Evaluation de la prise en charge de la douleur après chirurgie ambulatoire

Evaluation de la prise en charge de la douleur après chirurgie ambulatoire PDF Author: Emilie Durand
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Languages : fr
Pages : 284

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INTRODUCTION : L'essor de la chirurgie ambulatoire implique une réflexion sur la qualité des pratiques. La douleur postopératoire (DPO) est insuffisamment prise en charge après chirurgie en ambulatoire (Can J Anesth 2004, 51 : 886-891). OBJECTIFS : cette étude a pour objectif d'évaluer les pratiques des établissements de santé lorrains en matière d'analgésie, d'information et de suivi après chirurgie ambulatoire et de repérer les dysfonctionnements par rapport aux recommandations des experts afin de les corriger (JCAHO,2001). MÉTHODES : Réalisation d'une enquête descriptive transversale dans 5 établissements hospitaliers et 8 établissements publics volontaires de Lorraine d'octobre à novembre 2004. Un jour donné, un audit des dossiers et une enquête de structure ont été effectués. Tous les patients consentants opérés en ambulatoire ont été interrogés avant leur sortie et par téléphone à 17. RÉSULTATS : Sur les 14 structures évaluées, aucune ne pratique la chirurgie ambulatoire de façon exclusive, et ne dispose de protocoles d'analgésie spécifique dans ce domaine. Le contact à J1 est systématique dans un seul établissement. 119 patients ont été inclus. En préopératoire, 50% d'entre eux ont reçu une information sur la douleur postopératoire et 34% sur le traitement prévu. Une trace des critères de sortie, incluant la douleur, était retrouvée dans 45% des dossiers. A la sortie, un document était remis à 87% des patients, il comportait les coordonnées d'un médecin référent joignable dans 23% des cas. Une ordonnance d'antalgiques a été fournie à 60% des patients, comportant des paliers 1 et 2, dans 39% des cas à la demande et toujours sans traitement de secours. Les AINS étaient rarement prescrits (14%). Une lettre pour le médecin généraliste a été remise à 45% des patients. A JI, 6% des patients ont bénéficié d'une visite de contrôle. 58% des sujets ont manifesté des DPO, dont 90% à domicile, surtout à JO (37%) et à J1(40%). 18% des patients ont eu recours à l'automédication et 4% seulement ont consulté leur médecin généraliste. A J7, un tiers des patients manifestaient encore des DPO et considérait leur activité quotidienne réduite d'au moins 40%. Dix huit pour cent des patients auraient souhaité passer une nuit en hospitalisation, néanmoins 90% se sont déclarés satisfaits. CONCLUSION : ce travail confirme le défaut d'information/éducation des patients, l'insuffisance des prescriptions et le manque de communication avec le médecin généraliste.

Evaluation de la prise en charge de la douleur après chirurgie ambulatoire

Evaluation de la prise en charge de la douleur après chirurgie ambulatoire PDF Author: Emilie Durand
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INTRODUCTION : L'essor de la chirurgie ambulatoire implique une réflexion sur la qualité des pratiques. La douleur postopératoire (DPO) est insuffisamment prise en charge après chirurgie en ambulatoire (Can J Anesth 2004, 51 : 886-891). OBJECTIFS : cette étude a pour objectif d'évaluer les pratiques des établissements de santé lorrains en matière d'analgésie, d'information et de suivi après chirurgie ambulatoire et de repérer les dysfonctionnements par rapport aux recommandations des experts afin de les corriger (JCAHO,2001). MÉTHODES : Réalisation d'une enquête descriptive transversale dans 5 établissements hospitaliers et 8 établissements publics volontaires de Lorraine d'octobre à novembre 2004. Un jour donné, un audit des dossiers et une enquête de structure ont été effectués. Tous les patients consentants opérés en ambulatoire ont été interrogés avant leur sortie et par téléphone à 17. RÉSULTATS : Sur les 14 structures évaluées, aucune ne pratique la chirurgie ambulatoire de façon exclusive, et ne dispose de protocoles d'analgésie spécifique dans ce domaine. Le contact à J1 est systématique dans un seul établissement. 119 patients ont été inclus. En préopératoire, 50% d'entre eux ont reçu une information sur la douleur postopératoire et 34% sur le traitement prévu. Une trace des critères de sortie, incluant la douleur, était retrouvée dans 45% des dossiers. A la sortie, un document était remis à 87% des patients, il comportait les coordonnées d'un médecin référent joignable dans 23% des cas. Une ordonnance d'antalgiques a été fournie à 60% des patients, comportant des paliers 1 et 2, dans 39% des cas à la demande et toujours sans traitement de secours. Les AINS étaient rarement prescrits (14%). Une lettre pour le médecin généraliste a été remise à 45% des patients. A JI, 6% des patients ont bénéficié d'une visite de contrôle. 58% des sujets ont manifesté des DPO, dont 90% à domicile, surtout à JO (37%) et à J1(40%). 18% des patients ont eu recours à l'automédication et 4% seulement ont consulté leur médecin généraliste. A J7, un tiers des patients manifestaient encore des DPO et considérait leur activité quotidienne réduite d'au moins 40%. Dix huit pour cent des patients auraient souhaité passer une nuit en hospitalisation, néanmoins 90% se sont déclarés satisfaits. CONCLUSION : ce travail confirme le défaut d'information/éducation des patients, l'insuffisance des prescriptions et le manque de communication avec le médecin généraliste.

Evaluation de l'impact de la remise d'une ordonnance d'antalgiques lors de la consultation d'anesthésie sur la prise en charge de la douleur de l'enfant au domicile après une chirurgie ambulatoire

Evaluation de l'impact de la remise d'une ordonnance d'antalgiques lors de la consultation d'anesthésie sur la prise en charge de la douleur de l'enfant au domicile après une chirurgie ambulatoire PDF Author: Clémentine Rétaux
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Languages : fr
Pages : 154

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Prévalence et évaluation de la douleur en post-opératoire de chirurgie ambulatoire

Prévalence et évaluation de la douleur en post-opératoire de chirurgie ambulatoire PDF Author: Maxim Locret
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Aujourd'hui, la chirurgie ambulatoire constitue près de 62% du total des actes chirurgicaux en France. La douleur et les nausées/vomissements post-opératoires représentent les principales complications non chirurgicales, et sont sources de comorbidités, hospitalisations, et coûts supplémentaires. Peu d'études ont étudié la douleur post-opératoire dans les semaines suivant une chirurgie ambulatoire, et celles portant sur le sujet ont établi que les douleurs non contrôlées (EN > 4/10) touchent entre 20% et 30% des patients à J1-J2, puis entre 10% et 30% de J3 à J7. Mais de nombreux progrès ont été réalisés sur l'analgésie multimodale et la réhabilitation post-opératoire depuis. Une réévaluation de la prévalence et des causes de la douleur en post-opératoire de chirurgie ambulatoire parait donc utile. Cette thèse constitue le rapport de l'étude prospective longitudinale et descriptive DOL-UCA (« Prévalence et évaluation de la douleur en post-opératoire de chirurgie ambulatoire ») conduite au sein du service de chirurgie ambulatoire de l'hôpital Pitié-Salpêtrière à Paris. L'objectif principal était d'évaluer les trajectoires douloureuses en post-opératoire de chirurgie ambulatoire. Les objectifs secondaires étaient d'apprécier le retentissement douloureux, d'identifier et confirmer les facteurs de risque de douleur, de décrire la consommation antalgique, opioïde, et le mésusage, et d'examiner l'efficacité des prises en charge d'analgésie multimodale en post-opératoire. Le recrutement était étalé sur 3 semaines et concernait tous les patients majeurs, capables d'exprimer leur consentement, et opérés en ambulatoire qui étaient ensuite suivis durant 3 mois. Les caractéristiques des patients et les données chirurgicales et anesthésiques étaient recueillies par des questionnaires en pré- et per-opératoire, puis les variables post-opératoires étaient collectées par des entretiens téléphoniques quotidiens de J1 à J7, puis mensuels de Ml à M3 post-opératoire. Une douleur non contrôlée était définie par une intensité > 4/10 à l'EVA. La douleur et les antalgiques était évalués par le BPI, l'anxiété pré-opératoire par le questionnaire APAIS, la dramatisation pré-opératoire par le questionnaire PCS, et les capacités d'adaptation pré-opératoires par le CSQ-F. Le retentissement douloureux évaluait les activités quotidiennes avec le BPI, le sommeil avec le questionnaire de Vis- Morgen, la récupération avec le QoR-15, la qualité de vie avec FEQ5DL5 et le SF-36, et la satisfaction avec l'EVAN-G, l'EVAN-LR, et des échelles numériques. Enfin, le mésusage opioïde était recherché par le questionnaire POMI. Quatre-vingt patients ont été inclus après chirurgies orthopédiques, gynécologiques, urologiques, ORL, et stomatologiques. L'âge médian était de 51 ans, les femmes représentaient 71% de la population, l'IMC médian était de 25,4 kg/m2. En pré-opératoire les patients étaient 45% à présenter un syndrome anxio-dépressif, 44% une douleur chronique pré-existante, et 25% une consommation antalgique. Malgré cet échantillon réduit, les résultats montraient des incidences de douleurs non contrôlées inférieures à celles des études antérieures, un faible retentissement douloureux sur les activités quotidiennes, le sommeil, la qualité de vie post-opératoire, et la satisfaction, excepté pour la récupération post-opératoire, mais aussi une excellente prise en charge antalgique, et quasiment aucun mésusage opioïde. L'anxiété pré-opératoire et la douleur pré-existante étaient corrélées en analyse multivarié avec les douleurs non contrôlées à J7 et M3 respectivement, de même, que l'anxiété, les douleurs neuropathiques pré-existantes, et la consommation opioïde chronique pré-opératoires pour les intensités douloureuses à J7. Bien qu'elle manquât de puissance, cette enquête constituait une réévaluation des douleurs et pratiques antalgiques, ainsi qu'une approche novatrice de l'accompagnement et du suivi des patients douloureux en post-opératoire de chirurgie ambulatoire. Elle a mis en évidence la nécessité d'un suivi rapproché à l'aide des nouvelles technologies de la santé, et a servi d'audit au lancement de l'application pour smartphone POST'UP.

Évaluation des pratiques professionnelles analgésiques après chirurgie ambulatoire du membre inférieur

Évaluation des pratiques professionnelles analgésiques après chirurgie ambulatoire du membre inférieur PDF Author: Clémentine Pénet
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Pages : 54

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Objectif : Evaluer l'impact des différentes stratégies analgésiques utilisées par les équipes expertes en chirurgie ambulatoire sur la prise en charge analgésique postopératoire d'une arthroscopie du genou et d'une chirurgie du pied. Type d'étude : Etude prospective, observationnelle et multicentrique. Patients et méthodes : Patients de plus de 18 ans bénéficiant d'une chirurgie d'hallux valgus ou d'une arthroscopie du genou en ambulatoire. Le critère de jugement principal était l'intensité de la douleur post-opératoire, évaluée par l'Echelle Numérique (EN), 24h après l'intervention (J1). Les critères de jugement secondaires étaient la douleur à J7, la réhabilitation ainsi que l'analyse des facteurs de risque ou bénéfiques de l'analgésie. Résultats principaux : Pour l'hallux valgus, la douleur médiane à JI était significativement plus faible lors de l'utilisation d'un cathéter périnerveux analgésique (1,3 [0,0-3,0]) qu'avec un bloc à la cheville du nerf tibial postérieur (3,3 [2,3-4,8]). Nous avons retrouvé comme facteur significatif bénéfique de la prise en charge de la douleur postopératoire l'utilisation d'un cathéter périnerveux analgésique du nerf sciatique poplité et l'administration de dexaméthasone intraveineuse. Par contre, la mise en place d'un cathéter périnerveux diminue la réhabilitation postopératoire par rapport à une injection unique. Pour l'arthroscopie de genou, nous avons retrouvé comme facteur significatif bénéfique de la prise en charge de la douleur postopératoire l'administration peropératoire d'AINS. Conclusion : Pour l'hallux valgus, l'utilisation d'un cathéter périnerveux est équivalente à une administration unique de ropivacaïne associée à une injection intraveineuse de dexaméthasone sur l'analgésie à J1 mais le cathéter périnerveux est un frein à la réhabilitation précoce. Pour l'arthroscopie du genou, l'administration peropératoire d'un AINS permet une diminution nette de la douleur postopératoire à J1.

Evaluation de la douleur après anesthésie ambulatoire

Evaluation de la douleur après anesthésie ambulatoire PDF Author: Xavier Dupont (médecin).)
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Languages : fr
Pages : 180

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Evaluation de l'impact d'une prescription d'antalgiques réalisée lors de la consultation d'anesthésie sur l'incidence de la douleur à domicile en chirurgie ambulatoire orthopédique

Evaluation de l'impact d'une prescription d'antalgiques réalisée lors de la consultation d'anesthésie sur l'incidence de la douleur à domicile en chirurgie ambulatoire orthopédique PDF Author: Michel Lemarié
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Languages : fr
Pages : 138

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Objectif de l'étude : La douleur post opératoire (DPO) à domicile en chirurgie ambulatoire est une problématique majeure. Pour améliorer sa prise en charge, les recommandations formulées en 2009 par la SFAR soulignent l'importance de rédiger les ordonnances d'antalgiques lors de la consultation pré-anesthésique. Peu de travaux ont réellement évalué l'effet d'une telle mesure sur la prise en charge des DPO. L'objectif de cette étude était d'évaluer l'impact de la prescription sur l'incidence de la DPO à domicile en chirurgie ambulatoire orthopédique. Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une étude prospective de type évaluation des pratiques professionnelles au sein de l'unité de chirurgie ambulatoire (UCA) orthopédique du CHU de Rouen de juin 2007 à juin 2009. Nous avons mis en place une prescription systématique d'antalgiques lors de la consultation d'anesthésie de juin 2008 à juin 2009. Nous avons ainsi pu déterminer deux périodes d'un an, sans et avec prescription systématique d'antalgiques. L'évaluation de cette mesure a été effectuée par l'intermédiaire d'un questionnaire téléphonique réalisé le lendemain de l'intervention. Le paramètre principal était l'incidence de la douleur (définie par une échelle numérique (IN) > à 3/10) au cours des deux périodes. Les paramètres secondaires étaient : les données démographiques et anesthésiques, l'incidence des douleurs modérées (EN à 3), les nausées vomissements postopératoires (NVPO), l'observance et la satisfaction des patients. Les comparaisons entre les deux groupes ont été réalisées par un test de chi2. Résultats : Nous avons inclus 638 patients et 531 questionnaires (16% de non réponses). La répartition des scores ASA était la suivante : 71% ASA 1, 29% ASA 2 et 1% ASA 3. Il a été réalisé 44% danesthésies générales et 56% d'anesthésies loco-régionales (38% dALR périphériques et 18% d'ALR centrales). De façon globale, 28% des patients ont eu une EN à 3 dans les 24 premières heures post-opératoires à domicile. II n'existe pas de différence entre les deux périodes (30% au cours de la première période versus 27% lors de la deuxième période (p = 0,47)). L'analyse de sous-groupes a montré que dans le groupe AG, 30% de patients ont eu une IN> lors de la première période versus 18% pour la deuxième (p = 0,01). Par ailleurs, 55% des patients ont exprimé une douleur modérée (EN à 3) pour la première période versus 22% pour la deuxième. 89% des patients ont déclaré avoir eu un traitement antalgique suffisant. L'observance globale était de 64%, 53% pour la première période versus 75% pour la deuxième (p 0,001). En ce qui concerne l'incidence des NVPO : 4°Io des patients étaient nauséeux et 2% ont eu des vomissements. Discussion : En accord avec la littérature, nous retrouvons un taux important de patients présentant une DPO à domicile (28%). La prescription systématique d'antalgiques lors de la consultation pré-anesthésique ne permet pas de diminuer de façon globale l'intensité des douleurs modérées à sévères. Seul le groupe AG a bénéficié de cette mesure avec une diminution quasiment par deux du nombre de patients algiques. La problématique des patients bénéficiant d'une ALR est celle de l'anticipation de la levée de bloc qui n'est pas suffisamment prise en compte dans notre structure (nécessité de notifier les horaires de prise systématique d'antalgiques sur la prescription et de développer l'analgésie par cathéter péri-nerveux). Enfin, le nombre de patients présentant une douleur faible est diminuée par deux entre les deux périodes et ce probablement grâce à une meilleure observance.

Evaluation et stratégies de prise en charge de la douleur aigue͏̈ en ambulatoire chez l'enfant de 1 mois à 15 ans

Evaluation et stratégies de prise en charge de la douleur aigue͏̈ en ambulatoire chez l'enfant de 1 mois à 15 ans PDF Author: Agence nationale d'accréditation et d'évaluation en santé (France). Service Recommandations professionnelles
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ISBN: 9782910653958
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Languages : fr
Pages : 332

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Prise en charge de la douleur post-opératoire

Prise en charge de la douleur post-opératoire PDF Author: Marianne Ravaud
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Languages : fr
Pages : 176

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La douleur en général, et post-opératoire en particulier, est aujourd'hui une préoccupation majeure des équipes soignantes et des patients eux-mêmes. Des efforts considérables ont été réalisés au cours de ces quinze dernières années, aussi bien au plan national que local, pour en améliorer la prise en charge hospitalière. Ces avancées ont été possibles notamment grâce à l'évolution de la législation et la mise en place de démarches d'amélioration de la qualité. S'inscrivant au tout début d'une telle démarche, l'étude présentée ici a été réalisée dans le service de chirurgie orthopédique de 1 'hôpital de Longjumeau, sur une période d'un mois. L'objectif de ce travail est de rendre compte d'une part de la satisfaction des patients quant à la prise en charge de leur douleur et d'autre part des pratiques mises en œuvre en fonction du contexte. Il doit permettre ainsi de dégager les pistes d'améliorations futures à mettre en place au niveau de l'établissement.

Mise en place d'une évaluation des pratiques professionnelles sur la prise en charge de la douleur post opératoire au centre hospitalier de Dunkerque

Mise en place d'une évaluation des pratiques professionnelles sur la prise en charge de la douleur post opératoire au centre hospitalier de Dunkerque PDF Author: Florian de Pertat-Zwiebel
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Languages : fr
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Contexte : L'Evaluation des Pratiques Professionnelles (EPP), rendue obligatoire par la Haute Autorité de Santé (HAS) vise à améliorer la qualité des soins. La pratique de l'anesthésie locorégionale comme traitement de la douleur post opératoire (DPO) est de plus en plus répandue. La levée de bloc analgésique (LBA) entraîne une douleur parfois difficile à traiter. Méthode : Un premier audit de la prise en charge de la DPO a été mis en place sur des patients ayant bénéficié d'un bloc analgésique en plus d'une anesthésie générale ou une rachianesthésie pour une chirurgie orthopédique. Les patients ont été hospitalisés à l'hôpital de Dunkerque entre juin et août 2014. Après une phase d'évaluation des résultats et d'élaboration d'un plan d'action, un audit de contrôle a été réalisé avec les mêmes critères d'inclusion en avril 2015. Résultats : 65% des patients ont présenté une DPO modérée à intense imputable à la LBA. 74% d'entre eux ont été informés de la LBA. Le patient a été correctement informé sur les antalgiques qui allaient être administrés (84%) et sur leurs modalités d'administration (68%). Les évaluations de la DPO étaient établies à partir d'échelles standardisées. Les actions correctrices mises en place après analyse des résultats de l'audit avaient pour but la prévention de la LBA. Il s'agissait d'améliorer l'information des équipes soignantes et du patient, que ce soit oralement ou par écrit. Des réunions d'information avec les équipes soignantes ont été mises en place. L'administration des coantalgiques était rendue systématique jusqu'à la LBA. 87% des patients interrogés lors de l'enquête de contrôle avaient été informés de la LBA et 59% avaient eu une DPO modérée à intense. La différence avec le premier audit était non significative. L'information des patients concernant la LBA et ses conséquences tend à être meilleure que dans le premier audit (87,5% vs 73,7%, p=0,31 non significatif). Conclusion : Cette EPP a permis de soulever le problème de la LBA et de proposer des actions de prévention comprenant l'information et l'administration des antalgiques. Une proportion importante de patients avait toujours une LBA douloureuse. Cette étude ne permettait pas une analyse qualitative des prescriptions médicales. Compte tenu de la fréquence de survenue de LBA douloureuse, il est possible qu'un ajustement de ces prescriptions soit nécessaire.

Évaluation des pratiques professionnelles sur la prise en charge de la douleur dans les services de chirurgie et réanimation pédiatrique du Centre Hospitalier et Universitaire de Caen

Évaluation des pratiques professionnelles sur la prise en charge de la douleur dans les services de chirurgie et réanimation pédiatrique du Centre Hospitalier et Universitaire de Caen PDF Author: Luisa Gariazzo
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Languages : fr
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Book Description
L'évaluation de la douleur par les soignants est essentielle dans les services d'enfants, ce d'autant qu'ils ne sont pas toujours capables d'exprimer leur douleur par eux-mêmes. Il est donc fondamental que le personnel médical et paramédical puisse évaluer la douleur d'un enfant quel que soit son âge et sa capacité d'expression. Nous avons réalisé une évaluation des pratiques professionnelles (EPP) dans les services de chirurgie et réanimation pédiatrique du CHU de Caen portant sur l'évaluation de la douleur et sa prise en charge, avant et après avoir mené une formation auprès des paramédicaux du service; chaque évaluation a été réalisée sur 20 dossiers des services concernés, choisis au hasard. La formation portait sur les bonnes pratiques d'évaluation de la douleur, sur les échelles de douleur pédiatriques et leur utilisation. Les critères d'évaluation des dossiers incluaient le dépistage systématique de la douleur, la réévaluation après l'administration d'un traitement médicamenteux ou non, et l'utilisation d'une échelle validée en fonction de l'enfant (âge, niveau de compréhension) selon le protocole institutionnel du service. Cette EPP a montré que les soignants étaient déjà sensibilisés au dépistage de la douleur: avant formation, 100% des dossiers avaient au moins une évaluation. La formation a permis une meilleure utilisation des échelles d'évaluation (75 vs 100% en chirurgie et 80 vs 85% en réanimation). Certains axes restent malgré tout à améliorer, notamment une plus grande implication de toute l'équipe paramédicale et la réévaluation systématique de la douleur après la mise en place d'un traitement.