Analyse des freins à la vaccination contre la cancer du col de l'utérus en Martinique

Analyse des freins à la vaccination contre la cancer du col de l'utérus en Martinique PDF Author: Arielle Saint-Ange
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 198

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Book Description
En Martinique, le cancer du col de l'utérus est le cinquième cancer le plus diagnostiqué chez la femme. Depuis 2007, deux vaccins prophylactiques sont disponibles, cependant la couverture vaccinale de la vaccination anti-HPV reste faible en France et plus encore en Martinique. L'objectif de cette étude était de mettre en évidence les freins à cette vaccination en Martinique, en analysant les perceptions et pratiques des médecins généralistes d'une part, et celles des parents des jeunes filles concernées d'autre part. Une étude transversale quantitative a été réalisée auprès de 101 médecins généralistes entre décembre 2012 et juin 2013 ainsi qu'une étude qualitative auprès des parents par entretiens individuels semi-directifs qui a été réalisée entre avril 2013 et octobre 2013. Parmi les 69 médecins répondeurs, même si 96% d'entre eux se disent favorables à la vaccination en général, seulement 57% déclaraient proposer la vaccination anti-HPV systématiquement. Les principaux freins retrouvés chez les médecins étaient la crainte des effets secondaires, les doutes concernant l'efficacité du vaccin et la difficulté d'aborder les questions de sexualité. On a pu distinguer un profil de médecins favorable et l'autre plutôt réfractaire. Les médecins hommes avec une ancienneté d'installation élevée étaient plus réfractaires à la vaccination anti- HPV. Dans l'étude qualitative, 18 parents ont été interviewés, nous avons mis en évidence des freins liés aux sources d'information, aux évènements marquants et expériences vécues dans leur entourage, aux représentations que les parents se font des vaccins en général et ceux liés à la vaccination anti-HPV. La peur des effets secondaires potentiels et l'impact négatif dû à sa connotation sexuelle avec crainte d'une entrée précoce dans la vie sexuelle étaient associés à un avis défavorable. Cette étude a identifié les éléments de réticence face à la vaccination anti-HPV chez les médecins et les parents, qui sont sensiblement similaires, et expliquent ce- faible taux de couverture vaccinale.s

Analyse des freins à la vaccination contre la cancer du col de l'utérus en Martinique

Analyse des freins à la vaccination contre la cancer du col de l'utérus en Martinique PDF Author: Arielle Saint-Ange
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En Martinique, le cancer du col de l'utérus est le cinquième cancer le plus diagnostiqué chez la femme. Depuis 2007, deux vaccins prophylactiques sont disponibles, cependant la couverture vaccinale de la vaccination anti-HPV reste faible en France et plus encore en Martinique. L'objectif de cette étude était de mettre en évidence les freins à cette vaccination en Martinique, en analysant les perceptions et pratiques des médecins généralistes d'une part, et celles des parents des jeunes filles concernées d'autre part. Une étude transversale quantitative a été réalisée auprès de 101 médecins généralistes entre décembre 2012 et juin 2013 ainsi qu'une étude qualitative auprès des parents par entretiens individuels semi-directifs qui a été réalisée entre avril 2013 et octobre 2013. Parmi les 69 médecins répondeurs, même si 96% d'entre eux se disent favorables à la vaccination en général, seulement 57% déclaraient proposer la vaccination anti-HPV systématiquement. Les principaux freins retrouvés chez les médecins étaient la crainte des effets secondaires, les doutes concernant l'efficacité du vaccin et la difficulté d'aborder les questions de sexualité. On a pu distinguer un profil de médecins favorable et l'autre plutôt réfractaire. Les médecins hommes avec une ancienneté d'installation élevée étaient plus réfractaires à la vaccination anti- HPV. Dans l'étude qualitative, 18 parents ont été interviewés, nous avons mis en évidence des freins liés aux sources d'information, aux évènements marquants et expériences vécues dans leur entourage, aux représentations que les parents se font des vaccins en général et ceux liés à la vaccination anti-HPV. La peur des effets secondaires potentiels et l'impact négatif dû à sa connotation sexuelle avec crainte d'une entrée précoce dans la vie sexuelle étaient associés à un avis défavorable. Cette étude a identifié les éléments de réticence face à la vaccination anti-HPV chez les médecins et les parents, qui sont sensiblement similaires, et expliquent ce- faible taux de couverture vaccinale.s