Faible couverture vaccinale contre les papillomavirus chez les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes PDF Download
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Author: Benoit Petit
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Book Description
Introduction. En France, il est recommandé de vacciner seulement les jeunes filles contre les infections à HPV, avec deux exceptions pour les hommes : les immunodéprimés de moins de 20 ans (depuis 2014), et les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) de moins de 27 ans (depuis 2016). L'objectif de cette étude était d'explorer la couverture vaccinale contre les HPV chez les HSH, et de déterminer les facteurs associés, notamment la perception et le niveau d'adhésion au vaccin dans cette population, et l'offre vaccinale par les médecins. Matériels et Méthodes. Nous avons diffusé un questionnaire anonyme en ligne destiné aux HSH en France sur différents réseaux sociaux entre le 7 octobre 2018 et le 6 janvier 2019. Ce questionnaire explorait notamment des données sociodémographiques, le statut vaccinal pour les HPV et le VHA, les perceptions concernant la vaccination, et l'offre vaccinale par les médecins. Résultats. Le questionnaire a été complété par 2094 participants (âge 35,4±11 ans). La grande majorité (93,5%) déclarait avoir des relations sexuelles uniquement avec des hommes ; 342 (16,3%) utilisaient la prophylaxie pré-exposition (PrEP). La recommandation de vaccination contre les HPV était connue par 39,2% des participants ; dans l'ensemble, 8,0% étaient vaccinés. Parmi les 501 participants concernés par la recommandation de vaccination (avoir moins de 27 ans en 2016, et donc être dans la cible sur la période 2016-2019), 90 (17,9%) étaient vaccinés ; cette proportion était significativement beaucoup plus élevée parmi les personnes sous PrEP que chez les autres (52,5% vs 15,0%, p
Author: Benoit Petit
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Introduction. En France, il est recommandé de vacciner seulement les jeunes filles contre les infections à HPV, avec deux exceptions pour les hommes : les immunodéprimés de moins de 20 ans (depuis 2014), et les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) de moins de 27 ans (depuis 2016). L'objectif de cette étude était d'explorer la couverture vaccinale contre les HPV chez les HSH, et de déterminer les facteurs associés, notamment la perception et le niveau d'adhésion au vaccin dans cette population, et l'offre vaccinale par les médecins. Matériels et Méthodes. Nous avons diffusé un questionnaire anonyme en ligne destiné aux HSH en France sur différents réseaux sociaux entre le 7 octobre 2018 et le 6 janvier 2019. Ce questionnaire explorait notamment des données sociodémographiques, le statut vaccinal pour les HPV et le VHA, les perceptions concernant la vaccination, et l'offre vaccinale par les médecins. Résultats. Le questionnaire a été complété par 2094 participants (âge 35,4±11 ans). La grande majorité (93,5%) déclarait avoir des relations sexuelles uniquement avec des hommes ; 342 (16,3%) utilisaient la prophylaxie pré-exposition (PrEP). La recommandation de vaccination contre les HPV était connue par 39,2% des participants ; dans l'ensemble, 8,0% étaient vaccinés. Parmi les 501 participants concernés par la recommandation de vaccination (avoir moins de 27 ans en 2016, et donc être dans la cible sur la période 2016-2019), 90 (17,9%) étaient vaccinés ; cette proportion était significativement beaucoup plus élevée parmi les personnes sous PrEP que chez les autres (52,5% vs 15,0%, p
Author: Guillaume Bourin
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Introduction : les lésions et cancers en lien avec une infection à HPV, au-delà de la population féminine, affectent particulièrement la population HSH. La vaccination dans cette population est recommandée depuis 2016 à la suite de l'avis du HCSP. Elle est depuis 2019 également recommandée chez les jeunes garçons. Notre objectif principal était d'évaluer l'évolution de la délivrance des vaccins anti-HPV dans la population HSH d'Occitanie. Matériels et méthodes : étude quantitative réalisée à partir de données anonymisés collectées par le SNDS. Résultats : 7826 vaccins ont été délivrés notre période. 4450 patients se sont vus délivrés au moins une dose de vaccin dont 532 patients âgés de 20 ans et plus au total. 26,6% de ces patient ont un schéma vaccinal complet à priori. Conclusion : la délivrance des vaccins anti-HPV a augmenté chez les hommes de plus de 20 ans et donc à priori chez les HSH ciblés par la recommandation de 2016. Celle-ci reste encore faible. La question de la sexualité reste un sujet encore difficilement abordé, entre autres par les médecins généralistes qui sont les principaux prescripteurs de ces vaccins. Il en résulte que la population cible semble peu informée et donc peu vaccinée. Cette augmentation est plus importante chez les plus jeunes même si elle reste ici aussi modeste. Nous pouvons nous demander si la vaccination des plus jeunes permettra de palier à cette faible couverture vaccinale chez les HSH dans les années à venir.
Author: Caroline Bouget
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Introduction : L'infection par les papillomavirus (HPV) est la plus fréquente des infections sexuellement transmissibles virales. En France, la vaccination HPV est recommandée chez toutes les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) jusqu'à 19 ans et chez les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH), jusqu'à 26 ans. Les recommandations européennes de l'EACS proposent depuis 2017 de vacciner les PVVIH HSH jusqu'à 40 ans. L'objectif de cette étude était d'évaluer l'acceptabilité de la vaccination HPV chez les PVVIH HSH âgés de 18 à 40 ans et chez les HSH de moins de 26 ans non infectés par le VIH (VIH-). Matériels et Méthodes : Il s'agissait d'une étude transversale régionale chez des PVVIH HSH (VIH+) âgés de 18 à 40 ans suivis dans l'un des 5 centres participants du COREVIH des Pays de la Loire et chez les HSH VIH- de 18 à 26 ans consultant au Ce GIDD de Nantes. Au cours d'une consultation, le sujet complétait un auto-questionnaire portant sur ses perceptions, ses connaissances et ses attitudes vis à vis de l'infection HPV et de la vaccination. Résultats : Entre septembre 2018 et mars 2019, 167 VIH+ et 83 VIH- ont été inclus : 78% VIH+ vs 81% VIH- étaient favorables à la vaccination en général (p=0,6). Les VIH+ ont déclaré mieux connaître le HPV et l'existence du vaccin que les VIH- avec respectivement des taux de 61% vs 41% (p=0,005) et 61% vs 41% (p=0,005) ; 76% des VIH+ ont déclaré qu'ils accepteraient la vaccination HPV vs 47% des VIH- (p
Author: Camille Baticle
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Pages : 258
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Introduction : Les HPV sont des infections sexuellement transmissibles extrêmement fréquentes dans la population générale et sont responsables de plusieurs atteintes incluant des cancers. Les hommes sont également touchés par les lésions HPV induites. Ils ne sont actuellement pas concernés par la vaccination en France, à l'exception des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes. Le but de cette étude était d'évaluer les connaissances des hommes sur ces virus, leur transmission et leurs conséquences, et d'évaluer une éventuelle acceptabilité de la vaccination chez les garçons. Matériel et méthode : Enquête transversale descriptive, via des questionnaires distribués aux patients masculins de 18 à 65 ans se présentant en consultation de médecine générale entre avril et juin 2019 dans un centre de santé du 11e arrondissement de Paris. Résultats : 208 questionnaires ont été collectés. 69% des patients interrogés avaient entendu parler de l'HPV, mais les connaissances étaient néanmoins très faibles sur le sujet, avec un SCORE moyen de bonnes réponses de 2 sur 11. Au début de l'étude, seuls 23% des patients acceptait une éventuelle vaccination. Après informations, ce pourcentage passait à 64%. L'acceptabilité de la vaccination chez leur garçon était plutôt bonne, 58% au début de l'étude et jusqu'à 63% après informations. Conclusion : Les hommes ont très peu de connaissances sur les HPV. Intégrer les hommes aux programmes d'information permettrait d'améliorer l'acceptabilité vaccinale et serait susceptible d'indirectement augmenter la couverture vaccinale des filles.
Author: Clémentine Moisset
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En France, la vaccination anti-papillomavirus (HPV) est proposée aux jeunes filles à partir de l'âge de 11 ans et aux hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes. Le rôle des parents dans le choix de cette vaccination est central. La couverture vaccinale reste très faible (19,1% des filles en 2016). Elargir la vaccination à tous les adolescents pourrait permettre d'obtenir une meilleure couverture vaccinale en France. Cette étude "PAPILOGA" avait pour objectif d'étudier l'acceptabilité de la vaccination anti-papillomavirus par les parents de garçons de 11 à 19 ans. L'étude a été réalisée à l'aide de questionnaires distribués dans 30 patientèles de médecins généralistes auvergnats tirés au sort. Un questionnaire médecin était également envoyé pour connaitre l'acceptabilité du vaccin anti-HPV par le praticien délivrant le questionnaire. Sur les 450 questionnaires envoyés, 182 nous ont été retournés et 177 étaient analysables. Avant de répondre à ce questionnaire, 75,7% des parents avaient déjà entendu parler du vaccin anti-HPV. Concernant l'objectif principal de cette étude, 41% [95% = 33; 50%] des parents accepteraient de faire vacciner leur fils contre les papillomavirus contre 12% [IC 95% = 6; 18%] qui refuseraient et 47% [IC 95% = 38; 56%] indécis. Les principales motivations à la vaccination étaient la protection des garçons contre les cancers induits par les HPV (48,1%) et la protection des filles par obtention d'une immunité collective (45,3%). Les parents ayant déjà fait vacciner leurs enfants contre l'hépatite B et la méningite C seraient plus enclins à faire également vacciner leurs enfants contre HPV. Les principaux freins étaient la crainte des effets indésirables (43,2%) et le manque d'information sur le vaccin (40,7%). La majorité des parents sont indécis quant à faire vacciner leurs fils contre les HPV principalement par crainte des effets indésirables et par manque d'information. Renforcer les campagnes d'information pourrait permettre une meilleure acceptabilité de la vaccination.
Author: Céline Gontier
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Pages : 244
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En France, depuis 2006, la vaccination anti-papillomavirus (HPV) est un des moyens de prévention proposé aux filles de 11 à 14 ans, pour éviter les cancers du col de l'utérus et les autres maladies causées par les HPV de types 16 et 18 pour le CERVARIX®/GlaxoSmithKline Biologicals, S.A et 6, 11, 16 et 18 pour le GARDASIL®/Sanofi Pasteur MSD. Or, les hommes sont aussi vecteurs, porteurs et victimes de pathologies HPV-induites. Après avoir observé l'intérêt médical et économique, l'objectif principal de cette étude était d'étudier l'acceptabilité des médecins généralistes à proposer la vaccination anti-HPV aux hommes. 258 médecins généralistes exerçant en Charente-Maritime ont été recrutés par questionnaire pour étudier l'information reçue, les pratiques chez les filles, l'acceptabilité, les freins et les motivations chez les garçons. Le taux de réponse était de 42,25%. 94,9% des médecins interrogés se sentaient concernés par cette vaccination. 10,2% avouaient ne pas être suffisamment informés. L'information était essentiellement reçue par la littérature médicale et les formations médicales continues. 90,3% des médecins étaient favorables à une vaccination chez les filles. 19,1% n'avaient aucune réserve. Seuls 38,4% avaient été le témoin d'effets secondaires. 87,3% des médecins étaient prêts à vacciner les hommes. La principale réserve émise était l'absence de recul sur cette vaccination récente. Le principal critère d'acceptabilité était la promotion de l'immunité de groupe. Il est acceptable pour des médecins généralistes de proposer une vaccination anti-HPV aux hommes, si elle est imposée par le calendrier vaccinal. Le pourcentage de médecins favorables à la vaccination des filles est équivalent. Sauf que la couverture vaccinale des filles est faible. Inclure les hommes pourrait ainsi augmenter la couverture vaccinale française des adolescents et ainsi espérer réduire plus rapidement l'incidence de ces pathologies HPV-induites.
Author: Comité sur l'immunisation du Québec
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ISBN: 9782550733355
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Author: Jean Finot
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Pages : 67
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Book Description
Depuis l'introduction de la vaccination contre le papillomavirus (HPV) en France en 2007, les autorités sanitaires ont fait le choix de privilégier la stratégie vaccinale ciblée, qui ne concernait que les populations les plus impactées par les pathologies HPV-induites, les femmes en premier lieu. Malgré un élargissement progressif des populations cibles (diminution de l'âge de vaccination, intégration des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes), le taux de couverture vaccinal restait très insuffisant. En 2019, la HAS s'est donc résolue à adopter la stratégie de la vaccination universelle en élargissant la vaccination anti-HPV à tous les garçons. Il semble cependant que le seul élargissement de la vaccination aux garçons ne permettra pas d'atteindre l'objectif de protection de la population, car sans adaptation de la prise en charge des patients par les professionnels de santé et en particulier les médecins généralistes, la couverture vaccinale masculine resterait probablement au mieux identique à celle des filles. Ce travail de thèse a pour objectif d'analyser les différentes stratégies vaccinales mises en place depuis 2007, et d'identifier les causes multifactorielles responsables de l'échec des stratégies vaccinales précédentes afin d'apporter les éléments de réponse retrouvés dans la littérature scientifique afin de combattre notamment les informations erronées qui existent autour de la vaccination anti-HPV et d'améliorer le taux de couverture vaccinal anti-HPV à travers : l'intégration de la vaccination anti-HPV au suivi vaccinal, ce qui faciliterait une proposition vaccinale systématique des adolescents et une relance de ceux non vaccinés. L'information concernant la diversité de l'ensemble des pathologies HPV induites (lésions et tumeurs de la sphère génitale, cancers de l'oropharynx et papillomatose respiratoire) qui intéressent aussi bien les garçons que les filles. Le recentrage de la communication sur le caractère anticancéreux du vaccin en s'affranchissant des questions relatives aux pratiques sexuelles futures des adolescents. La sécurité des vaccins en insistant sur l'absence d'effets indésirables imputables à la vaccination anti-HPV.
Author: Sarah Delamare (Médecin généraliste).)
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Book Description
Objectif : Selon les données actuelles, la couverture vaccinale contre l'HPV en France reste parmi les plus basses au niveau des pays industrialisés. Le but de ce travail est de faire l'état des lieux de l'impact de la vaccination non sexiste mondiale sur l'épidémiologie et l'incidence des maladies liées au papillomavirus humain. Matériel et méthode : Une revue de la littérature a été réalisée pour cette étude selon les critères PRISMA. Nous avons recueilli les articles et les modélisations mathématiques de 2019 jusqu'à 2024 en anglais et en français. 13 articles ont été retenus et analysés. Résultats : L'analyse de nos études ont permis de démontrer une réduction de l'incidence des cancers HPV induit dont celui du col de l'utérus grâce à la vaccination non sexiste. Une diminution de l'incidence des verrues ano-génitales et condylomes est aussi démontrée et attendue dans les décennies à venir en vaccinant les hommes et les femmes. Conclusion : La vaccination non sexiste contre l'HPV doit être promue à l'échelle nationale et internationale afin d'espérer l'éradication des virus et une réduction significative des cancers HPV induits chez l'homme et la femme.
Author: Manon Leitner
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Book Description
Introduction : L'infection à Papillomavirus Humains (HPV) est une infection sexuellement transmissible (IST) fréquente, responsable de lésions bénignes, mais également de pathologies cancéreuses chez l'homme et chez la femme. La prévention repose principalement sur la vaccination anti-HPV, recommandée chez les filles et les garçons jusqu'à 19 ans révolus. Les jeunes hommes sont donc également concernés par les risques liés à ce virus et par la vaccination anti-HPV. Notre objectif était d'évaluer les connaissances qu'ont les jeunes hommes de 18 à 26 ans sur ce virus et sur la vaccination anti-HPV mais également d'étudier les moyens d'information reçus et les facteurs pouvant influencer leurs connaissances. Matériel et méthode : Nous avons réalisé une étude quantitative observationnelle à partir d'un questionnaire effectué téléphoniquement entre le 4 mars 2022 et le 28 juillet 2022. Les participants ont été recrutés par l'intermédiaire de médecins généralistes lors d'une consultation. Résultats : Sur 129 appels téléphoniques effectués, 91 ont abouti à la réalisation du questionnaire. L'échantillon était principalement composé d'étudiants de 21 à 23 ans, vivant en milieu urbain. 5,5 % étaient des hommes ayant eu des relations sexuelles avec des hommes (HSH) et 8,8 % exerçaient une activité dans un domaine de la santé. Parmi l'ensemble des répondants, 67 % avaient déjà entendu parler des HPV. Parmi eux, 80 % évoquaient une infection mixte et la majorité a décrit une transmission possible par voie sexuelle. La proportion de personnes infectées ainsi que le taux de cancers et de décès liés à HPV étaient le plus souvent sous-estimés. De plus, les pathologies décrites comme étant en lien avec un HPV étaient principalement des pathologies féminines comme le cancer du col de l'utérus ou le cancer du vagin. La vaccination anti-HPV était connue pour 65,9 % des participants. Les réponses concernant les recommandations vaccinales étaient variables. Les sources d'information les plus souvent décrites sont les proches ou les recherches sur internet. La totalité des répondants estimaient ne pas avoir suffisamment d'informations sur ce virus. Discussion : Les connaissances qu'ont les hommes sur les HPV et la vaccination anti-HPV sont faibles, malgré les nouvelles recommandations vaccinales incluant les garçons. Ce manque de connaissance est cohérent avec la littérature. L'intérêt porté à ce virus est probablement d'autant plus faible qu'ils n'ont pas conscience de la fréquence des maladies induites et qu'ils sous-estiment son impact sociétal. L'information sur les HPV mérite donc d'être poursuivie et intégrée aux messages de prévention destinés à la jeunesse au même titre que les autres IST. Conclusion : Il reste encore de nombreuses améliorations à apporter afin d'informer les jeunes hommes, par exemple via les médias, la scolarité, des affiches mettant en scène des femmes et des hommes mais également via les professionnels de la santé jouant un rôle primordial en matière de prévention.
