Évaluation d'un protocole de réintroduction des protéines de lait de vache à domicile pour les enfants présentant allergie non IgE médiée

Évaluation d'un protocole de réintroduction des protéines de lait de vache à domicile pour les enfants présentant allergie non IgE médiée PDF Author: Pauline Postec
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Languages : fr
Pages : 80

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Objectif : l'APLV est une pathologie en constante augmentation en population pédiatrique. Sa prise en charge souffre d'un manque d'uniformisation des pratiques, notamment pour les formes non IgE médiées. L'objectif de ce travail était de proposer un protocole de réintroduction des protéines de lait de vache à domicile, pour les formes retardées d'APLV, et d'en évaluer la faisabilité en analysant rétrospectivement les enfants ayant bénéficié d'un test de réintroduction en hôpital de jour au CHU de Nantes. Matériel et méthodes : les critères d'inclusion du protocole étaient un âge minimum de 9 mois, une réaction clinique initiale retardée et modérée, un bilan allergologique strictement négatif, un asthme équilibré, l'absence d'autre allergie alimentaire ou d'une pathologie chronique intercurrente ainsi qu'un régime d'éviction de 6 mois minimum. Nous avons ensuite analysé l'ensemble des enfants ayant bénéficié d'une réintroduction de lait de vache en HDJ au CHU de Nantes du 1er Août 2006 au 30 Avril 2015 et présentant les critères du protocole. Nous avons recherché la survenue de réactions, leurs types, les traitements entrepris ainsi que l'évolution des patients. Dans un second temps, nous avons chercher à évaluer l'impact financier de ce protocole. Résultats : au total, 347 enfants sur les 381 ayant une APLV retardée et réintroduits en HDJ présentaient les critères du protocole. La médiane d'âge au diagnostic était de 3 mois (EIQ 1 mois-4 mois), avec une durée d'éviction médiane de 11 mois (EIQ 9,5 mois- 14 mois). 7 enfants ont réagi, soit 2 % (IC95 0,5-3,5%), 4 étaient des réactions immédiates. Aucun n'a présenté de réaction anaphylactique soit un taux de 0 % (IC95 0,0000-0.0108 %). Par ailleurs, nous avons pu calculer une réelle économie en terme de coût dépenses de santé (196 599,79 euros durant la période de l'étude). Conclusion : notre protocole semble réalisable, sur, et pourrait permettre une économie sur les dépenses de santé.

Évaluation d'un protocole de réintroduction des protéines de lait de vache à domicile pour les enfants présentant allergie non IgE médiée

Évaluation d'un protocole de réintroduction des protéines de lait de vache à domicile pour les enfants présentant allergie non IgE médiée PDF Author: Pauline Postec
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Objectif : l'APLV est une pathologie en constante augmentation en population pédiatrique. Sa prise en charge souffre d'un manque d'uniformisation des pratiques, notamment pour les formes non IgE médiées. L'objectif de ce travail était de proposer un protocole de réintroduction des protéines de lait de vache à domicile, pour les formes retardées d'APLV, et d'en évaluer la faisabilité en analysant rétrospectivement les enfants ayant bénéficié d'un test de réintroduction en hôpital de jour au CHU de Nantes. Matériel et méthodes : les critères d'inclusion du protocole étaient un âge minimum de 9 mois, une réaction clinique initiale retardée et modérée, un bilan allergologique strictement négatif, un asthme équilibré, l'absence d'autre allergie alimentaire ou d'une pathologie chronique intercurrente ainsi qu'un régime d'éviction de 6 mois minimum. Nous avons ensuite analysé l'ensemble des enfants ayant bénéficié d'une réintroduction de lait de vache en HDJ au CHU de Nantes du 1er Août 2006 au 30 Avril 2015 et présentant les critères du protocole. Nous avons recherché la survenue de réactions, leurs types, les traitements entrepris ainsi que l'évolution des patients. Dans un second temps, nous avons chercher à évaluer l'impact financier de ce protocole. Résultats : au total, 347 enfants sur les 381 ayant une APLV retardée et réintroduits en HDJ présentaient les critères du protocole. La médiane d'âge au diagnostic était de 3 mois (EIQ 1 mois-4 mois), avec une durée d'éviction médiane de 11 mois (EIQ 9,5 mois- 14 mois). 7 enfants ont réagi, soit 2 % (IC95 0,5-3,5%), 4 étaient des réactions immédiates. Aucun n'a présenté de réaction anaphylactique soit un taux de 0 % (IC95 0,0000-0.0108 %). Par ailleurs, nous avons pu calculer une réelle économie en terme de coût dépenses de santé (196 599,79 euros durant la période de l'étude). Conclusion : notre protocole semble réalisable, sur, et pourrait permettre une économie sur les dépenses de santé.

Valeurs prédictives du dosage des IgE spécifiques sur l’acquisition de la tolérance chez les enfants allergiques aux protéines du lait de vache

Valeurs prédictives du dosage des IgE spécifiques sur l’acquisition de la tolérance chez les enfants allergiques aux protéines du lait de vache PDF Author: Aude Venaille
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Pages : 120

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Les tests de provocation orale sont considérés comme le gold-standard dans le diagnostic des allergies alimentaires, en particulier aux protéines de lait de vache. Des concentrations d’IgE spécifiques prédictives d’une réaction allergique lors des tests de provocation orale ont été souvent recherchées, sans aboutir à un consensus à ce jour. Le but de cette étude est de déterminer des concentrations seuil d’IgE spécifiques prédictives d’une réussite ou d’un échec aux tests de réintroduction, qui permettraient ainsi d’éviter des hospitalisations inutiles. L’étude a été menée sur une cohorte de 303 enfants hospitalisés pour test de provocation orale aux protéines du lait de vache. Les taux d’IgE dosés dans les semaines précédant les tests ont été comparés aux résultats des tests de provocation orale. Nous avons pu montrer qu’en deçà de 0,15kUI/l, la valeur prédictive négative des IgE spécifiques était de 100%. Un dosage de RAST inférieur à ce seuil permettrait donc d’envisager une réintroduction du lait de vache à domicile sans risque. Aucune recommandation concernant un seuil maximal de RAST toléré pour envisager une réintroduction n’a pu être faite.

Apport du test d'activation des basophiles dnas le diagnostic de l'allergie aux protéines de lait de vache de l'enfant

Apport du test d'activation des basophiles dnas le diagnostic de l'allergie aux protéines de lait de vache de l'enfant PDF Author: Véronique Grandné
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Pages : 176

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L'allergie aux protéines de lait de vache représente près de 15 % des allergies alimentaires de l'enfant. Un diagnostic bien posé est nécessaire pour adapter la prise ne charge de l'enfant. Les test recommandés par l'arbre diagnostique habituel sont les testes cutanés et la recherche des IgE sériques spécifiques. Cependant, ils peuvent être négatifs alors que l'allergie est cliniquement présente. Le clinicien aura alors recours au test de provocation par voie orale (TPO) qui est considéré comme le test de référence d'une allergie alimentaire. Ce test (test in vivo) peut être potentiellement dangereux de par la survenue de réactions allergiques sévères mais c'est aussi un test coûteux. Nous avons comparé le recours au test d'activation des basophiles au lait de vache (test in vitro) au TPO dans le cadre particulier de l'allergie aux protéines de lait de vache clinique de l'enfant mais avec des tests cutanés négatifs et un dosage d'IgE spécifiques indétectable. Ce test pourrait ainsi avoir sa place dans l'arbre diagnostic de l'allergie aux protéines de lait de vache de l'enfant en 3èùe ligne, avant la réalisation d'un TPO, permettant de confirmer le diagnostic d'APLV et ainsi d'adapter la prise en charge. Il permet également le suivi de ces enfant, évitant les tests de réintroduction trop précoces

Traitements par substitution et immunothérapie dans la prise en charge de l'allergie aux protéines de lait de vache

Traitements par substitution et immunothérapie dans la prise en charge de l'allergie aux protéines de lait de vache PDF Author: Margaux Nordlinger
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L'allergie aux protéines de lait de vache (APLV) est une allergie alimentaire qui touche particulièrement les nourrissons au cours de leur première année de vie. Dans 90 % des cas, une guérison spontanée survient avant l'âge de 3 ans suite à la mise en place d'un régime d'éviction des PLV. Il existe plusieurs voies qui conduisent à une réaction allergique aux PLV : l'hypersensibilité immédiate médiée par la synthèse d'Immunoglobulines de type E (APLV IgE dépendante) et l'hypersensibilité retardée liée aux lymphocytes T (APLV non IgE dépendante). C'est une pathologie au diagnostic assez difficile car les symptômes cliniques sont peu spécifiques. On observe une prédominance des troubles digestifs mais les manifestations respiratoires et cutanées (notamment les dermatites atopiques) restent également présentes. Le choc anaphylactique correspond à l'expression la plus sévère de l'APLV, puisqu'il peut menacer le pronostic vital de l'enfant. Les méthodes de diagnostic sont à ajuster en fonction de la clinique constatée. Ainsi les Prick test et le dosage des IgE spécifiques révèlent les APLV IgE médiées tandis que les Patch test sont plus caractéristiques des APLV non IgE dépendantes. Dans la plupart des cas, si la sévérité de l'allergie et l'état de santé de l'enfant le permettent, l'hypothèse d'un diagnostic d'APLV devra être confirmée par un test de provocation par voie orale. Le traitement est basé sur l'exclusion de toutes les PLV qui sont alors remplacées par des hydrolysats extensifs de PLV, de protéines de riz ou des hydrolysats d'acides aminés en fonction du seuil de tolérance du bébé. Depuis plusieurs années maintenant, nous assistons à l'émergence de l'immunothérapie allergénique (méthode de l'immunothérapie par voie orale) avec des protocoles de réintroduction progressive de lait afin d'induire le mécanisme de tolérance orale chez les patients atteints de formes graves.

Prise en charge des allergies aux protéines du lait de vache du nourrisson par les médecins généralistes de l'Oise

Prise en charge des allergies aux protéines du lait de vache du nourrisson par les médecins généralistes de l'Oise PDF Author: Adrien Merlin
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L'allergie aux protéines du lait de vache est la première allergie alimentaire du nourrisson. Les différents mécanismes physiopathologiques rendent le mode d'expression varié avec des symptômes non spécifiques pouvant rendre le diagnostic difficile. La prise en charge est peu standardisée et il n'existe pas de guide de bonne pratique en France à destination des médecins de premiers recours, pourtant une forme Non IgE-médiée avec des symptômes légers à modérées ne nécessite pas de prise en charge hospitalière. Méthode : notre objectif était de faire un état des lieux des pratiques diagnostiques et thérapeutiques des médecins généralistes de l'Oise. Un questionnaire en trois parties a été diffusé par voie électronique aux médecins généralistes de l'Oise. La première partie consistait à caractériser la population étudiée. Dans la deuxième partie nous avons exposé un court cas clinique d'une APLV non IgE-médiée et cherchions à connaitre l'attitude du médecin généraliste. La troisième partie concernait le ressenti du médecin généraliste concernant ses compétences de prise en charge. Résultats : au total 60 réponses ont été obtenues. 60% des répondants sont des hommes. La moyenne d'âge des répondants est de 55,5 ans. Après présentation du cas clinique, l'APLV est globalement évoquée par les médecins généralistes, en même temps que les coliques du nourrisson. Le diagnostic est retenu en cas de mauvaise prise pondérale. Les signes cliniques moins typiques sont mal connus. La plupart des médecins initie le bon lait d'éviction bien qu'il existe une confusion avec le lait hypoallergénique. La réévaluation de l'efficacité de l'éviction est hétérogène et 90% des répondants préfèrent orienter vers un spécialiste pour suite de la prise en charge. Conclusion : l'APLV est bien évoquée par les médecins généralistes et est retenue en cas de mauvaise prise pondérale. Les médecins généralistes initient le régime d'éviction avec globalement le bon lait de substitution. La suite de la prise en charge est plus problématique avec des pratiques hétérogènes. Les médecins généralistes déclarent ne pas être compétents pour le suivi et la réintroduction des protéines du lait de vache. La publication d'un guide de bonne pratique à destination des médecins de premiers recours serait utile, comme il en existe dans d'autres pays européens.

Facteurs prédictifs d'échec de la première épreuve de réintroduction des protéines de lait de vache chez les nourrissons présentant une allergie aux protéines de lait de vache

Facteurs prédictifs d'échec de la première épreuve de réintroduction des protéines de lait de vache chez les nourrissons présentant une allergie aux protéines de lait de vache PDF Author: Aurélie Camelio
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La prévalence de l'allergie aux protéines de lait de vache (PLV) est estimée à 2-3 % chez les nourrissons. La majorité des enfants acquièrent une tolérance avant l'âge de 4 ans mais près de 15 % vont rester intolérants au-delà de la 2ème décennie de vie. L'objectif de cette étude est de rechercher les facteurs prédictifs d'échec de la 1ère réintroduction des PLV. Méthodes : Il s'agit d'une étude monocentrique, rétrospective, incluant les nourrissons suivis au CHU de Besançon pour une allergie aux PLV diagnostiquée avant un an. Résultats : Soixante dix neuf enfants ont été inclus, l'âge médian du diagnostic est de 3 mois 1/2, les symptômes sont principalement digestifs et cutanés. Le régime mis en place est dans 70 % un hydrolysat exclusif, 30 % nécessitent un passage à une formule d'acides aminés. La réintroduction est faite au bout d'une durée médiane de 9 mois, 71 % ont acquis une tolérance. Le principal facteur prédictif associé à un risque d'échec est un taux d'alphalactabumine > 2kUI/l lors de la réintroduction. Discussion : Le régime à mettre en place au diagnostic d'allergie aux PLV est un hydrolysat de PLV, ou en cas d'allaitement maternel, la poursuite de celui-ci de façon exclusive. La décision de réintroduire les PLCV après 9 à 12 mois d'éviction devrait se baser sur la clinique et la diminution du taux d'anticorps.

L'allergie aux protéines de lait de vache chez les nourrissons

L'allergie aux protéines de lait de vache chez les nourrissons PDF Author: Anaïs Saïdi
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Pages : 284

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L'allergie au lait de vache se définit comme une hypersensibilité aux protéines lactées bovines, dont la pathogénie repose sur une réponse immunitaire aux PLV qui sont constituées des caséines en majorité (soit 80 %) et du lactosérum (soit 20 %) ([beta]-lactoglobuline ([beta]-LG) et l'[alpha]-lactalbumine, la sérum albumine bovine, la lactoferrine). L'APLV se place en troisième position pour les allergies les plus fréquentes chez l'enfant. C'est la première à apparaître chez le nourrisson en raison de l'alimentation exclusivement lactée du nourrisson. C'est une pathologie multifactorielle qui ne cesse d'augmenter ces dernières années. Elle repose très souvent sur une immaturité du tube digestif du nourrisson, ce qui explique que l'APLV a un bon pronostic. En effet, de nombreux enfants se rétablissent avant l'âge de 3 ans, notamment dans les six premiers mois de vie. Les antécédents familiaux d'atopie et une sensibilisation (in utero ou par le lait maternel) constituent des facteurs importants de risque de développement de l'allergie. Ses manifestations sont variées dans leur expression clinique et dans leurs mécanismes, d'où l'importance de différencier les formes immédiates et retardées, qui présentent des diagnostics et pronostics différents, tout en sachant que ces formes peuvent se recouper. L'APLV se manifeste majoritairement par des signes cutanés et gastro-intestinaux, voire par un choc anaphylactique dans les cas les plus graves. La difficulté à établir le diagnostic repose sur un manque de spécificité et impose la mise en place d'une démarche précise. L'interrogatoire constitue la première étape indispensable. Le TPO est l'examen de référence pour confirmer le diagnostic de l'APLV. Cependant, les tests cutanés et les tests biologiques sont les examens diagnostiques les plus utilisés dans la pratique courante. La prise en charge de l'APLV, où le pharmacien se doit d'être à l'écoute, de conseiller, de prévenir, et de délivrer les traitements, est multiple : une prise en charge diététique qui consiste en un régime d'exclusion des protéines du lait de vache jusqu'à l'âge de 9-12 mois. L'allaitement maternel est préconisé en premier lieu, car sa composition est la plus adaptée à la croissance et au bon développement du nourrisson. Lorsque l'allaitement n'est pas possible, on conseille la prise d'hydrolysats poussés de protéines. Cependant, les laits des autres mammifères et les laits végétaux sont inadaptés aux besoins du nourrisson, en raison d'une diversité dans leurs compositions, et présentent un risque de réaction croisée. Le régime alimentaire de l'enfant doit être surveillé scrupuleusement, notamment à partir de 6 mois où débute la diversification alimentaire. Il en résulte une lecture attentive des étiquetages, qui répondent à une réglementation stricte. Une prise en charge collective avec la mise en place d'un PAI peut également être intéressante. Une prise en charge médicamenteuse qui repose sur la préparation d'une trousse d'urgence, à utiliser en cas de réactions allergiques : des traitements (antihistaminiques, corticoïdes, beta2-mimétique...) en cas de réactions modérées à l'utilisation de l'adrénaline en cas de réactions sévères. L'évolution de l'APLV est bonne car la plupart des enfants guérissent avant l'âge de 3 ans. L'acquisition de la tolérance, évaluée à l'hôpital, permet la réintroduction du lait de vache chez le nourrisson. De nouvelles approches thérapeutiques, telles que l'immunothérapie spécifique, peuvent être proposées en cas de persistance de l'APLV. Notre étude a porté sur l'étude du dosage des IgE spécifiques chez des nourrissons de moins de 3 ans. Elle a permis de mettre en évidence le profil moléculaire de sensibilisation aux PLV. La sensibilisation à la [beta]-LG est prédominante chez les enfants de moins de 3 mois, à cause de son absence du lait maternel et sa facilité à franchir l'épithélium digestif immature. Au-delà de 3 mois, la caséine est la principale protéine allergisante responsable de l'APLV. Une prédominance de la sérum albumine est rare mais retrouvée notamment à partir de la diversification alimentaire. Elle peut être à l'origine d'une réaction croisée avec la viande insuffisamment cuite. Nous avons également analysé l'évolution de ces dosages d'IgE sériques, à partir du suivi de certains enfants. Le pronostic est favorable car 53,4% des nourrissons se négativent avant l'âge de 3 ans. Cette analyse a mis en évidence les facteurs de persistance et de sévérité de l'APLV, à savoir une allergie ciblée sur les caséines, un taux élevé d'IgE spécifiques... Tandis qu'une augmentation du ratio IgG4/IgE est propice à la désensibilisation au lait de vache. Ces résultats corroborent les données bibliographiques. On pourrait compléter notre étude par l'apport de données cliniques. L'amélioration des outils moléculaires, comme l'utilisation des isoformes des PLV, des homologues des protéines de lait d'autres espèces animales, ou l'utilisation conjointe des IgE et d'autres isotypes d'Ig spécifiques d'allergènes, permettrait une analyse plus étroite du substrat moléculaire de la sensibilisation aux PLV.

L'allergie aux protéines du lait de vache

L'allergie aux protéines du lait de vache PDF Author: Marine Deleplanque
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Contexte : L'allergie aux protéines du lait de vache est une pathologie largement répandue. Elle se présente souvent sous une multitude de signes peu spécifiques, rendant le diagnostic compliqué. La prise en charge est peu standardisée. L'objectif de notre travail était de faire un état des lieux régional sur la prise en charge de cette pathologie, afin d'objectiver les connaissances des pédiatres et leur suivi des recommandations. Méthodes : Un questionnaire était envoyé aux pédiatres de la région Nord-Pas-de- Calais, sur la prise en charge diagnostique et thérapeutique de l'APLV. Les caractéristiques des participants étaient recueillies. 9 questions clés étaient sélectionnées afin de les comparer à 3 recommandations prédéfinies, françaises, europééennes et britanniques, pour les comparer aux réponses des participants. Résultats : Sur 270 pédiatres contactés, 126 participaient à l'étude. L'item le mieux respecté concernait la persistance de l'allergie après l'âge de 2 ans, avec 96 bonnes réponses (77%). L'item le moins respecté était le choix des examens complémentaires de 1ère intention en cas de suspicion d'APLV non IgE médiée, avec 16 bonnes réponses (13%). Seul 1 participant respectait 100% des recommandations, 2 participants n'en respectaient aucune. Les femmes et les jeunes participants respectaient mieux les recommandations. Conclusion : Notre étude montre des connaissances insuffisantes sur la prise en charge globale de l'APLV, et en particulier pour l'allergie non IgE-médiée. Elle met également en évidence l'absence de recommandations françaises complètes et standardisées.

Immunothérapie orale chez l'enfant allergique aux protéines de lait de vache IgE médiée

Immunothérapie orale chez l'enfant allergique aux protéines de lait de vache IgE médiée PDF Author: Geoffroy Petit
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Introduction : l'allergie aux protéines de lait de vache, persistante et grave dans 20% des cas, est un problème de santé publique chez l'enfant. La stratégie de l'immunothérapie orale (ITO) au CHU de Toulouse diffère selon le profil de sévérité de l'allergie. La stratégie pour les patients les plus sévères est basée sur le lait cuit avec du blé au décours d'un test de provocation par voie orale (TPO) Petit Beurre(r). Pour les moins sévères, l'ITO se fait à partir de lait dont la progression des doses dépend du résultat du TPO réactogène. Le but de notre étude était d'évaluer nos pratiques professionnelles en comparant les taux de guérison des patients en fonction de la stratégie d'ITO, conditionnée par le choix du TPO initial. Matériel et méthodes : étude rétrospective incluant tous les enfants allergiques aux protéines de lait de vache IgE médiée ayant bénéficié d'une immunothérapie orale au CHU de Toulouse entre le 1/5/11 et le 1/1/14. Résultats : parmi les 52 patients inclus, les taux de guérison à 12 mois, 18 mois et à 24 mois étaient respectivement de 21%, 33% et 49%. Il n'a pas été retrouvé de différence significative entre les deux stratégies pour l'acquisition d'une tolérance à 12, 18 ou 24 mois. L'ITO a été bien tolérée dans l'ensemble, néanmoins 9 enfants ont présenté une réaction anaphylactique au cours du suivi, 7 sur 9 parmi les patients les plus sévères. Le seul facteur significatif associé à une absence d'acquisition de tolérance est un taux élevé d'IgE spécifiques à la caséine à l'inclusion. Conclusion : l'évaluation de nos pratiques souligne l'efficacité de l'ITO au lait cuit avec le blé chez des patients au phénotype d'allergie sévère et persistante aux protéines de lait de vache. Les effets adverses sévères sont peu fréquents mais justifient une éducation thérapeutique obligatoire et un suivi rapproché. Quant aux effets secondaires légers ou modérés, sous-estimés en pratique et dans notre étude, ils sont essentiels à prendre en compte pour une bonne observance. Des études à plus grande échelle et à plus long terme sont encore nécessaires pour faire changer les recommandations de l'ITO, en tant que thérapeutique de l'allergie sévère et persistante aux protéines de lait de vache.

Allergie aux protéines du lait de vache chez le nourrisson et le jeune enfant

Allergie aux protéines du lait de vache chez le nourrisson et le jeune enfant PDF Author: Sandrine Salas Vilaplana
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Languages : fr
Pages : 338

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L'allergie aux protéines du lait de vache est la plus fréquente des allergies alimentaires dans la 1ère année de vie affectant 0,3 à 7,5 % des enfants. Cette pathologie impliquant le système immunitaire peut dépendre d'un mécanisme IgE-médié ou non IgE-médié. Ainsi, les formes cliniques revêtues par la maladie sont multiples et variées. La démarche diagnostique est complexe car elle repose sur l'analyse globale des résultats de diverses techniques combinées. Le traitement est fondé sur l'exclusion totale du lait de vache sous toutes ses formes. D'où la nécessité de substituer le lait de vache par des hydrolysats poussés de protéines voire des mélanges d'acides aminés. Dans la majorité des cas, cette affection disparaît spontanément avant l'âge de 3 ans. La fréquence de survenue de cette allergie serait diminuée notamment par l'allaitement maternel exclusif ou le recours à des hydrolysats partiels de protéines. Une voie de prévention prometteuse viendrait de l'étude des probiotiques.