Connaissances et ressenti des patientes sur les moyens de prévention et les techniques de dépistage du cancer du col de l'utérus et du cancer du sein en médecine générale

Connaissances et ressenti des patientes sur les moyens de prévention et les techniques de dépistage du cancer du col de l'utérus et du cancer du sein en médecine générale PDF Author: Marion De Oliveira
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Languages : fr
Pages : 124

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Book Description
Contexte : Le cancer du sein est le premier cancer chez la femme, en France, en termes d'incidence et de mortalité, le cancer du col de l'utérus se place lui en 11eme position, ce qui place prévention et le dépistage organisé en premières lignes Plan cancer 3. Objectif principal : Nous avons tenté de définir les connaissances et le ressenti des patientes sur les moyens de prévention et les techniques de dépistage de ces deux cancers gynécologiques. Méthodes : Nous avons interrogé 11 patientes âgées de 18 à 55 ans, via des entretiens individuels semi-dirigés en vis-à-vis, élaborés à partir des recommandations et des données de la bibliographie. Une analyse qualitative thématique transversale a ensuite été réalisée. Résultats : La connaissance des patientes sur la prévention et le dépistage est moyenne, avec notamment des erreurs concernant le frottis et l'échographie mammaire. D'un point de vue global, le ressenti des patientes exprime un manque d'information et d'intérêt pour la vaccination et le dépistage. L'appréhension due aux examens, intimes et désagréables, aux radiations et à la crainte des résultats est également un facteur limitant l'adhésion des patientes. Néanmoins, la plupart de nos patients restent convaincues de l'utilité des mesures préventives et de dépistage pour ces deux cancers. Conclusion : L'information est donc un point capital soulevé par les patientes pour améliorer leur adhésion ; et ce dès l'école afin de sensibiliser les plus jeunes aux conséquences de la maladie. Le rappel par courrier est également une piste à suivre, notamment avec l'arrivée du dépistage organisé par FCU.

Connaissances et ressenti des patientes sur les moyens de prévention et les techniques de dépistage du cancer du col de l'utérus et du cancer du sein en médecine générale

Connaissances et ressenti des patientes sur les moyens de prévention et les techniques de dépistage du cancer du col de l'utérus et du cancer du sein en médecine générale PDF Author: Marion De Oliveira
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Languages : fr
Pages : 124

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Contexte : Le cancer du sein est le premier cancer chez la femme, en France, en termes d'incidence et de mortalité, le cancer du col de l'utérus se place lui en 11eme position, ce qui place prévention et le dépistage organisé en premières lignes Plan cancer 3. Objectif principal : Nous avons tenté de définir les connaissances et le ressenti des patientes sur les moyens de prévention et les techniques de dépistage de ces deux cancers gynécologiques. Méthodes : Nous avons interrogé 11 patientes âgées de 18 à 55 ans, via des entretiens individuels semi-dirigés en vis-à-vis, élaborés à partir des recommandations et des données de la bibliographie. Une analyse qualitative thématique transversale a ensuite été réalisée. Résultats : La connaissance des patientes sur la prévention et le dépistage est moyenne, avec notamment des erreurs concernant le frottis et l'échographie mammaire. D'un point de vue global, le ressenti des patientes exprime un manque d'information et d'intérêt pour la vaccination et le dépistage. L'appréhension due aux examens, intimes et désagréables, aux radiations et à la crainte des résultats est également un facteur limitant l'adhésion des patientes. Néanmoins, la plupart de nos patients restent convaincues de l'utilité des mesures préventives et de dépistage pour ces deux cancers. Conclusion : L'information est donc un point capital soulevé par les patientes pour améliorer leur adhésion ; et ce dès l'école afin de sensibiliser les plus jeunes aux conséquences de la maladie. Le rappel par courrier est également une piste à suivre, notamment avec l'arrivée du dépistage organisé par FCU.

Stratégie préventive du dépistage du cancer du col de l’utérus en médecine générale

Stratégie préventive du dépistage du cancer du col de l’utérus en médecine générale PDF Author: Julie Attal-Behar
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Languages : fr
Pages : 228

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Contexte : Le dépistage du cancer du col de l’utérus, dans le contexte de la disparition programmée des gynécologues médicaux, repose dorénavant sur les médecins généralistes. L’HAS a codifié la stratégie préventive du cancer du col de l’utérus. Objectifs : En France, actuellement, la procédure de dépistage/prévention du cancer du col ne fait pas l’objet de procédure organisée (sauf dans quelques départements) ; elle se décline en 3 points, la vaccination anti-HPV, la prévention des MST, la réalisation du frottis cervico-vaginal et son suivi. La présente étude a pour objectif d’identifier les obstacles rencontrés par les médecins généralistes au cours de l’application de cette procédure. Méthode : La méthode qualitative a été choisie, l’étude a été réalisée auprès de médecins généralistes d’Île de France, par l’intermédiaire d’entretiens semi-dirigés. Résultats : Après dépouillement des entretiens, plusieurs obstacles sont identifiés à chaque étape de la stratégie préventive : Le manque de gynécologues libéraux est ressenti par la plupart des généralistes rencontrés. La vaccination anti HPV ne fait pas consensus au sein des généralistes interrogés. Les arguments sont : le manque de recul, la crainte de l’apparition de nouvelles souches virales oncogènes venant combler une niche écologique vacante, le fait que la vaccination ne dispense pas du frottis, et une certaine opposition ressentie par les généralistes de la part des parents des jeunes filles à qui la vaccination est proposée. La prévention des MST se heurte pour les généralistes interrogés aux difficultés liées à l’origine culturelle de certaines patientes, et à la relation mère fille qu’ils ressentent comme un obstacle à la transmission d’un message préventif idéal. Certains médecins, plus souvent les hommes, ne sont pas à l’aise à l’idée d’aborder le sujet. La réalisation pratique du frottis apparaît difficile pour certains médecins, qui invoquent le manque de temps, leur manque de formation, l’absence de rémunération spécifique, la nécessité d’un investissement sur du matériel cher et le manque d’intérêt personnel pour ce geste et ce secteur d’activité. La plupart des médecins, même quand ils font des frottis, ne prennent pas en charge la gestion des frottis anormaux et préfèrent la déléguer à un gynécologue Tous les médecins rencontrés dans cette étude s’accordent sur l’intérêt d’un dépistage organisé au niveau national. Conclusion : La mise en œuvre dans les faits d’une stratégie complète de prévention du cancer du col de l’utérus par les médecins généralistes se heurte à de nombreux freins, identifiés par le présent travail. Aucun de ces obstacles n’est toutefois insurmontable, et des solutions sont proposées. L’importance relative de chacun des freins que nous avons identifiés impose un travail complémentaire de recherche quantitative. Ce n’est qu’au terme de la réalisation de ce complément d’investigation qu’une stratégie d’action hiérarchisée pourra être proposée pour optimiser la mise en place d’un dépistage organisé, adapté aux conditions d’exercice de la médecine générale.

Titre

Titre PDF Author: Jérémy Van Meulecom
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Languages : fr
Pages : 108

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Introduction : l'incidence du cancer du col de l'utérus reste importante malgré qu'une prévention vaccinale et un dépistage soient recommandés. Objectif : nous avons cherché à évaluer la connaissance des femmes consultant en médecine générale sur leur connaissance des facteurs de risque et des moyens de prévention du cancer du col de l'utérus. Matériel et méthode : une enquête descriptive transversale a été réalisée de juillet à septembre 2019 auprès de femmes de 18 à 65 ans recrutées dans 4 cabinets de médecine générale de l'Aisne (02). Résultat : Parmi les 107 femmes inclues, la majorité identifiaient le cancer du col de l'utérus comme évitable (70.1%). La connaissance du principal facteur de risque, l'infection par HPV, n'était identifiée que par 57% des femmes. La connaissance en matière de prévention était inégale : si une forte proportion identifiait le dépistage par frottis cervico-utérin (87.9%), seules 54.1% connaissaient la prévention vaccinale. Le programme de dépistage organisé était faiblement connu (18.7%). Discussion : Le médecin généraliste a une place centrale dans la prévention du cancer du col de l'utérus. Pour en améliorer sa prévention il pourra se saisir des récentes évolutions comme l'auto-prélèvement vaginal, le déploiement du dépistage organisé du cancer du col de l'utérus et l'extension de la vaccination aux garçons. Conclusion : les femmes ne connaissent pas suffisamment les facteurs de risque et les modalités de prévention du cancer du col de l'utérus. Les professionnels de santé doivent renforcer l'information médicale auprès des femmes afin de renforcer leurs connaissances et ainsi favoriser l'adhésion aux programmes de prévention.

Le frottis cervico-utérin

Le frottis cervico-utérin PDF Author: Marine Chanson
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Languages : fr
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3000 nouveaux cas de cancer du col de l'utérus sont découverts chaque année en France. Pourtant, des moyens efficaces de prévention existent : le dépistage par frottis cervico-utérin et la vaccination par le vaccin anti-papillomavirus. Ce dépistage est recommandé tous les 3 ans chez les femmes de 25 à 65 ans. La participation à ce dépistage en France reste insuffisante et les connaissances des femmes sur le but et les modalités de ces moyens de prévention semblent pauvres. De plus, les médecins généralistes apparaissent peu impliqués dans la réalisation du frottis.Evaluer le niveau de connaissance sur les moyens de prévention du cancer du col de l'utérus et analyser les déterminants de la participation au dépistage. Evaluer l'implication des généralistes dans ce dépistage ainsi que le ressenti des patientes envers leur pratique. Enquête quantitative observationnelle descriptive par auto-questionnaires distribués en salle d'attente de 39 centres avec une activité de médecine générale ou de gynécologie, à destination des femmes de 18 à 65 ans, dans le Puy-de-Dôme. Inclusion de 735 questionnaires dont 645 remplis par des femmes de 25 à 65 ans. Le niveau de connaissances des femmes sur le but du frottis cervico-utérin était plutôt médiocre et peu de femmes connaissaient tous les professionnels aptes à réaliser cet examen ainsi que les modalités pratiques du dépistage. La vaccination anti-papillomavirus était bien maîtrisée par les répondantes. 93% des femmes avaient réalisé un frottis dans les 3 dernières années. Les gynécologues étaient les principaux prescripteurs et effecteurs du frottis. Le frein le plus souvent évoqué à la réalisation de ce dépistage était l'absence d'information sur le frottis. Les déterminants majeurs de la participation regroupaient un score de connaissances élevé, la connaissance de l'objectif de dépistage du cancer cervico-utérin par le frottis, le fait de considérer le frottis comme un examen non douloureux ainsi que la connaissance du vaccin anti-papillomavirus et du lien entre ce vaccin et la prévention du cancer du col de l'utérus. Le déterminant des connaissances était majoritairement le niveau d'étude. Concernant l'implication des médecins généralistes dans le dépistage, la moitié des femmes avait été sensibilisée au dépistage par leur généraliste mais seulement un quart d'entre elles avait déjà réalisé un frottis auprès de lui. Moins de 10% des frottis étaient réalisés par les généralistes et seulement 68% des répondantes avaient connaissance de leur aptitude à pratiquer cet examen. Pourtant, plus de deux tiers des femmes étaient favorables à sa réalisation par ces professionnels. Les patientes qui se positionnaient favorablement évoquaient en premier lieu le délai de consultation et la confiance envers leur médecin. Pour les patientes défavorables les raisons données étaient le manque de compétence par rapport aux gynécologues et aux sages-femmes et la gêne éprouvée envers leur généraliste. L'analyse multivariée retrouvait un lien entre la consultation en centre de médecine générale et la non-participation au dépistage. Il existe bien une association entre la participation au dépistage et le niveau de connaissances des patientes sur les moyens de prévention du cancer du col de l'utérus. Les connaissances des femmes sur ce sujet sont perfectibles. Une augmentation du taux de participation semble donc réalisable si les professionnels de santé et les pouvoirs publics s'unissent pour améliorer la qualité et la pertinence de l'information délivrée aux femmes. De plus, les médecins généralistes apparaissent comme peu actifs dans ce dépistage malgré le souhait de la majorité des patientes de les voir impliqués dans la réalisation du frottis.

Prévention et dépistage du cancer du col de l'utérus

Prévention et dépistage du cancer du col de l'utérus PDF Author: Anissa Sedjai
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Languages : fr
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Contexte : Chaque année en France, le cancer du col de l'utérus touche environ 3 000 femmes et on estime le nombre de décès dus à ce cancer à près de 1 100 par an, ce qui en fait la 12ème cause de cancer et la 10ème cause de mortalité par cancer chez la femme. Malgré la disponibilité d'un programme de prévention (vaccination) et de dépistage (frottis), c'est l'un des seuls cancers pour lesquels le pronostic se dégrade en France. La pratique du frottis est encore très largement le fait des gynécologues. Objectif : Évaluer les connaissances et parcours de santé des patientes vis-à-vis de la prévention et du dépistage du cancer du col de l'utérus. Méthode : Étude quantitative observationnelle descriptive multicentrique réalisée à l'aide d'un questionnaire anonyme destinée aux patientes, recrutées à l'occasion d'une consultation chez leur médecin. Résultats : Le taux de participation au dépistage était de 79,8%. Le dernier frottis avait été réalisé par un gynécologue dans 94,6% des cas. 71,1% des patientes ayant au moins une fille ne l'avait pas faite vacciner, majoritairement (67%) par craintes concernant le vaccin. Parmi les patientes non à jour de leur dépistage, 75,7% se disaient prêtes à aborder le sujet avec leur médecin traitant. Conclusion : L'étude a montré un manque d'information des participantes vis-à-vis du de la vaccination anti-HPV et du frottis cervico-utérin. Les patientes les mieux informées affichaient un taux de participation plus important aux programmes de dépistage et de prévention. Dans ce contexte d'actualisation des pratiques, cette étude rappelle l'importance d'une information claire et accessible délivrée par les professionnels de santé concernés.

État des lieux des connaissances des patientes sur le cancer du col de l'utérus

État des lieux des connaissances des patientes sur le cancer du col de l'utérus PDF Author: Mélissa Duriez
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Languages : fr
Pages : 154

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En France, la prévention primaire et secondaire du cancer du col utérin est opportuniste. Le taux de couverture vaccinale anti HPV est insuffisant (20%) et le dépistage du cancer du col utérin couvre seulement 60 % de la population cible. Cette étude avait pour but de déterminer les connaissances des patientes sur cette prévention. La population étudiée comprenait les patientes de 15 à 65 ans consultant en cabinet de médecine générale. Les entretiens semi dirigés ont permis d'interroger 34 patientes de toutes origines et classes socio économiques. Cette étude a mis en évidence des co nnaissances précaires sur les préventions primaire et secondaire, la persistance de fausse croyance et une éducation sexuelle scolaire insuffisante. La vaccination et le dépistage sont synergiques. Ces éléments sont confirmés par la littérature. Certaines propositions pour améliorer l'information et l'efficacité de la prévention primaire et secondaire sont présentées. La mise en place du dépistage organisé du cancer du col de l'utérus fin 2018 devrait améliorer le taux de couverture moyen de dépistage. L'in vestissement de tous les professionnels de santé concernés permettra la diffusion d'une information claire et juste, luttant ainsi contre la désinformation notamment sur le vaccin anti HPV.

Intérêt d'une brochure d'information sur le dépistage du cancer du col de l'utérus dans la connaissance du dépistage par frottis cervico-utérin

Intérêt d'une brochure d'information sur le dépistage du cancer du col de l'utérus dans la connaissance du dépistage par frottis cervico-utérin PDF Author: Alice Domerc
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Languages : fr
Pages : 88

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Contexte : la prévention du cancer du col utérin consiste en la réalisation d'un frottis cervico utérin tous les 3 ans (après 2 frottis normaux réalisés à 1 an d'intervalle) entre 25 et 65 ans. Le taux de participation au dépistage du cancer du col de l'utérus est faible (61,2% entre 2010 et 2013), particulièrement dans les populations défavorisées. Notre hypothèse est que le dépistage est faible dans les populations défavorisées par une méconnaissance du cancer du col de l'utérus, et de ses moyens de dépistage. Ainsi, la remise d'une brochure multilingue d'information permet-elle d'augmenter les connaissances des femmes sur le dépistage du cancer du col de l'utérus chez les femmes défavorisées? Matériels et méthodes : la population d'étude concerne les femmes de 25 à 65 ans, éligible au dépistage du cancer du col de l'utérus consultant au Centre Municipal de Santé Savaterro à Montreuil, au cabinet de médecine générale du Dr Morisset à Bonneuil sur Marne et le Planning Familial de la Pitié-Salpêtrière. Les patientes sont incluses lors de la consultation. Il existe un groupe témoin et un groupe où une brochure multilingue est distribuée. Une évaluation des connaissances sur le frottis sera effectuée à 2 mois par téléphone dans les 2 groupes à l'aide de 6 questions. L'hypothèse principale est une meilleure connaissance du frottis dans le groupe brochure par rapport au groupe témoin. Résultats: 101 patientes ont été incluses dans le groupe témoin et 100 patientes dans le groupe brochure. Les 2 groupes sont comparables sauf sur le plan de I 'âge. Il existe une meilleure connaissance de façon significative du vaccin contre le cancer du col de l'utérus dans le groupe brochure (p = 0,0281) persistant après ajustement sur l'âge. Il n'existe pas de différence significative entre les 2 groupes sur la connaissance du frottis, même après ajustement sur l'âge. On observe un gradient social dans l'apport de bonnes réponses ainsi que dans l'effet de la brochure sur l'amélioration des connaissances en fonction du lieu de naissance et du niveau d'études. Conclusion: la brochure distribuée améliore de façon significative les connaissances des femmes sur la vaccination contre le cancer du col de l'utérus et en rend sa distribution intéressante lors de la consultation de médecine générale, notamment pour augmenter la couverture vaccinale des filles des patientes. La brochure n'améliore pas les connaissances des femmes sur le frottis cervico utérin de façon significative mais on observe une tendance à l'amélioration des connaissances. Le développement d'autres médias que des brochures papiers dans l'amélioration de la littérature en santé peut être intéressant, notamment chez les patientes ciblées par l'étude. Il existe un gradient social dans les connaissances initiales des patientes du frottis ainsi que dans l'impact de la brochure sur celles-ci. On observe que le niveau d'études et le pays de naissance sont les facteurs les plus déterminants.

Connaissances des femmes sur les moyens de prévention et de dépistage du cancer du col de l'uterus

Connaissances des femmes sur les moyens de prévention et de dépistage du cancer du col de l'uterus PDF Author: Sandy Bernard-Granger
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Languages : fr
Pages : 0

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Introduction : Le cancer du col de l'utérus est le 1er cancer mortel féminin dans le monde. Il peut être prévenu par une vaccination contre le PapillomaVirus Humain (HPV), et dépisté grâce à un Frottis Cervico-Utérin FCU. Objectifs : L'objectif principal de l'étude était d'évaluer les connaissances des femmes sur le moyen de dépistage du cancer du col de l'utérus : le FCU. L'objectif secondaire de l'étude était d'évaluer les connaissances des femmes sur le moyen de prévention du cancer de col de l'utérus : le vaccin HPV. Matériel et méthode : Un questionnaire était distribué à toutes les femmes majeures venant consulter à la médecine du travail du Centre Hospitalier Universitaire de Grenoble (CHUG) sur une période de 8 semaines. Pour chaque bonne réponse, 1 points à été attribué avec une note finale ramenée sur 20 points. Résultats : Le taux de participation était de 89.4%. Seulement 15% connaissent précisément la fonction d'un FCU. La moyenne générale concernant les connaissances sur le FCU est de 8.78/20 points. Dans notre étude 88% savent l'intérêt de la vaccination anti-HPV. La moyenne générale concernant les connaissances sur le vaccin HPV est de 9.1/20 points. Conclusion : Malgré une population travaillant au sein d'un CHU, cette étude a montré que les connaissances des femmes sur les moyens de prévention et de dépistage du cancer du col de l'utérus sont incomplètes. Il existe un réel manque d'information sur le sujet. On peut supposer que les connaissances dans la population générale sont inférieures à celles de notre étude.

Freins au dépistage et à la prévention du cancer du col de l' utérus en médecine générale

Freins au dépistage et à la prévention du cancer du col de l' utérus en médecine générale PDF Author: Sophie Dubreuil
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Languages : fr
Pages : 230

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Chaque année en France, près de 3.000 nouveaux cas du cancer de l'utérus sont diagnostiqués et environ 1.000 femmes en meurent. Le dépistage de ce cancer repose sur la réalisation d'un frottis cervico-utérin, recommandé tous les trois ans chez les femmes de 25 à 65 ans. Seulement 10% des six millions de frottis cervico-utérinS réalisés chaque année sont faits par les médecins généralistes. Les cancers du col de l'utérus sont causés dans près de trois quarts des cas par les HPV 16 et 18 qui sont inclus dans les vaccins actuellement disponibles. En France, le taux de couverture vaccinale anti-HPV n'est que de 17%. Identifier les freins au dépistage et à la prévention primaire et secondaire du cancer du col de l'utérus en médecine générale, tant du point de vue des médecins généralistes libéraux que de leurs patients cibles dans le Puy-de-Dôme. Enquête quantitative avec le recueil exhaustif des données par envoi d'un questionnaire en ligne à l'ensemble des 610 médecins généralistes libéraux du Puy-de-Dôme et aux 51.134 femmes de 18 à 65 ans affiliées au régime général de la Caisse Primaire d'Assurance Maladie du Puy-de-Dôme et acceptant de recevoir par Email des informations de communication de la Caisse Primaire. Inclusion de 117 médecins généralistes et 4.858 patientes. Le manque de temps et la multiplication des motifs de consultation sont cités comme les freins principaux à la réalisation des frottis pour les médecins généralistes. Chez les femmes, la présence d'un gynécologue à proximité, la peur d'atteinte à l'intimité et la réticence vis-à-vis du geste ressortent comme les freins majeurs. Ceraines ignoraient qu'un généraliste pouvait réaliser cet examen. Concernant la prévention primaire, les deux populations s'accordent sur les effets à long termes inconnus et le manque d'information en tant que facteurs limitant la vaccination. L'incitation par leur généraliste et par des campagnes organisées sont désignées comme les meilleurs stimulants pour accroitre la participation à ce suivi, plutôt sous forme de consultations dédiées. Cette étude nous permet de mieux connaitre les facteurs limitant le dépistage du cancer du col de l'utérus par frottis cervico-utérin et la prévention par vaccination anti-HPV. Le dépistage en médecine générale présente des limites à la fois objectives et subjectives propres à chacun (médecin ou patiente) ou à leur relation. La levée de certains freins par une meilleure information des patientes sur ce cancer et la capacité de leur médecin traitant à réaliser les actes de prévention, ainsi qu'une meilleure formation et rémunération de ces derniers, en plus de la mise en place d'un programme organisé national, peut contribuer à améliorer ces actions de préventions.

Comment optimiser la prévention et le dépistage du cancer du sein chez les femmes de moins de 50 ans en médecine générale ?

Comment optimiser la prévention et le dépistage du cancer du sein chez les femmes de moins de 50 ans en médecine générale ? PDF Author: Baya Sabrina Mokhtar
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 230

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Book Description
Près de 10 000 femmes de moins de 50 ans sont affectées par le cancer du sein chaque année en France. Sa prévention et sa détection précoce chez la femme jeune présentent de multiples difficultés : agressivité du cancer, échappement médical, recommandations insuffisantes, pratiques médicales hétérogènes et controverses scientifiques. Autant de préoccupations auxquelles est confronté un praticien soucieux de donner un accompagnement optimal à ses patientes. Le travail qui suit explore plusieurs de ces problématiques. Des praticiens généralistes sont interrogés sur les différents aspects de la prévention et les moyens de dépistage utilisés chez leurs jeunes patientes. Des femmes affectées par ce cancer avant leurs 50 ans ont également accepté de livrer leur parcours en amont de la maladie. Leur témoignage soulève différents questionnements : pertinence de certains facteurs de risque, place de l'autopalpation dans la prévention individuelle et le manque d'information par le corps médical. La prévention et le dépistage du cancer du sein de la femme jeune sont complexes. Ils impliquent la collaboration de plusieurs acteurs : la patiente, le médecin, les autorités sanitaires et la recherche. La communication et l'échange entre la patiente et son médecin sont au centre de ce dispositif. La palpation et l'autopalpation se complètent pour optimiser la prévention à l'échelle individuelle. Les autorités sanitaires interviennent à plus grande échelle et veillent à l'actualisation des recommandations via des études pertinentes. L'objectif aspire à harmoniser les pratiques médicales, à sensibiliser et impliquer les femmes jeunes pour une meilleure prévention de la maladie.