Les nouvelles recommandations pour le vaccin contre le papillomavirus répondent-elles aux difficultés rencontrées par les médecins généralistes et par les patients en France ?

Les nouvelles recommandations pour le vaccin contre le papillomavirus répondent-elles aux difficultés rencontrées par les médecins généralistes et par les patients en France ? PDF Author: Aude Levy
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Languages : fr
Pages : 120

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Contexte : le taux de couverture vaccinale anti-papillomavirus (HPV) en France est l'un des plus faibles des pays industrialisés. Différentes thèses et études ont été réalisées ces dix dernières années mettant en évidence les problèmes posés par les médecins généralistes et les patients quant à la vaccination anti-HPV. Les recommandations ont beaucoup évolué apportant des solutions aux problèmes décrits dans la littérature. Méthode : j'ai réalisé une revue de la littérature comprenant 167 études, articles de revue scientifique ou thèses de médecine mettant en évidence les obstacles à la prescription par les médecins et à la réalisation par les patients du vaccin anti-papillomavirus. Dans un second temps, j'ai étudié l'évolution des recommandations en France concernant ce vaccin afin de savoir si elles répondent aux problèmes mis en évidence dans la littérature. Enfin le Royaume-Uni étant l'un des pays avec le plus fort taux de couverture vaccinale en Europe, j'ai essayé de comprendre quels étaient les points forts de leurs recommandations pouvant expliquer un tel taux de couverture vaccinale. Résultats : les nouvelles recommandations françaises répondent partiellement aux problèmes rencontrés par les médecins généralistes et les patients en France. Parmi les principaux obstacles côté patients et médecins généralistes, on note la peur des effets secondaires, le manque d'information sur l'innocuité de ce vaccin, la difficulté à parler de sexualité. Les recommandations sont claires et les études fiables confirmant l'innocuité de ces vaccins mais le manque de médiatisation positive reste un problème majeur en France n'instaurant pas un climat de confiance dans cette polémique vaccinale. Depuis 2013, il n'est plus nécessaire de parler de sexualité avant de prescrire ce vaccin ce qui est un progrès majeur et devrait, si les recommandations sont suivies, faire augmenter le taux de couverture vaccinale en France. Enfin, au Royaume-Uni, un programme scolaire est mis en place depuis 10 ans permettant de vacciner les enfants contre le papillomavirus à l'école. Conclusion : les nouvelles recommandations en France apportent des améliorations et devraient permettre une augmentation du taux de couverture vaccinale dans les années à venir sous certaines conditions. Les médecins généralistes devraient être mieux formés à la vaccination, le gouvernement devrait augmenter le budget nécessaire à la médiatisation positive de ces vaccins anti-papillomavirus. Enfin, vacciner son enfant à l'école serait une amélioration permettant alors de faire augmenter le taux de couverture vaccinales contre l'HPV en France, en se basant sur le modèle du Royaume-Uni.

Les nouvelles recommandations pour le vaccin contre le papillomavirus répondent-elles aux difficultés rencontrées par les médecins généralistes et par les patients en France ?

Les nouvelles recommandations pour le vaccin contre le papillomavirus répondent-elles aux difficultés rencontrées par les médecins généralistes et par les patients en France ? PDF Author: Aude Levy
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Contexte : le taux de couverture vaccinale anti-papillomavirus (HPV) en France est l'un des plus faibles des pays industrialisés. Différentes thèses et études ont été réalisées ces dix dernières années mettant en évidence les problèmes posés par les médecins généralistes et les patients quant à la vaccination anti-HPV. Les recommandations ont beaucoup évolué apportant des solutions aux problèmes décrits dans la littérature. Méthode : j'ai réalisé une revue de la littérature comprenant 167 études, articles de revue scientifique ou thèses de médecine mettant en évidence les obstacles à la prescription par les médecins et à la réalisation par les patients du vaccin anti-papillomavirus. Dans un second temps, j'ai étudié l'évolution des recommandations en France concernant ce vaccin afin de savoir si elles répondent aux problèmes mis en évidence dans la littérature. Enfin le Royaume-Uni étant l'un des pays avec le plus fort taux de couverture vaccinale en Europe, j'ai essayé de comprendre quels étaient les points forts de leurs recommandations pouvant expliquer un tel taux de couverture vaccinale. Résultats : les nouvelles recommandations françaises répondent partiellement aux problèmes rencontrés par les médecins généralistes et les patients en France. Parmi les principaux obstacles côté patients et médecins généralistes, on note la peur des effets secondaires, le manque d'information sur l'innocuité de ce vaccin, la difficulté à parler de sexualité. Les recommandations sont claires et les études fiables confirmant l'innocuité de ces vaccins mais le manque de médiatisation positive reste un problème majeur en France n'instaurant pas un climat de confiance dans cette polémique vaccinale. Depuis 2013, il n'est plus nécessaire de parler de sexualité avant de prescrire ce vaccin ce qui est un progrès majeur et devrait, si les recommandations sont suivies, faire augmenter le taux de couverture vaccinale en France. Enfin, au Royaume-Uni, un programme scolaire est mis en place depuis 10 ans permettant de vacciner les enfants contre le papillomavirus à l'école. Conclusion : les nouvelles recommandations en France apportent des améliorations et devraient permettre une augmentation du taux de couverture vaccinale dans les années à venir sous certaines conditions. Les médecins généralistes devraient être mieux formés à la vaccination, le gouvernement devrait augmenter le budget nécessaire à la médiatisation positive de ces vaccins anti-papillomavirus. Enfin, vacciner son enfant à l'école serait une amélioration permettant alors de faire augmenter le taux de couverture vaccinales contre l'HPV en France, en se basant sur le modèle du Royaume-Uni.

NOUVELLES RECOMMANDATIONS DE VACCINATION DES JEUNES GARÇONS CONTRE LES PAPILLOMAVIRUS HUMAINS : IMPACT ATTENDU EN MÉDECINE GÉNÉRALE

NOUVELLES RECOMMANDATIONS DE VACCINATION DES JEUNES GARÇONS CONTRE LES PAPILLOMAVIRUS HUMAINS : IMPACT ATTENDU EN MÉDECINE GÉNÉRALE PDF Author: Vincent GIUSTI
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Languages : fr
Pages : 0

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Contexte : Selon les recommandations de la HAS, le calendrier vaccinal 2020 étend la vaccination contre les HPV aux garçons de 11 à 14 ans révolus avec un rattrapage vaccinal pour ceux âgés entre 15 et 19 ans révolus. Cette recommandation sera applicable au 1er janvier 2021. Objectif : L'objectif de notre étude était d'évaluer les pratiques actuelles et les connaissances des Médecins Généralistes concernant ce vaccin et d'estimer l'impact de ces nouvelles recommandations dans leur pratique future en connaissant les difficultés déjà existantes et celles supposées dans l'application de ces nouvelles recommandations. Méthode : Nous avons effectué une enquête qualitative par le biais d'entretiens individuels semi-structurés auprès de douze médecins généralistes exerçant en FrancheComté. Résultats : L'analyse des entretiens a pu faire émerger des problématiques liées aux patients avec une méconnaissance globale du sujet, des écueils liés à la vaccination, une mauvaise implication supposée des hommes pour cette vaccination ; une maîtrise disparate du sujet selon les différents médecins interrogés avec une connaissance variable des recommandations récentes et des risques liés au HPV chez l'homme ; et une problématique concernant l'abord du sujet et plus globalement de la sexualité chez l'adolescent en médecine générale. Conclusion : Plusieurs pistes pour faciliter la vaccination ont été mises en avant avec des campagnes nationales de promotion de la vaccination, des campagnes d'information voire de vaccination en milieu scolaire, une meilleure information pour les médecins généralistes et la mise à disposition d'outils de communications pour faciliter l'information des patients, et enfin la mise en place d'une consultation santé sexuelle pour l'adolescent qui pourrait permettre de mieux promouvoir la vaccination contre le HPV.

Vaccination HPV chez le garçon

Vaccination HPV chez le garçon PDF Author: Benjamin Delabre
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Languages : fr
Pages : 34

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Contexte : Les infections à papillomavirus humain (HPV pour Human Papilloma Virus) font partie des infections sexuellement transmissibles les plus fréquentes au niveau mondial. Certains HPV peuvent être responsables de lésions pré-cancéreuses et cancéreuses des sphères ano-génitale et oro pharyngée. En France, la vaccination contre les HPV oncogènes a été introduite en 2006 pour les filles. En 2019, une nouvelle recommandation de la Haute Autorité de Santé (HAS) a élargi cette vaccination à tous les garçons. Le médecin généraliste (MG) est le professionnel de santé en première ligne concernant la proposition, la prescription et l'administration de la vaccination. Objectif : L'objectif de notre étude était d'évaluer le ressenti des médecins généralistes du Calvados vis-à-vis de cette nouvelle recommandation vaccinale. Matériel et méthode : Etude qualitative réalisée auprès de MG du Calvados en France, à l'aide d'entretiens individuels semi-directifs. Une analyse thématique de contenu et un double codage ont été réalisés. Le consentement éclairé écrit des participants a été obtenu. Résultats : Notre étude s'est déroulée du 5 mars au 8 août 2020 avec la participation de quinze médecins généralistes (6 femmes et 9 hommes). La majorité des MG interrogés étaient favorables à cette nouvelle recommandation, avec tout de même un sentiment de difficulté quant à la mise en pratique de celle-ci, notamment sur le fait que le garçon serait moins vu que la jeune fille en consultation, ne bénéficiant notamment pas d'une consultation dédiée à la contraception. De plus, pour certains MG la pathologie principale liée à l'HPV restait le cancer du col de l'utérus. La vaccination scolaire semblait être une aide pour la majorité des MG interrogés, tant sur l'information de cette vaccination que sur l'éducation sexuelle, difficile à réaliser en cabinet et pourtant essentielle dans la prévention des IST. Les parents étaient décrits comme jouant un rôle primordial, premiers à informer, convaincre et rassurer sur la vaccination contre les HPV oncogènes. Conclusion : Malgré les difficultés, la plupart des MG interrogés semblaient favorables à cette nouvelle recommandation. Prendre en compte le ressenti des MG semble incontournable pour améliorer la mise en place de la vaccination contre les HPV oncogènes et son acceptation.

La vaccination contre le papillomavirus et ses dernières recommandations

La vaccination contre le papillomavirus et ses dernières recommandations PDF Author: Charlotte Choquenet
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Languages : fr
Pages : 244

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Objectif. La vaccination contre le papillomavirus est recommandée en France depuis 2006. Néanmoins, la couverture vaccinale demeure faible, 23% des jeunes filles bénéficient d'un schéma complet. A contrario, l'Australie a vacciné 80% des jeunes filles et 76% des jeunes garçons de sa population. De plus, de nouvelles recommandations concernant la vaccination des garçons ont été promulguées récemment. Or, la place du médecin généraliste est centrale dans cette vaccination. L'objectif principal était d'évaluer les connaissances des médecins généralistes libéraux du Calvados. Nous souhaitions également sensibiliser les médecins généralistes en mettant à jour leurs connaissances grâce à une plaquette « mémo », support pour leurs consultations. Méthode. Un questionnaire comprenant 18 questions a été envoyé à un échantillon aléatoire de 240 médecins généralistes. Nous avons obtenu un score global sur 18. Résultats. 101 réponses nous ont été retournées. Le score global obtenu était de 7,44/18 (40%), les scores dans les sous-catégories étaient de 1,70/4 (43%) pour la section généralités, 1,17/6 (20%) pour l'oncogenèse et 4,56/8 (57%) pour la vaccination. Les femmes et les médecins exerçant en groupe présentaient des scores significativement supérieurs, (p=0,034 et p=0,028); tout comme les médecins recommadant cette vaccination à leurs proches (p=0,023). Conclusion. Les recommandations vaccinales sont globalement bien connues des médecins généralistes Calvadosiens. Cependant, les connaissances générales sur le HPV et ses conséquences semblent plus faibles : ceci pourrait expliquer la difficulté à argumenter et promouvoir cette vaccination.

L'information préalable à la vaccination contre le papillomavirus

L'information préalable à la vaccination contre le papillomavirus PDF Author: Audrey Bleuzen
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Languages : fr
Pages : 112

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Contexte : L'arrivée en 2006 du vaccin Gardasil® puis de Cervarix® contre le papillomavirus humain bouleverse la prévention du cancer du col de l'utérus. Objectifs : L’étude réalisée cherche à évaluer les informations fournies par les médecins généralistes et celles retenues par les patientes, elle vérifie également si les recommandations de l’AFSSAPS sont respectées. Méthode : Des grilles d’observation de consultation et des questionnaires ont été remplis pendant 6 mois par les étudiants en stage chez 185 médecins généralistes maîtres de stage à la faculté de médecine de Nantes et par les patientes venant se faire vacciner ainsi que leur accompagnant. Résultats : Des données ont été fournies sur 120 médecins généralistes. 54 consultations de prescription du vaccin Gardasil® ont été analysées. 72 questionnaires ont été remplis par les patientes venues se faire vacciner et 34 par leur accompagnant. Conclusion : L’objectif de la vaccination est expliqué par les médecins dans 92,6% des cas et le plus souvent retenu par les patientes. Les recommandations de l’AFFSAPS sont respectées dans plus de 90% des cas, mais seuls 46% des médecins vérifient l’absence d’activité sexuelle de plus d’un an même en cas de vaccination de rattrapage. Les premières informations reçues par les patientes relèvent majoritairement des médias tandis que celles de leur mère proviennent du médecin généraliste. On peut s'inquiéter que la vaccination anti-papillomavirus ne soit que rarement une occasion de prévention contre les autres MST par les médecins et que 50% des patientes croient être définitivement protégées par le vaccin contre le cancer du col de l'utérus.

Vaccination contre les infections à papillomavirus humains

Vaccination contre les infections à papillomavirus humains PDF Author: Aurélie Barjhoux
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Languages : fr
Pages : 0

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La vaccination anti-HPV, recommandée en France depuis mars 2007 chez les jeunes filles de 14 ans et de 15- 23 ans dans leur 1ère année de vie sexuelle, intervient dans le cadre de la prévention des cancers du col utérin. Un an après le remboursement du vaccin quadrivalent, nous avons réalisé une étude observationnelle auprès d'un échantillon aléatoire de 500 médecins généralistes parmi les 1200 de l'Isère. Les objectifs de l'enquête étaient l'évaluation des modalités de proposition de la vaccination anti-HPV et de ses difficultés. Les données de 278 questionnaires ont été analysées. Les médecins généralistes ont majoritairement accepté cette nouvelle vaccination. Elle est plus fréquemment proposée par les médecins de moins de 40 ans et n'ayant pas d'exercice particulier, notamment au cours de consultations pour rappel vaccinal ou problèmes gynécologiques. Le nombre de médecins prescrivant la vaccination hors indications est élevé : 44% l'ont déjà prescrit chez les plus de 23 ans et 68% chez les 15-23 ans mais ayant des rapports sexuels depuis plus d'un an. Seulement 60% des généralistes délivrent systématiquement l'information sur la nécessité de réaliser des frottis de dépistage lors de la proposition du vaccin, les femmes la réalisant plus fréquemment que les hommes. Ils ne sont que 52% à se renseigner systématiquement sur le début de la vie sexuelle, comme le recommande l'HAS. La peur des patientes et de leur famille face à un nouveau vaccin est le motif principal d'absence de réalisation de la vaccination. Il faut poursuivre la formation des généralistes sur les modalités de vaccination pour obtenir une couverture vaccinale plus large et conforme aux recommandations.

Perception et appropriation des médecins généralistes Côte d'Oriens de la recommandation d'extension de la vaccination anti-HPV aux garçons de 11 à 19 ans en date du premier janvier 2021

Perception et appropriation des médecins généralistes Côte d'Oriens de la recommandation d'extension de la vaccination anti-HPV aux garçons de 11 à 19 ans en date du premier janvier 2021 PDF Author: Valérian Trivier
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Contexte : Les infections à papillomavirus humain représentent l'infection sexuellement transmissible la plus courante au niveau mondial, et peuvent être à l'origine de lésions précancéreuses et cancéreuses des sphères oro-pharyngée et ano-génitale. Jusqu'en 2019, en France, la vaccination contre les papillomavirus n'était réservée qu'aux jeunes filles et aux hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes. La HAS a alors élargi cette vaccination à tous les garçons avec une date d'entrée au calendrier vaccinal pour le premier janvier 2021. Le médecin généraliste a un rôle pilier dans la mise en place de cette recommandation. Objectif : L'objectif principal de notre étude était d'explorer la perception des médecins généralistes côte-d'oriens vis-à-vis de l'élargissement de la vaccination contre les papillomavirus aux garçons suite à sa mise en place au 1er janvier 2021. L'objectif secondaire était de déterminer les freins, moteurs, et leviers éventuels, engendrés à cette extension de vaccination. Méthode : Il s'agit d'une étude qualitative réalisée par entretiens individuels semi-dirigés auprès de douze médecins généralistes côte-d'oriens. Un échantillonnage raisonné à variation maximale a été réalisé, l'analyse s'est inspirée de la méthode d'analyse thématique avec triangulation des données jusqu'à saturation. Résultats : Notre étude s'est déroulée entre le 7 janvier 2021 et le 13 mai 2021. La majorité des médecins généralistes interrogés avait connaissance de la recommandation d'extension aux garçons et y était favorable. L'extension était vue comme le moyen inéluctable pour maitriser la circulation et le portage des papillomavirus au sein de la population générale et ainsi entrainer une baisse des pathologies liées aux papillomavirus. Pour certains, l'élargissement de cette vaccination permettait une proposition égalitaire, sans stigmatisation, en simplifiant les recommandations spécifiques antérieures. Elle permettrait de responsabiliser les garçons et leur promouvoir de la prévention en matière de santé sexuelle. Les médecins rencontraient des difficultés à proposer la vaccination notamment parce que les garçons consulteraient moins que les filles, qu'ils avaient moins d'aisance à parler de sexualité avec eux, ou encore par le caractère non obligatoire du vaccin. Ils craignaient que l'acceptation par les garçons et leurs parents soit compromise par méconnaissance du sujet, méfiance envers la vaccination, ou sentiment de ne pas être concerné par cette vaccination. Une minorité des médecins rapportait des doutes sur la sécurité et l'efficacité du vaccin. Conclusion : La majorité des médecins étaient favorables à l'élargissement de la vaccination contre les papillomavirus aux garçons. Cependant, peu d'entre eux ont commencé à vacciner les garçons. Il était suggéré de développer une campagne de communication dénuée de sexualité, et axée sur les pathologies du garçon pour ainsi favoriser l'acceptation. Intervenir dans les écoles et auprès des médecins pour mieux sensibiliser était également des pistes envisagées.

La vaccination anti-papillomavirus en médecine générale, enquête sur les pratiques des médecins généralistes du Morbihan et les obstacles rencontrés

La vaccination anti-papillomavirus en médecine générale, enquête sur les pratiques des médecins généralistes du Morbihan et les obstacles rencontrés PDF Author: Laure Minot
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Languages : fr
Pages : 212

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Book Description
Depuis l'apparition du vaccin contre le Papillomavirus Humain (HPV), les recommandations ont été modifiées à plusieurs reprises. Associé au dépistage par frottis cervico-vaginal, ce vaccin représente une avancée majeure en terme de protection contre le cancer du col de l'utérus, pourtant il connaît à l'heure actuelle une phase de stagnation. Par cette étude descriptive quantitative, nous avons évalué dans un premier temps les connaissances des médecins généralistes du Morbihan concernant le lien entre HPV et cancer du col de l'utérus (CCU), puis nous avons recherché quels étaient les principaux obstacles à la réalisation de la vaccination. Il en ressort trois principaux obstacles : la polémique entourant la vaccination contre l'hépatite B, les effets secondaires potentiels sur le long terme et enfin le bénéfice réel en terme de santé publique. Les médecins interrogés semblent avoir des connaissances insuffisantes pour prétendre délivrer une bonne information et aboutir à une meilleure couverture vaccinale. Nos résultats rejoignent d'autres études réalisées en France.

La nouvelle recommandation d'élargissement de la vaccination anti-HPV aux garçons est-elle perçue par les médecins généralistes comme un levier de proposition vaccinale aux deux sexes ?

La nouvelle recommandation d'élargissement de la vaccination anti-HPV aux garçons est-elle perçue par les médecins généralistes comme un levier de proposition vaccinale aux deux sexes ? PDF Author: Marion Ospital
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Languages : fr
Pages : 0

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Book Description
Introduction : en décembre 2019, la Haute Autorité de Santé a publié de nouvelles recommandations, applicables au 1er janvier 2021, en faveur de l'élargissement de la vaccination contre les Papilloma Virus Humains aux garçons. Les jeunes femmes, les patients immunodéprimés et les hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes étaient ciblés jusqu'alors. L'objectif principal de cette étude était de déterminer si cette nouvelle recommandation de vaccination mixte, sans considération de genre et d'orientation sexuelle, augmentait la proposition vaccinale par les médecins généralistes aux deux sexes. Matériel et méthodes : il s'agissait d'une étude épidémiologique, observationnelle, descriptive, réalisée entre avril et mai 2020, menée sur un échantillon aléatoire de 150 médecins généralistes libéraux exerçant en Gironde. Le recueil des données a été réalisé à l'aide d'un questionnaire anonyme en ligne auto-administré. Résultats : 86 médecins répondeurs ont été inclus dans notre étude. 95% d'entre eux se déclaraient très favorables ou favorables à cette nouvelle recommandation. Elle était perçue comme levier de proposition vaccinale par 93% des médecins répondeurs et notamment par 89% (n=24) de ceux qui ne proposaient pas systématiquement la vaccination chez les filles (n= 27). La réticence parentale était le frein principal avancé à la proposition vaccinale chez les filles. Discussion : en dépit d'une très bonne adhésion des médecins à la vaccination contre le Papillomavirus, la proposition vaccinale n'était pas systématique. Le résultat de levier de proposition suscité par la nouvelle recommandation est encourageant. La conviction du prescripteur, une politique vaccinale plus engagée et surtout une proposition vaccinale systématique aux deux sexes semblent les meilleurs remparts contre l'hésitation vaccinale et pourraient améliorer l'acceptabilité de la vaccination par la population.

La vaccination anti-papillomavirus en médecine générale

La vaccination anti-papillomavirus en médecine générale PDF Author: Émilie Delasalle
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Languages : fr
Pages : 148

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Book Description
CONTEXTE : La vaccination contre le papillomavirus est introduite en 2007 dans le calendrier vaccinal. Le vaccin apparait comme une avancée en termes de prévention de cancer du col de l’utérus. OBJECTIF : L’objectif de cette étude est de savoir comment les médecins généralistes ont intégré la vaccination anti-HPV dans le calendrier vaccinal. Nous avons recueilli leurs opinions, leurs attitudes, leur expérience et les informations données au cours des consultations pour la vaccination contre le papillomavirus. METHODE : Etude qualitative auprès de 20 médecins généralistes de Haute-Normandie, par entretiens semi-dirigés. RESULTATS : Tous les médecins interrogés avaient une opinion favorable de la vaccination anti-HPV. Ils anticipaient cette vaccination avec une information dès l’âge de 13 ans. Les médecins respectaient les recommandations notamment en termes de limite inférieure de vaccination. La demande de vaccination était souvent spontanée et motivée par les mères. Les médecins signalaient peu de refus. Ils étaient rassurants sur les effets secondaires. Cette vaccination permettait aux médecins de transmettre des informations sur la contraception, la prévention des IST et l’importance de poursuivre le dépistage du cancer du col par FCV. Cette consultation était un prétexte à une consultation dédiée aux adolescents. La médiatisation du vaccin était un sujet de controverse. Pour certains, elle avait permis une diffusion rapide de l’information sur cette vaccination. Pour d’autres, elle avait été laissée aux mains du laboratoire. Les principales critiques portaient sur le coût du vaccin et la façon dont la médiatisation avait été menée. La préférence du vaccin plutôt que la mise en place d’un dépistage organisé qui a fait ses preuves suscitait des interrogations. Certains médecins parlaient de l’intérêt de cette vaccination chez les hommes. CONCLUSION : Le recul de cinq ans, sans effet indésirable notable, a permis une meilleure adhésion des médecins et des patients à la vaccination anti-HPV. Les médecins étaient en accord avec les recommandations, notamment sur l’âge de début de la vaccination. L’étude montre que cette vaccination est une ouverture sur une consultation dédiée à l’adolescent.