Les futurs médecins généralistes et l'examen clinique des seins

Les futurs médecins généralistes et l'examen clinique des seins PDF Author: Camille Hergat
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 0

Get Book Here

Book Description
Introduction : Le cancer du sein est la pathologie cancéreuse la plus fréquente chez la femme. Le dépistage est un élément primordial à la diminution de la mortalité liée à ce cancer. L'examen clinique des seins est un des versants de ce dépistage. Les internes de médecine générale ont un rôle crucial en terme de dépistage et de prévention, il leur convient donc de pratiquer cet examen et de connaitre ses différentes modalités de pratique ainsi que ses recommandations. Nous nous sommes donc intéressés à la pratique et aux connaissances des internes de médecine générale concernant l'examen clinique des seins. Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une étude quantitative descriptive transversale à partir d'un questionnaire en ligne adressé aux internes de médecine générale de la faculté de Strasbourg entre le 4 et le 25 octobre 2021. Résultats : Cent cinquante-deux réponses ont été recueillies. 88 % des répondants ont déjà effectué un examen clinique des seins au cours de leurs études. Moins de la moitié (47,8%) l'ont pratiqué de façon systématique chez les patientes dans le cadre du suivi normal de la femme et du dépistage, le principal motif de l'examen étant les symptômes rapportés par la patiente (87,3 %). Chez les patientes à risque intermédiaire de développer un cancer du sein, la majorité des internes imagine devoir débuter l'examen clinique des seins à 50ans (44,8 %) et y mettre fin entre 74 et 75ans (65 %) alors que la HAS le préconise à partir de 25 ans et sans limite d'âge. Dans le cadre d'un bon déroulé de l'ECS, l'examen des mamelons est très peu cité par les internes de médecine générale (28,3 %) tout comme l'examen des ganglions sus claviculaires (12,1 %). Les principales motivations évoquées à la réalisation de l'examen clinique des seins sont la prise en charge globale de la patiente (86,2 %), l'importance de la clinique dans leurs prises en charge (63,8 %) et l'importance de suivre les recommandations (54,6 %). Les principaux freins évoqués à la réalisation de l'examen clinique des seins sont la gêne vis-à-vis de la patiente (54,6 %), le temps de consultation trop court (52,6 %) et la méconnaissance de la bonne pratique (40,1 %). Conclusion : La majorité des internes de médecine générale a déjà pratiqué un examen clinique des seins mais tous ne s'imaginent pas l'intégrer dans leur pratique future. La méconnaissance des recommandations ainsi que de la bonne pratique sont deux facteurs limitants. Il est indispensable que les recommandations soient connues et que les internes soient formés à cet examen afin de proposer un dépistage correct et adapté à chacune de leur patiente.

Les futurs médecins généralistes et l'examen clinique des seins

Les futurs médecins généralistes et l'examen clinique des seins PDF Author: Camille Hergat
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 0

Get Book Here

Book Description
Introduction : Le cancer du sein est la pathologie cancéreuse la plus fréquente chez la femme. Le dépistage est un élément primordial à la diminution de la mortalité liée à ce cancer. L'examen clinique des seins est un des versants de ce dépistage. Les internes de médecine générale ont un rôle crucial en terme de dépistage et de prévention, il leur convient donc de pratiquer cet examen et de connaitre ses différentes modalités de pratique ainsi que ses recommandations. Nous nous sommes donc intéressés à la pratique et aux connaissances des internes de médecine générale concernant l'examen clinique des seins. Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une étude quantitative descriptive transversale à partir d'un questionnaire en ligne adressé aux internes de médecine générale de la faculté de Strasbourg entre le 4 et le 25 octobre 2021. Résultats : Cent cinquante-deux réponses ont été recueillies. 88 % des répondants ont déjà effectué un examen clinique des seins au cours de leurs études. Moins de la moitié (47,8%) l'ont pratiqué de façon systématique chez les patientes dans le cadre du suivi normal de la femme et du dépistage, le principal motif de l'examen étant les symptômes rapportés par la patiente (87,3 %). Chez les patientes à risque intermédiaire de développer un cancer du sein, la majorité des internes imagine devoir débuter l'examen clinique des seins à 50ans (44,8 %) et y mettre fin entre 74 et 75ans (65 %) alors que la HAS le préconise à partir de 25 ans et sans limite d'âge. Dans le cadre d'un bon déroulé de l'ECS, l'examen des mamelons est très peu cité par les internes de médecine générale (28,3 %) tout comme l'examen des ganglions sus claviculaires (12,1 %). Les principales motivations évoquées à la réalisation de l'examen clinique des seins sont la prise en charge globale de la patiente (86,2 %), l'importance de la clinique dans leurs prises en charge (63,8 %) et l'importance de suivre les recommandations (54,6 %). Les principaux freins évoqués à la réalisation de l'examen clinique des seins sont la gêne vis-à-vis de la patiente (54,6 %), le temps de consultation trop court (52,6 %) et la méconnaissance de la bonne pratique (40,1 %). Conclusion : La majorité des internes de médecine générale a déjà pratiqué un examen clinique des seins mais tous ne s'imaginent pas l'intégrer dans leur pratique future. La méconnaissance des recommandations ainsi que de la bonne pratique sont deux facteurs limitants. Il est indispensable que les recommandations soient connues et que les internes soient formés à cet examen afin de proposer un dépistage correct et adapté à chacune de leur patiente.

Étude de la pratique de l'examen clinique des seins chez les femmes par les médecins généralistes en Poitou-Charentes

Étude de la pratique de l'examen clinique des seins chez les femmes par les médecins généralistes en Poitou-Charentes PDF Author: Caroline Fernandez
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 142

Get Book Here

Book Description
Objectifs : Étudier la pratique et les modalités de l'examen clinique des seins (ECS) par les médecins généralistes du Poitou-Charentes (âge, circonstance, fréquence, technique). Mettre en évidence les freins et les besoins de formation de ces médecins. Méthodes : Étude quantitative, transversale, descriptive de la pratique des médecins généralistes à partir d'un questionnaire envoyé entre le 03/11/2015 et le 15/01/2016. Population étudiée : l'ensemble des maîtres de stage universitaires (MSU) du Poitou-Charentes ainsi qu'un groupe de médecins généralistes de la Vienne non MSU. Résultats : Ont été inclus 141 médecins. 95% déclaraient pratiquer l'ECS. Trois motifs de réalisation ressortaient : à la demande de la patiente, lors d'un frottis cervico-vaginal et lors d'un renouvellement de contraception. Pour 27% de ces médecins, l'âge de leurs patientes à leur premier examen était de 20 ans et 59% disaient ne pas fixer d'âge limite pour l'arrêter. 62% ont répondu examiner les seins une fois par an et la durée par sein était d'une minute chez 42%. La technique de palpation par quadrants était la plus utilisée (71%), la majorité utilisait la pulpe des 3 doigts du milieu de la main, réalisait de petits cercles et plaçait les 2 mains sur un sein. Les 3 niveaux de profondeur étaient palpés par 66% des répondants et 99% palpaient les aires ganglionnaires. Des freins étaient évoqués par 28% des médecins pratiquant l'ECS et 49% exprimaient un désir de formation à cette pratique. Il n'apparaissait pas de différence significative de pratique que le médecin soit enseignant ou non. Conclusion : L'ECS était largement pratiqué mais devant un désir important de formation, ses modalités pourraient être améliorées, notamment par une consultation de prévention annuelle et par des ateliers de formation sur modèles de seins siliconés.

Quels sont les facteurs motivant ou limitant l'examen clinique des seins par les médecins généralistes bas-normands ?

Quels sont les facteurs motivant ou limitant l'examen clinique des seins par les médecins généralistes bas-normands ? PDF Author: Amandine Bourgoin
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 72

Get Book Here

Book Description
Introduction : en France, le dépistage organisé du cancer du sein propose aux patientes de bénéficier d'une mammographie biennale de 50 à 74 ans. D'autre part, la Haute Autorité de Santé (HAS) recommande un examen clinique des seins (ECS) pour les femmes dès l'âge de 25 ans. L'objectif de notre travail était de déterminer les facteurs limitant ou motivant cet examen chez les médecins généralistes bas-normands. Matériel et méthode : nous avons réalisé une enquête qualitative par envoi de questionnaires à des médecins généralistes bas-normands tirés au hasard, entre le 20 juin et le 29 juillet 2018 et diffusion via le forum des médecins généralistes. Résultats : 93 médecins ont répondu au questionnaire, 40% de femmes et 60% d'hommes. Le principal frein à la palpation mammaire est le suivi gynécologique assuré par un spécialiste (36% des médecins), la réticence de la patiente (14%) ou le sentiment d'inutilité versus mammographie (14%). La motivation principale est le sentiment de prise en charge globale (64% des praticiens), la réassurance de la patiente (11%) ou le temps privilégié pour aborder des sujets intimes (7%). L'inquiétude de la patiente et le renouvellement de contraception sont les deux motifs de consultations pour lesquels les médecins pratiquent le plus fréquemment un ECS (respectivement 87% et 60% des médecins). Conclusion : l'ECS est largement réalisé et pour de nombreux motifs de consultations par les médecins généralistes bas-normands. Une formation différente leur permettrait d'augmenter le sentiment de compétence. Les recommandations de la HAS doivent être revues en 2018 ; l'ECS va-t-il rester recommandé dans le dépistage des cancers du sein ?

L'examen clinique des seins

L'examen clinique des seins PDF Author: Marie Vuillemin
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 142

Get Book Here

Book Description
Introduction : En France. 1e cancer au sein reste le cancer féminin le plus fréquent. Un examen clinique des seins (ECS) annuel pour les femmes dès l'âge de 25 ans est ecommandé. Pour être bénéfique et performant, il nécessite une technique rigoureuse. Identifier le risque de cancer de chaque patiente permet d'adapter le type de dépistage et le suivi. Les objectifs de notre travail étaient d'analyser la pratique et les modalités de l'ECS par les médecins généralistes, évaluer leurs connaissances sur les différentes modalités de dépistage et mettre en évidence d'éventuels freins à cette pratique ainsi qu'un besoin de formation. Méthode : Étude quantitative descriptive, réalisée à partir d'un questionnaire envoyé à des médecins généralistes exerçant en Bourgogne-Franche -Comté entre le 15/02/2019 et le 18/03/2019. Résultats : 221 médecins ont répondu au questionnaire, 60% de femmes et 40% d'hommes. 90,5% déclaraient pratiquer l'ECS. Les moments opportuns les plus retrouvés étaient la réalisation d'un frottis cervico-vaginal (69%), un renouvellement de contraception (67,5%) et à la demande de la patiente (64,5%). Les facteurs principaux motivant la pratique de l'ECS étaient le rôle du médecin généraliste en tant qu'acteur de prévention (90,5%), l'amélioration du diagnostic précoce du cancer du sein (64,5%),et le fait qu'il s'agisse d'une modalité de dépistage simple et peu coûteuse (58,5%). 68,5% ont répondu examiner les seins une fois par an. Pour 25% de ces médecins l'âge de leurs patientes à leur premier examen était de 25 ans, et 68,5% disaient ne pas se fixer d'âge limite pour arrêter. La technique de palpation par quadrants était la plus utilisée(62%). 52,4% des médecins ne pratiquant pas l'ECS, le justifiaient par le fait qu'il s'agit plutôt du rôle du gynécologue ; 28,6% ne trouvaient pas d'intérêt à l'ECS versus mammographie et avaient egalement peur d'une plainte de la patiente. Près de 60% des médecins déclaraient ne pas connaître les modalités de dépistage selon les niveaux de risque mais 67,5% exprimaient un désir de formation. 86% enseignaient l'autopalpation à leurs patientes. Il existait une différence significative de pratique selon le genre et le fait d'avoir un Diplôme InterUniversitaire en gynécologie-obstétrique. Conclusion : L'ECS est largement pratiqué, par davantage de généralistes femmes, mais selon des modalités hétérogènes et une technique standardisée peu appliquée. Un suivi personnalisé des femmes et impliquant davantage le médecin généraliste, nécessite une remise à niveau de ses connaissances ainsi qu'une formation plus efficiente et adaptée à ses besoins.

Quel suivi sénologique clinique les médecins généralistes réalisent-ils auprès de leurs patientes?

Quel suivi sénologique clinique les médecins généralistes réalisent-ils auprès de leurs patientes? PDF Author: Anaïs Le Poupon
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 0

Get Book Here

Book Description
INTRODUCTION : la place de l'examen clinique des seins dans le dépistage du cancer du sein en médecine générale est un sujet peu exploré. Les recommandations françaises actuelles recommandent un examen clinique des seins annuel chez toutes les femmes à partir de 25 ans. L'objectif de ce travail était d'observer le suivi effectué par les médecins généralistes en termes d'examen sénologique clinique mais également de comparer leurs pratiques avec celles des recommandations françaises et anglo-saxonnes et enfin de cerner les raisons et les freins de ceux-ci à suivre ces recommandations. METHODE : il s'agit d'une enquête quantitative, de cohorte, descriptive et transversale par questionnaire individuel informatisé envoyé par mail aux médecins généralistes de Maine et Loire, Sarthe et Mayenne au mois janvier 2018. Le taux global de réponse à l'enquête est de 28,9%. RESULTATS : 267 médecins généralistes ont été inclus dans l'étude. Trois quarts des MG réalisaient un dépistage clinique annuel et deux tiers le débutaient à partir de 25 ans. Leurs principales raisons à réaliser cet acte de dépistage étaient qu'il s'agit d'une des missions du médecin généraliste mais également parce que cela leur permet d'éduquer les patientes, notamment à l'autopalpation. Les principaux freins étaient la difficulté de convaincre les patientes et le manque de temps. CONCLUSION : La majorité des médecins généralistes suivent les recommandations actuelles françaises mais la place et l'efficacité de l'ECS dans le dépistage du cancer du sein restent floues. La preuve d'un impact dans la mortalité liée au cancer du sein, une plus forte demande de la part des femmes ainsi que des campagnes de prévention impliquant plus les médecins généralistes les inciterait davantage à réaliser ce dépistage.

Étude des pratiques concernant le dépistage individuel du cancer du sein chez le femme de plus de 74 ans auprès des médecins généralistes de la Somme

Étude des pratiques concernant le dépistage individuel du cancer du sein chez le femme de plus de 74 ans auprès des médecins généralistes de la Somme PDF Author: Marie-Laure Dusaussoy
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 86

Get Book Here

Book Description
Passé l’âge de 74 ans, le dépistage du cancer du sein relève d’un dépistage individuel (DI). Au vu d’un vieillissement de la population, le DI présente une importance de plus en plus grandissante. L’objectif principal de cette étude est d’évaluer la démarche préventive du médecin généraliste (MG) chez la femme de plus de 74 ans et d’en analyser la pratique.L’enquête a été menée auprès de 493 MG de la Somme à l’aide d’un questionnaire envoyé par courrier postal. Parmi les 151 répondants, 87% des MG avaient une démarche préventive : 53% pratiquaient l’examen clinique des seins (ECS), 72% prescrivaient une imagerie et 38% réalisaient les deux. Les MG estimaient à 4/10 le nombre de leurs patientes âgées à jour de leur examen mammaire annuel. Parmi les 80 MG pratiquant l’ECS, 49% effectuaient cet examen tous les 2 ans et 41% jusqu’à l’âge de 80 ans. L’inspection était réalisée le plus souvent dans une position incomplète ou incorrecte (70%) et près de la moitié (51%) des MG exerçaient la palpation dans une position incorrecte. Le MG se doit d’informer et de sensibiliser les femmes âgées au risque persistant du cancer du sein. Malgré une participation élevée des MG au DI, la mise en pratique semble insuffisante et hétérogène. L’utilisation d’un outil simple permettant de prédire l’espérance de vie à 5 ans faciliterait la bonne pratique de la prescription de la mammographie, outil de dépistage qui est à individualiser chez les patientes âgées. Des recommandations claires et une formation aux gestes seraient souhaitables afin d’améliorer et d’harmoniser les pratiques.

Apport de l'examen clinique systématique des seins par le généraliste

Apport de l'examen clinique systématique des seins par le généraliste PDF Author: Mme Véronique Tamarelle Bethoux (médecin.)
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 232

Get Book Here

Book Description


Perception du rôle du médecin généraliste dans le dépistage organisé du cancer du sein dans le Nord

Perception du rôle du médecin généraliste dans le dépistage organisé du cancer du sein dans le Nord PDF Author: Perrine Pasquier-Rey
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 140

Get Book Here

Book Description
Contexte : Le cancer du sein est la principale cause de mortalité par cancer chez les femmes françaises. Il bénéficie depuis 2004 d’un dépistage organisé par mammographie dont l’objectif est de faire baisser la mortalité de ce cancer. Ce dépistage est remis en cause dans plusieurs pays, mais pour la Haute Autorité de Santé, il faut le poursuivre en informant les patientes sur les avantages et les risques. Comment le médecin généraliste perçoit –il son rôle au sein de ce dépistage ? Méthode : Nous avons réalisé une étude qualitative auprès de 28 médecins généralistes, réunis en 4 focus groups dans le département du Nord (Maubeuge, Lille, Dunkerque, et Orchies). Résultats : Certains médecins sont très investis dans le dépistage organisé. D’autres se sentent exclus et n’ont pour seul rôle que celui de secrétaire de l’organisme de gestion. A l’unanimité, ils ont un rôle auprès de la patiente avec l’examen clinique, le dépistage individuel si indiqué et l’accompagnement. Leurs espoirs seraient de voir arriver un dépistage plus ciblé leur donnant un rôle plus central. Conclusion : En 2005, l’enjeu pour le généraliste était de comprendre et promouvoir le dépistage organisé. Aujourd’hui, à l’heure des doutes scientifiques et des directives gouvernementales promouvant ce dépistage organisé, l’enjeu est de savoir informer les patientes de manière claire et loyale au cas par cas selon les bénéfices/risques.

Place du médecin généraliste dans la surveillance du cancer du sein

Place du médecin généraliste dans la surveillance du cancer du sein PDF Author: Sarah Namer
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 178

Get Book Here

Book Description
L’objectif de cette thèse est d’identifier l’implication des médecins traitants (MT) dans la surveillance des femmes ayant eu un cancer du sein (CS) diagnostiqué il y a plus de 2 ans en PACA.Il s’agit d’une étude observationnelle sur 100 patientes tirées au sort (50 au CAL, 50 à la clinique Saint Georges) ayant terminé leur traitement initial et étant en cours d’une hormonothérapie. Un questionnaire a été envoyé aux MT de ces patientes.Parmi les MT ayant répondus (66 soit 80%), 59% disent suivre des CS. Tous font l’examen clinique mais 18% ne prescrivent pas la mammographie. Le rythme de cette surveillance était plus élevé que la recommandation nationale ce qui a pour conséquence un surcoût, un stress supplémentaire et une irradiation inutile pour les patientes. La raison principale des MT ne faisant pas de surveillance de CS, est la réticence des patientes : l’éducation de ces patientes par leurs médecins spécialistes (MS) semble nécessaire ainsi qu’une meilleure communication entre les différents intervenants. Seulement 12% des MT connaissent les « recommandations nationales », mais la majorité (92%) désire recevoir des informations régulières sur la surveillance. Ils paraissent donc sensibles au fait d’y avoir un rôle plus actif. Le nombre des oncologues en activité étant en diminution il faudra trouver des solutions pour accomplir cette surveillance. Voici ce que nous proposons afin de faciliter l’implication des MT; établir une « mailing liste » des MT afin de leur envoyer des informations régulières sur la surveillance. Distribuer un « cahier de surveillance » contenant des informations sur la patiente et sa tumeur, les coordonnées des différents intervenants, les traitements réalisés, les examens nécessaires et leur rythme. Il servira de lien entre MS et MT.

Modalités diagnostiques du cancer du sein chez la femme, à partir de 75 ans, en Gironde

Modalités diagnostiques du cancer du sein chez la femme, à partir de 75 ans, en Gironde PDF Author: Louis-Marie Ecomard
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 0

Get Book Here

Book Description
Le cancer du sein de la femme âgée est un problème majeur de santé publique, qui va s'amplifier dans les années à venir. L'objectif de notre étude est de faire l'état des lieux des modalités diagnostiques du cancer du sein chez les femmes à partir de 75 ans, en Gironde, après la fin du dépistage organisé (DO). Les données collectées à l'Institut Bergonié, dans le Registre du Cancer de Gironde et de Côte d'Or montrent que les diagnostics sont portés à des stades de plus en plus tardifs avec l'âge. Deux catégories de femmes se distinguent : une première continue une démarche de dépistage mammographique, malgré l'absence de bénéfice démontré ; une autre catégorie, à l'inverse, n'a pas d'examen clinique mammaire régulier. Ceci n'est pas sans conséquences en termes de pronostic, de complexité de la prise en charge, de qualité de vie et d'impact psychologique. Si l'absence d'examen clinique mammaire est remarquée, le manque de sensibilisation des femmes doit également être souligné. Lors de notre enquête auprès des structures départementales de gestion du dépistage organisé des cancers, l'hétérogénéité de l'information donnée aux femmes à la sortie du DO en est une illustration. Afin de promouvoir un diagnostic plus précoce du cancer du sein dans cette population, une approche a été élaborée en Gironde autour de la promotion de l'examen clinique mammaire et de la sensibilisation des femmes. Une lettre d'information est désormais envoyée à toutes les femmes girondines à 75 ans. Des actions de sensibilisation des médecins généralistes et spécialistes concernés seront également réalisées. L'impact pourra être évalué en comparant l'évolution des stades au diagnostic dans les Registres du Cancer de Gironde et de Côte d'Or, ainsi que par des méthodes intermédiaires appréciant la sensibilisation des femmes et des médecins.