Les attentes des médecins généralistes libéraux de plus de 55 ans

Les attentes des médecins généralistes libéraux de plus de 55 ans PDF Author: Hélène Buis
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Languages : fr
Pages : 92

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Book Description
Le déficit en médecins généralistes de soins primaires risque d’être accentué par les cessations anticipées d’activité libérale, peu étudiées et méconnues. Avant que les effets de l’augmentation du numerus clausus ne se fassent sentir, les projets de fin de carrière des médecins généralistes installés vont être déterminants sur la démographie médicale et donc sur les conditions de l’exercice de la médecine de premier recours. Sur les 455 médecins généralistes libéraux de plus de 55 ans exerçant en Maine et Loire, Mayenne et Sarthe, 258 (56,7%) ont répondu au questionnaire proposé. 29,5% des médecins ont déclaré souhaiter cesser leur exercice libéral avant 65 ans, 33,3% l’adapter, 26,7% le poursuivre et 9,7% sont indécis. Les principaux motifs de ces projets étaient les contraintes horaires, la charge de travail liée aux tâches administratives et à la permanence des soins, l’exigence des patients, l’épuisement professionnel et la difficulté à concilier vie familiale et professionnelle. L’allègement des tâches administratives, la possibilité d’exercer à temps partiel, la dispense des gardes et les facilités de remplacement ou de collaborateur associé semblaient des mesures pouvant inciter les médecins généralistes à poursuivre leur activité libérale jusqu’à 65 ans. Les mesures gouvernementales actuellement proposées ne semblent pas répondre aux attentes des médecins généralistes libéraux de plus de 55 ans, et l'étude montre qu'une majorité d’entre eux envisage de modifier sa pratique libérale dans les prochaines années. Il semble donc essentiel que des solutions innovantes et attractives soient développées afin des les inciter à prolonger leur carrière libérale.

Les attentes des médecins généralistes libéraux de plus de 55 ans

Les attentes des médecins généralistes libéraux de plus de 55 ans PDF Author: Hélène Buis
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Le déficit en médecins généralistes de soins primaires risque d’être accentué par les cessations anticipées d’activité libérale, peu étudiées et méconnues. Avant que les effets de l’augmentation du numerus clausus ne se fassent sentir, les projets de fin de carrière des médecins généralistes installés vont être déterminants sur la démographie médicale et donc sur les conditions de l’exercice de la médecine de premier recours. Sur les 455 médecins généralistes libéraux de plus de 55 ans exerçant en Maine et Loire, Mayenne et Sarthe, 258 (56,7%) ont répondu au questionnaire proposé. 29,5% des médecins ont déclaré souhaiter cesser leur exercice libéral avant 65 ans, 33,3% l’adapter, 26,7% le poursuivre et 9,7% sont indécis. Les principaux motifs de ces projets étaient les contraintes horaires, la charge de travail liée aux tâches administratives et à la permanence des soins, l’exigence des patients, l’épuisement professionnel et la difficulté à concilier vie familiale et professionnelle. L’allègement des tâches administratives, la possibilité d’exercer à temps partiel, la dispense des gardes et les facilités de remplacement ou de collaborateur associé semblaient des mesures pouvant inciter les médecins généralistes à poursuivre leur activité libérale jusqu’à 65 ans. Les mesures gouvernementales actuellement proposées ne semblent pas répondre aux attentes des médecins généralistes libéraux de plus de 55 ans, et l'étude montre qu'une majorité d’entre eux envisage de modifier sa pratique libérale dans les prochaines années. Il semble donc essentiel que des solutions innovantes et attractives soient développées afin des les inciter à prolonger leur carrière libérale.

Qu'est-ce qui motive les médecins généralistes libéraux de plus de 65 ans à poursuivre une activité

Qu'est-ce qui motive les médecins généralistes libéraux de plus de 65 ans à poursuivre une activité PDF Author: Emilie Kuzum
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Languages : fr
Pages : 164

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De plus en plus de médecins généralistes libéraux poursuivent leur activité au-delà de 65 ans. Cet exercice est facilité depuis les réformes de la loi Filon et de Financement Sécurité sociale. Qu'est-ce qui les motive à poursuivre leur activité ? Ces médecins pensent-ils avoir une vocation infaillible ? Leur vision du métier est-elle en train de disparaitre ? Une enquête qualitative par entretien semi dirigé a été réalisée auprès de 22 médecins généralistes libéraux de plus de 65 ans (20 d'Ile de France, 1 en Picardie et 1 en Lorraine). Il y avait 17 hommes et 5 femmes, de 65 à 94 ans pour une moyenne d'âge de 70,8 ans. Les motivations principales retrouvées ont été : la passion, le plaisir du métier, l'intérêt de la relation médecin/patient, les difficultés de succession, la crainte d'handicaper les collègues restant, la passion de la médecine comme science, l'intérêt financier, le pouvoir et la place sociale du médecin. Les enquêtés ont également fait part de leur difficulté de décision de départ à la retraite ainsi que de leur difficulté et mécontentements de fin carrière. Certains ont été dubitatifs quant à l'avenir de la médecine générale libérale. L'enquête n'a pas montré un fort lien avec les raisons financières comme présenté par l'enquête de la FARA, probablement dû à notre petit échantillon et aux entretiens physiques. Les autres résultats semblent cohérents avec la littérature. Nos enquêtés semblaient donc très attachés à leur métier, qui est parfois plus qu'un simple emploi... Des moyens pourraient-ils être mobilisés pour aider « ceux qui ont aidé toute leur vie » à prendre une bonne décision lorsqu'ils hésitent à partir à la retraite ?

Les médecins généralistes de plus de 55 ans en Maine et Loire, Mayenne et Sarthe

Les médecins généralistes de plus de 55 ans en Maine et Loire, Mayenne et Sarthe PDF Author: Sandra Robino
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Languages : fr
Pages : 90

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Objectifs : il s’agit d’appréhender les phénomènes qui pourraient aggraver la démographie médicale en soins primaires à court terme. Les projets des médecins généralistes en exercice vont influencer la démographie médicale dans les années à venir. Les médecins libéraux en fin de carrière n’ont fait le sujet d’aucune étude spécifique. Méthodes : une étude prospective de l’exercice et des projets des 455 médecins généralistes libéraux de plus de 55 ans en Maine et Loire, Mayenne et Sarthe a été réalisée. 258 questionnaires valides (56%) ont été reçus. Une analyse globale puis par sous-groupe a étéeffectuée : les médecins du Maine et Loire versus ceux de la Mayenne et la Sarthe ; puis les médecins selon leur lieu d’activité (urbain, rural, semi-rural) et selon leurs projets.Résultats : Sur l’ensemble des médecins ayant répondu, si 27% veulent poursuivre leur activité dans les mêmes conditions et 10% sont indécis, 63% veulent cesser ou adapter leur activité libérale avant 65 ans. Discussion : les médecins souhaitant cesser leur activité (30%) sont les moins satisfaits de leur vie professionnelle. Ils semblent avoir anticipé leur projet car travaillent moins en terme d’heures et de gardes. 69 sur 79 médecins exprimant le souhait de cesser partiraient à la retraite même sans successeur et malgré une décote. Ceux qui souhaitent adapter (33%) sont, eux, majoritairement satisfaits même s'ils travaillent plus; 72 sur 103 veulent diminuer leur temps de travail.Conclusion : L’impact de ces projets risque d’être lourd, d’autant plus que deux de ces départements, la Mayenne et la Sarthe, présente une faible densité médicale et une forte activité des médecins en exercice.

Étude comparative de l’équilibre de vie professionnelle et personnelle des médecins généralistes libéraux en activité du Cher âgés de 40 ans et moins et de 55 ans et plus

Étude comparative de l’équilibre de vie professionnelle et personnelle des médecins généralistes libéraux en activité du Cher âgés de 40 ans et moins et de 55 ans et plus PDF Author: Céline Rousselot
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Languages : fr
Pages : 282

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La qualité de vie au travail et ses déterminants sont devenus une préoccupation du monde professionnel dont quelques études concernent les médecins généralistes (MG). L’objectif de cette thèse était d'étudier chez les MG libéraux du Cher : 1) Les niveaux de ressentis et les facteurs prédictifs de qualité de vie personnelle (QdVP) et sociale (QdVS), de satisfaction professionnelle (SP), de perception de conflit travail-hors travail (CTHT) ; 2) La fréquence de survenue et les facteurs prédictifs d’un syndrome d'épuisement professionnel (SEP) en étudiant notamment le rôle de l’âge par comparaison des MG de 40 ans et moins et de 55 ans et plus. Nous avons réalisé une étude descriptive transversale via un questionnaire comprenant différentes échelles de mesure dont l’Echelle de Satisfaction de Vie Professionnelle (ESVP), des échelles d’autoévaluation analogiques de QdVP et QdVS, une partie de l’échelle de Survey Work-Home Interaction Nijmegen (SWING) et le Maslach Burnout Inventory (MBI). Le taux de réponse est de 67 % (137/204). Les moyennes retrouvées sont : SP : 24,06/35, QdVP : 6,4/10, QdVS : 6,23/10, CTHT : 9,53/24. Les taux retrouvés par le MBI sont : SEP : 37 %, Epuisement émotionnel élevé : 17 %, Dépersonnalisation élevée : 24 %, Accomplissement professionnel bas : 17 %. La seule différence statistiquement significative retrouvée entre les classes d'âge concernait la QdVP (p=0,047), avec une évaluation moyenne supérieure de 0,9/10 chez les plus jeunes. Selon les variables étudiées, le nombre de consultations quotidiennes, le nombre d'heures de travail hebdomadaire, le fait de vivre seul ou en couple, et d'être MG installé ou remplaçant apparaissent comme des facteurs prédictifs.

Méthodologie de recherche d'un successeur par les médecins généralistes

Méthodologie de recherche d'un successeur par les médecins généralistes PDF Author: Laure Collier
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Languages : fr
Pages : 100

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Le départ à la retraite des médecins généralistes (MG), ainsi que leur non-replacement est une cause d'inquiétude de plus en plus marquée pour la population. Parmi les nouveaux inscrits à l'Ordre des médecins, seuls 11,5 0/0 optent pour une activité en libéral et 24,20/0 pour des remplacements. On retrouve dans les départs à la retraite 76,70/0 de médecins exerçant en libéral. Aussi, on constate une disparité entre plus de 1130 MG libéraux s'installant en premier exercice et 4761 médecins libéraux partant à la retraite. Il paraît donc utile de se questionner sur la façon dont les médecins généralistes arrivant en fin de carrière soit plus de 60 ans (moyenne d'âge de départ à la retraite 66,6 ans) cherchent un successeur en vue d'une cession d'activité afin de favoriser la continuité des soins. Méthode : Une étude qualitative avec une approche phénoménologique entre janvier 2020 et mars 2021 a été retenue. Le recrutement des participants a été effectué de façon homogène : tous devaient être MG de plus de 60 ans sur le territoire français exerçant une activité libérale par effet « boule de neige ». Les critères de diversité ont été les suivants : genre, milieu d'exercice (cabinet seul ou en groupe, maison de santé pluridisciplinaire), type d'exercice, zone géographique (rural, semi-rural, semi-urbain, urbain). Les données étaient recueillies par des entretiens semi-dirigés individuels menés par une chercheuse unique à I 'aide d'un guide d'entretien. Les données ont ensuite fait l'objet d'une analyse par théorisation ancrée, débutant par un codage ouvert afin de définir des catégories puis codage axial. La triangulation était menée par I 'enquêtrice et un collègue. Résultats : Les médecins généralistes libéraux de plus de 60 ans ne cherchent pas activement de successeur à leur cabinet. La principale raison évoquée en dehors du manque de temps, est l'absence de successeur des autres médecins partis en retraite dans leur localité. La principale méthode de recrutement de successeur utilisée ou envisagée est le bouche-à-oreille et l'utilisation du tissu relationnel, les autres méthodes comme les annonces papier ou digitales ne sont que peu évoquées. Il ressort des entretiens un épuisement moral des médecins interrogés, et des a priori sur les générations de jeunes médecins tels que la différence de temps de travail et la différence de mode d'exercice. Conclusion : Cette étude a permis de confirmer l'hypothèse que les cabinets de médecins libéraux ferment sans successeur faute de recherche active des médecins sortants. La question se pose d'une solution centralisée et efficace pour faciliter la communication entre les médecins généralistes en fin de carrière et ceux désirant reprendre une patientèle établie qui pourrait être portée par des instances territorialisées tel que les facultés de médecine ou les CDOM.

Les médecins généralistes de plus de 65 ans

Les médecins généralistes de plus de 65 ans PDF Author: Emma Page
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Languages : fr
Pages : 163

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Introduction : Il semble que le report de quelques années de l'âge de départ en retraite des médecins pourrait être l'une des meilleures solutions à court terme pour atténuer la pénurie actuelle de médecins généralistes. Qu'en pensent ces médecins qui ont atteint l'âge de la retraite ? Quelles sont les motivations et les freins à poursuivre une activité après 65 ans ? Quelles mesures pourraient les encourager à rester en activité, en particulier en soins de premier recours ? Méthode : Une enquête qualitative sous forme d'entretiens semi-dirigés a donc été menée en 2011 auprès de 13 médecins généralistes libéraux picards volontaires. Agés de 65 à 68 ans, ils représentent un panel de différents parcours après 65ans, entre retraite complète et poursuite d'activité, libérale, salariée ou de remplacements.Résultats : La quasi-totalité des médecins rencontrés est favorable à la poursuite d'une activité après 65ans comme une transition avant la retraite. Une majorité recherche une activité réduite et peu contraignante qui reste rentable financièrement, ce qui est impossible en secteur libéral (au cabinet ou en remplacements) du fait de charges financières inadaptées, mais possible en secteur salarié. Les poursuites tardives d'activité libérale dépendent de l'état de santé, du milieu et du mode d'exercice, de la façon dont la retraite est appréhendée, du regard porté sur le métier en fin de carrière, et des possibilités de succession.Discussion : Nos résultats sont en accord avec des études nationales et internationales, et notamment Canadiennes, où la même pénurie médicale existe. Apporter une rémunération spécifique aux médecins en fin de carrière, leur assurer des conditions d'exercice souples et non contraignantes en secteur libéral, accompagner les médecins isolés dans des démarches de regroupement et assurer la survie des cabinets de groupe déjà existants semblent primordiaux pour leur faciliter un exercice réduit et augmenter leur chance de succession.Conclusion : Les mesures qui faciliteraient la poursuite d'activité des médecins retraités recoupent étroitement celles qui encourageraient les installations de jeunes médecins. Quoi de plus rassurant et formateur pour un jeune médecin que de commencer sa carrière aux côtés de médecins aussi passionnés qu'expérimentés ?

Les jeunes femmes médecins généralistes installées en libéral, travaillent-elles moins que leurs homologues masculins ?

Les jeunes femmes médecins généralistes installées en libéral, travaillent-elles moins que leurs homologues masculins ? PDF Author: Ségolène Berthebaud
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Languages : fr
Pages : 0

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Introduction : La dynamique de l'offre de soins en médecine générale est à la baisse depuis quelques années, et cette baisse va se poursuivre dans les années à venir. La féminisation de la médecine est fréquemment citée pour expliquer cette baisse, et est vue comme un risque pour l'avenir de la profession. En réalité ce n'est pas tant la féminisation de la médecine que le renouvellement générationnel qu'elle accompagne qui remet en question l'ancienne référence professionnelle. La nouvelle génération de médecins, femmes comme hommes, souhaite travailler autrement et tient de plus en plus compte de l'interface travail-famille ce qui l'amène à revoir son organisation de travail. Matériel et Méthode : Notre étude épidémiologique descriptive par auto-questionnaire envoyés par mail décrivait l'offre de soins proposée par les médecins généralistes de moins de 41 ans installés en Pays de la Loire. Pour les statistiques, le seuil retenu pour la valeur p était de 0,002 après correction de Bonferroni. Résultats : 226 médecins ont répondu à notre enquête (taux de participation 24%). Cette population source était représentative de la population cible de par ses caractéristiques personnelles. On a mis en évidence une différence statistiquement significative concernant le temps de travail : les femmes médecins généralistes de notre étude travaillaient en moyenne 6h de moins que leurs homologues masculins. Ceux-ci réalisaient un plus grand nombre de consultation par jour et travaillaient à peine une demi-journée de plus par semaine. Cette différence de temps de travail en zone non prioritaire, s'annulait avec le fait de travailler en zones sous dense. Concernant les pratiques au cabinet, les femmes médecins généralistes réalisaient en proportion plus importante les suivis gynécologiques ainsi que les pose de DIU ou d'implant contraceptif que leurs confrères et semblaient moins impliquées dans la permanence des soins dans les zones couvertes par SOS médecin. Conclusion : Il persiste une différence de temps de travail entre les jeunes médecins généralistes femmes et les jeunes médecins généralistes hommes, mais celle-ci varie selon plusieurs autres facteurs comme la zone d'installation, ou la situation professionnelle du conjoint. Si elle tend à s'amenuiser au fil des années, cette différence de temps de travail est encore retrouvée aujourd'hui.

La qualité de vie des médecins généralistes libéraux dans la Somme

La qualité de vie des médecins généralistes libéraux dans la Somme PDF Author: Carole Horde
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Languages : fr
Pages : 126

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Souhaitant exercer la médecine générale, une question s’imposait : les médecins généralistes sont-ils heureux ? Une étude sur la qualité de vie des médecins généralistes dans la Somme pourrait répondre à cette interrogation. La qualité de vie peut se définir selon le degré de satisfaction d’un ensemble de besoins et de désirs déterminés à partir du point de vue du sujet lui-même. Evaluer la satisfaction des médecins généralistes libéraux de la Somme quant à leur vie professionnelle, familial et affective ; extraire des déterminants d’une bonne ou d’une mauvaise qualité de vie et quantifier les répercussions de la profession sur leur santé psychique et sur leur vie familiale. Un questionnaire postal auto administré et anonyme a été adressé aux 552 médecins généralistes libéraux de la Somme associant renseignements sociodémographiques et professionnels ; évaluation de la qualité de vie par trois dimensions professionnelle, familiale et affective avec une échelle de satisfaction ; évaluation des répercussions de la profession par sept indicateurs subjectifs fatigue, épuisement, burning out, addictions, dépression, regret de la profession, insatisfaction du conjoint et un indicateur objectif situation maritale. 42 % des médecins ont répondu. Les résultats de notre enquête montrent que les médecins sont majoritairement satisfaits de leur vie professionnelle (76.5%), familiale (70.4%) et affective (76.9%). Plus de la moitié des médecins déclare être en surcharge de travail (57.3%). La majorité des médecins exerçants seuls déclare plus travailler et, avoir moins de secrétaire, de congés et de loisirs que les médecins associés. Les indicateurs de répercussion de la profession mettent en évidence que deux médecins sur trois se sentent fatigués et même un sur cinq épuisé. Un médecin sur cinq se dit touché par le burning out et également 20 % avoir une conduite addictive dont 8.9 % à l’alcool et aux toxiques. La dépression toucherait un médecin sur dix et un médecin sur cinq regrette son choix de profession. Un conjoint sur quatre est insatisfait de la profession et un médecin sur cinq est ou a été divorcé. La majorité des médecins généralistes libéraux de la Somme ont une bonne qualité de vie. Les médecins généralistes estimant leur qualité de vie satisfaisante ont majoritairement une secrétaire et plus de loisirs et de congés. Les médecins généralistes estimant leur qualité de vie non satisfaisante ont des conditions de travail difficiles avec surcharge de travail et absence de jour de repos au sens strict. Leur profession leur est dommageable pour un quart d’entre eux. Les indicateurs fatigue, épuisement, burning out, dépression, regret du métier, insatisfaction du conjoint et séparation des couples ont des répercussions sur leur qualité de vie. L’augmentation de la densité médicale semble nécessaire à l’amélioration de la qualité de vie des médecins généralistes libéraux.

Attente des jeunes diplômés au sujet de leur installation

Attente des jeunes diplômés au sujet de leur installation PDF Author: Richard Petit
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Languages : fr
Pages : 97

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Étude comparative des conditions de vie et d’exercice des médecins généralistes libéraux installés en Limousin, selon leur sexe

Étude comparative des conditions de vie et d’exercice des médecins généralistes libéraux installés en Limousin, selon leur sexe PDF Author: Carine Goulet
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Category :
Languages : fr
Pages : 220

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Book Description
La qualité de vie et les conditions d'exercice des femmes médecins généralistes MG libérales installées en Limousin sont-elles différentes de celles de leurs confrères masculins ? Une enquête descriptive et comparative analyse les réponses de 78 MG femmes et de 90 MG hommes début 2015. Cet échantillon est représentatif de la population cible. Il perdure des différences quant aux conditions de vie et d'exercice entre hommes et femmes MG. Les femmes sont plus jeunes, vivent moins souvent en couple. L'activité professionnelle du conjoint diffère selon le sexe : les femmes MG ont plus souvent un conjoint actif. Les femmes MG ont moins d’enfants et s'installent plus tardivement que les hommes. L'installation en cabinet de groupe est majoritaire sans lien avec le sexe mais prépondérante chez les moins de 55 ans. Elles travaillent 8,6 demi-journées par semaine contre 9,8 pour les hommes, effectuent moins de visites à domicile et ce quel que soit le milieu d'exercice, participent comme 2/3 des MG à la PDSA mais de manière différente (plus souvent régulateur, moins souvent en visite) avec 2 nuits par mois et 1,4 week -end par trimestre. Elles prennent plus de vacances comme les médecins les plus jeunes d’ailleurs, ne prennent pas moins de remplaçants, ont plus souvent recours à un secrétariat médical et plutôt téléphonique, font plus souvent leur comptabilité elles-mêmes en demandant moins l’aide du conjoint, participent autant à la FMC. Les MG de l'échantillon se déclarent satisfait de leur vie professionnelle actuelle avec un score moyen de 6,6/10. Plus de 2/3 d'entre eux feraient le même choix de profession (65% des hommes et 73% des femmes). Les hommes MG des jeunes générations modifient aussi leurs pratiques.