Perception par les internes de médecine générale de France d’une vidéo exposant la pertinence du dépistage organisé du cancer du sein

Perception par les internes de médecine générale de France d’une vidéo exposant la pertinence du dépistage organisé du cancer du sein PDF Author: Camille Ilardo
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Languages : fr
Pages : 96

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Book Description
Contexte : En 2020, le cancer du sein reste le premier cancer féminin en France en termes d’incidence et de mortalité. Le Dépistage Organisé du Cancer du Sein (DOCS), généralisé en France en 2004, fait régulièrement l’objet de controverses scientifiques et de polémiques médiatiques au sujet de la réduction de mortalité par cancer du sein qu’il apporte et sur l’estimation du surdiagnostic qu’il engendre. Le médecin généraliste se positionne en première ligne en matière de prévention individuelle et collective. L’aspiration actuelle est de faire évoluer la relation médecin-patient vers un « modèle d’autonomie », avec une sensibilisation à la décision partagée. Objectif : Recueillir l’avis des internes de médecine générale concernant la balance bénéfice/risque du DOCS via un questionnaire incluant la vidéo « Mammo de dépistage, oui ou non ? » de Cancer Rose. Est-ce que cette vidéo pouvait permettre d’ouvrir la discussion et inciter une prise de décision partagée entre les futurs médecins généralistes et les femmes au sujet de la mammographie ? Méthode : Étude transversale descriptive. Questionnaire sécurisé sur internet proposé aux internes de médecine générale de France diffusé via les réseaux sociaux et courriel. Analyses univariée et bivariée (p

Perception par les internes de médecine générale de France d’une vidéo exposant la pertinence du dépistage organisé du cancer du sein

Perception par les internes de médecine générale de France d’une vidéo exposant la pertinence du dépistage organisé du cancer du sein PDF Author: Camille Ilardo
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Contexte : En 2020, le cancer du sein reste le premier cancer féminin en France en termes d’incidence et de mortalité. Le Dépistage Organisé du Cancer du Sein (DOCS), généralisé en France en 2004, fait régulièrement l’objet de controverses scientifiques et de polémiques médiatiques au sujet de la réduction de mortalité par cancer du sein qu’il apporte et sur l’estimation du surdiagnostic qu’il engendre. Le médecin généraliste se positionne en première ligne en matière de prévention individuelle et collective. L’aspiration actuelle est de faire évoluer la relation médecin-patient vers un « modèle d’autonomie », avec une sensibilisation à la décision partagée. Objectif : Recueillir l’avis des internes de médecine générale concernant la balance bénéfice/risque du DOCS via un questionnaire incluant la vidéo « Mammo de dépistage, oui ou non ? » de Cancer Rose. Est-ce que cette vidéo pouvait permettre d’ouvrir la discussion et inciter une prise de décision partagée entre les futurs médecins généralistes et les femmes au sujet de la mammographie ? Méthode : Étude transversale descriptive. Questionnaire sécurisé sur internet proposé aux internes de médecine générale de France diffusé via les réseaux sociaux et courriel. Analyses univariée et bivariée (p

Représentation des internes de médecine générale sur le dépistage organisé du cancer du sein

Représentation des internes de médecine générale sur le dépistage organisé du cancer du sein PDF Author: Nadia Lucavei Bourgeais
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Languages : fr
Pages : 166

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INTRODUCTION : Le cancer du sein est aujourd’hui, en France, la première cause de mortalité par cancer chez les femmes. Or, en France, depuis 2004, toute femme entre 50 et 74 ans, se voit proposer tous les deux ans une mammographie de dépistage dans le cadre du dépistage organisé du cancer du sein (DOCS). Néanmoins, celui-ci est actuellement soumis à controverse. Dans ce contexte, cette étude avait pour objectif de déterminer la représentation des internes de médecine générale vis à vis du DOCS. MATERIEL ET METHODE : Une enquête qualitative par entretiens individuels semi-dirigés a été menée auprès des internes de médecine générale d’Indre et Loire. Neuf internes ont été interviewés entre janvier et février 2015. Après une retranscription intégrale, un codage par analyse thématique de contenu a été réalisé. RESULTATS : La plupart des internes estimaient que le DOCS était une organisation simple, sur laquelle ils pouvaient se décharger d’une partie de leur responsabilité et qui facilitait leur pratique. Néanmoins, bien que divisés sur l’intérêt du dépistage, ils s’accordaient sur le fait que la décision de participation revenait à la patiente une fois que celle-ci avait été informée des bénéfices et des risques attendus. Leur rôle d’information leur semblait ainsi primordial. Mais, les internes estimaient manquer d’occasions pour aborder le DOCS au point de penser ne pas avoir leur place dans ce dépistage. C’est pourquoi certains internes souhaiteraient voir instaurer une consultation dédiée à l’information des femmes avant la première participation au DOCS. CONCLUSION : Les internes évoquaient leur manque d’implication et leurs doutes quant à l’intérêt du DOCS. C’est pourquoi ils souhaiteraient que soit mise en place une consultation dédiée à l’information sur le dépistage ainsi qu’une clarification des informations à apporter aux femmes. Selon eux, cela permettrait aux généralises de reprendre leur place au sein du DOCS et favoriserait l’élaboration d’une décision médicale partagée.

Dépistage organisé du cancer du sein, comment améliorer l'adhésion des généralistes

Dépistage organisé du cancer du sein, comment améliorer l'adhésion des généralistes PDF Author: Caroline Ruel
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Languages : fr
Pages : 310

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Le cancer du sein est la première cause de décès par cancer chez la femme. Son incidence est croissante. Les principaux facteurs de risque sont l'âge et le sexe féminin. Ces facteurs n'étant pas maîtrisables, il est donc nécessaire de développer une prévention secondaire. La mammographie associée à un examen clinique des seins par un professionnel de santé est un moyen efficace de dépistage. Depuis le début des années 1990, des programmes de dépistage organisé se mettent en place dans les départements, jusqu'à sa généralisation en 2004. Ce dépistage concerne les femmes âgées de 50 à 74 ans, avec réalisation d'une mammographie avec deux incidences par sein tous les deux ans. Les clichés normaux bénéficient d'une deuxième lecture. Cette deuxième lecture permet de rattraper environ 6% des cancers. Un des points faibles de ce dépistage organisé est la participation insuffisante des femmes, comme en Moselle où seulement 37,8% des femmes ont bénéficié d'une mammographie de dépistage en 2007. L'AMODEMACES est la structure départementale qui gère le dépistage organisé du cancer. Devant ces résultats de participation insuffisants, nous avons interrogés les médecins généralistes de Moselle, afin de comprendre leur pratique vis-à-vis du dépistage du cancer du sein. 43,8% des généralistes ont répondu à cette enquête. Il s'agit de trouver des moyens d'actions pour augmenter la participation en s'appuyant sur les résultats de cette enquête, sur l'exemple d'autres départements, et sur la revue de la littérature.

Enquête d'opinion et de pratique du dépistage organisé du cancer du sein

Enquête d'opinion et de pratique du dépistage organisé du cancer du sein PDF Author: Romane Branellec
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Languages : fr
Pages : 0

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De par son incidence croissante et son taux de mortalité élevé, le cancer du sein est devenu un enjeu majeur de santé publique. Afin de le dépister de manière précoce, un dépistage organisé du cancer du sein (DOCS) est proposé aux femmes de 50 à 74 ans. La participation à ce dépistage diminue depuis plusieurs années, et son intérêt est remis en cause. Le médecin généraliste (MG) jouant une place centrale dans le dépistage, nous avons souhaité interroger un groupe de MG bas-normands via entretien semi-dirigés sur leurs opinions et leurs habitudes pratiques au sujet du DOCS, et dans un second temps de la palpation et auto-palpation mammaire. Malgré les controverses, l'adhésion au DOCS des MG de notre étude semble conservée. Ils sont attentifs au suivi de leurs patientes à ce programme, bien que le frein principal reste le manque de temps à aborder ce sujet. Pour une minorité de notre échantillon, le dépistage n'a pas fait la preuve de son efficacité en terme de diminution de mortalité, et engendre un risque non négligeable de surdiagnostics et de surtraitements, les incitant à ne pas le recommander à leurs patientes. Dans ce contexte, une information éclairée doit pouvoir être délivrée aux patientes, ce qui semble essentiel mais difficile en l'absence d'études complémentaires. Seule une minorité de MG estime avoir peu d'influence sur le choix des patientes. Plusieurs freins peuvent expliquer la non participation des patientes au DOCS, dont certains peuvent être levés en informant davantage les patientes. La palpation mammaire n'est pas pratiquée régulièrement par les MG de notre étude. En revanche, ils semblent promouvoir l'apprentissage de l'autopalpation mammaire.

Dépistage du cancer du sein selon le niveau de risque des patientes

Dépistage du cancer du sein selon le niveau de risque des patientes PDF Author: Ghizlane Amougay-Aboubeker
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Languages : fr
Pages : 88

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Introduction : le cancer du sein est la néoplasie la plus fréquente chez la femme, en France et dans le monde. Le dépistage est la clé de voute des actions permettant une réduction de la mortalité de cette pathologie. Le médecin généraliste, souvent en première ligne, a un rôle capital dans le dépistage et la prévention. Devant une diminution du taux de participation au dépistage organisé du cancer du sein depuis deux années consécutives nous nous sommes intéressés aux pratiques des médecins généralistes des Hauts de France concernant le dépistage organisé et individuel du cancer du sein selon le niveau de risque des patientes. Matériel et méthodes : étude quantitative, descriptive, observationnelle réalisée à partir d'un questionnaire envoyé, avec l'aide de l'URPS à un échantillon de 508 médecins généralistes des Hauts-de-France. Résultats : cent quinze questionnaires exploitables ont été recueillis. Deux-tiers des sondés réalisaient la palpation mammaire. Tous les sondés vérifiaient qu'une mammographie avait été réalisée dans les deux dernières années et la plupart d'entre eux exposaient les bénéfices/risques à leurs patientes. Près de la moitié de l'échantillon pense qu'un dépistage avant 50 ans serait justifiable. Cependant le dépistage individuel engendrait des difficultés pour 64% d'entre eux et ils étaient 79% à ne pas connaitre les recommandations HAS de 2014. Discussion : le dépistage organisé semble maitrisé. Même si les controverses le concernant poussent à une meilleure information, elles ne remettent pas en cause l'efficacité de la mammographie pour notre échantillon. En revanche le dépistage individuel présentait des lacunes qui pourraient être améliorées. Conclusion : une évaluation pertinente des risques individuels permettrait aux généralistes d'adapter les informations et les prescriptions à chaque patiente. Pour cela il est indispensable que les connaissances des recommandations soient à jour et qu'ils aient les bons outils pour réaliser un dépistage ciblé et adapté à chaque patiente. La mise en place d'une consultation dédiée à 25 ans est une piste à suivre.

Dépistage organisé du cancer du sein par les médecins généralistes de la Seine-Saint-Denis

Dépistage organisé du cancer du sein par les médecins généralistes de la Seine-Saint-Denis PDF Author: Corinne Moreau
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Languages : fr
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[Résumé en français]Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme. La mammographie est un moyen de dépistage précoce. Le département de la Seine-Saint-Denis est l'un des premiers à avoir instauré le dépistage organisé. Ce dépistage est de qualité mais trop peu de femmes y participent. Le médecin généraliste a un rôle fondamental pour inciter les femmes à réaliser cet examen. Une enquête par questionnaire auprès de 337 médecins a été réalisée. Le taux de réponses fut élevé. La totalité des participants à cette enquête est informée de la campagne de dépistage organisé du département. Certains médecins ignorent la définition du dépistage organisé. Dans l'ensemble, les praticiens relèvent plus d'avantages que d'inconvénients dans cette pratique. La plupart d'entre eux proposent le dépistage du cancer du sein à leurs patientes, mais seulement quelques-uns les orientent vers le dépistage organisé du département. Cette enquête a permis de proposer des recommandations...

Dépistage du cancer du sein et opinions sur les propositions du plan cancer

Dépistage du cancer du sein et opinions sur les propositions du plan cancer PDF Author: Céline Briard
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Languages : fr
Pages : 298

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INTRODUCTION : Pour diminuer la mortalité par cancer du sein, la France a mis en place un programme de dépistage organisé, nécessitant une participation suffisamment importante pour être efficace. Or, en raison d’une polémique remettant en cause son efficacité et de la persistance d’une démarche de dépistage individuel, celle-ci stagne depuis plusieurs années, sans atteindre l’objectif visé de 70%. METHODE : Une enquête qualitative par entretiens semi-dirigés a été réalisée afin de recueillir l’opinion et les pratiques des médecins généralistes concernant ce dépistage, et leurs avis sur les propositions du Plan Cancer visant à améliorer la participation et l’information aux femmes. RESULTATS : La majorité des généralistes sont convaincus de l’intérêt du dépistage organisé pour améliorer l’efficacité des traitements du cancer du sein. Les autres, évoquent un sentiment d’exclusion. Ils sont surtout confrontés à la peur des patientes et parlent davantage des bénéfices que des risques. Le dépistage individuel est conditionné par la présence d’antécédents familiaux, les médecins estimant alors que les patientes relèvent d’une surveillance précoce. CONCLUSION : Les médecins généralistes font partie des mieux placés pour convaincre leurs patientes de participer, même s’il existe une divergence de perception entre les médecins, qui voient dans le dépistage un intérêt préventif, et les femmes, qui l’associent à la maladie. Les coordinateurs des structures de gestion sont les interlocuteurs privilégiés pour renforcer l’adhésion des médecins au programme et améliorer leurs connaissances. L’utilisation d’outils d’aide à la décision médicale partagée permet la transmission d’une information objective et est à développer.

Le dépistage du cancer du sein en médecine générale

Le dépistage du cancer du sein en médecine générale PDF Author: Léa Le Mouel
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Languages : fr
Pages : 194

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L'examen clinique des seins

L'examen clinique des seins PDF Author: Victoria Fourvel
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Languages : fr
Pages : 0

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Introduction : Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent et la première cause de mortalité par cancer chez la femme, en France comme dans le monde. La HAS recommande un examen clinique des seins (ECS) annuel pour les femmes à partir de 25 ans dans le cadre du dépistage du cancer du sein. Les objectifs de notre étude étaient d'évaluer les connaissances et ressentis des patientes de plus de 25 ans sur l'ECS ainsi que leur choix du médecin référent pour assurer ce suivi. Méthode : Etude qualitative par entretiens individuels semi-dirigés auprès de 11 patientes dans la région Franche-Comté. Résultats : Dans notre étude, les modalités de dépistage du cancer du sein étaient relativement bien connues chez les patientes de plus de 50 ans notamment grâce à la campagne de dépistage organisé, ce qui n'était pas le cas pour les moins de 40 ans. Ce qui démontre un manque d'information au sujet du dépistage pour cette tranche d'âge. La mammographie apparaissait comme une des parties les mieux maitrisées par les patientes. En revanche, l'ECS, pratiqué par un professionnel de santé, n'était pas évoqué spontanément. Les patientes de l'étude ne l'intégraient pas directement dans les moyens de dépistage seul ou en complément de la mammographie, même si la majorité jugeait cet examen important et utile dans la prévention, faisant partie intégrante du suivi gynécologique, bien que perçu comme désagréable par certaines voire douloureux. Elles connaissaient bien l'intérêt de l'ECS mais n'étaient globalement pas au point sur l'âge de début de sa réalisation et sa fréquence. Pour la plupart, l'ECS était réalisé lors du frottis, c'est-à-dire tous les 2-3 ans. L'auto-examen des seins (AES) était une notion bien intégrée et son utilité bien connue des patientes, mais pour autant la majorité ne le pratiquait pas par manque de compétences, par oubli ou parce-que l'examen était perçu comme anxiogène. Le choix du professionnel de santé qui assure le suivi gynécologique global, dont l'ECS fait partie, était motivé par des facteurs facilitateurs et des freins propres à chaque patiente. Les patientes suivies par leur médecin généraliste appréciaient la relation de confiance établie, sa facilité d'accès et ses compétences. En revanche, pour les patientes suivies par un autre professionnel de santé, elles considéraient un manque de compétence chez leur médecin généraliste, un désintérêt de celui-ci pour la gynécologie et ressentaient une certaine pudeur liée à la nudité face au genre du médecin généraliste. Il ressort enfin de ce travail un manque d'information sur la possibilité d'un suivi gynécologique de routine par un médecin généraliste. Conclusion : Afin d'améliorer les connaissances des patientes, il parait primordial que des informations soient données lors de l'ECS afin d'exposer le but de l'examen, sa fréquence de réalisation, le principe du dépistage du cancer du sein ainsi que l'apprentissage de I'AES. Une meilleure information de la patientèle concernant les compétences du médecin généraliste s'avère nécessaire. Le meilleur moyen d'information restant l'information orale délivrée par le médecin généraliste lui-même permettant une communication personnalisée. Le but étant de sensibiliser et de faire évoluer les mentalités des patientes sur cette compétence du médecin généraliste.

La place du médecin généraliste dans le dépistage de masse organisé des cancers du sein et colo-rectal

La place du médecin généraliste dans le dépistage de masse organisé des cancers du sein et colo-rectal PDF Author: Zeineb Ben Cheikha
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Languages : fr
Pages : 186

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Introduction : Le cancer du sein et le CCR, font l’objet en France de dépistages de masse organisés. En 2010, les taux de participation nationaux ont été de 52,1% pour le DMO du cancer du sein et de 34% pour celui CCR. L’implication du médecin généraliste conditionne ce taux de participation.Objectif : Mesurer à une échelle départementale, le degré d’implication et de connaissance des médecins généralistes concernant ces deux DMO. Méthode : Étude descriptive basée sur un questionnaire adressé à 300 médecins généralistes de Seine-et-Marne, inclus par randomisation, et portant sur les deux dépistages. Résultats : 157 réponses. 110 hommes (70%) et 47 femmes (30%) ont participé à l’étude. 59 médecins avaient une activité urbaine (38%), 58 une activité mixte (37%) et 38 une activité rurale (25%). L’âge moyen des médecins de l’étude était de 53,14 ans. Le nombre moyen d’actes médicaux réalisés par jour, par médecin, était de 25,8 actes. 28 (17,9%) des médecins interrogés n’étaient pas informatisés. Concernant le DMO du cancer du sein, 147 médecins (94%) déclaraient se sentir impliqués dans ce dépistage. 116 (74%) pensaient qu’il était prouvé que ce dépistage diminuait la mortalité par cancer du sein. 119 (75,8%) répondaient ne pas palper les seins de leurs patientes entre 2 mammographies. 44,7% des médecins femmes de l’étude déclaraient procéder à cette palpation, contre 15,4% des médecins hommes (différence statistiquement significative entre les 2 sexes). Concernant le DMO du CCR, 155 médecins (99,3%) déclaraient se sentir impliqués dans ce dépistage. 109 (69%) pensaient qu’il était prouvé que ce dépistage diminuait la mortalité par CCR. Conclusion : Les taux de participation à ces deux DMO ne sont pas ceux escomptés par les autorités sanitaires. Malgré les polémiques soulevées par le DMO du cancer du sein, les médecins généralistes se disent impliqués ; pourtant, une majorité d’entre eux n’examinent pas cliniquement les seins de leurs patientes. Pour le DMO du CCR, le taux faible de participation nationale serait plus le fait des patients que des médecins. La médecine générale, organisée autour d’un « colloque singulier », se concilie parfois difficilement aux engagements de santé publique.