Quels sont les obstacles rencontrés par les généralistes pour l'aide au choix d'une contraception chez une adolescente?

Quels sont les obstacles rencontrés par les généralistes pour l'aide au choix d'une contraception chez une adolescente? PDF Author: Catherine Leveau
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Languages : fr
Pages : 576

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Book Description
Contexte: Malgré la diversité des méthodes, il persiste des échecs par absence et mésusage de contraception, en particulier à l'adolescence. Objectifs: Mettre en évidence les difficultés rencontrées par le médecin généraliste dans l'aide au choix d'une méthode contraceptive adaptée à chaque adolescente. Matériel et méthode: Analyse thématique d'entretiens semi-dirigés de 11 médecins généralistes (Sud Finistère) sélectionnés par échantillonnage orienté, sur des critères sociodémographiques et d'observation des pratiques, jusqu'à obtention d'une saturation théorique. Construction d'une théorie explicative par « Théorisation Ancrée ». Résultats: L'analyse des résultats met en évidence que la recherche d'information n'est pas orientée vers une résolution des problèmes, on note également l'absence de délibération nécessaire au processus de choix menant à la prescription stéréotypée d'une « pilule ». Les difficultés essentielles, souvent inconscientes, sont diverses: prise en compte de l'autonomie et de la sexualité de l'adolescente, communication, représentation de la pilule comme la « bonne contraception ». Le modèle explicatif de l'absence de processus de choix comprend: représentations, manque de réflexivité, évitement. Conclusion: Ce travail illustre l'intérêt d'une pratique réflexive pour la contraception à l'adolescence.

Quels sont les obstacles rencontrés par les généralistes pour l'aide au choix d'une contraception chez une adolescente?

Quels sont les obstacles rencontrés par les généralistes pour l'aide au choix d'une contraception chez une adolescente? PDF Author: Catherine Leveau
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Pages : 576

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Contexte: Malgré la diversité des méthodes, il persiste des échecs par absence et mésusage de contraception, en particulier à l'adolescence. Objectifs: Mettre en évidence les difficultés rencontrées par le médecin généraliste dans l'aide au choix d'une méthode contraceptive adaptée à chaque adolescente. Matériel et méthode: Analyse thématique d'entretiens semi-dirigés de 11 médecins généralistes (Sud Finistère) sélectionnés par échantillonnage orienté, sur des critères sociodémographiques et d'observation des pratiques, jusqu'à obtention d'une saturation théorique. Construction d'une théorie explicative par « Théorisation Ancrée ». Résultats: L'analyse des résultats met en évidence que la recherche d'information n'est pas orientée vers une résolution des problèmes, on note également l'absence de délibération nécessaire au processus de choix menant à la prescription stéréotypée d'une « pilule ». Les difficultés essentielles, souvent inconscientes, sont diverses: prise en compte de l'autonomie et de la sexualité de l'adolescente, communication, représentation de la pilule comme la « bonne contraception ». Le modèle explicatif de l'absence de processus de choix comprend: représentations, manque de réflexivité, évitement. Conclusion: Ce travail illustre l'intérêt d'une pratique réflexive pour la contraception à l'adolescence.

Prescription initiale d'une contraception orale chez l'adolescente en médecine générale

Prescription initiale d'une contraception orale chez l'adolescente en médecine générale PDF Author: Emilie Parmentier-Fontaine
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Languages : fr
Pages : 54

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La pilule est la méthode contraceptive médicale la plus répandue chez les jeunes femmes. Médecin de famille, le généraliste a une place de premier choix pour aborder la contraception avec l’adolescente. Comment procède-t-il? La réalisation d’une étude qualitative, à l’aide d’une enquête par 10 entretiens semi-dirigés de médecins généralistes de la Somme installés en libéral, a permis de comprendre leur démarche. La prescription initiale de contraception va au-delà des critères médicaux. Même si l’examen médical est une étape incontournable, le médecin fait face à des obstacles. Il doit s’adapter à une relation triangulaire avec la maman révélant un biais de confidentialité et du motif réel de la demande. Il doit orienter son discours selon l’âge de la personne, son contexte socio-culturel, sa motivation et sa rigueur. Le facteur économique est prépondérant mais le défaut de connaissance est aussi important. Il doit délivrer une information idéalement complète sur la contraception, la contraception d’urgence et les IST. Pas simple en pratique, la démarche éducative reste peu utilisée et le manque de temps est réel. Il doit tenter de rendre l’adolescente autonome dans ses choix pour l’amener vers une contraception adaptée à ses besoins. Les autres formes de contraception que la pilule restent peu abordées, les croyances biaisant leur utilisation. Les connaissances du médecin sont fondées sur son expérience professionnelle et son vécu personnel, la formation initiale étant manquante la plupart du temps. Il faut poursuivre les efforts de remboursement, d’information à grande échelle, d’information par le médecin et le développement des connaissances des médecins.

Les adolescentes face au risque de grossesse non désirées et le rôle préventif du médecin généraliste

Les adolescentes face au risque de grossesse non désirées et le rôle préventif du médecin généraliste PDF Author: Noémie Marguet
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Languages : fr
Pages : 87

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INTRODUCTION : le nombre d'interruptions volontaires de grossesses (IVG) chez les 15-20 ans s'est stabilisé depuis quelques années, mais il reste encore des obstacles à une contraception efficace chez l'adolescente. Les adolescentes pratiquent la contraception, intuitivement selon une norme contraceptive bien ancrée dans leur pratique. Comment le médecin généraliste peut il réduire le nombre de grossesses non désirées chez les jeunes filles? MATERIEL : le choix s'est porté sur une enquête quantitative prospective par questionnaires auprès de jeunes femmes de 15 à 20 ans et de médecins généralistes. RESULTATS : au total, 152 adolescentes âgées de 15 à 20 ans et 46 médecins généralistes ont été inclus. Il apparaît que les adolescentes ne font pas de leur médecin traitant - qui est également leur médecin de famille-, l'interlocuteur principal dans leur parcours contraceptif, par manque de confiance et par méconnaissance des champs d'action du médecin généraliste. Les médecins généralistes, quant à eux, malgré des connaissances lacunaires en matière de contraception, se sentent à l'aise dans la prévention des grossesses non désirées des adolescentes. DISCUSSION : la place et le rôle du médecin généraliste sont en-deçà de ce que souhaiteraient les adolescentes. La crainte du manque de confidentialité et du non respect du secret vis-à-vis des parents ainsi que la pudeur des jeunes filles sont les principaux obstacles à une information et une consultation efficace en médecine générale. Le médecin généraliste doit pouvoir adapter sa consultation avec une adolescente : rappel du secret et de la gratuité, aménagement d'un temps seul avec l'adolescente, instaurer une relation de confiance avec la jeune fille et aborder systématiquement et sans jugement la sexualité et la contraception. Des notions de physiologie ainsi que des informations claires et précises sur l'ensemble des moyens de contraception et notamment sur la pilule et ses oublis sont indispensables à chaque prescription. Une amélioration de la formation des médecins généralistes, un accès à une contraception anonyme et gratuite pour les mineures sont le garant d'une contraception efficace chez les adolescentes.

Contraception des adolescents en médecine générale : enquête qualitative menée auprès de médecins généralistes haut-marnais sur les obstacles actuellement rencontrés lorsque la contraception est évoquée pour la première fois en consultation

Contraception des adolescents en médecine générale : enquête qualitative menée auprès de médecins généralistes haut-marnais sur les obstacles actuellement rencontrés lorsque la contraception est évoquée pour la première fois en consultation PDF Author: Adeline Bret
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Languages : fr
Pages : 486

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La Champagne-Ardenne, comme le reste de la France, présente actuellement un paradoxe en matière de contraception de l’adolescent avec une stabilité du nombre d’IVG malgré une large diffusion des méthodes contraceptives. La première évocation de la contraception avec l’adolescent en médecine générale paraît donc essentielle. La HAS a, d’ailleurs, récemment édité des recommandations spécifiques à l’adolescente. Dans ce contexte, nous nous sommes interrogés sur le ressenti des médecins généralistes dans cette situation. Pour se faire, nous avons utilisé une méthode de recherche qualitative en réalisant 15 entretiens semi-dirigés auprès de médecins généralistes haut-marnais en décembre 2013. Des difficultés persistantes ont été mises en évidence : carences en terme de formation mais aussi d’information des professionnels de santé sur les méthodes contraceptives récentes et les aides financières s’y rattachant, manque d’éducation sexuelle à l’école. La présence parentale en consultation a été décrite comme un obstacle. Des solutions ont été avancées : création de lieux dédiés à l’information de l’adolescent et gratuité de la contraception, éducation précoce et itérative avec participation parentale, instauration d’une consultation face à face systématique dédiée. En conclusion, c’est au médecin généraliste d’aborder ce sujet en consultation et d’ouvrir le dialogue avec les parents. Il convient donc d’optimiser sa formation et son information. Par ailleurs, devant l’actuelle précocité des rapports sexuels chez certains adolescents, il convient de s’interroger sur l’opportunité de redéfinir l’âge de la majorité sexuelle.

La contraception des adolescentes

La contraception des adolescentes PDF Author: Sandra Lartigue
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Languages : fr
Pages : 196

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En France, nous constatons un paradoxe car la large diffusion de la contraception a permis une diminution des grossesses non désirées, mais sans diminuer le nombre d'IVG qui a même tendance à augmenter chez les adolescentes. L'adolescence est une période de fragilité nécessitant une prise en charge particulière. Le but de notre travail est d'étudier la situation actuelle de la contraception chez les adolescentes et la place des médecins généralistes. Nous avons pour cela distribué un questionnaire à choix multiples aux lycéennes de terminale de 5 lycéees du Puy-de-Dôme. Nous avons eu 465 réponses. Notre enquête nous a permis de confirmer l'importante utilisation de la contraception par 77,85% des adolescentes. Dans 80% des cas elles utilisent une pilule oetroprogestative (un tiers seulement sont des pilules remboursées par la Sécurité Sociale). Dans 49,04% des cas cette contraception est prescrite par un gynécologue et dans 39,81% des cas par un médecin généraliste. Lorsqu'elles choisissent un médecin généraliste, les adolescentes recherchent en 1er lieu leur médecin de famille en qui elles ont par ailleurs confiance pour respecter le secret médical dans 92% des cas. En revanche, seule la moitié des élèves ont déjà parlé de contraception avec leur médecin généraliste. Malgré les recommandations de L'ANAES, seules 65% des adolescentes ont déjà été reçues seules par leur médecin. Lorsqu'elles sont reçues seules, le sujet de la contraception est plus souvent abordé. Mais les adolescentes indiquent qu'elles ne souhaitent pas que leur médecin demande à leurs parents de sortir ce qui marque toute l'ambiguïté des adolescentes qui sont encore rassurées par la présence de leurs parents mais qui n'osent pas parler librement devant eux. De même, elles se sentent suffisamment informées lors de leur 1ère consultation pour une contraception, alors que seule la moitié d'entre elles ont reçu des informations sur les MST, le préservatif et la pilule du lendemain. De même, moins de 20% sont informées des nouvelles méthodes contraceptives, ce qui explique leur faible diffusion à l'adolescence. Enfin, nous constatons que 5% de ces élèves ont déjà eu une IVG. La participation a été de 70% avec une bonne acceptation de la part des élèves et une liberté d'expression sur ce sujet qui n'est pas toujours retrouvé chez les adultes. Par ailleurs on note que la prévention des IVG aux Pays-Bas où le taux d'IVG est très bas, passe par un réseau d'information développé autour des médecins généralistes. Ceux-ci ont donc une place importante dans la prévention des IVG chez les adolescentes car ils les voient régulièrement et ils ont leur confiance. Néanmoins, il reste encore de nombreux points à améliorer : aborder de manière plus systématique le sujet de la sexualité t de la contraception, reçevoir les adolescents seuls en consultation plus régulièrement, donner plus d'informations lors de la prescription d'une contraception, s'adapter au mode de vie et aux besoins des adolescents en leur proposant tous les types de contraceptifs existants. Pour cela, il faudra également améliorer la formation des futurs médecins généralistes.

Place du médecin généraliste comme source d'information sur la contraception des adolescentes

Place du médecin généraliste comme source d'information sur la contraception des adolescentes PDF Author: Samira Douibi
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Languages : fr
Pages : 190

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Introduction : Les adolescents ont des besoins de santé spécifiques, qui ne sont plus ceux d'un enfant mais qui ne sont pas pour autant ceux d'un adulte. La connaissance de la dynamique de l'adolescence, la perception de la fragilité des adolescents, liée à leur état d'être en transformations ont des prérequis à leur prise en charge. Le médecin généraliste est souvent le médecin de famille qui a suivi l'adolescente depuis son enfance et qui connaît ses parents. L’objectif principal de notre étude est de déterminer la place du médecin généraliste dans l’information sur la contraception chez l’adolescente. Méthode : Il s’agissait d’une étude descriptive et quantitative en Seine-Saint-Denis Denis, à l’aide d’un questionnaire proposé aux adolescentes de 15 à 18 ans, sur le thème de la contraception. Résultats : 243 adolescentes ont répondu au questionnaire. L’âge moyen est de 16. 54.7% des adolescentes utilisent un moyen contraceptif qui est pour 79.9%, la pilule. Les adolescentes sont 66.20% à déclarer ne pas parler de sexualité avec le médecin généraliste et 51.20% de contraception. Bien qu’elles soient demandeuses d’informations, 50.4% aimeraient que le médecin généraliste aborde le thème de la contraception et 23.5% la sexualité. Le médecin généraliste n’a pas la place quant à son rôle d’information et de prévention puisqu’il vient se positionner après les parents, l’école, les amis. Conclusion : la place du médecin généraliste n’est pas au niveau des besoins des adolescentes, bien qu’elles aient confiance en lui. Le suivi en médecine générale, peut permettre à l’adolescente de prendre en charge sa contraception avec des consultations et des informations répétées. Il peut aussi répondre aux idées reçues, aux freins infondés, les difficultés personnelles, et familiales à la prise d’un contraceptif. Le médecin peut alors être un interlocuteur privilégié de l’adolescente.

Les obstacles à la contraception des jeunes filles de 15 à 19 ans

Les obstacles à la contraception des jeunes filles de 15 à 19 ans PDF Author: Amandine Rouquier
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Languages : fr
Pages : 52

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Book Description
Il existe en France un paradoxe entre une libre diffusion de la contraception et un taux important d'échecs contraceptifs chez les adolescentes de 15 à 19 ans. L'objectif de cette étude était de déterminer les obstacles rencontrés par ces adolescentes dans l'accès à la contraception. L'objectif secondaire était d'évaluer leurs attentes concernant le médecin généraliste. Il s'agit d'une étude qualitative exploratrice par entretiens individuels semi dirigés auprès d'adolescentes résidant en Haute-Loire. L'échantillon d'adolescentes de 15 à 19 ans était diversifié et raisonné. Les interviews se sont déroulées dans leur lieu de vie professionnel. L'analyse a été effectuée selon une méthode thématique dans un but explicatif avec triangulation des analyses. Les principaux obstacles à la contraception retrouvés étaient le manque de communication avec le partenaire et les parents, les difficultés financières et pratiques d'accès à la consultation et au traitement, la crainte de l'absence de secret médical ou de confidentialité et la peur de l'examen gynécologique lors de la première prescription. Le manque de connaissances sur les moyens de contraception ou leur utilisation, les préjugés sur les contraceptifs ainsi que le contexte des premiers rapports étaient également retrouvés. Les adolescentes souhaitaient que leur médecins généralistes aborde spontanément le sujet de la sexualité en consultation, qu'il les conseille et les informe sur la contraception. Sensibiliser les médecins généralistes aux difficultés que rencontrent les adolescentes pour parler de contraception pourrait les encourager à mettre en confiance les jeunes filles et à aborder le sujet en consultattion. La connaissance des obstacles rencontrés par ces adolescentes dans l'accès à la contraception pourrait permettre de mieux adapter les interventions auprès de jeunes filles, en cabinet médical ou en milieu scolaire.

Les adolescents et la contraception

Les adolescents et la contraception PDF Author: Jana Labudova
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Languages : fr
Pages : 68

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Les adolescents utilisent la contraception. Néanmoins, le nombre d'interruptions volontaires de grossesses (IVG) chez les adolescents restes stable. Pourquoi tant d'échec de la contraception? Décrire les connaissances des adolescents aurillacois sur les différentes méthodes contraceptives et identifier le rôle du médecin généraliste vu par ces mêmes adolescents dans leur prise en charge sur les thèmes de la sexualité et de la contraception. Etude prospective, auprès de 172 adolescents, à l'aide d'un questionnaire, diffusé lors des actions sur la contraception, les maladies sexuellement transmissibles, l'interruption volontaire de grossesse et l'éducation sexuelle organisée par le centre de planification d'Aurillac. 172 adolescents inclus; 75(43,6%) filles, 97 (56,4%) garçons; d'âge moyen de 15,7 ans; 10 de 1ère (5,8%), 33 de 2nd (19,4%), 55 de 4ième (31,4%) et 75 (43,6%) de l'Institut de Formation Professionnelle et Permanente (IFPP); 86 (51,5%) ont eu un rapport sexuel. 161 (93,3%) déclarent avoir un médecin généraliste; seulement 21 (12,9%) parlent de sexualité et 25 (15,4%) de la contraception avec leur médecin généraliste. Les adolescents ont une connaissance de la contraception, mais la mise en pratique est moins assimilée. Le médecin généraliste n'est pas l'interlocuteur privilégié de l'adolescent. Pourtant, le cabinet médical offre un lieu privilégié, autant pour les filles que pour les garçons, et permet une bonne écoute, une personnalisation et une répétitivité de l'information et préserve leur intimité. Il reste beaucoup de progrès à faire pour améliorer la prévention à la contraception. L'accessibilité et l'ouverture du dialogue adolescent - médecin généraliste pourrait améliorer l'information et la pratique de la contraception, aider l'adolescent pour répondre au mieux à ses demandes et ses besoins.

La place du médecin traitant dans la prise en charge des interruptions volontaires de grossesse chez les mineures

La place du médecin traitant dans la prise en charge des interruptions volontaires de grossesse chez les mineures PDF Author: Lucie Grignon
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Category :
Languages : fr
Pages : 160

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Introduction: Le nombre d'interruptions volontaires de grossesse (IVG) chez les mineures s'est stabilisé depuis quelques années, mais il reste encore des obstacles à une contraception efficace chez l'adolescente. Comment le médecin généraliste peut-il réduire le nombre d'IVG chez la jeune fille mineure ? Méthode: Le choix s'est porté sur une enquête quantitative par auto-questionnaires auprès des femmes mineures faisant une demande d'IVG dans les deux centres d'IVG de Nantes. Résultats : Il apparaît que les femmes mineures sollicitent peu leur médecin traitant dans le parcours d'IVG, par manque de confiance –leur médecin étant également le médecin de la famille-, et par méconnaissance des champs d'action du médecin généraliste. Discussion : Le médecin généraliste doit pouvoir adapter sa consultation avec une adolescente : rappel du secret professionnel, aménagement d'un temps seul avec l'adolescente, nécessité d'aborder systématiquement et sans jugement la sexualité et la contraception. Une meilleure information dans les établissements scolaires, une amélioration de la formation des médecins généralistes, un accès à une contraception anonyme et gratuite pour les mineures sont les garants d'une contraception efficace chez les adolescentes.

Evaluation des connaissances et des craintes des jeunes filles à propos de la contraception pour l'amélioration de l'information et de la prescription en médecine générale

Evaluation des connaissances et des craintes des jeunes filles à propos de la contraception pour l'amélioration de l'information et de la prescription en médecine générale PDF Author: Carine Le Denmat
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ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 222

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Book Description
72% des interruptions volontaires de grossesse surviennent malgré l’utilisation d’une contraception théoriquement efficace. De plus, les adolescentes sont plus nombreuses que les adultes à n’utiliser aucune contraception malgré des efforts d’information et de facilité d’accès à la contraception, notamment à la pilule d’urgence. Une étude rétrospective chez 152 jeunes filles de 14 à 20 ans a permis d’évaluer leurs craintes et leurs connaissances à propos de la contraception et surtout de la pilule qui reste la plus utilisée chez les jeunes. Cette étude a également permis de connaître les rapports entretenus avec les médecins généralistes sur ce sujet et ce que les jeunes filles retenaient de leur première prescription. Au final, quel que soit le médecin prescripteur, les connaissances sur la pilule sont insuffisantes pour permettre une protection maximale contre les grossesses indésirées. De plus, les rapports à risque de grossesse sont sous-estimés. Enfin, la crainte du manque de confidentialité et du non respect du secret professionnel vis-à-vis des parents ainsi que la pudeur des jeunes filles sont les principaux obstacles à une information et une consultation efficace en médecine générale. Le rôle du médecin généraliste est d’instaurer une relation de confiance avec la jeune fille et d’aborder le sujet de la contraception de manière beaucoup plus systématique avec ses patientes. Des notions de physiologie ainsi que des informations claires et précises sur l’ensemble des moyens de contraception et notamment sur la pilule et ses oublis sont indispensables à chaque prescription. Elles ont été résumées dans un guide d’aide à la prescription de la pilule destiné aux médecins généralistes