Author: Eugénie Laude
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Languages : fr
Pages : 50

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Contexte : 50% des connaissances médicales auront évolué en 5 ans. Il paraît donc indispensable que les médecins généralistes (MG) se questionnent sur leurs connaissances. Les groupes qualités (GQ) ont vu le jour afin d'améliorer la qualité des pratiques professionnelles des MG. Objectif : explorer l'influence des GQ sur les MG qui y participent, sur le plan personnel, professionnel, organisationnel et relationnel. Méthode : étude qualitative multicentrique par focus groups (FG) menée auprès de MG participants aux GQ dans les Hauts-de-France. Ces entretiens ont été intégralement retranscrits avant la triangulation. Une analyse par théorisation ancrée a été réalisée jusqu'à saturation des données. Résultats : 4 FG ont été réalisés dans 4 GQ différents. Les GQ étaient vus comme une réunion conviviale, où chacun venait avec plaisir pour passer un moment avec ses confrères ; où l'on pouvait discuter de ses difficultés personnelles ou professionnelles. Le respect de ses confrères était de mise dans ces réunions. Un réseau de communication des MG d'un GQ était mis en place et permettait une amélioration de l'offre de soins sur le secteur. Les GQ permettaient un partage d'expérience, une réflexivité, une harmonisation des prises en charge et des décisions collégiales; ce qui permettait une amélioration de la qualité des soins. Les GQ étaient vus comme une échappatoire à l'épuisement professionnel. Conclusion : les GQ ont toute leur place dans le parcours d'un MG. Ils permettent d'améliorer les relations entre les MG d'un secteur et d'améliorer la qualité et la sécurité des soins.

Author: Florie Siouville
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Languages : fr
Pages : 324

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Introduction : Depuis leur création en 2001 par l'URML, les Groupes Qualité contribuent à l'EPP et à la FMC des médecins généralistes. L'ambition est l'organisation de séances d'échanges entre médecins d'un territoire afin d'analyser leurs pratiques en les confrontant aux dernières recommandations et de conduire à une amélioration des pratiques tout en limitant l'isolement et le surmenage professionnels. Objectif : Evaluation des GQ par les médecins et internes généralistes participants, des motivations et freins à la participation, de l'impact sur la pratique professionnelle, sur le plan personnel, du ressenti par rapport aux indicateurs et à la rémunération. Méthode : Etude quantitative épidémiologique descriptive transversale par questionnaire envoyé à tous les médecins et internes participants des GQ de Normandie en 2020. Résultats : Le taux de participation est de 43%. 11 internes ont répondu. Les motivations à participer sont pour plus de 90% : la remise en question de sa propre pratique, le partage avec des confrères dans une ambiance conviviale et prendre du temps pour échanger ; pour 86% pouvoir s'exprimer librement dans un environnement de confiance et pour 30% rompre l'isolement professionnel. Les freins sont les thèmes imposés 30%, l'absence d'expert 15%, la fréquence des réunions 33% et le créneau horaire 21%. Le dossier documentaire apporte des connaissances théoriques 94% et est utile pour les questions d'ordre pratique 86%. 50 % prennent connaissance des indicateurs et 24% ne les comprennent pas. Conclusion : Après15 ans d'activités dans la région Normandie, les GQ remplissent leurs objectifs et sont appréciés des médecins.

Author: Kelly Da Rocha
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Languages : fr
Pages : 0

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En 2021 en France, les « maladies psychiatriques » (avec en première ligne les troubles anxio-dépressifs) représentent 140/0 des dépenses totales de santé, le premier poste de dépenses de l'Assurance maladie et sont responsables de 40 0/0 de l'absentéisme au travail. Les patients en souffrance psychologique représentent près de 10 0/0 des consultations de médecine générale. En effet, le généraliste est au centre de la prise en charge, puisque la majorité de ces patients ne consultera pas de spécialiste. Il n'a pas été retrouvé de littérature portant sur le ressenti des médecins généralistes dans la prise en charge de ces patients. Méthode : Il s'agissait d'une étude qualitative avec entretiens individuels semi-structurés et analyse inspirée de la théorisation ancrée. Les médecins étaient contactés par téléphone ou email, leurs coordonnées étaient retrouvées sur le site de l'Ordre des médecins. Les entretiens avaient lieu en présentiel (au cabinet) ou en visioconférence, ils étaient intégralement enregistrés sur dictaphone puis retranscrits mot à mot. Une analyse ouverte puis axiale a été réalisée à l'aide du logiciel Nvivo. Résultats : Le médecin généraliste est un acteur clé du système de santé : sa position de premier interlocuteur pour accéder au parcours de soins, sa proximité physique du lieu de résidence du patient, la relation au long cours médecin-patient en font le premier interlocuteur pour les patients anxio dépressifs. Il a un rôle de dépistage de la souffrance psychologique, et accompagne le patient à son rythme, consultation après consultation. Cet échange non centré sur le corps vient renforcer et enrichir la relation médecin-patient. Cependant, il est confronté à de nombreuses difficultés limitant la qualité des soins : la carence ressentie des généralistes dans la formation à la psychothérapie, le non remboursement des psychologues, la pénurie de médecins (généralistes et psychiatres) entraînant une surcharge de travail, les résistances des patients, et parfois un sentiment d'inefficacité pour le généraliste. Conclusion : Les médecins généralistes s'estiment plutôt à l'aise dans la prise en soins des patients anxio dépressifs, qui leur est facilitée par la bonne communication médecin-patient et la relation au long cours. Cependant, ils font face à de nombreuses difficultés qui limitent la qualité des soins, et qui risquent de s'exacerber au vu de l'importante augmentation de la prévalence des troubles anxio-dépressifs et des limites actuelles de l'offre de soins psychiatriques.

Author: Anne-Claire Viel
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Languages : fr
Pages : 250

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La démarche de qualité a depuis longtemps une place importante dans les domaines économiques et industriels mais peine à trouver sa place dans le domaine médical. La mise en place des Groupes Qualité en Basse-Normandie et les interrogations sur le Développement Professionnel Continu, m'ont conduit à faire l'état des lieux sur l'Evaluation des Pratiques Professionnelles dans notre région et mener une réflexion sur la démarche qualité en médecine générale. Une enquête a été réalisée auprès de 271 médecins généralistes bas-normands en 2010. Le taux de réponse est de 51% sans relance. Cette enquête permet de connaître l'intérêt porté par ces médecins généralistes sur l'EPP et les Groupes Qualité. Ces résultats permettent de comprendre leurs attentes et leurs réticences et d'émettre des propositions concrètes concernant la mise en place d'une politique de qualité pérenne en médecine générale à travers le DPC.

Author: Eve-Marie Vivot
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Languages : fr
Pages : 0

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Face à une profession en souffrance et à une réelle crise des vocations, la maîtrise de stage peut-elle contribuer à valoriser l'exercice professionnel et améliorer la qualité de vie du médecin généraliste ? Le point de vue des patients et des internes ayant déjà été recueilli, nous nous sommes intéressés aux maîtres de stage et à l'impact de l'enseignement sur leur qualité de vie. Notre étude qualitative, réalisée à l'aide de la méthode du « focus group », a été appliquée à des médecins généralistes de Lorraine : deux groupes de maîtres de stage et deux groupes de non-maîtres de stage. Chaque groupe a été soumis à un entretien, conduit de manière non directive, par un animateur confirmé. Nous avons utilisé plusieurs méthodes d'analyse, afin d'augmenter la reproductibilité et la validité des résultats : une analyse discursive thématique manuelle, confortée par une analyse discursive thématique informatisée grâce au logiciel Nvivo ; une analyse des connecteurs discursifs et une analyse clinique focalisée sur les participants. Notre analyse comparative des discours indique que la maîtrise de stage est associée à un perfectionnement professionnel en luttant contre l'appauvrissement des connaissances et en offrant les bénéfices du travail en collaboration. Cette rencontre professionnelle semble générer également un sentiment d'accomplissement personnel par la valorisation, la reconnaissance et le plaisir au travail. Elle pourrait même limiter le retentissement des difficultés professionnelles sur la vie privée. Sans en être cependant l'unique facteur, la maîtrise de stage apparaît comme un moyen de valorisation de l'exercice professionnel qui devrait être mis en avant dans le recrutement de nouveaux maîtres de stage.

Author: Cindy Da Silva-Louza
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Languages : fr
Pages : 204

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Contexte : Dans un contexte de pénurie médicale et de féminisation de la médecine générale, il existe une modification des comportements professionnels par les médecins qui veulent concilier leur vie professionnelle et personnelle. Ce phénomène entraîne une augmentation de la part des médecins exerçant en groupe mais également de la part des médecins qui s’orientent vers d’autres types d’exercice. Devant les constats d’échec des politiques de démographie médicale, il faut s’orienter vers une étude des comportements que mettent en œuvre les médecins généralistes et les conséquences qui en découlent. Méthode : Afin de comprendre les raisons de l’engouement pour l’exercice de groupe et les conditions sine qua non pour réussir un exercice de groupe, nous avons utilisé une étude qualitative basée sur des focus group de médecins généralistes exerçant en groupe. Résultats : Les médecins généralistes exercent en groupe afin de partager le travail ce qui leur permet d’avoir des créneaux horaires raisonnables, une liberté d’organisation et plus de vacances. Ainsi ils assurent la continuité des soins et ont accès à la formation professionnelle tout en diminuant leur stress. Ils partagent leurs frais ce qui leur apporte un grand confort, ils disposent de secrétaires qui leur font gagner du temps : c’est un luxe indispensable pour eux. Ils partagent la patientèle grâce au partage du dossier médical. Ce partage diminue leurs responsabilités et leur niveau de stress. Il crée une émulation saine des pratiques. Les plus jeunes médecins ont une rémunération convenable rapidement et les plus expérimentés peuvent garder une patientèle jeune. L’exercice de groupe nécessite une bonne communication, une confiance réciproque et une éducation commune des patients. Ce type d’exercice améliore la qualité de vie personnelle. Les médecins peuvent prendre des vacances régulièrement, passer du temps avec leur famille, faire des activités extra-professionnelles. Ils gèrent plus facilement les urgences familiales. Ils échangent leurs soucis personnels préservant ainsi la vie privée. Il n’y a pas de différence entre les hommes et les femmes, tous aspirent à une qualité de vie convenable. Conclusion : Le maître-mot de l’exercice de groupe est le partage. Le partage du travail, des frais et de la patientèle mais surtout des soucis personnels et professionnels. Le but de ces médecins n’est pas de s’enrichir ou de réduire leurs frais mais de gagner en confort de vie et en qualité de vie personnelle. Le groupe n’est pas constitué au hasard, les médecins se choisissent entre eux et s’associent s’ils s’entendent bien et ont la même vision du travail. L’exercice de groupe permet de répondre à certaines exigences actuelles des médecins généralistes. Mais la part des médecins qui s’orientent vers une activité salariée augmente au détriment de la médecine générale. Des solutions visant à développer la médecine générale salariée devront être proposées comme les maisons de santé municipales

Author: Laurène Jarlot
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Languages : fr
Pages : 420

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La Haute Autorité de Santé (HAS) élabore des Recommandations de Bonne Pratique (RBP) destinées aux professionnels de santé dans le but d'améliorer la qualité des soins. Les recommandations sont insuffisamment mises en application par les médecins généralistes. Nous avons voulu étudier les freins et les facteurs favorisant leur application. Une étude qualitative, par entretiens semi-dirigés, a été réalisée de 2013 à 2016 auprès de médecins généralistes libéraux, exerçant en Rhône-Alpes. Une analyse de treize entretiens a été effectuée. Il existe un paradoxe important entre le ressenti positif des recommandations et leur application. Les freins à l'application des RBP sont leur défaut d'adaptabilité (liée à l'humain, à l'environnement, au système de soins), leur évolution rapide, leur quantité, leur complexité. De plus, leur manque de consensus, les liens avec l'industrie pharmaceutique et les objectifs financiers de l'Assurance Maladie engendrent une certaine méfiance de la part des généralistes qui, en plus, n'ont pas le temps de les lire et d'en faire le tri. Le médecin en fonction de sa personnalité, de ses croyances et de son expérience a tendance à s'éloigner des recommandations. La complexité et la variabilité de l'humain, font que la médecine générale est soumise à une certaine incertitude. La relation médecin-patient est centrale et est faite de négociations et de compromis. Les interventions efficaces pour améliorer le suivi des RBP sont la combinaison des mesures incitatives financières, de la visite médicale, de l'audit avec retour d'information, d'un exercice en groupe et du Développement Professionnel Continu. La HAS améliore la qualité des RBP en terme de transparence et de méthodologie pour regagner la confiance des médecins. Le patient jouant un rôle important, l'éducation à la santé dans les programmes scolaires pourrait être intéressante. Une approche systémique permettrait de mettre en avant les priorités du patient et de réfléchir à une médecine basée sur les résultats plutôt que fondée sur les preuves.

Author: Aude Pailloux
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Languages : fr
Pages : 80

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En 2004, les groupes d'échange de pratique (GEP) ont été implantés au département de médecine générale de Tours. Existant dans de nombreuses facultés, leurs modalités sont très diverses. A Tours, le fonctionnement est similaire dans l’Indre et Loire (37) et dans le Loir et Cher (41) : des groupes de 6 internes maximum, encadrés par un médecin généraliste enseignant, débattent autour de cas cliniques rapportés par les internes. Ces GEP ont été inspirés des groupes d'analyse de pratique entre pairs des médecins généralistes qui entrent dans le cadre du Développement Professionnel Continu (DPC), ayant démontré leur participation dans l'amélioration des pratiques. Aucune évaluation des GEP n'a été réalisée à Tours. Objectifs : Explorer l'opinion des internes sur l'impact que pouvaient avoir les GEP sur leur attitude professionnelle. Méthode : Enquête qualitative descriptive par entretiens semi-dirigés. Enregistrement des entretiens, retranscription intégrale et analyse thématique de contenu. Résultats : L'impact ressenti était unanimement positif. Le GEP permettait aux internes de développer leur réflexivité, de remettre en question leur pratique en l'analysant après l'action, et d'accepter la critique grâce à l'échange au sein du groupe. Il contribuait au bien être psychologique en déculpabilisant et en rassurant l'interne. Il s'agissait d'une bonne introduction aux groupes de pairs®. Le rôle de l'animateur était indispensable et garant de la qualité du groupe. Conclusion : Le GEP est un outil précieux du paradigme d'apprentissage. Les résultats sont concordants avec les autres données de la science mais une harmonisation de fonctionnement entre départements universitaires de médecine générale serait bénéfique.

Author: Laura Ruotte
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Languages : fr
Pages : 0

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Contexte : Le 11 mars 2020, l'OMS déclare comme pandémie l'infection à covid19. Les étudiants en médecine du monde entier ont dû faire face à l'arrivée brutale de ce nouveau virus respiratoire. Ayant déjà une santé mentale précaire, il est intéressant de recueillir le ressenti et d'évaluer l'impact de la pandémie sur les internes de médecine générale. Objectif : Analyser le ressenti des internes de médecine générale des Hauts-de-France sur l'arrivée de la pandémie à covid19. Méthode : Etude qualitative par théorisation ancrée menée par entretien semi-dirigé auprès de 10 internes de médecine générale en stage ambulatoire pendant la première vague de pandémie à covid19 en mars 2020. Les entretiens ont été retranscrits, codés via le logiciel de codage NVIVO® et réalisés jusqu'à suffisance des données. Résultats : Le déni a été le premier sentiment face à l'arrivée brutale de la pandémie. Leurs inquiétudes concernaient surtout la crainte de transmettre le virus à leurs patients ou bien de ne pas savoir les soigner correctement notamment à cause du manque d'informations médicales validées. Devant la baisse de leur charge de travail en cabinet, tous ont pu prendre du temps pour soi et redécouvrir des activités oubliées. La qualité de leur formation médicale a été altérée par les enseignements par visioconférence et une pratique moins diversifiée d'autres pathologies. La téléconsultation a modifié les pratiques. L'entraide confraternelle a été appréciée. Conclusion : Les internes en stage ambulatoire à l'arrivée de la pandémie à covid19 semblaient moins affaiblis mentalement que leurs collègues hospitaliers. Même s'il existe une lassitude liée à l'évolution de la situation sanitaire, ils seraient prêts à affronter une nouvelle crise.

Author: Florian Guichard
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Languages : fr
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INTRODUCTION : Une bonne communication médecin-patient et des compétences interpersonnelles sont une exigence universelle pour la qualité des soins en consultation de médecine générale. Aucune grille d'évaluation de ces compétences n'est actuellement disponible et validée en France. Ce travail avait pour but, dans un premier temps, de définir les critères permettant d'évaluer la qualité de la relation interpersonnelle entre le médecin et le patient à partir du point de vue des médecins généralistes et dans un second temps, de proposer une grille d'évaluation des compétences interpersonnelles au sein de la consultation de médecine générale. MÉTHODE : Une revue de littérature a été menée afin de répertorier les différentes grilles déjà publiées. Puis une recherche qualitative a été effectuée par 5 focus groups auprès de médecins généraliste de Savoie, Haute-Savoie et Isère. Une analyse thématique des verbatim a été conduite par triangulation des chercheurs après retranscription intégrale des entretiens. RÉSULTATS : 15 grilles d'évaluation de la communication médecin-patient ont été publiées dans la littérature. L'analyse des données, à partir du point de vue des médecins généralistes, a fait émerger 7 thèmes : l'accueil, les habiletés générales de communication, l'empathie, la structure de la consultation, l'information et l'éducation du patient, le partenariat et la prise de décision partagée, et la fin de la consultation. CONCLUSION : Ce travail nous a permis d'élaborer une grille de 34 items. L'outil proposé nécessite une validation auprès d'experts et une recherche de concordance entre ses items et le point de vue des patients.