Author: Lionel Ferreira Carreira
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Languages : fr
Pages : 234

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CONTEXTE : S'inscrivant dans l'étude Héraclès permettant d'estimer la prévalence des cas de souffrance psychique liée au travail dans la population de travailleurs en Nord-Pas-de-Calais (NPdC), l'objectif de ce travail était l'étude des facteurs de risque de quatre troubles psychiques (anxiété, dépression, risque suicidaire et problématique alcool) METHODE : Une étude épidémiologique transversale a été réalisée auprès de la patientèle d'un échantillon de médecins généralistes du NPdC. Chaque médecin volontaire devait inclure de façon aléatoire un maximum de 24 patients majeurs et en activité professionnelle, vus en consultation entre avril et août 2014. Les caractéristiques sociodémographiques et divers facteurs liés au travail, pointés par le rapport Gollac, ont été relevées par un questionnaire complété en face-à-face par le médecin. La souffrance psychique était objectivée par le MINI (Mini International Neuropsychiatrie Interview) et était définie comme une réponse positive à l'un des 4 diagnostics suivants : anxiété généralisée, épisode dépressif majeur, risque suicidaire, problématique d'alcool (dépendance alcoolique ou abus d'alcool). Les liens entre les diagnostics de souffrance psychique et les caractéristiques du travail ont été analysés via un modèle de régression logistique par une procédure pas à pas descendant. RESULTATS : Au total, 121 médecins ont inclus 2027 patients exploitables. La prévalence des diagnostics était dans l'ordre croissant : l'anxiété généralisée (25,8%), les épisodes dépressifs majeurs (19,2%), le risque suicidaire (13,4%) et la problématique d'alcool (9,7%). Il a été retrouvé pour les dimensions « intensité du travail » et « exigences émotionnelles » des facteurs significativement liés pour les quatre diagnostics étudiés. Les dimensions « rapport sociaux » et « insécurité du travail » retrouvaient de facteurs en lien pour trois des diagnostics étudiés (anxiété, dépression et risque suicidaire). Les deux dernières dimensions, « autonomie » et « conflits de valeurs », était retrouvées significativement liées aux problématiques d'alcool. CONCLUSION : Ces résultats confirment les associations entre les pathologies mentales et les expositions aux risques psychosociaux classiques et émergeants. Ce travail a également permis de souligner l'importance de la compréhension de ces facteurs par les médecins généralistes, notamment dans leurs échanges avec les travailleurs.

Author: Youenn Toullic
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Languages : fr
Pages : 68

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Contexte : la souffrance psychique liée au travail est un problème fréquent. Les médecins généralistes ont un rôle prépondérant dans cette prise en charge peu décrite dans la littérature. L'objectif de cette étude est de décrire la prise en charge des patients en situation de souffrance psychique liée au travail par les médecins généralistes afin d'en connaître les principaux écueils et d'envisager des améliorations possibles. Méthode : il s'agit d'une étude épidémiologique transversale conduite auprès de médecins généralistes de la région Nord-Pas-de-Calais et de patients en activité professionnelle venant en consultation de médecine générale pour tout motif entre avril et août 2014. Cette étude s'inscrit dans le cadre de l'étude Héraclès dont l'objectif principal était de mesurer la prévalence des cas de souffrance psychique liée au travail vus en médecine générale. Un questionnaire administré par le médecin a permis de recueillir des données sur : la présence d'un trouble mental fréquent diagnostiqué par le médecin généraliste, le lien avec le travail selon le médecin, les caractéristiques sociodémographiques des patients, du travail et la réponse du médecin (entretien psychologique, traitement médicamenteux, arrêt de travail, orientation vers un médecin du travail, un psychiatre ou un psychologue). Résultats : 121 médecins ont participé à l'étude et 2027 patients ont été inclus. 533 (26 %) patients étaient en situation de souffrance psychique liée au travail diagnostiquée par le médecin. Parmi eux, 469 (88 %) ont bénéficié d'un entretien psychologique par le médecin généraliste, 439 (82 %) d'un traitement médicamenteux et 324 (61 %) d'un arrêt de travail. La durée de ces arrêts de travail était de 5,54 semaines en moyenne. 139 (26 %) patients ont été adressés vers leur médecin du travail. 212 (40 %) patients ont été orientés vers un psychiatre ou un psychologue. Cette dernière orientation a été réellement effective pour 106 (20,5 %) patients. Des caractéristiques du médecin et des patients étaient associées à la prise en charge. Conclusion : les médecins généralistes ont un rôle majeur dans la prise en charge des patients présentant une souffrance psychique liée au travail. La conduite d'entretiens psychologiques ainsi que la prescription médicamenteuse sont fréquentes mais le degré de coopération avec d'autres professionnels impliqués dans cette problématique reste faible et doit être renforcé.

Author: Mathieu Rivière
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Languages : fr
Pages : 0

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Le médecin généraliste (MG), est souvent confronté à des patients avec des problèmes de santé psychique en lien avec le travail. L'objectif de cette thèse est de déterminer la prévalence de la souffrance psychique en lien avec le travail chez les patients consultant leur MG et d'étudier l'association entre la souffrance psychique et les facteurs psychosociaux au travail. Ce travail est basé sur l'étude Héraclès menée auprès de 2 027 patients en activité ayant consulté leur MG dans Nord - Pas-de-Calais. La souffrance psychique a été évaluée par : le MINI International Neuropsychiatric Interview, la déclaration du patient et le diagnostic du MG. L'association entre la souffrance psychique objectivée par le MINI et les facteurs psychosociaux au travail a été étudiée en utilisant un modèle de régression de Poisson ou un modèle de régression logistique. La prévalence de la souffrance psychique en lien avec le travail objectivée par le MINI était de 25,6%, 24,5% pour la souffrance rapportée par le patient et 25,8% pour la souffrance diagnostiquée par le médecin. L'analyse multivariée a rapporté une association significative entre dépression/anxiété et l'intensité et temps de travail, l'exigence émotionnelle et les relations sociales au travail. La consommation excessive d'alcool était associée avec les relations sociales au travail et l'autonomie. La suicidalité était associée avec l'intensité et le temps de travail chez les hommes et l'exigence émotionnelle chez les femmes. Ces résultats démontrent le rôle majeur du MG dans la prise en charge de ces patients ainsi que le poids des facteurs du travail dans la présence de troubles psychiques.

Author: Marion Saunier
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Languages : fr
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Contexte : Depuis plusieurs années, les conditions de travail se transforment, générant une majoration des facteurs de risque psychosociaux, eux-mêmes susceptibles d'affecter la santé physique et mentale des travailleurs. Les médecins généralistes sont souvent les soignants de premier recours pour ces patients en souffrance, dont la prévalence augmente. L'objectif de ce travail est d'analyser le vécu des médecins face à ces patients afin d'optimiser leur prise en charge en soin primaire. Méthode : Il s'agit d'une étude qualitative réalisée au moyen d'entretiens individuels et semi-directifs, de docteurs en médecine générale installés en cabinet libéral. Ils ont été recrutés dans le Nord-Pas de Calais par l'intermédiaire de courriels relayés par la faculté, ou en personne. Les entretiens ont été enregistrés puis retranscrits mot à mot. Une analyse thématique a été réalisée par théorisation ancrée, ainsi qu'une triangulation des données. Résultats : Quinze médecins ont participé à l'étude. Trois interlocuteurs sont principalement cités : le médecin du travail, le psychologue, et le psychiatre. Toutefois, ils n'adressent pas systématiquement leurs patients à ces interlocuteurs. Plusieurs raisons peuvent l'expliquer, telles que le manque de formation des médecins, la persistance de préjugés vis-à-vis du médecin du travail, les délais de consultations de spécialistes, les enjeux financiers pour les patients, la complexité des démarches judiciaires et surtout les difficultés pour communiquer avec ces intervenants. Conclusion : Les médecins connaissent bien le problème de la souffrance au travail, mais la coordination des soins demeure insuffisante. Dans l'optique d'améliorer leurs prises en charge, une meilleure formation des médecins généralistes dans ce domaine pourrait apporter une partie de la réponse. A cet effet, un guide de prise en charge a été réalisé, regroupant les différents intervenants, et des conseils pratiques.

Author: Claire Tabaka
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Languages : fr
Pages : 99

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Enjeu majeur de société et de qualité de vie au travail, les Risques Psychosociaux représentent un motif fréquent de consultation en médecine du travail. Nous avons souhaité connaître les réactions adoptées par les médecins du travail face à une situation individuelle de souffrance au travail. Matériel et Méthode : Il s'agit d'une étude descriptive qui questionne les pratiques, réalisée entre juin 2018 et octobre 2018, interrogeant les médecins du travail du Nord-Pas-de Calais sur un cas clinique progressif de souffrance au travail déroulé via un questionnaire informatisé. Résultats : Parmi les 455 médecins du travail contactés entre juin 2018 et octobre 2018, 93 ont répondu à l'intégralité du cas clinique. Les répondeurs étaient pour 67 % des femmes, exerçaient à 71 % en service inter-entreprises et déclaraient une ancienneté moyenne de 13,6 années. L'analyse retrouve que 96,4 % des médecins interrogent les salariés sur les exigences du travail en consultation. Face à une situation individuelle de souffrance au travail, 87,1 % des médecins du travail choisissent en priorité de réaliser une étude de poste, 64,5 % se rapprochent du médecin traitant et 54,8 % font appel au psychologue du travail. Concernant l'attitude adoptée face à une situation de souffrance au travail collective, les deux tiers des médecins du travail choisissent la délivrance de conseils écrits et/ ou oraux à l'employeur. Conclusion : Le développement de formations des médecins du travail sur des actions de prévention primaire des RPS à mettre en place en entreprise est à envisager afin de permettre une meilleure appréhension de cette problématique.

Author: Elodie Vignola
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Languages : fr
Pages : 121

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La souffrance mentale au travail atteint aujourd'hui toutes les catégories socioprofessionnelles et est devenue un problème de santé publique. En Franche-Comté, le médecin est-il le témoin de cette souffrance ? Qui sont ces patients souffrant au travail ? Quand et comment l'expriment-ils ? Comment le médecin traitant prend-il en charge ces patients ? Quelles sont ses difficultés ? L'enquête : une étude descriptive transversale rétrospective a été menée à l'aide d'un questionnaire transmis à 30 médecins généralistes en Franche-Comté. 21 médecins ont répondu et inclus 77 patients souffrant au travail. 74 % des patients sont des femmes, 40 % des employés. Ils expriment spontanément leur souffrance à leur médecin et l'attribuent à leur travail dans 74 % des cas. Le médecin est le premier interlocuteur de 79,2 % des patients. 45,4 % des consultants bénéficient d'un traitement anxiolytique, 36,7 % d'un antidépresseur, 49,3 % d'un arrêt de travail. Chez 76,6 % de la population totale, le médecin estime avoir des difficultés de prise en charge. Les employés et les femmes semblent être plus souvent touchés comme le confirment d'autres études réalisées en France. Chez un patient sur quatre, la souffrance au travail est masquée par un motif de consultation initial autre. Le premier interlocuteur du patient est très souvent le médecin généraliste. La prise en charge s'avère difficile dans 3/4 des cas. Les collaborations interdisciplinaires avec le médecin du travail restent pourtant trop rares.

Author: Elodie Bodin
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Languages : fr
Pages : 74

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Introduction : La souffrance psychique au travail est une situation touchant 17 % de la population salariée française en 2010. Les questionnaires de dépistage validés, comme le questionnaire de Karasek, ne sont pas adaptés à la consultation du médecin généraliste trop longs ou ne favorisant pas l'expression du patient. Quelles sont les questions les plus pertinentes du questionnaire de Karasek, pour la création d'un questionnaire simplifié, afin de dépister la souffrance au travail au sein d'une population active adulte consultant un médecin généraliste ? Méthode : Etude analytique transversale réalisée à l'aide d'auto-questionnaires anonymes remis aux patients salariés consultant dans les cabinets de médecine générale de la Communauté Professionnelle Territoriale de Santé Asclépios en Indre et Loire. Résultats : 237 questionnaires recueillis dont 213 analysés. 35,6 % des patients présentent une souffrance psychique au travail. Le modèle composite (conservant les 3 sous catégories du questionnaire de Karasek) est composé de 7 questions avec une sensibilité de 78 % et une spécificité de 83 % sur l'échantillon. Le modèle direct (ne tenant pas compte des sous catégories) est composé de 4 questions avec une sensibilité de 92 % et une spécificité de 79 % sur l'échantillon. Discussion : La souffrance psychique au travail est fréquente chez la population salariée. Les nouveaux modèles créés présentent de bonnes performances mais nécessitent d'être évalués sur une nouvelle population devant le risque de surmodélisation. Il apparaît nécessaire d'améliorer la formation des généralistes, les relations avec les autres professionnels de santé, et de trouver la place du dépistage de la souffrance psychique au travail dans la consultation de médecine générale afin de permettre une meilleure prise en charge.

Author: Dominique Bastiani
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Languages : fr
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Problématique : La souffrance psychique professionnelle et les risques psychosociaux qui la constituent, représente une pathologie grave en expansion. Sa manifestation clinique, psychique et somatique est devenue quotidienne en médecine générale. Objectifs : Recueillir les ressentis et limites d'une prise en charge de la souffrance psychique professionnelle en médecine générale avec ses spécificités guadeloupéennes. Apporter une réflexion sur la situation actuelle et d'éventuelles pistes d'amélioration. Méthode : Une étude qualitative semi-directive a été réalisée auprès de 10 médecins généralistes exerçants en Guadeloupe. Résultats : Les omnipraticiens constatent une forte augmentation de la demande de soins psychiques ou somatiques relative aux conditions de travail de leurs patients. Ils déplorent une charge de travail quotidienne trop importante face à la réalisation d'un diagnostic difficile et pour part sociétal. Un manque d'efficacité de prise en charge liée à leur formation, aux limites des moyens thérapeutiques dont ils disposent, au défaut de pluridisciplinarité avec la médecine du travail et à la mise en place d'un suivi psychologique ou psychiatrique. Conclusion : Le médecin généraliste a le sentiment d'être isolé face a une pathologie grave qui le dépasse. Problématique pour laquelle il estime ne pas avoir les moyens suffisants pour traiter efficacement ces patients. Pourtant des pistes d'améliorations semblent possibles dans le domaine de la formation, de l'efficience thérapeutique mais également des cadres législatifs encadrant le monde du travail.

Author: Morgane Girouard
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Languages : fr
Pages : 0

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Les objectifs de cette étude étaient de décrire les caractéristiques sociodémographiques et le devenir médico-professionnel des patients ayant bénéficié d'une consultation pour « souffrance psychique liée au travail » au CCPPE de Caen-Valognes entre le 1er août 2020 et le 31 décembre 2021 ainsi que de recenser les recommandations émises lors de cette consultation. Nous avons également tenté de déterminer des facteurs prédictifs d'une souffrance déclarée importante, à distance. Il s'agit d'une étude épidémiologique descriptive transversale multicentrique réalisée à partir d'un questionnaire téléphonique. Au total, 54 patients ont été inclus dans cette étude. On note une prédominance féminine et un âge moyen de 47,9 ans. Le domaine des services de santé et d'action sociale est majoritaire. On retrouve une durée moyenne d'arrêt de travail avant la consultation de 8,9 mois. La moyenne de la souffrance déclarée 6 mois avant la consultation est de 8.8/10 contre 4.85/10 à distance. Une inaptitude est envisageable pour 83.3% des répondants. A distance, seulement 20.4% des répondants déclarent travailler. Les caractéristiques sociodémographiques, le devenir médico-psychologique et le pronostic défavorable en termes de devenir professionnel des patients étaient comparables aux études précédentes. Malheureusement, la faible puissance de l'étude ne nous a pas permis de déterminer les ressources pouvant influencer le devenir médico-psychologique des patients à distance. Concernant les facteurs de risques psychosociaux rapportés par les répondants, certains sont significativement associés à une souffrance importante à distance mais des études de plus grandes ampleurs sont nécessaires.

Author: Julie Canton
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Languages : fr
Pages : 325

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L'apparition de nouvelles technologies, de nouveaux métiers s'est accompagnée d'une intensification et d'une modification des organisations de travail à l'origine de nouvelles contraintes pour les individus, souvent source de stress, d'isolement, de souffrance, voire de violence au travail. La fréquence de ces troubles et leurs coûts humain et financier ont conduit à un accord européen sur la définition du stress au travail mais pas sur celle de la souffrance au travail. Le propos de cette thèse a d'abord été de rappeler les données de la littérature en particulier sur les risques psychosociaux, leurs conséquences individuelles et collectives et les différents acteurs du réseau. Puis des médecins généralistes ont été contactés afin de recueillir leur vécu de la souffrance au travail comme motif de consultation en médecine générale. Ensuite des outils d'aide furent proposés aux médecins motivés pour tester ces outils, puis les analyser et en juger l'utilité. Enfin une réflexion sur la souffrance au travail, son diagnostic et sa prise en charge par les médecins généralistes a été menée. Cette réflexion souligne la complexité du concept de souffrance au travail (elle survient lorsque le rapport du sujet à l'organisation du travail est bloqué- perte de la capacité d'agir -), l'importance de la première consultation au cabinet du généraliste (penser à poser la question au travail !) et le rôle capital de l'écoute. Elle souligne également la nécessité de passer d'une approche individuelle à une approche collective et de s'appuyer sur le réseau : prendre en charge la souffrance, c'est comprendre ce qui pose problème dans l'organisation du travail. Cela passe par la capacité à débatre du travail afin que ce dernier redevienne plaisir. C'est le rôle pivot du médecin du travail et du réseau. Nous nous sommes enfin posé la quesion de la propre souffrance au/du travail des médecins généralistes : vers qui se tourner ? Qui peut aider ? Qu'est-ce qui se joue de nous dans le travail ?