Utilisation du vaccin pneumococcique heptavalent conjugué en médecine de ville

Utilisation du vaccin pneumococcique heptavalent conjugué en médecine de ville PDF Author: Caroline Debeir
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 184

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Book Description
Contexte : Les infections invasives à pneumocoque représentent la première cause de mortalité d’origine bactérienne chez l’enfant de moins de deux ans. Un vaccin pneumococcique conjugué heptavalent (Pn7) est disponible en France depuis 2002. Objectif : Evaluer l’utilisation du Pn7 en médecine ambulatoire. Objectif secondaire : Comparer ce vaccin à d’autres plus anciens également recommandés chez le nourrisson (Rougeole, Oreillons, Rubéole (ROR) et hépatite B). Méthode : Enquête déclarative transversale auprès de 369 praticiens d’un secteur prédéfini du département du Nord (médecins généralistes, pédiatres et médecins de PMI) par un questionnaire postal. Ces questionnaires étaient anonymes ou anonymisés à la réception. Seul le cadre d’exercice était identifié. Résultats : Nous avons reçu 242 réponses (65,58%), dont 236 ont pu être exploitées. Le ROR était proposé par tous les médecins et facilement accepté par les parents. Le vaccin contre l’hépatite B était proposé par 60,4% des médecins. Il était débuté en moyenne à 9,2 mois. Seuls 24% des praticiens pensaient que ce vaccin est facilement accepté par les parents. Parmi les médecins qui ne proposaient pas le vaccin, 67,7% pensaient qu’il n’est pas utile à cet âge de la vie, 39,8% craignaient ses effets secondaires. Le Pn7 était proposé par 74,5% des médecins. 87,2% pensaient que ce vaccin est facilement accepté par les parents. Seuls 44% des médecins déclaraient débuter la vaccination par le Pn7 avant l’âge de trois mois. Le vaccin était proposé à tous les nourrissons par 51,2% des médecins ; pour les autres, le critère le plus utilisé dans le choix de proposer le vaccin était le mode de garde de l’enfant (84,3%). L’existence d’un terrain pathologique chez l’enfant n’était pris en compte que par 77,1% des médecins. Parmi les médecins qui ne proposaient pas le Pn7, 83,3% déclaraient que le vaccin n’était pas entré dans leurs habitudes, 61,7% ne vaccinaient pas en raison du grand nombre d’injections vaccinales chez le nourrisson et 28,3% n’étaient pas convaincus de l’intérêt du vaccin. Pour 69,1% des médecins interrogés, l’existence d’associations vaccinales modifierait leurs habitudes. Conclusion : Pour augmenter la couverture vaccinale du Pn7 plusieurs pistes sont possibles: simplifier les recommandations, développer les associations vaccinales, insister sur l’importance des infections à pneumocoque et argumenter l’intérêt du Pn7 auprès des médecins et des parents

Utilisation du vaccin pneumococcique heptavalent conjugué en médecine de ville

Utilisation du vaccin pneumococcique heptavalent conjugué en médecine de ville PDF Author: Caroline Debeir
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Languages : fr
Pages : 184

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Contexte : Les infections invasives à pneumocoque représentent la première cause de mortalité d’origine bactérienne chez l’enfant de moins de deux ans. Un vaccin pneumococcique conjugué heptavalent (Pn7) est disponible en France depuis 2002. Objectif : Evaluer l’utilisation du Pn7 en médecine ambulatoire. Objectif secondaire : Comparer ce vaccin à d’autres plus anciens également recommandés chez le nourrisson (Rougeole, Oreillons, Rubéole (ROR) et hépatite B). Méthode : Enquête déclarative transversale auprès de 369 praticiens d’un secteur prédéfini du département du Nord (médecins généralistes, pédiatres et médecins de PMI) par un questionnaire postal. Ces questionnaires étaient anonymes ou anonymisés à la réception. Seul le cadre d’exercice était identifié. Résultats : Nous avons reçu 242 réponses (65,58%), dont 236 ont pu être exploitées. Le ROR était proposé par tous les médecins et facilement accepté par les parents. Le vaccin contre l’hépatite B était proposé par 60,4% des médecins. Il était débuté en moyenne à 9,2 mois. Seuls 24% des praticiens pensaient que ce vaccin est facilement accepté par les parents. Parmi les médecins qui ne proposaient pas le vaccin, 67,7% pensaient qu’il n’est pas utile à cet âge de la vie, 39,8% craignaient ses effets secondaires. Le Pn7 était proposé par 74,5% des médecins. 87,2% pensaient que ce vaccin est facilement accepté par les parents. Seuls 44% des médecins déclaraient débuter la vaccination par le Pn7 avant l’âge de trois mois. Le vaccin était proposé à tous les nourrissons par 51,2% des médecins ; pour les autres, le critère le plus utilisé dans le choix de proposer le vaccin était le mode de garde de l’enfant (84,3%). L’existence d’un terrain pathologique chez l’enfant n’était pris en compte que par 77,1% des médecins. Parmi les médecins qui ne proposaient pas le Pn7, 83,3% déclaraient que le vaccin n’était pas entré dans leurs habitudes, 61,7% ne vaccinaient pas en raison du grand nombre d’injections vaccinales chez le nourrisson et 28,3% n’étaient pas convaincus de l’intérêt du vaccin. Pour 69,1% des médecins interrogés, l’existence d’associations vaccinales modifierait leurs habitudes. Conclusion : Pour augmenter la couverture vaccinale du Pn7 plusieurs pistes sont possibles: simplifier les recommandations, développer les associations vaccinales, insister sur l’importance des infections à pneumocoque et argumenter l’intérêt du Pn7 auprès des médecins et des parents

Utilisation du vaccin pneumococcique conjugué heptavalent en médecine ambulatoire

Utilisation du vaccin pneumococcique conjugué heptavalent en médecine ambulatoire PDF Author: Aurélie Guillabert
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Category :
Languages : fr
Pages : 184

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Book Description
Le pneumocoque constitue chez le nourrisson la première cause de méningite, de bactériémie, de pneumonie et de mortalité due à des infections bactériennes communautaires. Un vaccin pneumococcique conjugué heptavalent est disponible en France depuis fin 2002. Nous avons voulu connaître l'utilisation de ce vaccin, en réalisant une enquête auprès des médecins généralistes, pédiatres et médecins de PMI de Midi-Pyrénées. Notre travail montre que, cinq ans après son autorisation de mise sur le marché, ce vaccin semble enfin entrer dans les habitudes des médecins surtout depuis la simplification des recommandations. Il est facilement accepté par les parents. Il semblerait que des efforts supplémentaires soient nécessaires surtout en matière de communication auprès des prescripteurs et des patients afin d'améliorer la prévention des infections invasives à pneumocoque. D'autant plus que de nouveaux vaccins, du fait de l'émergence de sérotypes non vaccinaux, sont déjà des sujets d'actualité.

Utilisation chez le nourrisson du vaccin pneumococcique conjugué heptavalent et motifs de non vaccination

Utilisation chez le nourrisson du vaccin pneumococcique conjugué heptavalent et motifs de non vaccination PDF Author: Paul Larquey
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 132

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Book Description
Le pneumocoque constitue la première cause de méningite, bactériémie, pneumonie et la première cause de mortalité par infection communautaire du jeune enfant. Un vaccin pneumococcique heptavalent conjugué, ayant démontré son efficacité et remboursé par l'assurance maladie, est à disposition en France depuis 2001. MATERIEL ET METHODES : La couverture vaccinale pneumococcique et les motifs de non vaccination ont été évalués, dans le cadre d'une étude prospective, chez 133 nourrissons âgés de 2 à 6 mois consultant aux urgences pédiatriques du CHU de Bordeaux entre le 1er août et le 31 octobre 2004. RESULTATS : 34 % des nourrissons de l'échantillon ont reçu au moins une dose de Prevenar® et 14 % des enfants âgés de 6 mois ont eu une vaccination complète. Il n'y a pas de différence significative de couverture vaccinale selon la présence ou non de facteur de risque lié au mode de vie. Cette vaccination a été initiée chez 48,5 % des nourrissons suivis par un pédiatre contre 33,5 % en Protection Maternelle et Infantile et 18 % pour ceux qui étaient suivis par un médecin généraliste. L'absence de proposition du vaccin représente les 2/3 des motifs de non vaccination. CONCLUSION : Notre étude montre une couverture trop faible et un démarrage trop tardif de la vaccination pneumococcique pour obtenir une diminution importante des infections graves à pneumocoque. De fait, ce vaccin n'est pas assez souvent proposé aux familles par les médecins en particulier les médecins généralistes. Une simplification des recomandations et des efforts supplémentaires de communication à travers des campagnes d'information auprès des prescripteurs semblent nécessaires pour améliorer la couverture vaccinale et donc la prévention des infections invasives à pneumocoque.