PRATIQUES D'HYGIENE EN CABINET DE MEDECINE GENERALE PDF Download
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Author: FREDERIC.. DECHAMPS
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Book Description
Les pratiques professionnelles des médecins généralistes en matière d'hygiène apparaissent diverses et peu adaptées. Il n'existe pas de données épidémiologiques permettant de quantifier le risque infectieux nosocomial en cabinet médical. La maîtrise du risque infectieux exogène s'appuie sur un certain nombre de règles d'hygiène de base : minimiser les risques de portage de germes du médecin vers les patients (lavage des mains), limiter les risques de contamination du personnel participant aux soins (matériel de sécurité et précautions "standard" face aux risques d'accidents avec exposition au sang), réduire le risque de transmission par les matériels (à usage unique ou réutilisable), maîtriser le risque lié a l'environnement (locaux, déchets). Depuis 1995, de nombreuses actions ont été menées dans le cadre du plan quinquennal de lutte contre les infections nosocomiales. Elles ont été rendues possibles grâce aux organismes d'évaluation, de réflexion et de lutte contre les infections nosocomiales. Certaines sont applicables aux soins ambulatoires, et particulièrement à l'exercice libéral des infirmières et des médecins : a) Publication de recommandations de bonnes pratiques d'hygiène et de désinfection. L'essentiel des références est constitué de circulaires ministérielles ou de recommandations des CTIN et C-CLIN à usage hospitalier, transposées à la pratique de la médecine générale. b) Mise au point de matériels de sécurité et de méthodologies rigoureuses, initiées par une volonté politique de santé publique. Ce nouveau potentiel de moyens justifie la publication d'une synthèse actualisée des recommandations en matière d'hygiène, appliquées à la médecine générale. Certains sujets étaient abordés avec bon sens et réalisme dans les textes de référence. D'autres apparaissaient irréalisables ou inadaptés à un médecin exerçant seul. La recherche des facteurs limitant ou empêchant l'application de ces recommandations au cabinet de médecine générale, mérite d'être menée.
Author: FREDERIC.. DECHAMPS
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Les pratiques professionnelles des médecins généralistes en matière d'hygiène apparaissent diverses et peu adaptées. Il n'existe pas de données épidémiologiques permettant de quantifier le risque infectieux nosocomial en cabinet médical. La maîtrise du risque infectieux exogène s'appuie sur un certain nombre de règles d'hygiène de base : minimiser les risques de portage de germes du médecin vers les patients (lavage des mains), limiter les risques de contamination du personnel participant aux soins (matériel de sécurité et précautions "standard" face aux risques d'accidents avec exposition au sang), réduire le risque de transmission par les matériels (à usage unique ou réutilisable), maîtriser le risque lié a l'environnement (locaux, déchets). Depuis 1995, de nombreuses actions ont été menées dans le cadre du plan quinquennal de lutte contre les infections nosocomiales. Elles ont été rendues possibles grâce aux organismes d'évaluation, de réflexion et de lutte contre les infections nosocomiales. Certaines sont applicables aux soins ambulatoires, et particulièrement à l'exercice libéral des infirmières et des médecins : a) Publication de recommandations de bonnes pratiques d'hygiène et de désinfection. L'essentiel des références est constitué de circulaires ministérielles ou de recommandations des CTIN et C-CLIN à usage hospitalier, transposées à la pratique de la médecine générale. b) Mise au point de matériels de sécurité et de méthodologies rigoureuses, initiées par une volonté politique de santé publique. Ce nouveau potentiel de moyens justifie la publication d'une synthèse actualisée des recommandations en matière d'hygiène, appliquées à la médecine générale. Certains sujets étaient abordés avec bon sens et réalisme dans les textes de référence. D'autres apparaissaient irréalisables ou inadaptés à un médecin exerçant seul. La recherche des facteurs limitant ou empêchant l'application de ces recommandations au cabinet de médecine générale, mérite d'être menée.
Author: Alain Brun
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Pages : 192
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Author: Mouzamil Mohamed
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Pages : 0
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Introduction : l'hygiène au cabinet du médecin généraliste a fait l'objet de Recommandations de Bonne Pratique (RBP) claires et précises. Cependant, il n'existe que peu d'évaluations sur le terrain du respect de ces recommandations. L'objectif de cette étude était d'évaluer la proportion de médecins généralistes respectant les RBP à propos du lavage des mains, l'asepsie de la peau des patients, l'intégrité du matériel médical, l'organisation des locaux et la gestion des déchets. Matériel et Méthodes : il s'agissait d'une étude observationnelle basée sur un auto-questionnaire puis d'un audit du lieu d'exercice des médecins interrogés. L'étude a eu lieu en Midi-Pyrénées. Résultats : sur les 50 médecins interrogés, aucun ne respectait l'ensemble des RBP. Les points les moins respectés concernaient le tri encore marginal des Déchets d'Activité de Soins à Risque Infectieux, le lavage et la désinfection des mains non-systématiques, le défaut de désinfection des stéthoscopes et brassards tensionnels, la réutilisation du matériel médical à usage unique, le manque de nettoyage des jouets. Discussion : certaines interventions simples, par exemple sur la désinfection des mains et du matériel médical, permettraient d'améliorer sensiblement le niveau d'hygiène dans les cabinets de médecine générale. Le niveau d'information des médecins gagnerait à être amélioré, par le biais d'ateliers pratiques ou de l'instauration d'un système de médecine préventive.
Author: Delphine Salabert
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Pages : 244
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Une enquête a été menée auprès des médecins généralistes de la commune de Rueil-Malmaison (département des Hauts de Seine). Trente deux médecins ont répondu à un questionnaire sur leurs pratiques concernant l’hygiène des mains, la prevention des accidents d’exposition au sang, la gestion du matériel médical et des déchets de soins à risque infectieux. L’équipement de leurs locaux et notamment du point d’eau servant au lavage des mains a été observé au cours de cette enquête. Un guide de bonnes pratiques (sous forme d’une fiche) reprenant les grandes notions de base de l’hygiène, réalisé à partir des recommandations ministérielles, leur a été remis dans le but de les sensibiliser à ce sujet d’actualité. Concernant les habitudes d’hygiène, seulement 41 % des médecins affirment se laver les mains avant et après l’examen de chaque patient ; 30% déclarent respecter la procédure recommandée pour le nettoyage du matériel médical, et 3% utilisent un produit détergent-décontaminant adéquat. L’équipement des locaux ne répond pas aux recommandations puisque seulement 59% des médecins visités ont un lavabo dans leur salle de consultation. Il ressort de ce travail la nécessité de former les médecins, d’évaluer le risque infectieux au cabinet du médecin généraliste afin d’adapter les recommandations issues du milieu hospitalier à la pratique ambulatoire.
Author: Brice Roucoules
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Languages : fr
Pages : 124
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Introduction : La prévention des infections associées aux soins est une préoccupation de santé publique. L'infection est associée aux soins si elle survient au cours ou décours d'une prise en charge. Peu d'études se sont intéressées aux difficultés liées à l'application des préconisations en matière d'hygiène dans les cabinets médicaux de médecine générale (HAS 2007). Méthode : Il s'agit d'une étude quantitative descriptive analysant les obstacles à la mise en place des recommandations sur l'hygiène en pratique ambulatoire. Nous avons réalisé une enquête par questionnaire électronique de 44 questions fermées, structurées autour de 4 thèmes principaux, entre décembre 2013 et avril 2014, auprès des médecins généralistes du Val-de-Marne. Résultats : Nous avons obtenu 99 réponses sur 1417. L'âge moyen était de 45 ans. 52% exerçaient en cabinet de groupe. 91% des médecins interrogés se disaient préoccupés par l'hygiène dans leur pratique quotidienne et 17% disaient connaître les recommandations HAS de 2007. 55% déclaraient se laver les mains avant et après chaque patient. Les principaux obstacles à l'hygiène des mains et à la gestion des déchets étaient le coût et la formation. Discussion : Les médecins semblaient peu au courant des recommandations et ne les appliquaient que partiellement. Le risque infectieux était perçu comme faible à modéré, ce qui semble être lié au manque de documentation, et d'expérience personnelle concernant les IAS. La formation par les pairs était la principale source d'information. Les 2 principaux obstacles étaient le manque de formation, et le coût. Des mesures financières incitatives associées à une meilleure formation initiale, par la formation des internes mais aussi par la formation des ECA les accueillant permettraient d'améliorer les pratiques.
Author: Laura Bellot-Khazmim
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Pages : 102
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Author: Antoine Sautel
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Pages : 0
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INTRODUCTION : L'hygiène en cabinet de médecine générale est primordiale afin de limiter les infections liées aux soins en ambulatoire. Son application nécessite des équipements et des aménagements pour en assurer sa bonne pratique, d'autant plus depuis l'arrivée de la pandémie à Covid-19. MATÉRIEL ET MÉTHODE : Nous avons envoyé un questionnaire aux médecins généralistes alsaciens par voie électronique afin d'évaluer la présence des différents aménagements et équipements d'hygiène de base recommandés par la HAS depuis juin 2007. RESULTATS : Certains cabinets ne présentent pas tous les aménagements et équipements pour garantir les conditions d'hygiène recommandées. Des journaux ou des jouets sont présents dans 7% des salles d'attente. De plus, 9% des cabinets n'ont pas de lavabo dans leurs salles de soins. On note également que dans 9% des cabinets médicaux les patients n'ont pas accès aux sanitaires. Enfin, 4% des sanitaires ne disposent pas de lavabo à proximité de ceux-ci. Par ailleurs, seulement 36% des cabinets médicaux bénéficient d'un entretien quotidien de leurs locaux. Finalement, nous constatons qu'aucun des médecins de notre étude ne respectent stricto sensu toutes les recommandations de la HAS. CONCLUSION : Cet état des lieux des équipements et des aménagements relatifs à l'hygiène en cabinet de médecine générale en Alsace a permis de mettre en lumière que tous les cabinets médicaux ne présentent toujours pas l'ensemble des équipements adéquats à la bonne mise en application des recommandations en termes d'hygiène, en regard des recommandations de la HAS datant de 2007 ; ceci en dépit même de la récente pandémie de Covid 19 à laquelle nous sommes toujours confrontés, qui a pourtant permis un retour au premier plan de l'hygiène et des gestes barrières. En effet, les résultats de différentes études de thèses de médecine générale réalisées sur le sujet depuis le milieu des années 2000, montrent que l'on tend vers une amélioration des équipements de ces cabinets, sans répondre encore totalement aux recommandations de la HAS datant d'il y a quinze ans.
Author: Pascale Cavalli
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Languages : fr
Pages : 62
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Contexte : Les infections associées aux soins intègrent les infections contractées en cabinet de médecine générale. La gestion du temps, les contraintes financières, les réticences psychologiques et le manque de preuves scientifiques seraient les principales raisons expliquant les écarts de pratiques vis-à-vis des recommandations en matière d'hygiène. Selon le modèle de l'Evidence Based Medicine, ces facteurs peuvent être classés en trois types : liés à la science, au praticien ou au patient. Cette étude avait pour objectif d'évaluer l'influence ressentie de chaque type de facteur. Matériel et méthodes : Une étude transversale par questionnaire anonyme a été effectuée entre avril et mai 2010 dans la Loire auprès des 697 médecins généralistes. Deux relances ont été effectuées par mail et par téléphone. Résultats : Après exclusions et retrait des questionnaires non exploitables parmi les 318 questionnaires reçus (46%), l'analyse a porté sur 266 questionnaires (38%). Sur les différents champs de l'hygiène étudiés, l'influence moyenne pour les facteurs liés au patient, liés aux données scientifiques et liés au praticien était respectivement cotée à 5.9, 5.8, et à 3.5 sur 10. Les femmes ont déclaré être plus influencées par les facteurs liés au patient de façon statistiquement significative. Les recommandations sur la vaccination antigrippale étaient associées à une moindre influence des facteurs liés au praticien et à une plus grande influence des facteurs liés au patient. Conclusion : Concernant l'hygiène en cabinet médical, les facteurs liés à la science partageaient largement leur influence avec les facteurs liés au patient et au praticien.
Author: Anne Hollier
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Languages : fr
Pages : 212
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Book Description
Introduction/contexte : le risque infectieux en médecine ambulatoire existe. Lorsqu'il est élevé, comme en présence de bactéries multi résistantes aux antibiotiques, les médecins généralistes doivent apporter une réponse adaptée en terme d'hygiène et d'information afin d'éviter la dissémination de ces germes dans la communauté. Ce travail a pour objet d'étudier les pratiques d'hygiène au cabinet et lors des visites, d'identifier les difficultés rencontrées dans la mise en oeuvre des recommandations et de dégager des pistes d'amélioration. Méthode/population : 188 médecins généralistes de la Gironde sélectionnés de façon aléatoire ont répondu anonymement à un questionnaire. Celui-ci s'intéressait aux pratiques d'hygiène après l'examen d'un patient porteur d'une virose saisonnière banale puis après cellui d'un patient porteur d'une bactérie multi résistante aux antibiotiques, au matériel et aux difficultés rencontrées. Résultats : Les médecins interrogés semblent adapter leurs pratiques en fonction du risque infectieux. Ils sont plus nombreux à respecter les règles pour l'hygiène des mains lors de la présence de bactéries multi résistantes aux antibiotiques. Pourtant des améliorations pourraient encore être portées, notamment lors des soins pratiqués au domicile des patients. Ces déplacements constituent la principale difficulté évoquée par les médecins pour l'application des recommandations. Le matériel pour l'hygiène des mains n'est pas toujours à disposition des médecins lors des visites, et le matériel de protection type "barrière" est quasi inexistant. Conclusion : le développement de formations médicales continues sur l'hygiène et la notion de risque infectieux pourrait contribuer à l'amélioration des pratiques d'hygiène, et donc améliorer la qualité des soins, la sécurité des patients et celle des médecins.
Author: Béatrice Delattre
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Languages : fr
Pages : 248
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Book Description
La transmission d'infections liées aux soins en médecine ambulatoire est-elle une réalité? Quels sont les moyens à notre disposition pour la prévention de ce risque infectieux ? Qu'en est-il en région Haute-Normandie ? La prévention de la transmission iatrogène de germes au cabinet médical commence par un respect des règles de base d'hygiène, c'est-à-dire un bon lavage des mains, une stérilisation correcte et une utilisation adéquate des produits à notre disposition en terme d'hygiène. Un questionnaire sur l'hygiène a été réalisé auprès de 426 médecins généralistes de Haute-Normandie. Sur les 53 % de répondants, les pratiques d'hygiène semblent bien respectées hormis une utilisation non adéquate des produits antiseptiques et désinfectants ainsi qu'une décontamination trop prolongée. L'hygiène est un problème de santé publique. Il est regrettable de ne retrouver aucune étude microbiologique prouvant la iatrogénicité des pratiques en médecine générale. Mais l'hygiène des médecins généralistes n'est-elle pas suffisante pour les germes rencontrés en cabinet médical.
