Parcours contraceptif des femmes âgées de 40 ans ou plus et non-ménopausées, facteurs influençant leur choix et leurs attentes dans ce domaine PDF Download
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Author: Marcia Moreira
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Languages : fr
Pages : 0
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Book Description
Les recommandations en matière de prescription de contraception incitent à tenir compte des préférences des femmes. Ceci devient plus complexe après 40 ans, car les risques cardiovasculaires, métaboliques et carcinologiques sont plus importants et les contre-indications médicales sont plus présentes. L’objectif était d’identifier les représentations des femmes âgées de 40 ans ou plus non-ménopausées concernant la contraception, afin de mieux comprendre leurs comportements et les facteurs qui leur déterminent. Il s’agissait d’une étude qualitative par des entretiens semi-dirigés auprès des femmes en soins primaires en Ile-de-France, avec analyse thématique. Seize entretiens ont été réalisés. Cette étude a mis en avant plusieurs facteurs qui peuvent déterminer la pratique contraceptive après 40 ans : une expérience contraceptive riche permettant plus de connaissances et ressentis ; une maturité responsable d’une gestion contraceptive plus confortable et naturelle ; une valorisation de l’information médicale et du partage d’expériences entre pairs ; une diminution de la tolérance à la contrainte de la prise quotidienne ; une prise en compte sérieuse des risques et de l’état de santé ; une sexualité plus stable qui amène au refus de certains moyens de contraception ; une incompatibilité avec la maternité du fait de l’âge et des risques ; des attentes surtout centrées sur le suivi médical et le médecin. Le mécanisme complexe du choix contraceptif après 40 ans met en jeu plusieurs facteurs spécifiques à cet âge que le médecin doit connaître, afin d’orienter au mieux la femme.
Author: Marcia Moreira
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Languages : fr
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Book Description
Les recommandations en matière de prescription de contraception incitent à tenir compte des préférences des femmes. Ceci devient plus complexe après 40 ans, car les risques cardiovasculaires, métaboliques et carcinologiques sont plus importants et les contre-indications médicales sont plus présentes. L’objectif était d’identifier les représentations des femmes âgées de 40 ans ou plus non-ménopausées concernant la contraception, afin de mieux comprendre leurs comportements et les facteurs qui leur déterminent. Il s’agissait d’une étude qualitative par des entretiens semi-dirigés auprès des femmes en soins primaires en Ile-de-France, avec analyse thématique. Seize entretiens ont été réalisés. Cette étude a mis en avant plusieurs facteurs qui peuvent déterminer la pratique contraceptive après 40 ans : une expérience contraceptive riche permettant plus de connaissances et ressentis ; une maturité responsable d’une gestion contraceptive plus confortable et naturelle ; une valorisation de l’information médicale et du partage d’expériences entre pairs ; une diminution de la tolérance à la contrainte de la prise quotidienne ; une prise en compte sérieuse des risques et de l’état de santé ; une sexualité plus stable qui amène au refus de certains moyens de contraception ; une incompatibilité avec la maternité du fait de l’âge et des risques ; des attentes surtout centrées sur le suivi médical et le médecin. Le mécanisme complexe du choix contraceptif après 40 ans met en jeu plusieurs facteurs spécifiques à cet âge que le médecin doit connaître, afin d’orienter au mieux la femme.
Author: Caroline Monestiez
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Languages : fr
Pages : 128
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Book Description
En France, malgré des mesures de santé publique facilitant l’accès à la contraception et au choix d’une méthode adaptée, le nombre de grossesses non désirées par échec ou absence de contraception reste élevé et stable. L’objectif de l’étude était d’explorer le vécu et l’expérience des femmes dans leur parcours contraceptif pour mieux comprendre ce paradoxe. Il s’agit d’une étude qualitative par entretiens semi directifs de femmes consultants en médecine générale en Ile-de-France, avec analyse thématique. Treize entretiens d’une durée moyenne de 35 minutes ont été réalisés avec des femmes âgées de 22 à 49 ans. Nous avons pu explorer les représentations des méthodes contraceptives et les facteurs influençant leur choix. Nous avons mis en évidence de nouvelles notions qui entrent en jeu dans le choix d’une méthode contraceptive : la gestion active et le contrôle par la femme du moyen contraceptif (pilule, anneau, patch) ou la délégation au corps médical (DIU, Implant) et l’importance de la localisation ou du mode d’administration du moyen contraceptif qui modifie la perception de son efficacité et de sa fiabilité. Au terme de ce travail, il semble important d’aborder lors de la consultation, la place de la femme dans la gestion active ou non de la contraception, puis la localisation qui semble lui convenir le mieux. Il semble utile d’aborder précocement la sexualité en consultation, avec l’adolescente seule, pour anticiper le besoin d’une première contraception et l’informer des moyens disponibles, y compris DIU et implant. Ainsi le médecin généraliste semble être l’interlocuteur privilégié pour informer, accompagner et suivre les femmes pour la contraception.
Author: Emilie Beaghe
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Languages : fr
Pages : 374
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Book Description
La contraception des femmes de plus de quarante ans nécessite une prise en charge particulière. Le médecin doit s'attacher à réévaluer la méthode contraceptive choisie en fonction de l'existence de facteurs de risque cardio-vasculaire ou cancéreux, de l'apparition de certaines pathologies ou de symptômes de périménopause. De plus le nombre non négligeable de grossesses, plus risquées et majoritairement non désirées dans cette tranche d'âge, doit inciter le praticien à favoriser la poursuite d'une contraception jusqu'à la ménopause confirmée. Les patientes, quant à elles, ont des attentes et des besoins en matière de contraception qu'il convient de prendre en compte. Malgré un passé contraceptif ancien, on retrouve certaines lacunes dans leurs savoirs notamment sur les conduites à tenir en cas d'oubli de pilule et la possibilité de recourir à la stérilisation féminine. Elles recherchent prioritairement l'efficacité et le confort dans l'utilisation de leur méthode contraceptive. Pour bien vivre leur contraception, elles ont besoin d'une relation avec leur médecin basée sur l'écoute, le dialogue et la confiance. Le rôle du praticien est d'aider ces femmes dans le choix d'une méthode aussi bien adaptée à leur état de santé qu'à leurs desiderata. Cela nécessite une information riche, adaptée, compréhensible, renouvelée et remise à jour régulièrement. La consultation de contraception doit être perçue comme un moment privilégié au cours duquel peuvent s'exprimer tous les questionnements sur le sujet.
Author: Ellen Cudennec
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Languages : fr
Pages : 84
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Book Description
Contexte : Les femmes de plus de quarante ans représentent 20% des utilisatrices de méthodes contraceptives. Le choix d'une contraception à cet âge dépend de multiples facteurs autres que médicaux notamment en raison de l'évolution du mode de vie. Le taux de grossesse non prévue n'est pas rare après 40 ans et conduit dans la majorité des cas à une IVG. Nous connaissons mal le suivi, la satisfaction et les connaissances de ces femmes concernant leur contraception. Cette étude a pour but de décrire la contraception des femmes de 40 à 49 ans en Loire-Atlantique. Méthode : L'étude quantitative descriptive prospective, s'est déroulée sur une période de deux mois. 300 auto-questionnaires anonymes destinés aux femmes de 40 à 49 ans ont été distribués dans six cabinets de médecine générale de Loire-Atlantique. Le questionnaire comportait trois parties : une sur le suivi, la satisfaction et les informations sur la contraception, une deuxième sur les connaissances des femmes et une fiche signalétique. Résultats : Le taux de réponse est de 46%, 134 questionnaires sont exploitables. 23% des femmes de l'échantillon ne prennent pas de contraception la jugeant inutile ou contraignante. Les méthodes les plus utilisées : 26% le DIU, 17% la pilule, 12.5% la stérilisation tubaire et 11.7% le préservatif. Le gynécologue intervient dans 42.5% des cas dans le choix de la méthode et le médecin généraliste dans le suivi contraceptif dans 59% des cas. 89% des femmes sont satisfaites ou très satisfaites de leur méthode contraceptive et 84% ne souhaitent pas changer. Dans deux tiers des cas, les patientes ne communiquent pas avec leur médecin généraliste sur la satisfaction de la méthode. 49% ont déjà essayé la pilule et une majorité a arrêté pour des raisons de contraintes ou d'oublis. Les professionnels de santé sont la source d'information principale. Ces informations sont jugées suffisantes par 73% des patientes. Sur les connaissances autour de la contraception : 69% pensent qu'une grossesse est plus risquée après 40 ans, 46% ne savent pas quand arrêter leur contraception et plus de la moitié ne connaissent pas ou mal les systèmes de rattrapage d'oublis de pilule et la contraception d'urgence. Conclusion : Les patientes utilisatrices d'une contraception sont très majoritairement satisfaites de leur méthode. Mais un tiers des femmes de l'échantillon sont non utilisatrices ou insatisfaites de leur contraception. L'étude met en évidence des lacunes dans la communication médecin-patiente et dans les connaissances des femmes autour de la contraception. Il existe un risque de mauvaise observance et d'échec contraceptif avec des grossesses non prévues et des IVG. La prise en charge optimale de ces patientes est une question de santé publique et deux axes semblent essentiels : l'importance d'une relation d'écoute, de réévaluation de la méthode et une formation théorique médicale adaptée.
Author: Fanny Lemercier
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Languages : fr
Pages : 62
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Book Description
Contexte : en dépit de l'utilisation massive de la contraception médicalisée, le nombre d'interruption volontaire de grossesse reste stable. Du fait des connaissances et de l'expérience acquises en matière de contraception, les femmes de plus de 40 ans ne devraient que très rarement être confrontées à une grossesse non prévue. Le but de cette étude est d'identifier les déterminants des échecs contraceptifs à cet âge. Méthode : l’étude s’est déroulée dans cinq centres de planification de la région Pays de la Loire, d’octobre 2008 à janvier 2009. Les femmes âgées de 40 ans et plus, consultant pour une demande d’interruption volontaire de grossesse ont été interrogées via des questionnaires anonymes auto administrés. Résultats : 59 questionnaires ont été recueillis. Près d’un tiers des femmes n’utilise pas de contraception. Pour expliquer leur choix, 25% évoquent les effets indésirables, 27% le sentiment d’une moindre fécondité ou d’une stérilité, 19% une lassitude ou des oublis répétés et 11,5% des rapports sexuels peu fréquents. 23,7% utilisent une méthode contraceptive naturelle. Seulement 5,1% ont utilisé la contraception d’urgence alors que 78% déclarent la connaître. 25,4% des femmes ont exprimé un désir d’enfant. Conclusion : même si les femmes de 40 ans et plus se considèrent bien informées en matière de contraception, elles ont une connaissance peu précise des méthodes contraceptives et sont aussi concernées par des difficultés d’observance. En outre, l'ambivalence face au désir d’enfant est également un facteur explicatif. Enfin, la baisse de la fécondité et la baisse de la fréquence des rapports sexuels semblent favoriser l'utilisation de méthodes contraceptives peu fiables chez ces femmes qui mésestiment le risque de grossesse.
