour différencier les médecins favorables ou non. (3) Pour les promoteurs de la vaccination, l’approche de la patientèle, en matière de vaccination HPV, se fait à partir de l’argumentation “protection contre le cancer du col de l’utérus” et non par l’argumentation “protection contre les IST”. Précision importante, le discours sur la sexualité existe mais reste neutre. Les MdS, bien avant même la vaccination anti HPV, insistaient déjà, chacun à leur manière, sur l’emploi du préservatif. L’acceptation de la vaccination est bonne, notamment pour les jeunes filles jeunes femmes de 15 à 23 ans, plus réservée pour les parents. Les refus de vaccination de la part des patientes et de leurs parents sont motivés majoritairement par le précédent de la vaccination contre l’hépatite B et la temporisation. (4) L’ensemble des MdS qu’ils soient promoteurs ou non promoteurs a procédé à la vaccination à la demande des patientes. Il est observé cependant que le taux de vaccination répondant à cette demande est plus important chez les MdS promoteurs que chez les MdS non promoteurs. Ce qui montre le rôle “leader” du MdS promoteur (5) Pour ce qui est de la transmission de compétences aux internes, les MdS décrivent leurs pratiques et ils la communiquent aux stagiaires dans une proximité d’exercice. Conclusion. Si un certain nombre de résultats de la présente étude sont acquis et corroborés par des enquêtes sur ce même sujet de la vaccination anti HPV, il n’en reste pas moins qu’il subsiste une différence importante par rapport à ces enquêtes. Cette différence concerne la proportion de MdS promoteurs qui apparaît plus faible en Seine Saint Denis avec un nombre de vaccins délivrés, dans ce département, inférieur à la moyenne nationale. Cette constatation entraîne un questionnement qui pourrait faire l’objet d’un futur travail: pourquoi? Et comment y remédier?

Évaluation des perceptions et pratiques des médecins généralistes exerçant en gironde vis-à-vis de la vaccination contre les papillomavirus humains chez les jeunes filles

Évaluation des perceptions et pratiques des médecins généralistes exerçant en gironde vis-à-vis de la vaccination contre les papillomavirus humains chez les jeunes filles PDF Author: Julie Fourrier
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Introduction : l'infection à papillomavirus humain (HPV) est l'infection sexuellement transmissible (IST) la plus fréquente au niveau mondial, et représente le principal facteur de risque du cancer du col de l'utérus. La vaccination contre les HPV est recommandée chez les jeunes filles et jeunes garçons dès l'âge de 11 ans, mais la couverture vaccinale reste cependant faible en France. L'objectif principal de cette étude était d'évaluer les connaissances, attitudes, perceptions et pratiques des Médecins généralistes français exerçant en Gironde vis-à-vis de la vaccination anti-HPV. Matériel et Méthode : une étude transversale reposant sur un questionnaire en ligne, standardisé, a été réalisée entre juillet et octobre 2020 auprès de Médecins généralistes exerçant en Gironde. Un modèle de régression logistique a été utilisé pour étudier les facteurs associés à la non proposition systématique de la vaccination. Résultats : dans cette enquête transversale, réalisée auprès de 383 répondants exerçant en Gironde, la majorité des participants étaient favorables à la vaccination contre les HPV des filles et jeunes femmes (96%), ainsi qu'à sa généralisation aux garçons (92%), qu'ils perçoivent comme le principal levier pour améliorer la couverture vaccinale (76%). Si les participants de l'étude se déclaraient favorables à la vaccination anti-HPV, seulement 50% des médecins rapportaient la proposer systématiquement aux jeunes filles éligibles. Dans notre étude, le fait d'avoir un niveau de connaissance moyen ou limité sur la vaccination contre les HPV ainsi qu'un âge jeune étaient significativement associés à un taux plus faible de proposition vaccinale systématique (p

La vaccination anti-papillomavirus en médecine générale

La vaccination anti-papillomavirus en médecine générale PDF Author: Émilie Delasalle
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Languages : fr
Pages : 148

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CONTEXTE : La vaccination contre le papillomavirus est introduite en 2007 dans le calendrier vaccinal. Le vaccin apparait comme une avancée en termes de prévention de cancer du col de l’utérus. OBJECTIF : L’objectif de cette étude est de savoir comment les médecins généralistes ont intégré la vaccination anti-HPV dans le calendrier vaccinal. Nous avons recueilli leurs opinions, leurs attitudes, leur expérience et les informations données au cours des consultations pour la vaccination contre le papillomavirus. METHODE : Etude qualitative auprès de 20 médecins généralistes de Haute-Normandie, par entretiens semi-dirigés. RESULTATS : Tous les médecins interrogés avaient une opinion favorable de la vaccination anti-HPV. Ils anticipaient cette vaccination avec une information dès l’âge de 13 ans. Les médecins respectaient les recommandations notamment en termes de limite inférieure de vaccination. La demande de vaccination était souvent spontanée et motivée par les mères. Les médecins signalaient peu de refus. Ils étaient rassurants sur les effets secondaires. Cette vaccination permettait aux médecins de transmettre des informations sur la contraception, la prévention des IST et l’importance de poursuivre le dépistage du cancer du col par FCV. Cette consultation était un prétexte à une consultation dédiée aux adolescents. La médiatisation du vaccin était un sujet de controverse. Pour certains, elle avait permis une diffusion rapide de l’information sur cette vaccination. Pour d’autres, elle avait été laissée aux mains du laboratoire. Les principales critiques portaient sur le coût du vaccin et la façon dont la médiatisation avait été menée. La préférence du vaccin plutôt que la mise en place d’un dépistage organisé qui a fait ses preuves suscitait des interrogations. Certains médecins parlaient de l’intérêt de cette vaccination chez les hommes. CONCLUSION : Le recul de cinq ans, sans effet indésirable notable, a permis une meilleure adhésion des médecins et des patients à la vaccination anti-HPV. Les médecins étaient en accord avec les recommandations, notamment sur l’âge de début de la vaccination. L’étude montre que cette vaccination est une ouverture sur une consultation dédiée à l’adolescent.

Les nouvelles recommandations pour le vaccin contre le papillomavirus répondent-elles aux difficultés rencontrées par les médecins généralistes et par les patients en France ?

Les nouvelles recommandations pour le vaccin contre le papillomavirus répondent-elles aux difficultés rencontrées par les médecins généralistes et par les patients en France ? PDF Author: Aude Levy
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Languages : fr
Pages : 120

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Contexte : le taux de couverture vaccinale anti-papillomavirus (HPV) en France est l'un des plus faibles des pays industrialisés. Différentes thèses et études ont été réalisées ces dix dernières années mettant en évidence les problèmes posés par les médecins généralistes et les patients quant à la vaccination anti-HPV. Les recommandations ont beaucoup évolué apportant des solutions aux problèmes décrits dans la littérature. Méthode : j'ai réalisé une revue de la littérature comprenant 167 études, articles de revue scientifique ou thèses de médecine mettant en évidence les obstacles à la prescription par les médecins et à la réalisation par les patients du vaccin anti-papillomavirus. Dans un second temps, j'ai étudié l'évolution des recommandations en France concernant ce vaccin afin de savoir si elles répondent aux problèmes mis en évidence dans la littérature. Enfin le Royaume-Uni étant l'un des pays avec le plus fort taux de couverture vaccinale en Europe, j'ai essayé de comprendre quels étaient les points forts de leurs recommandations pouvant expliquer un tel taux de couverture vaccinale. Résultats : les nouvelles recommandations françaises répondent partiellement aux problèmes rencontrés par les médecins généralistes et les patients en France. Parmi les principaux obstacles côté patients et médecins généralistes, on note la peur des effets secondaires, le manque d'information sur l'innocuité de ce vaccin, la difficulté à parler de sexualité. Les recommandations sont claires et les études fiables confirmant l'innocuité de ces vaccins mais le manque de médiatisation positive reste un problème majeur en France n'instaurant pas un climat de confiance dans cette polémique vaccinale. Depuis 2013, il n'est plus nécessaire de parler de sexualité avant de prescrire ce vaccin ce qui est un progrès majeur et devrait, si les recommandations sont suivies, faire augmenter le taux de couverture vaccinale en France. Enfin, au Royaume-Uni, un programme scolaire est mis en place depuis 10 ans permettant de vacciner les enfants contre le papillomavirus à l'école. Conclusion : les nouvelles recommandations en France apportent des améliorations et devraient permettre une augmentation du taux de couverture vaccinale dans les années à venir sous certaines conditions. Les médecins généralistes devraient être mieux formés à la vaccination, le gouvernement devrait augmenter le budget nécessaire à la médiatisation positive de ces vaccins anti-papillomavirus. Enfin, vacciner son enfant à l'école serait une amélioration permettant alors de faire augmenter le taux de couverture vaccinales contre l'HPV en France, en se basant sur le modèle du Royaume-Uni.