Les freins à la vaccination contre les HPV chez les parents de jeunes filles de moins de 18 ans

Les freins à la vaccination contre les HPV chez les parents de jeunes filles de moins de 18 ans PDF Author: Nathalie Magne
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Languages : fr
Pages : 46

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Book Description
CONTEXTE : En France, environ mille femmes décèdent chaque année par cancer du col de l'utérus. Un vaccin contre les papillomavirus humain (HPV), disponible depuis 2007, est recommandé pour les jeunes filles entre 11 et 14 ans. Il protège contre certains HPV responsables de lésions pouvant évoluer vers un cancer du col. La couverture vaccinale en France est insuffisante : en 2011, 35,8% des jeunes filles de 15 ans avaient reçu une dose de vaccin. OBJECTIF : Déterminer les freins à la vaccination contre les HPV chez les parents de jeunes filles de moins de 18 ans. MATERIEL et METHODE : Cette étude prospective a inclus les parents d'adolescentes ayant consulté un médecin généraliste installé en région PACA entre juillet et octobre 2013. Les données étaient recueillies à l'aide d'un auto-questionnaire distribué aux parents. RESULTATS : 207 parents ont répondu et 85% d'entre eux connaissent le vaccin. Cette connaissance était due aux médias dans 73% des cas. Les médecins avaient recommandé le vaccin dans 51% des cas. 48% des parents souhaitaient vacciner leur fille. Les principaux facteurs associés au refus de la vaccination étaient : l'absence de recommandation médicale, la peur des effets indésirables, l'absence de confiance en l'industrie pharmaceutique, et l'idée que le vaccin est inefficace ou trop récent. 14% des parents avaient lu des informations contradictoires sur internet. CONCLUSION : Les parents ont accès à de nombreuses sources d'information médicale et l'impact des données émanent des médias rendent le travail du généraliste plus difficile. L'adhésion du médecin concernant la vaccination anti-HPV est primordiale car il joue un rôle indicatif fort dans cette vaccination

Les freins à la vaccination contre les HPV chez les parents de jeunes filles de moins de 18 ans

Les freins à la vaccination contre les HPV chez les parents de jeunes filles de moins de 18 ans PDF Author: Nathalie Magne
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Languages : fr
Pages : 46

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CONTEXTE : En France, environ mille femmes décèdent chaque année par cancer du col de l'utérus. Un vaccin contre les papillomavirus humain (HPV), disponible depuis 2007, est recommandé pour les jeunes filles entre 11 et 14 ans. Il protège contre certains HPV responsables de lésions pouvant évoluer vers un cancer du col. La couverture vaccinale en France est insuffisante : en 2011, 35,8% des jeunes filles de 15 ans avaient reçu une dose de vaccin. OBJECTIF : Déterminer les freins à la vaccination contre les HPV chez les parents de jeunes filles de moins de 18 ans. MATERIEL et METHODE : Cette étude prospective a inclus les parents d'adolescentes ayant consulté un médecin généraliste installé en région PACA entre juillet et octobre 2013. Les données étaient recueillies à l'aide d'un auto-questionnaire distribué aux parents. RESULTATS : 207 parents ont répondu et 85% d'entre eux connaissent le vaccin. Cette connaissance était due aux médias dans 73% des cas. Les médecins avaient recommandé le vaccin dans 51% des cas. 48% des parents souhaitaient vacciner leur fille. Les principaux facteurs associés au refus de la vaccination étaient : l'absence de recommandation médicale, la peur des effets indésirables, l'absence de confiance en l'industrie pharmaceutique, et l'idée que le vaccin est inefficace ou trop récent. 14% des parents avaient lu des informations contradictoires sur internet. CONCLUSION : Les parents ont accès à de nombreuses sources d'information médicale et l'impact des données émanent des médias rendent le travail du généraliste plus difficile. L'adhésion du médecin concernant la vaccination anti-HPV est primordiale car il joue un rôle indicatif fort dans cette vaccination

Les freins à la vaccination contre le papillomavirus chez les mères d'adolescentes âgées de 11 à 18 ans

Les freins à la vaccination contre le papillomavirus chez les mères d'adolescentes âgées de 11 à 18 ans PDF Author: Roseline Antony
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Languages : fr
Pages : 100

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Introduction : Le Human Papillomavirus (HPV) est le plus important facteur de risque de développer un cancer du col de l'utérus. Deux vaccins anti papillomavirus ont été développés afin de réduire la fréquence du cancer du col de l'utérus. Cette vaccination ciblant les adolescentes mineures, le consentement parental est requis. Notre étude avait pour objectif d'identifier les freins à la vaccination chez les mères d'adolescentes de 11 à 18 ans et les facteurs associés à leur adhésion à la vaccination. Méthode : Distribution de questionnaires aux mères d'adolescentes âgée de 11 à 18 ans au sein de cabinets médicaux du Val-de-Marne. Une modélisation par régression logistique a été réalisée sur les facteurs potentiellement associés à l'adhésion à la vaccination. Résultats : Les principaux facteurs dissuasifs à la vaccination étaient l'inquiétude sur le caractère récent du vaccin (51,4%), les effets indésirables potentiels (28,8%), le prix du vaccin (27,4%) et le schéma vaccinal (17,2%). Les principaux facteurs qui augmentaient l'adhésion étaient la connaissance du schéma vaccinal (ORa = 8,8 ; IC 95%, 3,2-23,9), la croyance en l'efficacité du vaccin (ORa = 7,8 ; IC 95%, 2,3-26,4) et l'influence du médecin généraliste (ORa = 3,2 ; IC 95%, 0,89-11,3). Discussion : La compréhension des principaux freins à la vaccination contre le papillomavirus chez les mères permet de mieux les sensibiliser, en orientant les messages sur les freins identifiés dans notre étude. L'implication du médecin généraliste sera déterminante, étant donné sa forte influence sur les mères pour leur acceptation aux soins pour leurs filles.

Les freins à la vaccination contre le papillomavirus chez les parents d'adolescentes de 11 à 19 ans

Les freins à la vaccination contre le papillomavirus chez les parents d'adolescentes de 11 à 19 ans PDF Author: Marine Kerdoncuff
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Languages : fr
Pages : 110

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Introduction : L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande que soit proposé le vaccin contre le papillomavirus à toutes les jeunes filles avant le début des rapports sexuels afin de réduire la mortalité et morbidité liée au Cancer du Col de l'Utérus. Les parents sont des interlocuteurs clés pour atteindre des taux de couverture vaccinale plus élevés. Comprendre les facteurs influençant la prise de décision parentale concernant la vaccination de leurs filles est important pour que des interventions efficaces puissent être développées. L'objectif de cette étude était de lister les obstacles parentaux à la vaccination contre le papillomavirus chez les jeunes filles de 11 à 19 ans dans les Pays Développés. Méthode : Revue systématique de la littérature portante sur les bases de données Medline, Base, Science Direct, BDSP, SUDOC. Elle à permis l'inclusion et l'analyse de 23 articles quantitatifs et qualitatifs publiés à partir de 2012 jusqu'en 2018. Résultats : Au total, 273 raisons parentales ont été identifiées et classées en 19 catégories, elles même réparties en 5 grands groupes comprenant les préoccupations liées aux représentations du vaccin, aux parents, aux enfants, celles liées au système de santé, ainsi que les raisons sociales et religieuses. Conclusion : Le risque potentiel d'effets indésirables et le doute sur l'efficacité du vaccin, ainsi que la connotation sexuelle, sont des freins parentaux majeurs à la vaccination de leurs filles. De plus ils déplorent un manque de connaissances concernant le papillomavirus et le vaccin ainsi qu'un manque d'information et de recommandations de la part de leurs médecins ce qui pourrait être amélioré par des campagnes de vaccination efficace et une formation adaptée des professionnels de santé.

Les freins à la vaccination contre les papillomavirus

Les freins à la vaccination contre les papillomavirus PDF Author: Marie Segaillat
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Languages : fr
Pages : 0

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Introduction : le cancer du col de l'utérus, vrai problème de santé publique, est un cancer évitable par le dépistage par frottis, et depuis 2006, par la vaccination contre les papillomavirus. Pourtant, en France, la couverture vaccinale reste faible. L'objectif de notre étude est de mettre en évidence les principaux freins à la vaccination HPV et de comprendre leurs origines. L'objectif secondaire est de proposer certaines mesures pour pallier à ses freins. Matériel et Méthodes : étude qualitative à partir d'entretiens semi-dirigés auprès d'adolescentes de 16 à 18 ans, non vaccinées contre les papillomavirus, scolarisées en lycée sur le secteur de Mont de Marsan (Landes). Résultats : 23 adolescentes ont été interrogées. L'analyse des entretiens nous a permis de distinguer 4 grandes catégories de freins : le manque de connaissance par défaut d'information, la peur des effets secondaires due à la médiatisation péjorative des vaccins HPV, l'avis défavorable des médecins sur les vaccins HPV et le report de la vaccination, due aux difficultés d'aborder le sujet de la sexualité de l'adolescente ou aux difficultés d'observance. Discussion : la décision de vaccination revient au binôme mère/fille, caractérisé par la qualité du dialogue au sein du binôme et la singularité du statut d'adolescente. Plusieurs mesures peuvent être proposées pour pallier aux freins évoqués et ainsi améliorer la couverture vaccinale. Conclusion : la vaccination contre les papillomavirus est une vaccination à part, impliquant des facteurs complexes, où le médecin traitant tient un rôle central.

Définitions des freins à la vaccination anti-papillomavirus, avant 14 ans, et rapport d'opinion sur la généralisation du vaccin aux garçons

Définitions des freins à la vaccination anti-papillomavirus, avant 14 ans, et rapport d'opinion sur la généralisation du vaccin aux garçons PDF Author: Elodie Le Bagousse-Denis
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Languages : fr
Pages : 43

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Introduction : le vaccin anti-HPV est recommandé aux filles dès 11 ans, depuis 2013, pour diminuer des freins comme la connotation sexuelle ; et depuis 2016, accessible aux hommes homos ou bi sexuels. L'objectif est de définir les freins à la vaccination anti-HPV entre 11 et 14 ans, et déterminer les facteurs pouvant augmenter la couverture vaccinale. Méthode : étude qualitative réalisée par entretiens semi dirigés de onze médecins généralistes, entre septembre 2016 et avril 2017. Résultats : le schéma 2 injections facilite, mais les freins persistent, dont la sexualité. Des solutions sont proposées, perfectionnement de la carte vitale, consultation de dépistage à l'adolescence et généralisation garçon/fille. L'étude montre la méconnaissance et la difficulté pour appliquer la recommandation de 2016. Conclusion : les freins sont peu modifiés par la vaccination dès 11 ans. Elargir aux garçons, est une possibilité pour augmenter l'acceptation du vaccin et diminuer l'incidence des lésions.

Quels sont les freins à la vaccination masculine contre les papillomavirus en médecine générale ?

Quels sont les freins à la vaccination masculine contre les papillomavirus en médecine générale ? PDF Author: Sacha Mesnard
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Languages : fr
Pages : 81

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Contexte : Les papillomavirus humains (HPV) sont impliqués dans l'oncogénèse de certaines néoplasies utérines, oro-pharyngées et de 90 % des cancers de l'anus. L'autorisation de mise sur le marché des deux vaccins anti-HPV a été étendue en 2014 à la prévention des lésions anales. Depuis 2017, le calendrier vaccinal recommande la vaccination des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes jusqu'à 26 ans révolus. Cette étude réalise un état des lieux des freins à la vaccination masculine en cabinet de médecine générale dans les Hauts-de-France. Matériels et Méthode : Une étude qualitative a été réalisée par entretiens semidirectifs effectués auprès de quatorze médecins généralistes (MG) installés dans le Nord et le Pas-de-Calais. Les entretiens ont été enregistrés et menés jusqu'à confirmation de la suffisance des données. Une analyse thématique des verbatims a ensuite été réalisée après triangulation. Résultats : Les MG interrogés étaient conscients du problème de santé publique que représentent les HPV mais déclaraient n'avoir vacciné aucun patient masculin. Ils déploraient la réticence de la population générale envers les vaccins et son manque d'information sur les risques liés aux HPV chez l'homme. La plupart des MG ne connaissaient eux-mêmes pas cette recommandation. La difficulté à sensibiliser la population cible du fait du tabou de la sexualité et le caractère potentiellement stigmatisant de la recommandation étaient mis en avant. Des doutes étaient émis quant à la possibilité d'identifier et vacciner les patients concernés avant le premier contact sexuel. Le non remboursement du vaccin en médecine de ville était considéré par les MG comme un important facteur prédictif de refus de la part de la population cible. Une meilleure sensibilisation de la part des pouvoirs publiques auprès des jeunes au sujet des risques liés aux HPV et la mise à contribution du milieu scolaire était souhaitées. Conclusion : Les freins à la vaccination masculine contre les papillomavirus sont nombreux. Une meilleure information des patients et une vaccination universelle sont plébiscitées par les MG.

Etude des freins à la vaccination contre le human papillomavirus, chez les jeunes filles de 14 à 19 ans, dans le Val de Marne

Etude des freins à la vaccination contre le human papillomavirus, chez les jeunes filles de 14 à 19 ans, dans le Val de Marne PDF Author: Asha Mourougavel
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Category :
Languages : fr
Pages : 98

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Introduction : Depuis fin 2006, est apparu sur le marché européen le premier vaccin prophylactique dirigé contre les HPV 6, 11, 16 et 18 : Le Gardasil®, suivi fin 2007 du second vaccin : Le Cervarix® dirigé contre les HPV 16 et 18. La Haute autorité de santé recommande une couverture vaccinale de 80%, alors que la couverture vaccinale actuelle est de 25%. La polémique sur la vaccination en générale, ses effets indésirables et les informations trouvées sur internet, influencent les opinions et attitudes des jeunes filles vis -à-vis du vaccin contre le HPV. L’objectif principal de cette étude est de rechercher les freins à la vaccination anti HPV chez les jeunes filles de 14 à 19 ans dans le Val de Marne. Matériels et méthodes : Les maîtres de stage universitaires du département de médecine générale de la faculté de médecine de Créteil, exerçant dans le Val de Marne, devaient distribuer un auto questionnaire anonyme aux jeunes filles de 14 à 19 ans qu’ils recevaient en consultation entre février et mai 2014. Résultats : Les principaux freins sont : l’avis des parents sur la vaccination (64%), le prix de la vaccination (54%) et la peur des effets indésirables (douleurs locale et nausées) (50%). 78% des jeunes filles croient en l’efficacité du vaccin contre HPV et le caractère récent du vaccin datant de 2007 ne les inquiète pas (76%). Le médecin généraliste et l’entourage représentent la source d’information principale concernant le cancer du col de l’utérus, le HPV et le vaccin contre HPV. Conclusion : Une meilleure information des jeunes filles et de leurs parents et l’intervention des médecins généralistes pourraient faire augmenter la couverture vaccinale.

Les freins à la vaccination anti papillomavirus

Les freins à la vaccination anti papillomavirus PDF Author: Camille Petit
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Languages : fr
Pages : 132

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Book Description
Introduction : Le papillomavirus est le virus responsable de 100 % des cancers du col. Chaque année, on dénombre 3000 cas de cancer du col en France, dont 1000 décès. Malgré ce constat alarmant, le taux de couverture vaccinale pour le vaccin anti-HPV demeure inférieur à 30%. Il nous semble par conséquent légitime de nous interroger sur les freins à la vaccination anti-papillomavirus. Méthode : Afin d'étudier le comportement des médecins confrontés au refus ou à la réticence des patients vis-à-vis de ce vaccin, nous avons naturellement opté pour une méthode qualitative. Nous avons choisi de réaliser des entretiens individuels semi-dirigés, meilleur moyen selon nous d'instaurer un climat de confiance propice à la confidence. De janvier à mars 2019, dix-huit médecins généralistes marnais nous ont livré leur ressenti, leurs doutes, leurs craintes et parfois même leur découragement. Résultats : Nous avons cherché à comprendre quels étaient les principaux freins à la vaccination anti-HPV en France. Tout d'abord, nous avons constaté que la tendance est aujourd'hui à la défiance vaccinale : le vaccin anti-HPV pâtit en effet de nombreux préjugés. Ce dernier demeure par ailleurs étroitement lié à la question de la sexualité adolescente, un sujet qui reste tabou chez les parents des patients. Par la suite, nous avons cherché à analyser l'attitude des médecins confrontés à la réticence des patients vis-à-vis du vaccin. Dans un contexte où les patients sont insuffisamment avertis et souvent désinformés par un flux constant d'informations émanant de forums et autres réseaux sociaux, il est plus que jamais nécessaire que les médecins transmettent des informations fiables, à caractère scientifique, aux patients. De notre étude ressort un constat clair : le médecin reste un interlocuteur de premier plan, susceptible d'influencer la prise de décision de vaccination des patients. Enfin, notre étude a mis en lumière le défi lié à la vaccination masculine, encore bien trop faible actuellement. Conclusion : Plusieurs solutions ont été avancées afin d'augmenter la couverture vaccinale anti-HPV en France. Certains professionnels de santé suggèrent de mieux informer les patients, en agissant par exemple en milieu scolaire ;; d'autres proposent de rendre le vaccin obligatoire ou d'étendre la vaccination à tous les garçons. Il serait intéressant d'évaluer l'efficacité de chacune de ces propositions sur le taux de vaccination en France, en espérant constater enfin un recul du cancer du col de l'utérus sur le territoire.

Les freins à la vaccination contre les papillomavirus

Les freins à la vaccination contre les papillomavirus PDF Author: Sophie Tawil
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Languages : fr
Pages : 166

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Book Description
Introduction : Environ mille françaises décèdent chaque année du cancer du col de l'utérus. Depuis 2007, la vaccination contre les papillomavirus renforce le dispositif de prévention en s'ajoutant au dépistage par frottis cervico-vaginal. Cette vaccination est recommandée chez les jeunes filles de 11 à 14 ans avec un rattrapage jusqu'à 19 ans. Cependant la couverture vaccinale reste très insuffisante et tend à diminuer : en 2013 18% des jeunes filles âgées de 15 ans avaient reçu au moins une dose contre 26% en 2011. L'objectif principal est de déterminer les freins à cette vaccination chez les parents de jeunes filles de 11 à 19 ans. Matériel et méthode : Cette étude a inclus les parents de jeunes filles ayant consulté en ville entre juillet et décembre 2014. Les données ont été recueillies par auto-questionnaire. Résultats : 101 parents ont été inclus. 83% avaient déjà entendu parlé du vaccin et 61% ne souhaitaient pas faire vacciner leur fille. Les principaux motifs de refus étaient : la crainte des effets secondaires, le manque de recul et la suspicion d'un intérêt potentiel de l'industrie pharmaceutique. Les facteurs associés à l'intention de faire vacciner sa fille étaient : le fait de l'avoir vacciné contre l'hépatite B, le pneumocoque ou le méningocoque, le fait de prendre en compte l'avis du médecin traitant et le fait de faire confiance aux autorités de santé. Conclusion : La vaccination anti papillomavirus est aujourd'hui bien connue du grand public qui reste pourtant très méfiant. La médiatisation d'effets indésirables imputés aux vaccins et la succession des scandales sanitaires a jeté le discrédit sur l'industrie pharmaceutique et sur la capacité de l'Etat à répondre aux problématiques de santé publique Le médecin traitant, reconnu comme personne de confiance, doit donc jouer un rôle essentiel dans l'acceptation de cette vaccination.

Quels sont les freins des médecins généralistes à la vaccination contre les papillomavirus en France ?

Quels sont les freins des médecins généralistes à la vaccination contre les papillomavirus en France ? PDF Author: Anne Leicht
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Category :
Languages : fr
Pages : 0

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Book Description
Contexte : La prévention primaire du cancer du col de l'utérus repose sur la vaccination des filles de 11 à 19ans. En France la couverture vaccinale est insuffisante, de l'ordre de 18 %. L'objectif principal était d'identifier les freins des médecins généralistes (MG) à la vaccination des filles de 11 à 19 ans. Méthode : Etude descriptive par questionnaire élaboré à partir d'une étude qualitative sur les freins à la vaccination contre les papillomavirus au sein d'une population de MG tirés au sort. Les réponses étaient anonymes et recueillies par questionnaire en ligne ou courrier postal. Résultats : Sur 350 questionnaires, 171 questionnaires ont été recueillis (49%). Le principal frein était le manque d'intérêt des patientes (65%). Les femmes rurales de 49ans et moins manquaient d'informations sur la vaccination (38%), craignaient l'apparition de nouveaux HPV (36%) et pensaient que d'autres spécialités étaient mieux placées pour proposer la vaccination (14%). Les femmes rurales de 50ans et plus pensaient que la disponibilité du vaccin est mauvaise (10%). Les femmes urbaines de 49ans et moins avaient des difficultés à aborder le sujet (22%), craignaient d'encourager la sexualité (10%) et de recevoir des poursuites judiciaires (30%). Les femmes urbaines de 50ans et plus pensaient que le prix du vaccin était trop élevé (67%) et craignaient l'apparition de maladies auto-immunes (22%). Elles étaient davantage à penser qu'il n'y a pas assez de recul (56%) et elles craignaient la pression des industries pharmaceutiques (67%). Les hommes ruraux de 49ans et moins craignaient que leurs patientes négligent leur suivi (33%) et la pression des industries (53%). Les hommes ruraux de 50 ans et plus pensaient que les autres spécialités sont mieux placées pour proposer la vaccination (12%). Les hommes urbains de 49 ans et moins pensaient que la disponibilité du vaccin est mauvaise (10%), manquaient d'informations (50%), avaient des difficultés à aborder le sujet (20%), craignaient l'apparition de maladies auto-immunes (30%) et qu'il n'y a pas assez de recul (50%). Les hommes urbains de 50 ans et plus pensaient que le prix du vaccin est trop élevé (59%) et craignaient d'encourager la sexualité (13%). Conclusion : Cette enquête observationnelle permet d'évaluer la pensée des MG sur la vaccination anti-HPV et propose d'adapter le message des autorités sanitaires au sein de la population en fonction de leurs freins afin d'améliorer la couverture vaccinale.