Quelles sont les perceptions du vaccin anti-HPV par les médecins généralistes et quelles sont leurs attitudes face à une patiente réticente ?

Quelles sont les perceptions du vaccin anti-HPV par les médecins généralistes et quelles sont leurs attitudes face à une patiente réticente ? PDF Author: Pierre-Yves Sambardier
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L'infection par HPV est l'infection génitale la plus fréquente dans le monde. Les HPV 16 et 18 sont responsables de 70% des cancers du col de l'utérus. Il existe 2 vaccins anti-HPV, utilisés en prévention primaire. En France les médecins généralistes sont les premiers acteurs de cette vaccination. L'objectif de l'étude est de recueillir l'opinion des médecins généralistes sur les vaccins anti-HPV et de connaitre leurs attitudes face à une patiente réticente, dans le but d'augmenter la couverture vaccinale qui stagne en France autour de 30%.Il s'agit d'une étude qualitative par entretien semi-dirigé, réalisée auprès de 18 médecins généralistes de Haute-Savoie. La majorité des médecins interrogés est plutôt favorable à la vaccination anti-HPV. Certains gardent une réticence liée au manque de recul sur l'efficacité de ce vaccin. Ils relèvent surtout la crainte des effets secondaires, avec parfois une analogie faite avec le vaccin contre l'hépatite B. Cette crainte est amplifiée par les médias. La principale stratégie des médecins devant une patiente réticente est la ré-explication. D'autres restent à disposition, en reparlent plus tard, réassurent ou adoptent une attitude compréhensive. D'autres encore cherchent à faire peur, insistent sur le dépistage par FCU. Ceux qui ne sont pas convaincus n'insistent pas. Le vaccin anti-HPV est récent. Les médecins ont besoin de plus de preuves sur l'efficacité vaccinale concernant la morbi-mortalité du cancer du col de l'utérus, pour être vraiment convaincus et donc convaincants. Nous pouvons également nous demander si cette vaccination peut être proposée aux garçons, dans un but de diminuer la prévalence des HPV oncogènes.

Quelles sont les perceptions du vaccin anti-HPV par les médecins généralistes et quelles sont leurs attitudes face à une patiente réticente ?

Quelles sont les perceptions du vaccin anti-HPV par les médecins généralistes et quelles sont leurs attitudes face à une patiente réticente ? PDF Author: Pierre-Yves Sambardier
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L'infection par HPV est l'infection génitale la plus fréquente dans le monde. Les HPV 16 et 18 sont responsables de 70% des cancers du col de l'utérus. Il existe 2 vaccins anti-HPV, utilisés en prévention primaire. En France les médecins généralistes sont les premiers acteurs de cette vaccination. L'objectif de l'étude est de recueillir l'opinion des médecins généralistes sur les vaccins anti-HPV et de connaitre leurs attitudes face à une patiente réticente, dans le but d'augmenter la couverture vaccinale qui stagne en France autour de 30%.Il s'agit d'une étude qualitative par entretien semi-dirigé, réalisée auprès de 18 médecins généralistes de Haute-Savoie. La majorité des médecins interrogés est plutôt favorable à la vaccination anti-HPV. Certains gardent une réticence liée au manque de recul sur l'efficacité de ce vaccin. Ils relèvent surtout la crainte des effets secondaires, avec parfois une analogie faite avec le vaccin contre l'hépatite B. Cette crainte est amplifiée par les médias. La principale stratégie des médecins devant une patiente réticente est la ré-explication. D'autres restent à disposition, en reparlent plus tard, réassurent ou adoptent une attitude compréhensive. D'autres encore cherchent à faire peur, insistent sur le dépistage par FCU. Ceux qui ne sont pas convaincus n'insistent pas. Le vaccin anti-HPV est récent. Les médecins ont besoin de plus de preuves sur l'efficacité vaccinale concernant la morbi-mortalité du cancer du col de l'utérus, pour être vraiment convaincus et donc convaincants. Nous pouvons également nous demander si cette vaccination peut être proposée aux garçons, dans un but de diminuer la prévalence des HPV oncogènes.

Perception du vaccin contre le papillomavirus humain en médecine générale dans la Somme

Perception du vaccin contre le papillomavirus humain en médecine générale dans la Somme PDF Author: Julien Devaux
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Pages : 186

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La vaccination contre le papillomavirus humain, remboursé en France depuis juillet 2007 chez les jeunes filles de 14 ans et en rattrapage chez les jeunes femmes de 15 à 23 ans dans leur première année de vie sexuelle, est indiquée dans la prévention du cancer du col de l’utérus. Le médecin généraliste a un rôle clé dans la mise en place de cette vaccination puisqu’il est en première ligne dans la prescription et dans la réalisation de ce vaccin chez les adolescentes. Ainsi, le but de notre travail a été d’évaluer la perception des praticiens concernant la vaccination HPV. Pour cela, nous avons mené une enquête auprès des généralistes de la Somme. Le taux de réponse obtenu est de 38,9% (217 réponses sur 558 questionnaires envoyés). Les médecins ont un avis favorable vis-à-vis de la vaccination HPV (97,3% sont favorables à la vaccination), plus de 80% des praticiens prescrivent régulièrement le vaccin. Ils paraissent bien informés des recommandations puisque 77,3% d’entre eux estiment avoir un niveau de connaissances satisfaisant. De plus, l’information délivrée aux jeunes filles ainsi qu’à leurs parents concernant le papillomavirus est faite de manière quasi systématique (90,3% des généralistes informent régulièrement leur patiente sur l’intérêt de la vaccination HPV), souvent oralement. Les obstacles liés à la vaccination sont le peu de recul vis-à-vis du vaccin, les effets secondaires à long terme, l’interrogation sur la nécessité d’un rappel, les craintes d’augmenter les comportements sexuels à risque, le fait de parler de sexualité, l’âge de la vaccination. Il existe certaines disparités entre les médecins, notamment ceux exerçant seuls leur activité, d’un âge avancé et de sexe masculin, qui sont moins bien informés et qui prescrivent moins le vaccin. La formation en gynécologie et la pratique du frottis influencent également le niveau de connaissances des médecins et sa prescription. La nécessité d’une formation médicale continue et la mise à jour des connaissances paraissent indispensables pour délivrer une information précise et réaliser la vaccination HPV dans de bonnes conditions.

Vaccination anti-papillomavirus humain (HPV)

Vaccination anti-papillomavirus humain (HPV) PDF Author: Annabelle Bodart
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INTRODUCTION : L'HPV est un virus susceptible d'infecter les femmes ainsi que les hommes. Ces infections peuvent dans certains cas évoluer vers des lésions cancéreuses. La vaccination contre le papillomavirus est un réel enjeu de santé publique. Nous nous sommes intéressés au ressenti et à la perception qu'ont les médecins généralistes mosellans à propos de ce vaccin et de son élargissement récent aux jeunes garçons en France. MATÉRIEL ET MÉTHODE : Il s'agit d'une étude qualitative composée de focus groups et d'entretiens individuels semi dirigés. Nous avons interrogé 17 médecins au total de 28 à 65 ans entre juillet 2020 et mars 2021. Une retranscription des entretiens a été effectuée pour nous permettre d'étudier les informations recueillies et de réaliser une analyse sous forme de codages. Une triangulation des données a été effectuée pour plus de représentativité. RÉSULTATS : Les médecins semblent tous très favorables à la vaccination d'une manière générale et notamment à l'élargissement récent aux garçons. La création d'une relation de confiance avec le patient semble primordiale et permet une meilleure adhésion des parents et des enfants au vaccin anti-HPV. Les principaux freins retrouvés sont l'hésitation vaccinale due à différents facteurs, comme la crainte que peuvent avoir les patients des éventuels effets secondaires, le manque d'information sur les risques de ce virus et l'intérêt même de la vaccination. Aborder la sexualité en soins primaires est aussi une difficulté retrouvée. Toute la complexité du médecin réside dans la recherche d'un équilibre du rôle à attribuer aux parents et à l'enfant dans le cadre de cette prévention. Les médecins parlent facilement de leur propre expérience pour appuyer leurs propos. Ils citent également l'exemple favorable des pays étrangers et des recommandations des autorités sanitaires afin d'influencer l'adhésion de leurs patients. CONCLUSION : Le rôle central et longitudinal du médecin en soins primaires est un point fort pour la vaccination. A travers cette étude plusieurs leviers ont été mis en avant pour améliorer cette couverture vaccinale, comme la diffusion de messages ciblés dans le cadre du parcours scolaire, la médiatisation encadrée de l'information médicale ou encore la proposition de rendre cette vaccination obligatoire, afin espérons-le d'arriver à une éradication de l'HPV et de ses conséquences néfastes dans les années à venir.

Connaissances, attitudes, croyances et pratiques des médecins généralistes, des mères et des jeunes filles autour du vaccin contre le Papillomavirus Humain en France

Connaissances, attitudes, croyances et pratiques des médecins généralistes, des mères et des jeunes filles autour du vaccin contre le Papillomavirus Humain en France PDF Author: Clément Barthelemy
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Pages : 140

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Contexte : La vaccination anti HPV n'est que rarement adoptée par les jeunes femmes, avec une couverture vaccinale inférieure aux objectifs de prévention de santé publique envisagés. Cette revue cherche à identifier quelles sont, en France, les connaissances, attitudes, croyances et pratiques à propos de la vaccination anti-HPV. Méthode : Recherche systématique sur les moteurs de recherche PubMed, Embase, Cochrane Library à l'aide d'une équation de recherche standardisée suivant les protocoles P.R.I.S.M.A. Résultats : 65 articles ont été trouvés et 13 inclus et analysés suivant les populations des études reparties entre Médecins Généralistes, Mères et Jeunes femme cibles. Les médecins, notamment à l'aise avec la sexualité, étaient globalement favorables mais rencontraient des difficultés dans leurs pratiques face aux craintes quant aux effets secondaires étant également le principal frein évoqué par les opposant à la vaccination. Les mères les mieux informées et plus sensibles aux conseils de leur médecin connaissaient mieux le vaccin et en avait une opinion assez favorable. Les jeunes filles étaient peu vaccinées, les plus jeunes avec de meilleures connaissances l'étaient mieux. La peur et le manque d'information autour des effets secondaires ainsi qu'un contexte social défavorable amenaient à une moins bonne vaccination.Conclusion : La connaissance du vaccin et l'opinion assez favorable des médecins et mères ne se traduit pas dans les faits en termes de vaccination chez les jeunes filles dont l'opinion et la position n'est que trop peu explorée dans ces études et ne permet pas d'expliquer cette discordance hormis un fond de crainte des effets secondaires commune à chacun.

Vaccination anti-HPV. Point de vue des internes en médecine générale

Vaccination anti-HPV. Point de vue des internes en médecine générale PDF Author: Noémie Gest
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Pages : 45

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Le papilloma virus, est l'infection sexuellement transmissible la plus fréquente. Elle concerne, au cours de leur vie sexuelle 90% de la population. Actuellement 42% de la population sexuellement active (18-59 ans) aux Etats-Unis est infectée. Bien qu'il existe une clairance naturelle du virus, principalement la première année suivant la contamination, celui-ci est impliqué dans la survenue du cancer du col de l'utérus, mais également, avec une incidence en augmentation, dans les cancers ORL, du canal anal, de la verge et de la vulve. Il existe un protocole de vaccination contre les papilloma virus dans 60 pays. La vaccination anti-HPV est disponible en France depuis 2006. Le vaccin a bénéficié d'une surveillance de pharmacovigilance. Il n'y a pas de sur-risque de maladie auto-immune, notamment de Guillain Barré, dans la population vaccinée par rapport à la population générale. Malgré ces données épidémiologiques et de pharmacovigilance, le taux de vaccination en France est le plus bas d'Europe avec 14% de la population cible vaccinée. Le plan cancer prévoit un objectif de couverture vaccinale de 60%. C'est le seuil permettant d'observer une immunité de groupe, et une réduction des pathologies liées à I'HPV (réduction en Australie de 92% des verrues génitales liées à I'HPV chez les femmes de ' moins de 21 ans entre 2007 et 2011). Des recherches qualitatives ont trouvé des freins à la vaccination chez les médecins thésés, installés. Aucune étude qualitative ne s'est proposée d'explorer les opinions, connaissances et freins à la vaccination chez les internes de médecine générale en lie de France, ceux qui seront les médecins généralistes en première ligne demain. 55,6% de la population déclare se renseigner sur la vaccination uniquement auprès de son médecin, ce qui en fait un acteur majeur du choix de vacciner l'enfant. Les internes de médecine générale ayant fait leur stage chez le praticien ont été interrogés lors d'entretiens individuels puis en focus group avec entretien semi dirigé. Au total 15 internes furent interrogés. L'analyse des données recueillies fut par méthode qualitative, analyse phénoménologique interprétative. Les résultats sont organisés autour de 3 axes : la prévention en médecine générale, la moralité et probité du médecin, la singularité de la vaccination anti HPV, eux même organisés selon la perception des internes. La prévention est ressortie comme un aspect primordial, la vaccination en fait partie chez le petit enfant. La crainte liée à la prévention est le risque d'un effet secondaire qu'ils ne pourraient justifier. L'honnêteté du médecin est une qualité incontournable, cependant la méconnaissance de l'infection et du vaccin amène à une information tronquée, limitée et non pas claire et loyale comme ils le souhaiteraient. Enfin la singularité du vaccin par sa nature, et sa temporalité, font qu'il est considéré comme facultatif. Les études réalisées chez le médecin thésé retrouvent des freins similaires concernant une information insuffisante avec des recommandations inaudibles. Un climat de suspicion sur la tolérance et l'efficacité, avec des difficultés à aborder ce qui est du registre de l'intime. Une information précise audible, sur l'efficacité et la sureté de ce vaccin est un premier pas vers une couverture vaccinale suffisante. Une vaccination universelle compte tenu des atteintes possibles chez les deux sexes renforcerait l'adhésion et l'importance donnée à la lutte contre les pathologies liées à I'HPV.

Analyse de la relation entre le statut vaccinal des patients vus en médecine générale et leur perception de la maladie et du vaccin, leurs caractéristiques socioprofessionnelles et leur attitude face au risque

Analyse de la relation entre le statut vaccinal des patients vus en médecine générale et leur perception de la maladie et du vaccin, leurs caractéristiques socioprofessionnelles et leur attitude face au risque PDF Author: Laure Macquet
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Languages : fr
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Résumé : Plus de 70% des femmes connaissent au moins une infection à HPV dans leur vie. Dans une faible proportion de cas, cette infection peut persister, engendrant à terme des lésions précancéreuses. En France, le cancer du col de l'utérus représente le dixième cancer chez la femme pour le nombre de cas incidents. Depuis 2007 la vaccination contre le HPV est recommandée, ciblée contre les HPV 16 et 18, principaux oncogènes. Malgré les recommandations, les taux de couverture vaccinale restent faibles : les taux de couverture vaccinale au 31 décembre 2011, pour les jeunes filles de 18 ans , 17 ans, 16 ans et 15 ans, étaient pour une dose respectivement de 53,0 %, 53,8 %, 46,8 % et 35,8 % et pour trois doses respectivement de 36,9 %, 39,0 %, 31,2 % et 20,2 %. L'objectif de ce travail était d'étudier les liens entre statut vaccinal, perceptions de la maladie et du vaccin et caractéristiques individuelles socioéconomiques et comportementales au sein de la population féminine en âge d'être vaccinée, vue en consultation de médecine générale. Il s'agissait d'une enquête prospective menée dans des cabinets de la métropole lilloise et de l'armentiérois. Le questionnaire réalisé était proposé en salle d'attente aux parents des patientes mineures et aux patientes majeures appartenant ou ayant appartenu à la population cible des recommandations vaccinales anti HPV. Il visait à recueillir l'âge du patient, son statut vaccinal, ses perceptions de la maladie (fréquence, gravité) et du vaccin correspondant (efficacité, effets indésirables) sur des échelles visuelles analogiques. Etaient aussi colligés: la principale raison ayant amené la patiente à accepter la vaccination (si vaccinée), le niveau d'études, la catégorie socioprofessionnelle (celle des parents pour les individus mineurs). L'attitude vis à vis du risque de l'individu était appréhendée en lui proposant trois loteries mettant en jeu ses revenus. Des statistiques descriptives puis la technique de l'Analyse des Correspondances Multiples ont été réalisées sur les données ainsi qu'une régression logistique. Trois cents trente six questionnaires ont été recueillis. 47% des répondants étaient vaccinées dont la majorité étaient des jeunes filles âgées de 15 à 23 ans. Dans 47% des cas les patientes indiquaient les recommandations de leur médecin comme facteur majeur de décision pour leur vaccination. La majorité des jeunes filles avaient reçu les trois injections recommandées. Les personnes diplômées de second ou troisième cycle ainsi que les personnes sans diplôme étaient les moins vaccinées, les personnes se vaccinant le plus étaient les patient(e)s titulaires d'un niveau bac. Les personnes sans activité professionnelle (dont étudiantes) acceptaient plus facilement le vaccin que les cadres et artisans. Les personnes acceptant la vaccination jugeaient le cancer du col de l'utérus plus grave et plus fréquent et le vaccin plus sûr et plus efficace que les personnes non vaccinées. Il n'a pas été démontré de lien significatif entre l'attitude face au risque et le statut vaccinal. Les variables explicatives significativement corrélées au statut vaccinal étaient donc l'âge, et la perception de la sécurité du vaccin. Cette étude permet de mieux comprendre les caractéristiques influant sur la décision de vaccination contre le HPV.

Opinions des patientes en âge d'être vaccinées à propos d'une hypothétique obligation du vaccin contre les papillomavirus humains

Opinions des patientes en âge d'être vaccinées à propos d'une hypothétique obligation du vaccin contre les papillomavirus humains PDF Author: Margot Deplanque
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Pages : 192

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Introduction : Le gouvernement a élargi l'obligation vaccinale à 11 vaccins face à la réticence des français à la vaccination. La population avait une opinion plutôt défavorable concernant le vaccin recommandé anti-HPV. Devant ce constat nous avons recueilli les opinions des adolescentes en âge d'être vaccinées à propos d'une hypothétique obligation du vaccin anti- HPV, l'obligation de la vaccination en générale et comment améliorer l'information sur le vaccin anti-HPV. Méthode : Nous avons réalisé une étude qualitative chez les adolescentes de 9 à 19 ans, vaccinées ou non contre les HPV, recrutées auprès de médecins généralistes ou par connaissance. Les entretiens individuels enregistrés se sont déroulés de mars à avril 2019. Apres codage et triangulation des données une analyse thématique a été réalisée avec le logiciel NVIVO12. Résultats : Quatorze entretiens ont été analysés. La moitié des adolescentes était favorable à l'obligation du vaccin anti-HPV qui pouvait réduire l'incidence des papillomavirus, les cancers dont celui du col de l'utérus et la morbi/mortalité des HPV. Elles la trouvaient bénéfique pour diffuser l'information sur le vaccin. A contrario, certaines s'y opposaient, n'aimant pas les injections, et ne se sentant pas concernées par ce vaccin associé à la sexualité. Elles voyaient l'obligation comme une perte de liberté individuelle. Les adolescentes étaient plus favorables à l'obligation en générale pour améliorer l'immunité collective et renforcer l'adhésion de la population à la vaccination Elles trouvaient que les vaccins obligatoires étaient plus fiables, plus efficaces et qu'ils luttaient contre des maladies plus graves, contrairement aux recommandés. Les jeunes filles se sentaient en majorité mal informées sur la vaccination anti-HPV. Selon elles, les réseaux sociaux étaient la clé pour amener l'information aux adolescents, puis le système scolaire et l'information des parents. Discussion : A l'image de la population générale, le vaccin anti-HPV divisait l'opinion des adolescentes. La moitié des adolescentes voyait l'obligation comme un moyen de réduire l'incidence des HPV, en augmentant la couverture vaccinale des adolescentes, en France. Elles allaient même plus loin en s'interrogeant sur le rôle de l'homme dans la transmission virale et quelles nouvelles recommandations vaccinales pourraient être adoptées.

Les médecins généralistes et la vaccination anti-HPV

Les médecins généralistes et la vaccination anti-HPV PDF Author: Pauline Grand
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En France la couverture vaccinale contre le HPV reste très inférieure à l'objectif prévu par les autorités sanitaires. C'est pourquoi la HAS recommande la généralisation de la vaccination anti-HPV. L'objectif de cette étude était d'explorer l'opinion des médecins généralistes concernant le projet de généralisation de la vaccination anti-HPV à l'ensemble de la population et d'estimer l'éventuel impact de la généralisation sur la couverture vaccinale des filles et jeunes femmes ainsi que sur celle des HSH. Nous avons utilisé un questionnaire anonyme en ligne destiné aux médecins généralistes d'Isère, de Savoie et de Haute-Savoie via différents moyens de diffusion entre le 15 mai et le 22 août 2020. Nous avons également remis quelques questionnaires en main propre. Ce questionnaire explorait des données sociodémographiques, les pratiques actuelles des médecins généralistes, leurs opinions vis-à-vis du projet de généralisation de la vaccination anti-HPV et les retombées escomptées. Le questionnaire a été complété par 301 médecins exerçant en Isère, Savoie et Haute-Savoie. Cet état des lieux estime actuellement une faible couverture vaccinale anti-HPV aussi bien chez les filles et jeunes femmes que chez les HSH. En effet, dans notre étude, 57,5% des médecins estimaient que moins de la moitié de leurs patientes ciblées par les recommandations étaient vaccinées contre le HPV et 89,5 % estimaient que moins du quart de leurs patients HSH ciblés par les recommandations, étaient vaccinés contre le HPV. 87,4% des médecins généralistes se déclaraient favorables à la généralisation de la vaccination anti-HPV à l'ensemble de la population. Cette forte adhésion pourrait participer à l'augmentation de la couverture vaccinale des filles, mais aussi celle des HSH. En parallèle, afin d'augmenter l'adhésion des adolescents et des parents à la vaccination anti-HPV, il semble nécessaire de développer des campagnes d'information à destination du grand public. Il serait intéressant d'élargir la consultation existante «contraception et prévention des MST» aux garçons du même âge. La diffusion d'informations en milieu scolaire permettrait également d'instaurer et de maintenir une égalité d'accès à la vaccination pour cette classe d'âge.

Élargissement de la vaccination anti-HPV aux garçons

Élargissement de la vaccination anti-HPV aux garçons PDF Author: Yannis Ait Moussa
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Introduction : l'infection par les papillomavirus (HPV) est une des infections sexuellement transmissibles les plus fréquentes au monde. Sa persistance peut provoquer l'apparition de cancers chez les femmes et chez les hommes. Le vaccin anti-HPV est un moyen sûr et efficace pour les éviter. En France, la Haute autorité de santé recommande l'élargissement de la vaccination anti-HPV aux garçons depuis décembre 2019, dans un contexte d'hésitation vaccinale. L'objectif de l'étude est d'identifier quels sont les freins à la vaccination des garçons que rencontrent les médecins généralistes. Matériel et méthode : une étude qualitative par entretiens semi-dirigés a été menée du 1er décembre 2021 au 1er avril 2022 auprès de médecins généralistes de la région Sud. L'analyse des données a été faite sur un modèle inductif par théorisation ancrée. Résultats : au total, 11 médecins ont été interrogés, ils ont rapporté qu'il persiste chez les parents deux idées erronées selon lesquelles les garçons seraient épargnés par les HPV et qu'ils ne présenteraient pas d'intérêt à être vaccinés. Les parents les plus méfiants face aux vaccins ont besoin de plus d'information de la part de leurs médecins. Le suivi en santé sexuelle des adolescents n'est pas assez fréquent et les pratiques des médecins sont parfois inégales et limitées par les tabous sur la sexualité. Conclusion : notre étude a permis d'identifier trois freins principaux à l'élargissement de la vaccination anti-HPV aux garçons : les perceptions parentales, l'information sur l'intérêt de la vaccination et la santé sexuelle des adolescents en médecine générale. Une meilleure diffusion de l'information à destination des familles et le développement de l'éducation sexuelle des adolescents pourraient d'améliorer leur adhésion à la stratégie vaccinale.

Perception de la vaccination dirigée contre les papillomavirus humains chez les internes de médecine générale de la faculté de médecine de Nancy

Perception de la vaccination dirigée contre les papillomavirus humains chez les internes de médecine générale de la faculté de médecine de Nancy PDF Author: Hélène Cornement Uhrig
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Book Description
INTRODUCTION : Les médecins généralistes français jouent un rôle central d'information en ce qui concerne la vaccination contre les Papillomavirus humains auprès des patients. Les recommandations de ces professionnels de santé influencent positivement les patients. La France est un pays avec une forte hésitation vaccinale. Les étudiants en médecine générale, actuellement en formation, représentent les principaux acteurs qui prendront demain en charge la vaccination des adolescents. OBJECTIF PRINCIPAL : Evaluer l'acceptabilité du vaccin contre les HPV par les internes de médecine générale. MÉTHODE : Nous avons réalisé une enquête transversale entre mai et septembre 2017 à l'aide d'un auto-questionnaire en ligne. La population visée était les étudiants en médecine detroisième cycle de médecine générale à Nancy (France). RÉSULTATS : Trois cent un étudiants /440 ont répondu au questionnaire. Ils exprimaient une attitude globalement favorable vis-à-vis du vaccin contre l'HPV. Le taux de vaccination des étudiantes en médecine était de 60% et le taux de déclaration d'intention vaccinale des étudiants à 96%. Les étudiants exprimaient tout de même des incertitudes quant à la sécurité du vaccin. Ils se sentaient en difficulté en cas de refus vaccinal d'une de leurs patientes. Les étudiants qui avaient assisté à l'enseignement pratique dédié à la vaccination s'estimaient mieux informés que les autres. CONCLUSION : Les étudiants en médecine générale, bien que globalement favorables à la vaccination contre l'HPV se sentent insuffisamment formés à la vaccination pour faire face aux patients réticents. Des enseignements pratiques lors du troisième cycle des études médicales devraient être menés pour améliorer les connaissances et compétences des étudiants.