Qui sont les patients ayant recours aux urgences pédiatriques et auraient-ils pu bénéficier d'un recours en médecine de ville ?

Qui sont les patients ayant recours aux urgences pédiatriques et auraient-ils pu bénéficier d'un recours en médecine de ville ? PDF Author: David Bertiaux
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 0

Get Book Here

Book Description
Introduction : Le nombre de consultations dans les services d'urgence est en hausse or ces derniers connaissent des difficultés. Une partie des patients semble utiliser le système de soins de manière inadéquate. Les enfants sont particulièrement concernés mai s nous ne savons pas dans quelle mesure et ce qui pousse les parents à les emmener. Matériel et méthode : Etude prospective descriptive longitudinale monocentrique con cernant les enfants se présentant aux urgences pédiatriques de l'Hôpital Nord Franche-Comté sur deux semaines. Recueil via un questionnaire en deux volets : Parent et Médecin. L'adéquation de la consultation a été évaluée par des critères obj ectifs : l'utilisation des moyens hospitaliers et un critère subjectif : l'avis du médecin. Résultats : 536 patients ont été inclus. 54,48% des consultations auraient pu se dérouler en médecine de ville. 10,07% des enfants seulement ont été hospitalisés et 4,66% ont bénéficié d'une surveillance courte hospitalière. Les parents déclaraient principalement venir du fait de leur évaluation de la gravité du motif (52,6%) or ces consultations n'étaient pas jugées plus adéquates. Les consultations inadéquates concernaient des enfants et des parents plus jeunes. Ceux qui consultaient pour des motifs dermatologiques, ORL et pour de la fièvre le faisaient de façon plus inadéquate, à l'inverse des motifs cardiologiques, pneumologiques, rhumatologiques et urogénitaux (p

Qui sont les patients ayant recours aux urgences pédiatriques et auraient-ils pu bénéficier d'un recours en médecine de ville ?

Qui sont les patients ayant recours aux urgences pédiatriques et auraient-ils pu bénéficier d'un recours en médecine de ville ? PDF Author: David Bertiaux
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 0

Get Book Here

Book Description
Introduction : Le nombre de consultations dans les services d'urgence est en hausse or ces derniers connaissent des difficultés. Une partie des patients semble utiliser le système de soins de manière inadéquate. Les enfants sont particulièrement concernés mai s nous ne savons pas dans quelle mesure et ce qui pousse les parents à les emmener. Matériel et méthode : Etude prospective descriptive longitudinale monocentrique con cernant les enfants se présentant aux urgences pédiatriques de l'Hôpital Nord Franche-Comté sur deux semaines. Recueil via un questionnaire en deux volets : Parent et Médecin. L'adéquation de la consultation a été évaluée par des critères obj ectifs : l'utilisation des moyens hospitaliers et un critère subjectif : l'avis du médecin. Résultats : 536 patients ont été inclus. 54,48% des consultations auraient pu se dérouler en médecine de ville. 10,07% des enfants seulement ont été hospitalisés et 4,66% ont bénéficié d'une surveillance courte hospitalière. Les parents déclaraient principalement venir du fait de leur évaluation de la gravité du motif (52,6%) or ces consultations n'étaient pas jugées plus adéquates. Les consultations inadéquates concernaient des enfants et des parents plus jeunes. Ceux qui consultaient pour des motifs dermatologiques, ORL et pour de la fièvre le faisaient de façon plus inadéquate, à l'inverse des motifs cardiologiques, pneumologiques, rhumatologiques et urogénitaux (p

Recours aux urgences pédiatriques

Recours aux urgences pédiatriques PDF Author: Marion Bertrand
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 158

Get Book Here

Book Description
Objectif : L’objectif principal est de déterminer les facteurs décisionnels conduisant les médecins généralistes et pédiatres de ville à adresser un enfant aux urgences. Les objectifs secondaires sont de décrire la prise en charge des enfants adressés aux urgences et d’évaluer la cohérence entre attentes des médecins de ville et prise en charge réelle aux urgences. Méthode : Il s’agit d’étude descriptive réalisée entre avril et novembre 2013. Les dossiers des enfants se présentant aux urgences du CHIC accompagnés d’un courrier d’un médecin généraliste ou pédiatre ont été inclus. Un questionnaire a été ensuite adressé au médecin de ville pour connaître son profil et ses attentes concernant les urgences. Résultats : 113 dossiers avec un courrier de médecin généraliste (81,4%) et de pédiatre (18,6%) ont été inclus. Les principaux motifs médicaux sont digestifs (27,4 %), pneumologiques (23,9%) et infectieux (23%). Les justifications du recours aux urgences évoquées par les 62 médecins répondants sont : le besoin d’examens complémentaires (50%), les signes de gravité (40,3%), le doute diagnostique (35,5%). La décision de 66,1% des médecins a été influencée par des paramètres complémentaires : âge/terrain de l’enfant (32,3%), jour (22,6%) et heure de la consultation (11,3%), anxiété parentale (9,7%), manque de moyen (9,7%). Aux urgences, 67,3% des enfants a bénéficié d’un examen complémentaire, 21,2% a reçu un traitement, 5,3% a été hospitalisé. Dans 57,3 % des courriers, les attentes des médecins ne sont pas retrouvées, et lorsqu’elles sont évoquées, elles ont été réalisées dans 69 % des cas. Le retour des urgences est jugé insuffisant pour 58,5% des médecins de ville. Conclusion : Le recours aux urgences pédiatriques par les médecins de ville est multifactoriel. Des problèmes de communication entre la ville et l’hôpital existent et pourraient être améliorés. La formation en pédiatrie doit être renforcée.

Analyse du recours aux urgences pédiatriques hospitalières par les médecins généralistes

Analyse du recours aux urgences pédiatriques hospitalières par les médecins généralistes PDF Author:
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 154

Get Book Here

Book Description
L'objectif étant de décrire les recours aux urgences pédiatriques par les médecins généralistes de manière quantitative et qualitative. Puis, dans une réflexion sur la coordination des soins, apprécier la pertinence des recours, la transmission de l'information et les améliorations envisageables pour rationaliser l'utilisation des urgences pédiatriques.Une étude observationnelle, prospective, incluant 137 patients a été réalisée de février 2009 à mai 2009 sur les deux centres d'urgences pédiatriques de la ville de Nice. Les recours ont été décrits à partir des caractéristiques des médecins, des patients et de leur prise en charge, puis comparés aux données des autres passages. L'analyse critique s'est appuyée sur deux modes d'évaluation de la pertinence et sur les données des échanges d'information. Les recours dans notre étude représentent 1,82% des passages. Comparativement aux autres passages, ils concernent des patients plus âgés et qui arrivent aux urgences plus tôt dans la journée. Les examens complémentaires et les hospitalisations sont plus fréquents. Les médecins généralistes exercent plus souvent en milieu rural que la moyenne régionale. Ils sont désignés comme médecin habituel dans 53% des cas. Ils adressent principalement pour des motifs gastro-entérologiques, traumatologiques et ORL. Les fréquences des pathologies adressées diffèrent de celles habituellement observées aux urgences pédiatriques ou aux cabinets des médecins. La pertinence des recours est globalement positive (70%) et déterminée par le diagnostic, le score CCMU et le lieu d'exercice du généraliste. Les lettres des généralistes comportent essentiellement des données cliniques. Les courriers de l'hôpital leur parviennent dans 26% des cas. En conclusion les particularités des recours par les généralistes caractérisent leurs besoins en matière d'urgence pédiatrique. Si la pertinence est globalement positive, elle laisse entrevoir des améliorations en matière de coordination des soins qui concernent aussi bien les généralistes (formation, réseau de correspondants), que l'hôpital (communication, accessibilité des consultations et du plateau technique).

Recours aux urgences pédiatriques

Recours aux urgences pédiatriques PDF Author: Cyril Basseux
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 0

Get Book Here

Book Description
Contexte : le nombre de consultations aux urgences pédiatriques ne cesse d’augmenter et leurs motifs ne relèvent pas tous de l’urgence. L’engorgement des services impacte la qualité des soins, peut retarder des prises en charge urgentes et génère un surmenage des équipes soignantes. Objectif : déterminer si les patients dits « non-urgents » consultant aux urgences pédiatriques du centre hospitalier d’Arras accepteraient d’être réorientés vers une consultation de médecine générale le jour même et sous quelles modalités. Déterminer la proportion d’enfants qui seraient réorientables selon les soignants et les caractéristiques de ces patients. Méthode : une étude analytique, prospective était réalisée sur deux semaines en mars et juin 2016. Le recueil était standardisé par un questionnaire à 2 volets par enfant consultant : un pour les parents et un pour les soignants. Le taux d’acceptation de la réorientation et la proportion d’enfants réorientables selon les soignants étaient calculés. Les facteurs associés à l’acceptation de la réorientation étaient analysés. Résultat : 266 enfants étaient inclus. 57 % des parents (IC95 % : 51-63) accepteraient la réorientation. Parmi eux 33 % souhaiteraient que la consultation ait lieu au sein de l’hôpital, 22 % à une distance équivalente à moins de 5 minutes de trajet en voiture et 67 % dans un délai de 2 heures. En fin de prise en charge les médecins jugeaient que 61 % des patients (IC95 % : 55-67) auraient pu être pris en charge en médecine générale. Résider au sein de la communauté urbaine d’Arras était associé significativement à l’acceptation de la réorientation par les parents en analyse multivarirée (ORa=1,7 ; IC95 % : 1,0-2,8 ; p=0,04). Consulter après 16 heures était associé significativement au refus de la réorientation en analyse multivariée (ORa=0,6 ; IC95 % : 0,35-0,96 ; p=0,03). Considérer que l’état de santé de son enfant était grave (OR=0,4 ; IC95 % : 0,2-1,0 ; p=0,03) et de ne plus supporter de le voir malade (OR=0,2 ; IC95% : 0,1-0,7 ; p≤10-3) était associé significativement, en analyse univariée, au refus de la réorientation. Conclusion : la majorité des consultants (57 %) acceptait la réorientation vers une consultation de médecine générale. 61 % des enfants étaient jugés réorientables selon le médecin. La mise en place d’un système de réorientation des patients « non-urgents » devrait permettre de réduire le nombre de passages aux urgences pédiatriques.

Motifs de recours aux urgences pédiatriques

Motifs de recours aux urgences pédiatriques PDF Author: Théobald Bellot
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 278

Get Book Here

Book Description
Introduction. Les urgences pédiatriques connaissent une augmentation progressive de leur fréquentation depuis 1970 et ont représenté en 2012, 5 074 563 passages répartis entre les 750 services d'accueil des urgences en France. L'objectif de notre étude est d'évaluer les motivations et les caractéristiques des familles consultant aux urgences pédiatriques afin de comprendre cet engouement. Méthode. Nous avons réalisé une étude prospective du 1er décembre 2013 au 28 février 2014 incluant tous les patients se présentant dans le service de pédiatrie de l'hôpital de Tulle qui gère les urgences (hors traumatologie) en journée. Résultats. Cinq cent seize enfants ont été inclus, leur moyenne d'âge était de 54,9 ± 4,9 mois, le sex-ratio était de 1,18, 10,7% (n=52) bénéficiaient de régimes de protection précaires (CMU/AME) et 92,2% (n=451) étaient couverts par une mutuelle. Soixante quatre pour cent des enfants (n=310) n'ont pas été adressés par un médecin, et 9,9% (n=47) ont été hospitalisés. Parmi les accompagnants, il s'agissait principalement de la mère dans 79,8% (n=394) des cas dont l'âge moyen était de 33,5±6,65 ans et celui des pères de 35,6±0,7 ans. Les mères sans emploi représentaient 29% (n=137) des mères. Les pères étaient 50,9% (n=209) à n'avoir pas le bac. Les médecins ont jugé 17,5% (n=86) des parents très angoissés et 38,3% (n=188) des parents angoissés. Ils n'ont retrouvé aucun signe de gravité chez 60,5% (n=312) des enfants et ont jugé 69% (n=339) des consultations en urgence non justifiées. Les principaux motifs de recours étaient : la venue pour la spécificité du service d'urgence (n=116), l'alternative à la médecine de ville (n=88), et l'orientation sur avis médical (n=84). Les consultations étaient d'autant plus justifiées que les parents étaient adressés, qu'ils exprimaient un sentiment d'urgence, qu'ils jugeaient l'état de l'enfant préoccupant et que les symptômes étaient récents. Conclusion. L'analyse des recours aux urgences pédiatriques révèle des différences d'utilisation de ces services par les patients. Trois quart des consultations de patients non adressés ne sont pas justifiées en urgence mais lutter contre ces consultations au sein des urgences mêmes paraît illusoire. L'éducation des patients à la prise en charge des maladies infantiles courantes et à l'utilisation correcte du système de soins doivent être promue en amont des urgences. L'offre de soins doit être repensée dans sa globalité, en développant les consultations de médecine générale et les maisons médicales de garde à proximité des services d'accueil des urgences, du fait des comportements hospitalo-centrés dans l'accession des patients aux soins urgents.

Déterminants influençant le recours aux urgences pédiatriques du CHU de Bordeaux

Déterminants influençant le recours aux urgences pédiatriques du CHU de Bordeaux PDF Author: Sophie Thermes
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 0

Get Book Here

Book Description
Introduction : On assiste à un accroissement du nombre de consultations pédiatriques aux urgences, de 3 à 5% par an, pour des motifs considérés comme relevant bien souvent de la médecine générale. Bien que le taux d'admission appropriée augmente significativement lorsque l'enfant est vu par son médecin, celui-ci adresse 25 % de pathologies bénignes. Objectif : Définir les facteurs décisionnels qui ont incité le médecin généraliste à adresser l'enfant aux urgences pédiatriques. L'objectif secondaire est d'évaluer les recours éventuels en amont de la prise en charge hospitalière, en particulier le recours à un référent en pédiatrie. Matériel et mérhode : Il s'agit d'une enquête de pratique, qualitative, destinée aux médecins ayant adressé un enfant aux urgences pédiatriques de Bordeaux. Les médecins ont été recrutés à partir d'un questionnaire accompagnant l'admission de chaque enfant adressé par son médecin généraliste. Puis 31 entretiens semi-directifs téléphoniques ont été secondairement réalisés. Résultats : La gravité et/ou la persistance des symptômes, l'échec de prise en charge en amont, l'âge et l'environnement de l'enfant sont des facteurs identifiés comme ayant influencé les médecins à adresser l'enfant aux urgences. D'autres éléments plus vastes ressortent des entretiens et ont eu un impact sur la prise de décision, tel que l'expérience du médecin, son apprentissage, sa pratique en pédiatrie et sa perception au moment de la prise de décision. En amont, le recours à un référent en pédiatrie dans notre étude fut restreint. Conclusion : La prise de décision amenant un médecin généraliste à adresser aux urgences pédiatriques est complexe et répond à l'influence de multiples facteurs. L'amélioration de la prise en charge globale de l'enfant passe par une meilleure collaboration entre la ville et l'hôpital et entre l'ensemble des acteurs intervenant en pédiatrie. Des propositions ont émergé des entretiens et pourraient fortement contribuer à améliorer ces échanges.

Recours aux urgences pédiatriques du groupe hospitalier public du sud de l'Oise par les médecins généralistes du 1er août 2014 au 31 juillet 2015

Recours aux urgences pédiatriques du groupe hospitalier public du sud de l'Oise par les médecins généralistes du 1er août 2014 au 31 juillet 2015 PDF Author: Karima Bousbara
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 95

Get Book Here

Book Description
Contexte : le médecin généraliste est devenu le premier recours aux soins pédiatriques. Dans le cadre de l'urgence, il doit évaluer la gravité clinique de l'enfant et décider d'une prise en charge en ambulatoire ou d'un recours aux urgences pédiatriques. Objectif déterminer la proportion des enfants présentant une pathologie bénigne et la part des enfants présentant une pathologie urgente. Méthodes : étude épidémiologique, descriptive, de cohorte, rétrospective et monocentrique, réalisée aux urgences pédiatriques du Groupe Hospitalier Public du Sud de l'Oise (site de Creil), du 1er août 2014 au 31 juillet 2015. Les critères d'inclusion des enfants étaient : enfant de 0 à 18 ans, adressés avec un courrier par un médecin généraliste (médecins traitant, SOS médecins et remplaçants) et ayant consulté les urgences pédiatriques avec dossier d'observation médicale. Les courriers et les observations médicales ont été analysés. Un recueil de données de variables prédéterminées afin de répondre à notre objectif a été réalisé. Résultats : 359 recours aux urgences pédiatriques ont été inclus dans l'étude pour 351 enfants et 130 médecins généralistes. Selon les informations recueillies dans leurs courriers, les médecins généralistes ont adressé 78,4% de cas urgents et 21,6% de cas bénins. Selon les données recueillies dans les observations médicales des urgences, les médecins généralistes ont adressé 63,6% de cas urgents et 36,4% de cas bénins. Conclusion : les médecins généralistes ont adressé 64 à 78% de pathologies menaçant ou non le pronostic vital et nécessitant un recours aux urgences pédiatriques et 22 à 36% de pathologies bénignes qui auraient pu être prises en charge en ambulatoire.

Parcours et motivations de recours spontanés aux urgences pédiatriques au centre hospitalier de Roanne

Parcours et motivations de recours spontanés aux urgences pédiatriques au centre hospitalier de Roanne PDF Author: Ahlam Ahattab
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 164

Get Book Here

Book Description
C'est une étude prospective menée du 1er février au 28 février 2014 aux Urgences Pédiatriques du CH de ROANNE à l'aide d'un questionnaire. L'objectif de notre étude était de comparer les familles consultant pour un motif non justifié, puis d'examiner les motivations à l'origine de ces recours. Nous avons recensé 161 questionnaires. Les familles consultant aux UP sont surreprésentées par des enfants de moins de 6 ans, consultant souvent spontanément aux UP sans passer par leur médecin référent, dans la majorité des cas en semaine et aux heures ouvrables. Un certain degré d'urgence est ressenti par la plupart des parents consultant pour des pathologies qui n'ont pas nécessité forcément ni soins ni hospitalisation. L'étude menée dans cette thèse a comparé deux populations, celle venant pour motif justifié (groupe hospitalisé ou ayant bénéficié de soins ou d'examens complémentaires), et celle consultant pour motif injustifié. Nos résultats montrent que ce dernier fait appel plus fréquemment aux urgences, le plus souvent sans passer par un médecin en ville. Leur tolérance devant la maladie est moindre ; en effet ils consultent moins de 72h après le début des symptômes. Les motivations de ces familles relèvent plus fréquemment de préoccupations pratiques (disponibilité et continuité des soins, accès au plateau technique...). Parmi les motivations de consultation exprimées par les familles, pour justifier le recours aux urgences, quatre apparaissent majoritairement citées. Il s'agit de l'indisponibilité du médecin traitant, la persistance des symptômes, la possibilité d'examens complémentaires à l'hôpital et enfin la consultation conseillée par le médecin. En conclusion, dans cette étude nous avons essayé d'expliquer que la démarche de recours aux UP était plutôt fondée sur la façon dont les parents appréhendaient la maladie, leur vision du système de santé, et leurs différents degrés d'implication dans la prise en charge de la santé de leurs enfants. Et nous avons proposé des mesures afin d'adapter l'offre de soins aux attentes des familles.

Motifs de recours aux urgences pédiatriques du CHU de Reims, des enfants adressés par un médecin de ville en 2019

Motifs de recours aux urgences pédiatriques du CHU de Reims, des enfants adressés par un médecin de ville en 2019 PDF Author: Bérénice Gaillot
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 96

Get Book Here

Book Description
Introduction : Le taux de passages aux urgences augmente annuellement de 3.5 % et depuis plus de 20 ans. Au moins un quart des consultations sont non justifiées. Il s'agit d'un enjeu de santé publique majeur national. L'objectif est de décrire les motifs de consultation au Service d'Urgence Pédiatrique (SUP), d'identifier les consultations évitables afin de proposer des solutions visant à diminuer le flux de patients aux urgences. Matériel et méthode : Cette étude unicentrique rétrospective visait à décrire les motifs de consultation des enfants adressés par un médecin de ville au SUP du CHU de Reims en 2019, mettre en évidence les éléments associés à la discordance entre motif de consultation et diagnostic de sortie, identifier les consultations non justifiées et proposer des solutions adaptées pour améliorer cela. Résultats : Les résumés de passages aux urgences (RPU) des 1436 patients adressés au SUP du CHU de Reims en 2019 ont été analysés, 88.4 % étaient adressés par un médecin généraliste. Le motif était unique dans 70.5 % des cas. Il relevait majoritairement de l'appareil digestif (33.4 %), de l'AEG (28.2 %) dont le symptôme « fièvre » était le plus grand représentant et en tête des symptômes (236 patients). La concordance entre motif et diagnostic de sortie est de 91.1 %. Parmi les patients adressés, 1105 (79.6 %) retournent à domicile, 340 (23.7 %) n'ont bénéficié d'aucun acte au SUP, et 305 passages (21.2 %) sont des consultations simples. Conclusion : Malgré une bonne orientation diagnostique, près d'un quart des consultations adressées par un médecin de ville sont des consultations simples ne relevant pas du SUP.

Évaluation de la pertinence du recours aux urgences pédiatriques du centre hospitalier de Saint-Brieuc dans les jours suivant une consultation de soins primaires

Évaluation de la pertinence du recours aux urgences pédiatriques du centre hospitalier de Saint-Brieuc dans les jours suivant une consultation de soins primaires PDF Author: Charlotte Lefeuvre
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 114

Get Book Here

Book Description
Introduction. Nous avons évalué les consultations des enfants qui ont déjà eu recours à un médecin ambulatoire dans les trois jours précédents leur passage aux urgences pédiatriques et recherché des facteurs de risque de consultation inappropriée pour proposer des mesures alternatives. Patients et Méthode. Etude épidémiologique prospective observationnelle monocentrique dans le service des urgences pédiatriques du centre hospitalier de Saint-Brieuc sur une période de 3 mois. Données recueillies à l'aide d'un questionnaire et complété par l'analyse rétrospective des dossiers médicaux. La pertinence a été évaluée de façon subjective par un seul évaluateur selon une grille prédéfinie. Résultats. 268 enfants ont été inclus. Le passage aux urgences est classé pertinent pour 38% des enfants. Les facteurs de risque de consultation inappropriée sont les fratries uniques (p-value 0,001), la consultation spontanée aux urgences (p-value 0,0016), les douleurs abdominales (p-value 0,03), la constipation (p-value 0,0012) et la gastro-entérite aigue (p-value 0,05), le niveau de tri 5 à l'accueil aux urgences (p-value 1,469 E-5). Seuls 10,8 % des parents qui ont consulté spontanément en dehors de la permanence des soins, ont justifié leur passage par l'absence du médecin ambulatoire. 70% des examens réalisés aux urgences auraient pu être théoriquement organisés en ville au moment de la demande. Discussion. La difficulté des parents réside dans la gestion de l'angoisse ressentie vis-à-vis de la maladie ou la douleur de leur enfant. La prise en charge immédiate et l'accès à un spécialiste procure le sentiment d'une meilleure prise en charge face à l'urgence ressentie. Le médecin libéral en difficulté adresse l'enfant de façon non optimale pour des raisons variées. Conclusion. L'évaluation de la pertinence du passage aux urgences est complexe et subjective. Toutefois il y a des améliorations possibles pour éviter un passage aux urgences en termes d'éducation thérapeutique des parents et par une amélioration du lien ville-hôpital.