RESULTATS DES PROTHESES TOTALES DU GENOU APRES ECHEC DE PROTHESE UNICOMPARTIMENTAIRE

RESULTATS DES PROTHESES TOTALES DU GENOU APRES ECHEC DE PROTHESE UNICOMPARTIMENTAIRE PDF Author: PHILIPPE.. WODECKI
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RESULTATS DES PROTHESES TOTALES DU GENOU APRES ECHEC DE PROTHESE UNICOMPARTIMENTAIRE

RESULTATS DES PROTHESES TOTALES DU GENOU APRES ECHEC DE PROTHESE UNICOMPARTIMENTAIRE PDF Author: PHILIPPE.. WODECKI
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Prothèse totale de genou après échec de prothèse unicompartimentale interne

Prothèse totale de genou après échec de prothèse unicompartimentale interne PDF Author: Gilles Estour
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Languages : fr
Pages : 160

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Le but de ce travail était d'évaluer les résultats cliniques et radiologiques de 33 prothèses totales du genou (PTG) mises en place entre janvier 1993 et mars 2005 après échec de prothèses unicompartimentaires (PUC) internes. Nous avons opéré 23 femmes et 10 hommes âgés en moyenne de 78,1±8,42 ans (55-94) au moment de la révision. Il s'agissait de 16 genoux droits et 17 gauches. 16 patients avaient été opérés initialement dans le service et 17 dans une autre structure. Le score IKS moyen préopératoire était, en ce qui concerne le score fonction, de 43±14,66 points (0-70) et en ce qui concerne le score genou de 57±13,62 points (0-70). Le score global était en moyenne de 99±23,76 points (0-130). Du point de vue radiologique, l'angle fémorotibial mécanique (HKA) était de 175,34°±5,1° (166°-188°), l'angle fémoral mécanique de 91,11°±2,28° (86-97) et l'angle tibial mécanique de 83,46°±5,16° (72-90). Les causes d'échec étaient : 15 descellements tibiaux, 5 descellements fémoraux, 2 descellements fémoraux et tibiaux, 5 usures du polyéthylène, 2 arthroses externes, 2 arthroses fémoro-patellaires, 1 laxité avec luxation du polyethylene et un sepsis. Nous avons utilisé plusieurs types de prothèses totales : 15 Search LCTM et 16 Search PSTM (B-Braun-Aesculap), 1 MaximTM et 1 Dual ArticularTM (Biomet). Dans 12 cas, la perte de substance tibiale a été comblée par une cale métallique (2 de 4 mm, 3 de 6 mm et 7 de 8 mm) et dans 7 cas, par une allogreffe (fragment de tête fémorale congelée) et dans un cas, par une association cale plus allogreffe. Par ailleurs, nous avons utilisé 19 quilles tibiales longues et 2 fémorales. Tous les patients ont été revus par un examinateur indépendant de l'opérateur, tant d'un point de vue clinique que radiologique. Les résultats portent sur 27 cas (23 revus en consultation et 4 ont répondu à un questionnaire par téléphone). 5 sont décédés et 1 a été perdu de vue. Le recul moyen était de 73±41,7 mois (8-153). Il n'y a pas eu de complication précoce sauf une raideur qui a nécessité une mobilisation sous AG au 2e mois. Nous avons du effectuer 4 reprises chirurgicales : 2 pour descellement tibial et 2 pour descellement du bouton rotulien. Le score IKS fonction était en moyenne de 80,4 ±16 points ( 40-100), le score genou de 86,3 ±10,6 points (63-100) et le score global de 166,72±21,3 points (128-200). Les meilleurs résultats ont été retrouvés dans les groupes " prothèse PS " (score global moyen de 169,6 points) et " perte osseuse cavitaire " ( score global moyen de 175 points). En ce qui concerne les catégories (Charnley), 54,5% étaient du groupe A, 39,4% du groupe B et 6,02% du groupe C. Au niveau radiologique, l'angle HKA était en moyenne de 179,6°±3° ( 174-185), l'angle fémoral mécanique de 89,88°± 1,97° (84-92) et l'angle tibial mécanique de 89,31°±2,29° (84-91). Nous avons retenu 8 liserés tibiaux (4 inférieurs à 1 mm et 4 de 2 mm) et 1 liséré fémoral inférieur à 1 mm. Les 8 allogreffes ont été parfaitement incorporées sans aucune lyse osseuse. Deux patients seront réopérés prochainement, un pour descellement tibial (J+8 ans) et un autre pour descellement fémoral (J+9 ans). Nos résultats sont comparables à ceux de la littérature. Les résultats de reprises de PUC sont moins bons que ceux d'une prothèse de première intention, équivalents aux reprises d'ostéotomie et meilleurs que les reprises de PTG. Nous considérons que ces reprises de PUC sont plus faciles techniquement que les reprises d'ostéotomies et de PTG. La particularité des reprises de PUC est la perte osseuse tibiale présente 20 fois sur 33 dans notre série.

Prothèse unicompartimentale de genou

Prothèse unicompartimentale de genou PDF Author: Guy Deschamps
Publisher: Elsevier Masson
ISBN: 9782744700200
Category : Artificial knee
Languages : fr
Pages : 352

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Révision majeure après échec de prothèse unicompartimentale

Révision majeure après échec de prothèse unicompartimentale PDF Author: Benoît Chabert
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Languages : fr
Pages : 90

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La prothèse unicompartimentale est un mode de traitement chirurgical de la gonarthrose limitée à un seul compartiment du genou, malgré les progrès réalisés une partie d’entre elles échouent et nécessitent une révision.. Notre étude a consisté en l’analyse rétrospective de 64 cas d’échec de ce type et l’évaluation du résultat clinique et radiologique, la survie de ces révisions a également été analysée. Le délai moyen de reprise était de 6.2 ans , et les modes d’échecs principaux le descellement (53%) et l’extension de l’arthrose 17%. Sur les 64 cas issus des services de chirurgie orthopédique du CHU de grenoble (57 cas) et Fort de France (7 cas), 57 ont été repris par une PTG, 6 par une PUC de l’autre compartiment et un cas de remplacement de l’embase tibiale. Parmi les PTG on ne dénombrait qu’une prothèse de type charnière rotatoire. Le principal défi à relever en peropératoire était la gestion de la perte osseuse, constatée sur 57% des tibias et 11% des fémurs, elle ne dépassait jamais le stade 2a de l’A.O.R.I. le traitement de ces pertes de substances osseuses a été géré des allogreffes de tête fémorale (12 cas) des cales 23 cas et du ciment. Dans les suites 6 patient ont du être repris dont 4 cas de révision itérative de la prothèse pour descellement, toute les révision itératives concernaient les prothèse totales de genou. En considérant la révision de la prothèse comme critère d’échec, la survie estimée selon Kaplan Meier était comprise entre 83% et 94% à 5ans. L’IKS au dernier recul était de 167 pour les PTG, avec une amplitude de flexion de 113° avec un recul de 5.6 ans. Concernant les 6 reprises par PUC controcompartimentale, une seule complication cutanée est survenue sans nécessité de reprise chirurgicale . A 4.3 ans de recul moyen le score IKS moyen était de ;176 avec une amplitude de flexion à 120° avec une différence significative du score IKS genou par rapport à celui du groupe PTG (p=0.026). Par ailleurs on retrouvait un risque relatif de retrouver une perte de substance osseuse pour les patients présentant une PUC initiale latérale inférieur a celui du groupe de PUC initiale médial. Les résultats obtenu dans notre série était comparable aux autre série de la littérature concernant la cause de l’échec, la proportion de perte osseuse, le résultat clinique évalué par l’IKS, et la survie. La perte osseuse peut avantageusement être prise en charge par L’allogreffe m^me si son utilisation peut être réservée à des cas de perte de substance osseuse importante. La révision d’une PUC par une PUC sur le m^me compartiment doit être évité car le risque de révision dans la littérature est élevé. La PTG est le mode de révision le plus sur des échecs de PUC même si nos résultats comme ceux de la littérature sont inférieurs à une PTG de première intention. Enfin l’étude des 6 premiers cas de révision par PUC controcompartimentale a démontré la possibilité d’atteindre un résultat satisfaisant, peut être m^me un peu meilleur que celui d’une PTG dans la même indication. La motivation de la révision selon ce dernier mode doit néanmoins resté la volonté d’alléger le geste et non d’améliorer le résultat fonctionnel. De plus il faudra attendre une étude de plus grande échelle pour en évaluer la survie.

Prothèse du genou unicompartimentaire interne de type Oxford

Prothèse du genou unicompartimentaire interne de type Oxford PDF Author: Numa Mercier
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Languages : fr
Pages : 232

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La prothèse unicompartimentaire Oxford (Biomet Ltd, Bridgend, UK) a pour caractéristique principale de présenter un ménisque mobile. Cette pièce intermédiaire en polyéthylène possède des surfaces congruentes avec le composant tibial et fémoral et ceci, quelle que soit la position du genou. Le but de ce travail était d'analyser les résultats à long terme, avec un recul de plus de 10 ans, d'une série de 43 prothèses unicompartimentaires internes de type Oxford, implantées entre 1988 et 1994. Initialement, l'étude portait sur 54 patients, mais cinq (9%) ont été perdus de vue et neuf dossiers de patients décédés n'ont pas pu être utilisés car incomplets. Au final, 40 patients ont été inclus dans l'analyse : 16 en vie (30%), 14 décédés (43%) et 10 patients porteurs d'une prothèse totale du genou en raison de l'échec de l'arthroplastie unicompartimentaire (18%). L'âge moyen des patients était de 69 ans (47 à 86 ans) au moment de l'intervention. La population était composée de 60% d'hommes et l'index moyen de masse corporelle était de 28. L'arthrose représentait 91% des indications, l'ostéonécrose 7% et les autres étiologies 3%. Les reprises chirurgicales sont au nombre de treize : quatre descellements, trois arthroses fémoro-tibiales externes, une luxation du ménisque mobile itérative, deux ruptures de matériel (implant fémoral), une reprise itérative pour conflit intra-prothétique. La reprise consistait soit en un changement au profit d'une prothèse totale du genou (10 cas), soit en un changement de la pièce méniscale (3 cas). Un an après l'intervention, le score IKS était de 189,67 points +- 14,43 (115-200), soit 93% d'excellents et de bons résultats. Lors de la révision, l'âge moyen était de 82 ans. L'évaluation subjective retrouvait 69% de patients très satisfaits ou satisfaits. Le score global IKS était de 145,52 points +- 39,90 avec un score "fonction" de 61,17 points +- 34,43 et score "genou" de 89,05 points +- 15,85. Les résultats selon le score IKS étaient classés comme excellents dans 4 cas (> 170 pts), bons dans 4 cas (140-170 pts), moyen dans 2 cas (120-140 pts) et mauvais dans 5 cas ( 120 pts). Sur le plan radiographique, le varus global du membre est passé de 171,31° +- 0,46 (161°-180°) en préopératoire à 178° +- 3,21 (170°-186°) en postopératoire. 63% des patients étaient hypo- ou une normocorrigés (entre 0° et 4°), 19% avaient une hypocorrection moyenne (entre 5° à 9°), 2% une hypocorrection excessive (10°) et 16% une hypocorrection (180 °). Dans le plan frontal, on a pu objectiver 16 erreurs de positionnement, représentées par une obliquité tibiale excessive dans sept cas et fémorale dans neuf cas (carrossage). Les liserés étaient présents sur 28% des prothèses. Au niveau de l'implant tibial : quatre liserés de grade 1, un liseré de grade 2 et enfin cinq descellements. Au niveau du fémur, un liseré de grade 1 et un descellement. Une usure du plolyéthilène a été retrouvée dans 18% des cas, avec une perte de hauteur moyenne de 3,25 mm (1-7). Le taux de survie était de 93% à 1 an, 90,5% à 5 ans, 74,7% à 10 ans et 70,1% à 15 ans. La prothèse Oxford offre des résultats satisfaisants à long terme, comme en témoigne le taux de contentement des patients porteurs de la prothèse, avec un recul de plus de 14 ans. Ce mode prothétique est en accord avec la volonté des patients visant à retrouver rapidement leurs capacités fonctionnelles. Hélas, les échecs que nous avons répertoriés, même si certains auraient pu être évités, témoignent de la difficulté de pose de cette prothèse. Le genu valgum postopératoire en est la description parfaite, car il est difficile de contrôler à la fois la bonne tension des ligaments, la stabilité du ménisque prothétique et l'axe global du membre inférieur qui doit être hypo-corrigé. Heureusement, le faible sacrifice osseux lors de l'implantation autorise, dans les meilleures conditions, une reprise par une prothèse totale.

Prothèses partielles du genou

Prothèses partielles du genou PDF Author: Philippe Neyret
Publisher: Elsevier Masson
ISBN: 2294730674
Category : Medical
Languages : fr
Pages : 573

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Les prothèses partielles de genou, unicompartimentales et fémoropatellaires, sont l'objet d'un nombre croissant d'indications, des progrès considérables ont été effectués à la fois dans les matériaux utilisés et les techniques de pose. Dans un premier temps, la monographie fait le point sur les différents types de prothèses unicompartimentales : – Cinématique et biomécanique ; – Modalités de fixation ; – Indications et alternatives thérapeutiques ; – Échec, usure, résultats et reprises sont largement évoqués. Dans un second temps, l'ouvrage aborde les spécificités des prothèses fémoropatellaires : – Cahier des charges ; – Modèles d'implants et techniques chirurgicales ; – Indications, résultats, causes d'échec et reprises sont précisément décrits. L'originalité de la démarche réside dans la volonté des auteurs de dresser un panorama exhaustif des possibilités offertes par ces deux types de prothèses partielles de genou en soulignant pour chacune les spécificités et les indications les plus favorables. Rédigé sous l'égide d'auteurs issus de l'École Lyonnaise de chirurgie du genou, l'ouvrage est le fruit de la riche et diverse expérience clinique des différents contributeurs. Il s'adresse aux chirurgiens orthopédistes en formation et confirmés souhaitant perfectionner et approfondir leur connaissance du genou et de ses particularités.

Révision des prothèses unicompartimentaires par prothèse totale du genou

Révision des prothèses unicompartimentaires par prothèse totale du genou PDF Author: Jérémy Cognault
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 0

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Introduction : La révision des Prothèses unicompartimentaires (PUC) par prothèse totale du genou (PTG) assistée par ordinateur est une technique chirurgicale peu répandue. L'objectif principal de ce travail était d'analyser le positionnement radiologique des implants dans les reprises de PUC par PTG, en comparant les résultats de la chirurgie conventionnelle (non CAO) à ceux de la chirurgie naviguée (CAO). Les objectifs secondaires étaient d'évaluer les résultats cliniques, la satisfaction des patients et les amplitudes articulaires dans ces deux groupes. Notre hypothèse était que la CAO permettait un meilleur positionnement des implants. Matériel et méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective mono opérateur. Quarante-six genoux de 46 patients âgés en moyenne de 73,1±8,2 ans [52,7-93,3] on été inclus. Les 2 groupes CAO et non CAO étaient composés de 23 patients et étaient comparables sur l'âge, le sexe, le coté, la durée de vie de la PUC, la cause d'échec de la PUC, et l'angle HKA préopératoire de la reprise. Tous les patients ont été revus par 2 observateurs indépendants. Résultats : Dans le groupe CAO, l'angle HKA moyen était de 179,2°±2,2° (175°-184°). L'angle mécanique tibial (AMT) était en moyenne de 88,4°±1,6° (84°-90°) et l'angle mécanique fémoral (AMF) de 91°±2° (87°-94°). La pente tibiale était de 88,7°±1,1° (87-90). Dans le groupe non CAO, l'angle HKA moyen était de 179,9°±1,9° (175°-183°). L'AMT était en moyenne de 89,1°±1,3° (87°-93°) et l'AMF de 90,6°±1,5° (87°-93°). La pente tibiale était de 87,8°±4,86° (78-102). Il n'existait pas de différence significative entre les deux groupes, sur aucun des paramètres radiologiques étudiés. Dans le groupe CAO, la flexion moyenne était de 114,3°±10,6° (100°-140°), le score IKS global moyen était de 177,3±11,7 (157-200). Dans le groupe non CAO, la flexion moyenne était de 110°±11,4° (90°-120°), le score IKS global moyen était de 164,3±24,6 (100-200). La seule différence significative (p= 0,001) entre les deux groupes concernait le score IKS Fonction : CAO=91,5±6,6 (80-100) ; non CAO=79,6±16,3 (50-100). Discussion-conclusion : La cible radiologique d'angle HKA postopératoire de 180°±3° a été obtenue dans 87,5% des cas dans le groupe non CAO et 92,4% des cas dans le groupe CAO. Cette légère différence en faveur de la CAO n'est pas statistiquement significative, si bien que notre hypothèse de départ n'a pas été vérifiée, tout au moins entre les mains d'un chirurgien expert. Cependant la qualité des résultats obtenus avec la CAO laisse à penser qu'elle pourrait être une aide précieuse à des chirurgiens moins expérimentés.

Résultats de la prothèse unicompartimentale de genou Unix (Stryker®)

Résultats de la prothèse unicompartimentale de genou Unix (Stryker®) PDF Author: Benjamin Scheibling
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 214

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Prise en charge des échecs mécaniques des prothèses totales de genou

Prise en charge des échecs mécaniques des prothèses totales de genou PDF Author: Marc-Antoine Ettori
Publisher:
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Languages : fr
Pages : 182

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La reprise de prothèse est une intervention à la réputation difficile et aux résultats souvent décevants et aléatoires. Le plus souvent, plusieurs causes d'échec de la prothèse initiale sont identifiées et cette chirurgie itérative pose de nombreuses difficultés techniques. Nous avons choisi de nous intéresser aux faillites mécaniques ayant nécessité le changement d'au moins un des implants. L'objectif de cette étude était double. D'une part démembrer les étiologies nécessitant une reprise après prothèse de genou et donc optimiser leur bilan diagnostique. D'autre part évaluer les résultats des reprises et rechercher des facteurs de risque d'échec. Nous présentons les résultats d'une série rétrospective continue de 56 reprises avec revue des patients à un recul moyen de trois ans. Les patients étaient majoritairement réopérés pour descellement (44% des cas). Suivaient les reprises pour raideurs (27%), les instabilités (16%) et les usures (11%). La fréquence des troubles de rotations a pu être mise en évidence puisqu'il s'agissait du seul défaut de positionnement des implants dans 11% des cas. Ceci suggère l'importance du scanner préopératoire dans le bilan d'une arthroplastie totale du genou avec un mauvais résultat, à fortiori lorsque les radiographies paraissent normales. Cette étude a montré une amélioration notable chez 93% des patients avec une augmentation du score IKS moyen de 80 en préopératoire à 148 en post opératoire. Ce gain était effectif aussi bien en terme de douleurs, de gain de mobilités articulaire que de restauration d'axe du membre inférieur. Néanmoins l'amélioration fonctionnelle était moins importante. Les résultats semblaient moins bons lorsque le patient était obèse, multi opéré ou lorsqu'il n'avait jamais été amélioré par l'arthroplastie initiale. Aucune différence statistiquement significative n'a pu être mise en évidence mais ces données incitent à la prudence en particulier chez ce type de malade. Elles mettent également en évidence la nécessité d'être attentif à certaines erreurs « évitables » lors de la prothèse initiale parmi lesquelles les malpositions rotatoires.

Quand Et Comment Reprendre Une Prothèse de Genou ?

Quand Et Comment Reprendre Une Prothèse de Genou ? PDF Author: Denis Huten
Publisher: Elsevier Health Sciences
ISBN: 2294780701
Category :
Languages : fr
Pages : 385

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Quand et comment reprendre une prothèse de genou ?