Réticences vis-à-vis du vaccin contre le human papillomavirus et solutions envisagées à partir d'une étude qualitative réalisée auprès de médecins traitants et de parents d'adolescentes

Réticences vis-à-vis du vaccin contre le human papillomavirus et solutions envisagées à partir d'une étude qualitative réalisée auprès de médecins traitants et de parents d'adolescentes PDF Author: Laure Gougenheim-Fretin
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Contexte : Le cancer invasif du col de l'utérus est le deuxième cancer féminin dans le monde en fréquence. En France, où l'on compte environ 3000 nouveaux cas et 1000 décès par an actuellement, le taux de couverture vaccinale anti-HPV est seulement de 29,9%. Le vaccin est très controversé et suscite de nombreuses interrogations chez les acteurs de la décision. Méthode : Etude qualitative utilisant la technique des Focus Groups et des entretiens individuels semi-dirigés auprès de médecins traitants et de parents d'adolescentes. Résultats : Dans un contexte de crise de confiance envers les médicaments en France, il persiste de nombreuses interrogations sur ce vaccin récent, notamment sur son innocuité et ses conséquences à long terme. Parents et médecins s'estiment mal informés et parfois victimes d'une désinformation. L'acceptabilité du vaccin est faible, notamment à cause de son coût. La connotation sexuelle du vaccin persiste malgré les modifications du calendrier vaccinal datant d'avril 2013. La responsabilité du vaccin pèse sur les parents et les médecins traitants, qui ont des difficultés à prendre l'initiative du vaccin. Conclusion : Médecins et patients réclament une information plus lisible et plus accessible à propos du vaccin anti-HPV. L'ensemble des professionnels de santé doit être formé de façon à avoir un discours unitaire, convaincant, rassurant, et scientifiquement valide sur le vaccin. L'amélioration des techniques de communication des médecins est nécessaire. La diminution du coût du vaccin et la poursuite de la dissociation entre vaccin et sexualité pourraient rendre son acceptabilité meilleure. Enfin, une politique de santé publique plus visible et une organisation de la vaccination en France pourraient permettre une amélioration de la couverture vaccinale.

Les réticences à la vaccination contre le papillomavirus

Les réticences à la vaccination contre le papillomavirus PDF Author: Camille Leclerc
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En France, la vaccination contre les papillomavirus est recommandée pour les jeunes adolescents de 11 à 14 ans, filles comme garçons depuis l'extension de recommandation de l'HAS de décembre 2019. Les dernières données de la littérature montrent une grande efficacité et innocuité de cette vaccination. Cependant, nous constatons une couverture vaccinale nettement insuffisante en France et dans le Calvados. Notre étude a pour objectif de mettre en évidence les motifs de réticence à cette vaccination, afin de proposer des axes d'amélioration en médecine générale. Nous avons donc interrogé 2 populations dans le cadre d'une étude quantitative. Les parents d'adolescents de clubs de sport, ainsi que les médecins généralistes, choisis selon le critère géographique de l'agglomération caennaise. Parmi les 82 questionnaires remis aux médecins, nous avons obtenu 41 réponses, et après diffusion par les clubs de sport, 92 parents nous ont répondu. Le résultat de cette étude met en évidence le caractère multifactoriel de cette réticence. Toutefois, un argument a pu être mis en avant, celui de la crainte de développer une pathologie secondaire au vaccin. Celui-ci est le plus fréquemment mis en avant à la fois par les parents d'adolescents, mais également par les médecins généralistes interrogés. Il est toutefois souvent associé à d'autres motifs de réticence, comme le manque de recul, ou de confiance dans les laboratoires pharmaceutiques. Une adaptation de la communication ou des campagnes vaccinales pourrait permettre d'améliorer l'adhésion à cette vaccination, et le rôle du médecin généraliste au cœur de cette information semble primordial.

Réticences vis-à-vis du vaccin contre le human papillomavirus et solutions envisagées à partir d'une étude qualitative réalisée auprès de médecins traitants et de parents d'adolescentes

Réticences vis-à-vis du vaccin contre le human papillomavirus et solutions envisagées à partir d'une étude qualitative réalisée auprès de médecins traitants et de parents d'adolescentes PDF Author: Laure Gougenheim-Fretin
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Contexte : Le cancer invasif du col de l'utérus est le deuxième cancer féminin dans le monde en fréquence. En France, où l'on compte environ 3000 nouveaux cas et 1000 décès par an actuellement, le taux de couverture vaccinale anti-HPV est seulement de 29,9%. Le vaccin est très controversé et suscite de nombreuses interrogations chez les acteurs de la décision. Méthode : Etude qualitative utilisant la technique des Focus Groups et des entretiens individuels semi-dirigés auprès de médecins traitants et de parents d'adolescentes. Résultats : Dans un contexte de crise de confiance envers les médicaments en France, il persiste de nombreuses interrogations sur ce vaccin récent, notamment sur son innocuité et ses conséquences à long terme. Parents et médecins s'estiment mal informés et parfois victimes d'une désinformation. L'acceptabilité du vaccin est faible, notamment à cause de son coût. La connotation sexuelle du vaccin persiste malgré les modifications du calendrier vaccinal datant d'avril 2013. La responsabilité du vaccin pèse sur les parents et les médecins traitants, qui ont des difficultés à prendre l'initiative du vaccin. Conclusion : Médecins et patients réclament une information plus lisible et plus accessible à propos du vaccin anti-HPV. L'ensemble des professionnels de santé doit être formé de façon à avoir un discours unitaire, convaincant, rassurant, et scientifiquement valide sur le vaccin. L'amélioration des techniques de communication des médecins est nécessaire. La diminution du coût du vaccin et la poursuite de la dissociation entre vaccin et sexualité pourraient rendre son acceptabilité meilleure. Enfin, une politique de santé publique plus visible et une organisation de la vaccination en France pourraient permettre une amélioration de la couverture vaccinale.

Vaccination des garçons contre le papillomavirus humain (HPV)

Vaccination des garçons contre le papillomavirus humain (HPV) PDF Author: Benjamin Lachey
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Objectif : Evaluer l'impact d'une vidéo informative dans l'évolution de l'intention vaccinale chez les parents de garçons éligibles à la vaccination contre le papillomavirus. Matériels et méthode : Nous avons interrogé des parents consultant dans des cabinets de médecine générale caennais. Ces cabinets étaient tirés au sort et les médecins ayant accepté de participer fournissaient le lien du questionnaire aux parents dont le fils était éligible à la vaccination contre le papillomavirus. Leurs connaissances, réticences et intentions vaccinales étaient recueillies via un questionnaire avant et après sensibilisation par un court métrage. Ce dernier a été réalisé par nos soins. Résultats : Sur les 69 parents ayant intégralement complété notre étude, 48 (70%) avaient un fils éligible à la vaccination contre le papillomavirus mais non vacciné. Parmi eux, 29 (60.5%) ne savaient pas encore s'ils allaient le faire vacciner, 18 (37.5%) étaient sûrs de le faire vacciner, et 1 seul participant (2%) ne le souhaitait pas. Après visionnage de notre vidéo, 31 parents (64.6%) désiraient faire vacciner leur(s) fils. Cette différence était statistiquement significative. De plus, nous avons constaté une amélioration significative des connaissances sur le papillomavirus et sa vaccination (91.9% des parents ayant des réponses erronées initialement ont donné des réponses exactes à la fin de notre enquête). Conclusion : Notre travail démontre qu'une vidéo informative est pertinente dans l'évolution de l'intention vaccinale chez les parents indécis concernant la vaccination de leur(s) fils contre le papillomavirus. De plus, elle s'avère efficace dans la transmission d'informations médicales. D'autres études sont nécessaires afin d'évaluer l'impact du format vidéo dans les populations insuffisamment représentées dans notre travail et d'apprécier le bénéfice d'une sensibilisation partagée entre les soins primaires et la médecine scolaire.

Acceptabilité de la vaccination masculine contre le papillomavirus humain : revue systématique de la littérature

Acceptabilité de la vaccination masculine contre le papillomavirus humain : revue systématique de la littérature PDF Author: Shana Mainemer
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Introduction : la vaccination HPV est considérée comme l'une des plus grandes réussites de la médecine moderne. Elle a récemment été recommandée chez l'homme dans divers pays du monde dont la France. Même si le vaccin papillomavirus est considéré comme efficace dans la prévention du cancer du col de l'utérus, son utilité chez l'homme reste en majorité mal connue. Pourtant l'incidence des maladies HPV induites chez l'homme n'est pas négligeable. Matériel et méthode : nous avons réalisé une revue systématique de la littérature interrogeant les bases de données, MEDLINE, COCHRANE, la Banque de données de Santé Publique (BDSP) et PASCAL. Les recherches ont été effectuées entre le 4 Janvier et le 29 Février 2020. Une veille bibliographique a ensuite été menée jusqu'en Avril 2020. Des articles traitant de l'acceptabilité de la vaccination HPV chez l'homme, publiés entre 2010 et 2020, ont été sélectionnés. L'objectif de ce travail était d'évaluer l'acceptabilité et la perception par les hommes de la vaccination masculine contre le papillomavirus humain. Résultats : 27 articles ont été retenus et analysés. La synthèse des données recueillies a permis de distinguer les facteurs augmentant l'acceptabilité vaccinale HPV, des réticences à la vaccination. La perception du bénéfice de la vaccination, le regret anticipé, la perception de la gravité et de la susceptibilité à l'infection à HPV sont des facteurs influençant positivement l'acceptabilité du vaccin. A l'inverse, le manque de connaissance sur les IST et le papillomavirus, la peur des effets indésirables du vaccin et le prix du vaccin sont cités comme facteurs de réticence à la vaccination. Malgré une réelle méconnaissance sur le papillomavirus, les hommes interrogés, et notamment les hommes androgames, expriment une bonne acceptabilité vis-à-vis du vaccin HPV. Conclusion : Des campagnes visant à promouvoir la recommandation vaccinale chez l'homme par les acteurs de santé, à informer le grand public mais surtout les collégiens et leurs parents et à réduire les freins dus au coût et à la désinformation peuvent favoriser l'acceptabilité de la vaccination masculine anti-papillomavirus. Des études futures, plus particulièrement en France, sont nécessaires pour promouvoir efficacement le vaccin anti-papillomavirus chez les hommes.

Vaccination contre les Papillomavirus humains

Vaccination contre les Papillomavirus humains PDF Author: Géraldine Salmon (Clara)
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Contexte : Le vaccin contre le Papillomavirus (HPV) visant à réduire l'incidence du cancer du col de l'utérus (CCU) est disponible depuis 2007 pour les jeunes filles de 11 à 19 ans. En France, dans un contexte de défiance vaccinale et de mise en place de l'obligation vaccinale en 2018, la couverture du vaccin contre le HPV est de seulement 14% contrairement à certains pays où elle atteint 80 %. Objectif : déterminer les facteurs influençant positivement et négativement les mères concernant la décision de faire vacciner leur fille ou non contre le HPV. Méthode: revue de la littérature des articles publiés à ce sujet et entretiens qualitatifs semi-dirigés de 15 mères de filles en âge d'être vaccinées contre le HPV en Alsace sur l'année 2017-2018. Résultats : conformément à la revue de la littérature, la confiance dans l'avis du médecin, le manque d'information au sujet du HPV et du vaccin et la peur d'effets secondaires sont retrouvés comme facteurs décisifs. L'âge vaccinal et l'évocation de la vie sexuelle qu'il induit sont aussi décrits comme facteurs de report vaccinal. Plus spécifique à notre étude, une perte de repère de la part des mamans a été identifiée. Le coût, la crainte d'une libération sexuelle et l'induction d'une immunité collective n'ont pas été évoqués dans les entretiens, contrairement à d'autres études. Conclusion : une meilleure information est nécessaire concernant le HPV et son vaccin, de la part des médecins et des autorités de santé dans le but de favoriser l'adhésion vaccinale. L'extension vaccinale aux garçons et l'initiation de la vaccination à 9 ans peuvent également être des perspectives envisagées.

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Objectifs Le papillomavirus humain (HPV) est la plus fréquente des 1ST. La couverture vaccinale reste faible en France, notamment chez les garçons. Des pays tels que l'Australie l'ont étendue et observé une diminution de l'incidence des condylomes génitaux dans les deux sexes. L'objectif de notre étude est d'évaluer les connaissances, le ressenti et les réticences sur la vaccination contre HPV des hommes de 18 à 26 ans en France. Matériels et méthodes Étude qualitative par entretiens téléphoniques effectués de janvier 2020 à mars 2021, d'une durée de 17 à 78 minutes suivant un canevas composé de neuf questions ouvertes. Résultats Vingt-huit hommes de 18 à 26 ans ont été interrogés. Les répondants accordent surtout leur confiance au médecin généraliste et à leur mère mais se rendent peu en consultation et déplorent le manque d'informations sur les 1ST. Le système scolaire est perçu comme pertinent pour les informations sur la santé. Les sujets sont favorables au principe de vaccination mais réticents quant à HPV qu'ils connaissent mal et le jugent peu dangereux. Le manque de temps, la peur des effets secondaires, les éventuels conflits d'intérêt et des connaissances erronées constituent les principaux freins. Conclusion La couverture vaccinale contre le papillomavirus chez les hommes pourrait être améliorée en renforçant l'éducation à la santé chez les mères et chez les adolescents lors de consultations dédiées. L'adaptation de la formation des paramédicaux et des enseignants au lycée ainsi que le partage de ressources informatiques permettrait de mieux informer la population concernée. Le manque de temps et de confiance peuvent être palliés par l'absence affichée de conflits d'intérêt et la présence de vaccins au cabinet.

Évaluation de la connaissance des parents d'enfants de 1 à 24 ans sur les vaccins contre le méningocoque C et le papillomavirus humain

Évaluation de la connaissance des parents d'enfants de 1 à 24 ans sur les vaccins contre le méningocoque C et le papillomavirus humain PDF Author: Anne Pellissier
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Pages : 152

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Introduction: Parmi les vaccins les plus récemment introduits dans le calendrier vaccinal, les vaccins contre le méningocoque C et l'HPV ont des couvertures vaccinales qui restent faibles. Le but de cette étude était d'évaluer la proportion de parent connaissant d'une part le vaccin méningococcique C et d'autre part le vaccin contre l'HPV. Méthode: Nous avons réalisé une étude transversale par auto questionnaire anonyme en incluant les parents d'enfants de 1 à 24 ans consultant dans différents cabinets de médecine générale du Gard, aux urgences du CHU de Nîmes et à la maison médicale de garde de Nîmes. Une analyse univariée a recherché les facteurs associés à leurs connaissances. Résultats: Sur 391 questionnaires distribués, respectivement 51% et 53% des parents ont déclarés connaître les vaccins méningococcique et HPV. Les facteurs communs associés à une connaissance de ces vaccins étaient le sexe féminin, une couverture sociale par une mutuelle complémentaire, et le fait d'avoir déjà un enfant · vacciné parle vaccin correspondant. Au contraire, les facteurs associés à une méconnaissance de ces vaccins étaient les bénéficiaires de la CMU, les ouvriers et les personnes ne travaillant. Une association a été montrée entre la connaissance de ces vaccins et la volonté de faire vacciner ses enfants. Les réticences contre ces vaccins étaient identiques et concernaient principalement la peur d'effets indésirables et le besoin d'informations supplémentaires. Conclusion: La connaissance de ces vaccins par les parents est faible. Une meilleure information permettrait une amélioration du taux de couverture vaccinale.

Perception de la vaccination anti-papillomavirus humains par les internes de médecine générale du Centre Hospitalier universitaire de Caen

Perception de la vaccination anti-papillomavirus humains par les internes de médecine générale du Centre Hospitalier universitaire de Caen PDF Author: Anthony Rihard
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Pages : 108

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Contexte : L'infection à papillomavirus humains (HPV) est associée à 5% des cancers et le cancer du col de l'utérus est au quatrième rang des cancers de la femme à l'échelle mondiale. La vaccination représente la prévention primaire de cette infection, cependant la couverture vaccinale en France est de 13,7% en raison de nombreux freins. Méthode : Etude qualitative par questionnaire électronique envoyé à chaque étudiant inscrit au diplôme d'études spécialisées de médecine générale à l'Université de Caen Normandie durant l'année 2016-2017. Résultats : L'étude a montré que la majorité des internes était favorable à la vaccination anti-HPV et que 61% des internes de sexe féminin étaient vaccinées. Seulement 68% ont reçus des enseignements à son sujet au cours de leur formation. 28% ont déjà été confrontés à au moins un médecin non favorable à la vaccination anti-HPV. Les internes non favorables avançaient des raisons telles que le manque de recul, le doute sur l'efficacité, le risque de négligence du frottis cervico-utérin, les effets secondaires et la pression du lobby pharmaceutique. Comparativement aux internes favorables, ils étaient moins vaccinés, ils étaient moins favorables à la vaccination en général et ils avaient été plus confrontés à des médecins non favorables. Cependant, aucune différence significative n'a été mise en évidence concernant les enseignements reçus au cours de leur formation et les connaissances des recommandations. Conclusion : Les internes de médecine générale étaient majoritairement favorables à la vaccination anti-HPV. En insistant sur les enseignements au cours de leur formation, les réticences de la minorité non favorable doivent diminuer.

Le vaccin HPV chez l'adolescent(e), oui ou non?

Le vaccin HPV chez l'adolescent(e), oui ou non? PDF Author: Ljiljana Milosevic-Kapetanovic
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Languages : fr
Pages : 68

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La Semaine européenne de la vaccination se tient cette année du 20 au 25 avril 2015. Les résultats plutôt encourageants annonçaient que 79% des Français se disent favorables à la vaccination en 2014, contre seulement 61,5% en 2010, selon l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES). Ainsi les couvertures vaccinales sont stables voire en hausse notamment chez les enfants. Cependant, selon le Généraliste "les couvertures vaccinales sont encore insuffisantes pour J le reste de la population", notamment contre le méningocoque, le papillomavirus ou encore la grippe. Lors du Congrès de médecine générale, il a été annoncé que même les médecins restaient réticents sur certains nouveaux vaccins. Ces réticences concernent notamment le vaccin contre l'HPV. Ainsi, moins de 20% des jeunes filles qui ont eu 15 ans en 2014 se sont fait vacciner contre les papillomavirus. Des progrès restent encore à faire... JVaccin contre Papillomavirus Humains (HPV) : état de connaissance ) Le vaccin contre l'HPV a été développé pour la prévention des lésions génitales précancéreuses, lésions anales précancéreuses, du cancer du col de l'utérus et du cancer anal dus à certains types oncogènes de l'HPV ainsi que les verrues génitales dues à des types HPV spécifiques. Les résultats des enquêtes menées en France démontrent une chute de la couverture vaccinale observée à l'adolescence. Il est fréquent que les comportements de l'adolescent le rendent peu réceptif à la prévention médicale. De plus, la perception qu'ont les parents de la vaccination n'est pas la même par rapport à un nourrisson et un adolescent. Ce dernier étant peu malade ne va pas souvent chez le médecin. Aussi, au collège et au lycée, la mise à jour des vaccins dans les carnets de santé est beaucoup moins contrôlée qu'à l'école primaire.

Déterminants de la vaccination HPV à la Réunion

Déterminants de la vaccination HPV à la Réunion PDF Author: Alexandra Bruneteaux
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Introduction : le cancer du col touche chaque année 3000 femmes en France et cause 1000 décès par an. La vaccination HPV est disponible en France depuis 2007. La couverture vaccinale à la Réunion est médiocre, autour de 9% des patientes cibles. Méthode : il s'agit d'une enquête d'opinion auprès des professionnels de santé et des mères de patientes en âge d'être vaccinée, à la Réunion . Un questionnaire en ligne a été adressé aux professionnels de santé par mail à l'aide du listing du réseau périnatal de la Réunion. 500 questionnaires ont été déposés à destination des mères de filles scolarisées en 4ème et 3ème de 3 collèges. Résultats : 125 professionnels de santé et 85 mères ont participé. On retrouve 71 % d'avis favorables à la vaccination HPV chez les professionnels de santé et 35% chez les mères. Certains praticiens sous estiment ou ignorent les risques d'infection à HPV (30%), les risques liés à la conisation (41%), la gravité du cancer du col (78%), ou encore l'efficacité du vaccin (32%). Le faible niveau de connaissance est un facteur limitant la vaccination dans les deux groupes. La crainte des effets des adjuvants vaccinaux ou des effets indésirables type maladies auto-immunes sont des facteurs limitants à la vaccination pour les mères (respectivement 27% et 65%d'entre elles) et les praticiens (20% et 34%). Les conflits d'intérêt entre les laboratoires et les autorités de santé sont suspectés par 73% des praticiens et 59% des mères. Conclusion : les réticences à la vaccination HPV à la Réunion semblent à la fois venir des parents et des praticiens. La diffusion des données actuelles de la science sur l'intérêt, l'efficacité et l'innocuité de la vaccination pourrait améliorer la couverture vaccinale contre HPV.