Le dépistage précoce des troubles envahissants du développement en médecine générale

Le dépistage précoce des troubles envahissants du développement en médecine générale PDF Author: Marion Durand Malbruny
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Languages : fr
Pages : 150

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Book Description
Contexte : les troubles envahissants du développement (TED), malgré leur prévalence élevée, restent diagnostiqués tardivement. Une prise en charge précoce augmente les chances de progression des enfants. Les dernières recommandations HAS réaffirment la place centrale des médecins généralistes au cœur de cette prise en charge, en leur donnant un rôle prépondérant dans le repérage précoce. Matériel et méthode : nous avons réalisé une étude descriptive auprès de 318 médecins généralistes bas-normands concernant le dépistage précoce des TED. Les médecins généralistes des groupes qualité bas-normands devaient répondre à un questionnaire composé de 27 items portant sur leurs connaissances et leur pratique quotidienne. Résultats : 102 médecins (32%) ont répondus au questionnaire. 41 % sous estiment la prévalence des TED, alors que pour 45,9 % des enfants diagnostiqués avec un TED ultérieurement, le médecin généraliste est le premier professionnel sollicité. 49% des médecins interrogés estiment que leur niveau de connaissance est mauvais et ce manque de connaissance est un frein au dépistage pour 82,4% d'entre eux. 72,6% débutent un bilan avant que l'enfant soit vu par un professionnel de seconde ligne. De nombreux intervenants sont sollicités par les médecins généralistes pour les aider dans leur démarche diagnostic (pédiatre 39%, pédopsychiatre 26%, personnels des centres d'action médico-sociale précoce 24%). Pour 83% le dépistage des TED devrait faire partie de leur pratique quotidienne. Discussion : proposer une formation aux médecins généralistes, réaliser des consultations de dépistage, revaloriser les consultations, introduire une fiche dans le carnet de santé, établir une convention entre les professionnels de première ligne et ceux de deuxième ligne pour réduire les délais de rendez-vous, sont autant de propositions pour faciliter le dépistage précoce en médecine générale, répondant aux préconisations du récent plan autisme.

Le dépistage précoce des troubles envahissants du développement en médecine générale

Le dépistage précoce des troubles envahissants du développement en médecine générale PDF Author: Marion Durand Malbruny
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Pages : 150

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Contexte : les troubles envahissants du développement (TED), malgré leur prévalence élevée, restent diagnostiqués tardivement. Une prise en charge précoce augmente les chances de progression des enfants. Les dernières recommandations HAS réaffirment la place centrale des médecins généralistes au cœur de cette prise en charge, en leur donnant un rôle prépondérant dans le repérage précoce. Matériel et méthode : nous avons réalisé une étude descriptive auprès de 318 médecins généralistes bas-normands concernant le dépistage précoce des TED. Les médecins généralistes des groupes qualité bas-normands devaient répondre à un questionnaire composé de 27 items portant sur leurs connaissances et leur pratique quotidienne. Résultats : 102 médecins (32%) ont répondus au questionnaire. 41 % sous estiment la prévalence des TED, alors que pour 45,9 % des enfants diagnostiqués avec un TED ultérieurement, le médecin généraliste est le premier professionnel sollicité. 49% des médecins interrogés estiment que leur niveau de connaissance est mauvais et ce manque de connaissance est un frein au dépistage pour 82,4% d'entre eux. 72,6% débutent un bilan avant que l'enfant soit vu par un professionnel de seconde ligne. De nombreux intervenants sont sollicités par les médecins généralistes pour les aider dans leur démarche diagnostic (pédiatre 39%, pédopsychiatre 26%, personnels des centres d'action médico-sociale précoce 24%). Pour 83% le dépistage des TED devrait faire partie de leur pratique quotidienne. Discussion : proposer une formation aux médecins généralistes, réaliser des consultations de dépistage, revaloriser les consultations, introduire une fiche dans le carnet de santé, établir une convention entre les professionnels de première ligne et ceux de deuxième ligne pour réduire les délais de rendez-vous, sont autant de propositions pour faciliter le dépistage précoce en médecine générale, répondant aux préconisations du récent plan autisme.

Dépistage des troubles bipolaires en médecine générale

Dépistage des troubles bipolaires en médecine générale PDF Author: Maxime Alessandroni
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Languages : fr
Pages : 208

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Les troubles bipolaires sont une pathologie touchant I à 3 % de la population mondiale. Les répercussions psychosociales et en terme de santé publique en font une pathologie dont le repérage diagnostique doit être des plus précoces possibles. La place de la médecine générale, revêt un rôle capital dans les dépistages. Notre étude a donc sondé une population de médecins généralistes de Haute-Normandie afin de connaître leur attitude et leurs connaissances face à ce trouble et d'en tirer des conclusions concernant les objectifs à atteindre en matière de formation notamment. Il en ressort une difficulté des médecins interrogés à repérer le trouble et à le distinguer devant des patients atteints d'un épisode dépressif majeur, notamment par la méconnaissance de guide clinique de dépistage clairement établi. Par ailleurs, il ressort que l'amélioration de la prise en charge précoce de la dépression bipolaire passe par une meilleure relation entre les généralistes et les médecins psychiatres et l'optimisation de la formation sur ces troubles dont la définition clinique et les moyens thérapeutiques sont en perpétuelle évolution. La diffusion de grilles de lecture cliniques à usage systématique en médecine générale devant un patient en épisode dépressif majeur pourrait également être une solution à proposer pour améliorer la précocité du dépistage.

Le médecin généraliste, la sexualité féminine et ses troubles

Le médecin généraliste, la sexualité féminine et ses troubles PDF Author: Raphaëlle Gavignet
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Languages : fr
Pages : 0

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Introduction : La sexualité, depuis la fin du XXème siècle est considérée par la société et par le corps médical comme partie intégrante de la santé et du bien-être des personnes. Malgré cela et une prévalence relativement importante, les dysfonctions sexuelles de la femme sont peu détectées et prises en charge en cabinet de médecine générale. Les objectifs de ce travail étaient de déterminer les facteurs limitants et favorisants l'abord et la prise en charge des troubles de la sexualité de la femme par les médecins généralistes, de décrire leur vision sur ces troubles, leur rôle dans leur prise en charge et de recueillir leurs propositions et leurs attentes afin d'améliorer le soin auprès des femmes. Matériel et méthode : La méthode utilisée fut qualitative, par le biais d'entretiens semi-dirigés auprès de onze médecins généralistes des Alpes Maritimes, effectués du 29 janvier au 19 mars 2014, d'une retranscription des verbatim et d'une analyse thématique systématique. Résultats : Outre l'aspect tabou d'aborder la sexualité, les freins principaux sont le manque de traitement médicamenteux rapide et efficace, le manque de temps, le manque de connaissance de ces pathologies qu'ils attribuent à une formation initiale quasi inexistante dans ce domaine, et certaines caractéristiques des patientes comme les âges extrêmes et la religion. Les médecins hommes, pour la majorité, considèrent leur sexe comme un défavorisant par crainte d'être mal interprétés dans leur attention à aborder ces troubles et par crainte d'un transfert positif de la patiente. Différentes propositions ont été faites afin d'améliorer la prise en charge des dysfonctions sexuelles féminines : une meilleure formation des médecins, une revalorisation de la rémunération et l'information des femmes sur leurs troubles et la possibilité d'en parler à leur médecin généraliste par des campagnes médiatiques. Conclusion : Ce travail a permis d'identifier que les médecins généralistes sont, après les gynécologues, les premiers recours pour recueillir les plaintes et les attentes des femmes présentant des dysfonctions sexuelles. Ils ont conscience que la sexualité fait partie de la qualité de vie et qu'ils doivent se former pour être totalement aptes à répondre à leurs besoins. Une campagne d'information publique informant les femmes sur ces troubles et leurs modalités de prise en charge permettrait de lever les tabous en les incitant à en parler à leur médecin généraliste. Ces derniers revendiquent la nécessité d'une cotation spécifique pour pouvoir mieux accompagner les femmes pour ces troubles.

Dépistage des troubles cognitifs par les médecins généralistes

Dépistage des troubles cognitifs par les médecins généralistes PDF Author: Géraldine Carassou
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Pages : 230

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L'augmentation prévisible de la prévalence des pathologies démentielles et de la dépendance va mettre le dépistage des troubles cognitifs au coeur de la prise en charge du sujet âgé. Le médecin généraliste, de premiers recours, a donc une rôle essentiel. Notre étude s'appuie sur un questionnaire adressé à 278 médecins généralistes de Pau et de sa région sanitaire. Il est composé de 20 questions visant à déterminer l'attitude des médecins devant une plainte cognitive et leurs principales difficultés. Le taux de participation est proche de 71%. Le diagnostic de troubles cognitifs se fait surtout chez des patients qui vivent à leur domicile (89%). La plainte émane souvent de la famille (64%). En première intention, la moitié (51,5%) des médecins surveille le patient et réserve les tests ou la consultation specialisée si la plainte persiste. 40% des médecins font eux-même des tests dès la plainte, et 8% adressent d'emblée le patient en consultation spécialisée. 44,5% des généralistes de plus de 50 ans adressent leurs patients au neurologue contre 12,5% seulement des moins de 40 ans. Les médecins les plus jeunes adressent en priorité leurs patients aux gériatres (87,5%). La moitié des praticiens ne s'estime pas suffisamment bien formée sur ce thème. 46% seulement des médecins diplômés en gériatrie instaurent des traitements spécifiques de la maladie d'Alzheimer. Il parait essentiel de renforcer la formation des médecins généralistes pour que la prise en charge soit la plus précoce et la mieux adaptée possible.

Le dépistage de l'énurésie primaire nocturne isolée par les médecins généralistes en Ile de France

Le dépistage de l'énurésie primaire nocturne isolée par les médecins généralistes en Ile de France PDF Author: Jordan Ben Ayoun
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Languages : fr
Pages : 168

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Objectifs: évaluer le dépistage de l'énurésie nocturne primaire isolée en médecine générale sur l'Île de France. Ceci par un état des lieux des circonstances du dépistage, par une identification des obstacles inhérents à la formation ou l'activité du médecin généraliste; enfin par faire des propositions pour améliorer et optimiser ce dépistage. Matériels et méthodes: enquête de pratique quantitative observationnelle réalisée de décembre 2017 à février 2018 auprès des médecins généraliste d'Île de France inscrits au Conseil de l'Ordre sous la forme d'envoi de questionnaires par format électronique. Résultats: sur les 450 questionnaires envoyés, 103 ont été récupérés et inclus dans l'étude (taux de réponse de 23%). Parmi ces réponses, 70% s'estimaient intéressés par l'énurésie. Quatre-vingt-dix pour cent avaient rencontré au moins un enfant souffrant d'énurésie. Cinquante-huit pour cent des médecins recrutés n'étaient jamais à l'origine du dépistage. De plus seuls 5% d'entre eux réalisaient un dépistage systématique. Pour 75% des médecins l'âge moyen de découverte de l'énurésie était entre 5 et 7 ans. L'enquête montrait que 42% des médecins éprouvaient des difficultés à aborder la question de l'énurésie soit N=43. Sur ces 43 médecins, 48% (N=21) s'estimaient seul ou en partie responsable de ces difficultés à aborder l'énurésie. Pour 80.6% des médecins, leur formation initiale en pédiatrie était peu ou pas satisfaisante, avec un ou aucun stage de pédiatrie pendant leurs études pour respectivement 64% et 4% d'entre eux. Ainsi 82.5% des médecins recrutés estimaient avoir peu ou pas de connaissances satisfaisantes sur le sujet de l'énurésie. Pour améliorer ce dépistage, 95% des médecins étaient d'avis de renforcer la formation initiale et la formation continue en pédiatrie. Egalement 91% des médecins étaient d'avis de créer une section dans le carnet de santé à l'âge de 6 ans concordant avec le rappel vaccinal, sur les pathologies infantiles dont l'énurésie. Enfin 89% des médecins recrutés estimaient qu'il pouvait être intégré certaines missions de la prévention de la médecine scolaire dans leur activité de médecine générale. Conclusion: l'énurésie est une pathologie infantile avec une prévalence non négligeable mais sous diagnostiquée. Pour autant elle suscite encore de l'intérêt chez le médecin généraliste acteur majeur de sa prise en charge. L'enquête a mis en avant une faiblesse dans la formation pédiatrique des médecins généralistes, ainsi qu'un dépistage systématique inexistant et retardé. Il persiste toujours un côté tabou entourant l'énurésie chez les médecins et les parents. Pour améliorer son dépistage, la formation initiale, la mise à disposition d'outils de dépistage au moyen du carnet de santé ou de brochures ainsi que la formation des médecins généralistes au travail de prévention de la médecine scolaire sont tout autant de pistes potentielles.

Attitude des médecins généralistes face à un retard de développement psychomoteur chez l'enfant

Attitude des médecins généralistes face à un retard de développement psychomoteur chez l'enfant PDF Author: Elsa Dutel
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Languages : fr
Pages : 328

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La prévalence des anomalies du développement psychomoteur en France est évaluée à 3%. Leur dépistage doit être précoce afin de permettre une prise en charge optimale. Les médecins généralistes peuvent se trouver en difficulté pour réaliser ce dépistage. Décrire les modalités de dépistage et de prise en charge des retards de développement par les généralistes et analyser les difficultés rencontrées. Etude qualitative par entretiens semi-dirigés auprès de 12 médecins généralistes de la région Rhône Alpes. Les généralistes interrogés utilisent essentiellement leurs connaissances théoriques et leur sens clinique. En dehors du carnet de santé, ils n'utilisent pas d'outils spécifiques. Les principaux obstacles au dépistage sont le manque de temps, le manque de rémunération spécifique, le manque de formation adaptée. L'annonce aux parents est également perçue comme une difficulté. L'orientation des enfants est également problématique, avec un manque d'interlocuteur ressenti par les généralistes. Le dépistage des anomalies du développement psychomoteur chez le jeune enfant par le généraliste est une tâche complexe. Il existe de nombreux écueils, concernant le dépistage en lui-même, la communication avec les parents, l'orientation de l'enfant. L'interrogation des parents sur leurs éventuelles inquiétudes est un moyen de dépistage efficace auquel il faut penser. L'idéal serait d'associer une surveillance continue des enfants à un dépistage ciblé lors des visites systématiques. L'orientation des enfants reste problématique, l'idée d'un réseau impliquant généralistes et pédiatres pourrait être amenée à se développer

Etat des lieux des connaissances et de la pratique de médecins généralistes de la métropole lilloise dans le diagnostic des troubles cognitifs du sujet âgé

Etat des lieux des connaissances et de la pratique de médecins généralistes de la métropole lilloise dans le diagnostic des troubles cognitifs du sujet âgé PDF Author: Laurène Bideau
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Languages : fr
Pages : 122

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Contexte : Les démences sont sous-diagnostiquées en médecine générale. Le médecin généraliste occupe un rôle central dans la démarche diagnostique et dans la prise en charge des patients déments. L’objectif de notre travail était d’analyser les connaissances, la pratique et le ressenti de médecins généralistes de la métropole Lilloise concernant le diagnostic des troubles cognitifs du sujet âgé. Méthode : Il s’agit d’une étude descriptive, qui consiste en une auto-évaluation réalisée par les médecins généralistes, par le biais d’un questionnaire sur internet. L’évaluation des connaissances s’appuie sur les recommandations HAS 2011. L’échantillon de médecins a été créé à partir de la cohorte de médecins ayant adressé au moins un patient au centre hospitalier de Wasquehal entre Janvier 2009 et Avril 2012. Résultats : Le nombre total de médecins s’est élevé à 491. 185 ont accepté le principe de l’étude. Nous avons recueilli 106 réponses. Les médecins ont une bonne connaissance globale du bilan diagnostique et des thérapeutiques médicamenteuses et non médicamenteuses ; cependant les facteurs de risque, les symptômes peu spécifiques de démence, et l’orientation vers les structures d’aide semblent moins maîtrisés. Dans leur pratique les médecins utilisent les tests cognitifs et s’adressent aux consultations mémoire et aux neurologues libéraux. En revanche l’évocation du diagnostic reste difficile. Les principaux facteurs limitants évoqués sont le délai important pour obtenir un rendez-vous en bilan mémoire (71%) et l’efficacité limitée des traitements (45%). Les croyances négatives concernant cette pathologie représentent également un frein à ce diagnostic jugé difficile à supporter pour le patient et sa famille. Conclusion : Notre étude met donc en valeur une connaissance acquise des médecins sur le diagnostic des troubles cognitifs. Mais de nombreux facteurs limitent cette démarche, ce qui pourrait expliquer le sousdiagnostic des démences. Poursuivre l’information aux médecins généralistes sur l’importance du diagnostic précoce permettrait une meilleure démarche diagnostique et thérapeutique des troubles cognitifs du sujet âgé.

Difficultés des médecins généralistes dans l'exercice de la recherche clinique : enquête de pratique réalisée auprès des investigateurs de l'étude SAGA

Difficultés des médecins généralistes dans l'exercice de la recherche clinique : enquête de pratique réalisée auprès des investigateurs de l'étude SAGA PDF Author: Juliette Jaeger
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Languages : fr
Pages : 0

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Contexte. L'étude SAGA est un des premiers essais cliniques interventionnels mené en Médecine générale en France. Elle évalue l'impact de l'arrêt des statines prescrites en prévention primaire chez les patients de 75 ans et plus, sur le plan médico-économique. Les inclusions de patients sont réalisées par des médecins généralistes (MG). Six mois après les premières inclusions, moins d'un médecin sur deux, volontaire et formé, a inclus au moins un patient. Objectif. Déterminer les difficultés rencontrées par les médecins investigateurs à la réalisation des inclusions. Méthodes. Enquête de pratique réalisée par entretiens téléphoniques semi dirigés de janvier à mai 2017 auprès de 188 médecins investigateurs, dans l'Inter-région Sud-Ouest Outre-Mer. Cette population comprend des médecins inactifs, n'ayant réalisé aucune pré-inclusion de patient et des médecins actifs qui en ont réalisé au moins une. Un questionnaire a été réalisé pour chaque sous-groupe. Résultats. 163 médecins ont répondu aux questionnaires. Le manque de temps est un obstacle majeur, retrouvé chez 37,2% des investigateurs actifs et 23% des inactifs. Les difficultés techniques sont présentes chez 56,8% des investigateurs actifs et 29,7% des inactifs. Enfin, les deux catégories d'investigateurs ont été confrontées de façon importante à des refus de participation de leurs patients à l'étude SAGA. Conclusion. Cette étude confirme les difficultés de la pratique de la recherche en Médecine générale. Elle pointe également la difficulté d'acceptation d'une étude interventionnelle par les patients. Une meilleure formation des MG aux bonnes pratiques de la recherche clinique et l'implication de toute la profession dans cette voie pourraient permettre une meilleure réalisation des études en lien avec l'activité du généraliste.

La rédaction des certificats de coups et blessures par les médecins généralistes des Alpes-Maritimes

La rédaction des certificats de coups et blessures par les médecins généralistes des Alpes-Maritimes PDF Author: Emilie Thomas
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Languages : fr
Pages : 668

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La rédaction des certificats médicaux fait partie de l’activité quotidienne des médecins généralistes. C’est une obligation du médecin précisée dans le Code de Déontologie Médicale. Le certificat médical initial (CMI) de coups et blessures a une importance médico-légale majeure. Au pénal, il permet au magistrat, en fonction de la durée de l’incapacité totale de travail (ITT) fixée par le médecin, de définir quel sera le tribunal compétent et donc, par la suite, d’avoir une influence sur la peine encourue. Au civil, il pourra être produit lors d’une expertise médicale afin de déterminer les préjudices subis par la victime et indirectement influer sur les dommages et intérêts qu’elle percevra. Evaluer les pratiques et les connaissances des médecins généralistes libéraux des Alpes-Maritimes concernant les certificats de coups et blessures et l’ITT, et les interroger sur les difficultés qu’ils rencontrent à ce sujet. Proposer des solutions pour les aider à la rédaction de ces certificats. Dans un premier temps, réalisation d’une étude prospective permettant de recenser les difficultés rencontrées par les médecins, menée au moyen d’un questionnaire adressé par voie postale et par télécopie à 350 médecins généralistes des Alpes-Maritimes en mars 2011 et choisis de manière aléatoire sur les listes professionnelles éditées par le Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins. Un total de 103 questionnaires exploitables renvoyés par les médecins généralistes a été étudié. Dans un deuxième temps, réalisation d’une étude comparative rétrospective permettant de comparer les écarts existants entre la rédaction des certificats de coups et blessures par les médecins généralistes et les médecins légistes, à partir de 365 certificats rédigés par des médecins généralistes sur la période d’octobre 2004 à février 2011, et amenés par les patients se présentant dans un deuxième temps en consultation de médecine légale. 84% des médecins interrogés rédigent fréquemment des certificats de coups et blessures. Les médecins mentionnent peu les commémoratifs (3,8%) dans leur certificat et notamment le mécanisme lésionnel (18,4%). Les doléances ne sont recueillies que dans 29,9% des cas. 8% des médecins ne pratiquent pas d’examen clinique avant de rédiger leur certificat et la description des lésions est très imparfaite (localisation imprécise (73,5%), latéralisation fréquemment absente (28,7%), nombre de lésions peu mentionné (51%), la taille, la forme et la couleur ne sont quasiment jamais précisées). 76% des médecins fixent une ITT à la fin de leur certificat mais seul 1 médecin sur 5 connaît réellement les termes du sigle « ITT ». 52% des médecins pensent que la durée de l’ITT est liée à la durée d’arrêt de travail, 38% pensent que l’ITT peut varier en fonction de la profession exercée, et 34% des médecins interrogés ne prennent pas en compte le retentissement psychologique dans l’évaluation de l’ITT. La durée d’ITT fixée par le généraliste diffère de celle fixée par les médecins légistes dans 32,9% des cas. Près d’un tiers des certificats étudiés ne sont pas clairement lisibles. En conclusion, les médecins généralistes méconnaissent les règles de rédaction des certificats de coups et blessures. Ils présentent de grosses difficultés pour évaluer l’ITT, les termes de ce sigle étant source de nombreuses confusions. Les améliorations possibles pour rédiger des certificats de coups et blessures concernent : la formation des médecins, l’élaboration d’un livret avec un modèle type de certificat distribué par l’Ordre Départemental des Médecins, la création d’une cotation unique pour les honoraires, l’apparition d’une définition juridique de l’ITT, la suppression des sigles et la modification des termes de l’incapacité totale de travail.

Observation du dépistage et du suivi des gammapathies monoclonales chez les médecins généralistes axonais

Observation du dépistage et du suivi des gammapathies monoclonales chez les médecins généralistes axonais PDF Author: Adrien Penet
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Languages : fr
Pages : 50

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Book Description
Introduction : Les médecins généralistes sont en première ligne pour dépister les gammapathies monoclonales chez leurs patients. Cette pathologie est de plus en plus fréquente avec l'augmentation de l'espérance de vie et une augmentation des prescriptions d'électrophorèse des protéines. Devant l'absence de dépistage organisé systématique, le but de cette étude est d'observer les pratiques des médecins généralistes dans le dépistage des gammapathies monoclonales. Matériel et méthode : Nous avons observé 46 médecins généralistes Axonais dans leurs pratiques de dépistage, d'interprétation et de surveillance des gammapathies, par la remise d'un questionnaire. Résultats : Les médecins généralistes sont favorables au dépistage des gammapathies en médecine générale, et proposent la réalisation d'une électrophorèse des protéines sériques dans les conditions révélatrices les plus fréquentes d'une gammapathies. L'interprétation des électrophorèses présente un risque de non diagnostic d'un myélome non sécréant. Le suivi des MGUS s'inscrit dans une demande de décision partagée avec un médecin spécialiste. Les facteurs de risques de progression des MGUS ne sont pas connus des médecins généralistes. Conclusion : Le médecin généraliste participe au dépistage des gammapathies monoclonales dans la population, seulement il est nécessaire qu'il améliore ses connaissances s'il souhaite participer au suivi des MGUS, et qu'il possède une meilleure qualité d'interprétation des électrophorèses. Le médecin généraliste souhaite une formation continue sur cette thématique, et c'est seulement grâce à cette formation qu'il pourra avoir recours à bon escient à une consultation spécialisée.