Prise en charge chirurgicale des cancers de l'ovaire de stade avancé après chimiothérapie néoadjuvante

Prise en charge chirurgicale des cancers de l'ovaire de stade avancé après chimiothérapie néoadjuvante PDF Author: Maureen Cohen Bacry
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Introduction - Le cancer de l'ovaire est le cancer gynécologique le plus létal dans les pays développés. Le pronostic de ce cancer reste sombre, avec une survie globale à 5 ans de 45%, tous stades confondus. Dans 75% des cas, le diagnostic est réalisé à un stade tardif (Stade III-IV de la classification FIGO), faute symptômes spécifiques au début de la maladie et de l'absence de moyen de dépistage efficace. Le traitement standard du cancer de l'ovaire est la chirurgie de cytoréduction suivie d'une chimiothérapie adjuvante à base de sels de platine. Le but de la chirurgie de cytoréduction est une résection macroscopique complète de la maladie pour un résidu tumoral nul, facteur pronostic le plus important en termes d'impact sur la survie. Une alternative à la chirurgie première est cependant possible, pour les patientes présentant une maladie non extirpable d'emblée ou un état général ne permettant pas une prise en charge chirurgicale. Celle-ci consiste en une chirurgie qualifiée d'intervalle, c'est à dire après réalisation de chimiothérapie néoadjuvante. Cette prise en charge a fait l'objet de nombreuses études, et a démontré une diminution de la morbidité opératoire en cas de chirurgie d'intervalle par rapport à la chirurgie première. Classiquement, 3 cures de chimiothérapie sont administrées. Cependant, le nombre de cures et le moment optimal pour la réalisation de la chirurgie d'intervalle font débat, et il n'existe à ce jour pas de consensus. Matériel et méthodes - Nous avons mené une étude rétrospective, unicentrique, évaluant la prise en charge de patientes présentant un cancer de l'ovaire de stade avancé (FIGO IIIC-IV), prise en charge par chirurgie d'intervalle après chimiothérapie néoadjuvante. Nous comparons deux groupes, l'un dans lequel les patientes ont bénéficié de 3 cures ou moins de chimiothérapie, et l'autre groupe plus de 3 cures. L'objectif principal évalue la survie globale et sans récidive. Les objectifs secondaires portent sur le taux de résection complète, et la morbidité opératoire. Résultats - 140 patientes ont bénéficié d'une chirurgie de cytoréduction d'intervalle après chimiothérapie néoadjuvante. Parmi ces patientes, 45 ont bénéficié de ≤ 3 cycles de chimiothérapie (groupe 1) et 95 patientes de > 3 cycles (groupe 2). Il n'y avait pas de différence significative en termes de survie entre les deux groupes. La moyenne de survie globale était de 58.4 mois pour le groupe 1 et 58,3 mois pour le groupe 2 (p.value = 0.56). La moyenne de survie sans récidive était de 30,5 mois pour le groupe 1 et 23,8 mois pour le groupe 2. Il n'y avait pas de différence statistiquement significative entre les deux groupes (p=0.56). La morbidité opératoire était moindre dans le groupe 2. Plus de pelvectomies postérieures étaient réalisées dans le groupe 1 (33,3%) que dans le groupe 2 (14,7%) avec une différence statistiquement significative (p=0.01). Il n'y avait pas de différence sur l'obtention d'une résection complète pendant la chirurgie d'intervalle entre les deux groupes (p=0.09). La chirurgie de cytoréduction est une chirurgie lourde et invasive, et n'est pas toujours réalisable en première intention du fait de l'état général des patientes ou de l'étendue de la maladie. La chimiothérapie néoadjuvante est une alternative communément acceptée pour la prise en charge de ces patientes, avant la réalisation d'une chirurgie de cytoréduction dite intervallaire. Le nombre de cycles de chimiothérapie à administrer fait débat, et semble ne pas avoir d'impact significatif en termes de survie globale et de survie sans progression. Cependant, la morbidité opératoire est significativement diminuée par l'administration supplémentaire de cycles de chimiothérapie. L'étude CHRONO, essai de phase III en cours, comparant la chirurgie d'intervalle après 3 ou 6 cures devrait permettre de répondre à cette question.

Prise en charge chirurgicale des cancers de l'ovaire de stade avancé après chimiothérapie néoadjuvante

Prise en charge chirurgicale des cancers de l'ovaire de stade avancé après chimiothérapie néoadjuvante PDF Author: Maureen Cohen Bacry
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Introduction - Le cancer de l'ovaire est le cancer gynécologique le plus létal dans les pays développés. Le pronostic de ce cancer reste sombre, avec une survie globale à 5 ans de 45%, tous stades confondus. Dans 75% des cas, le diagnostic est réalisé à un stade tardif (Stade III-IV de la classification FIGO), faute symptômes spécifiques au début de la maladie et de l'absence de moyen de dépistage efficace. Le traitement standard du cancer de l'ovaire est la chirurgie de cytoréduction suivie d'une chimiothérapie adjuvante à base de sels de platine. Le but de la chirurgie de cytoréduction est une résection macroscopique complète de la maladie pour un résidu tumoral nul, facteur pronostic le plus important en termes d'impact sur la survie. Une alternative à la chirurgie première est cependant possible, pour les patientes présentant une maladie non extirpable d'emblée ou un état général ne permettant pas une prise en charge chirurgicale. Celle-ci consiste en une chirurgie qualifiée d'intervalle, c'est à dire après réalisation de chimiothérapie néoadjuvante. Cette prise en charge a fait l'objet de nombreuses études, et a démontré une diminution de la morbidité opératoire en cas de chirurgie d'intervalle par rapport à la chirurgie première. Classiquement, 3 cures de chimiothérapie sont administrées. Cependant, le nombre de cures et le moment optimal pour la réalisation de la chirurgie d'intervalle font débat, et il n'existe à ce jour pas de consensus. Matériel et méthodes - Nous avons mené une étude rétrospective, unicentrique, évaluant la prise en charge de patientes présentant un cancer de l'ovaire de stade avancé (FIGO IIIC-IV), prise en charge par chirurgie d'intervalle après chimiothérapie néoadjuvante. Nous comparons deux groupes, l'un dans lequel les patientes ont bénéficié de 3 cures ou moins de chimiothérapie, et l'autre groupe plus de 3 cures. L'objectif principal évalue la survie globale et sans récidive. Les objectifs secondaires portent sur le taux de résection complète, et la morbidité opératoire. Résultats - 140 patientes ont bénéficié d'une chirurgie de cytoréduction d'intervalle après chimiothérapie néoadjuvante. Parmi ces patientes, 45 ont bénéficié de ≤ 3 cycles de chimiothérapie (groupe 1) et 95 patientes de > 3 cycles (groupe 2). Il n'y avait pas de différence significative en termes de survie entre les deux groupes. La moyenne de survie globale était de 58.4 mois pour le groupe 1 et 58,3 mois pour le groupe 2 (p.value = 0.56). La moyenne de survie sans récidive était de 30,5 mois pour le groupe 1 et 23,8 mois pour le groupe 2. Il n'y avait pas de différence statistiquement significative entre les deux groupes (p=0.56). La morbidité opératoire était moindre dans le groupe 2. Plus de pelvectomies postérieures étaient réalisées dans le groupe 1 (33,3%) que dans le groupe 2 (14,7%) avec une différence statistiquement significative (p=0.01). Il n'y avait pas de différence sur l'obtention d'une résection complète pendant la chirurgie d'intervalle entre les deux groupes (p=0.09). La chirurgie de cytoréduction est une chirurgie lourde et invasive, et n'est pas toujours réalisable en première intention du fait de l'état général des patientes ou de l'étendue de la maladie. La chimiothérapie néoadjuvante est une alternative communément acceptée pour la prise en charge de ces patientes, avant la réalisation d'une chirurgie de cytoréduction dite intervallaire. Le nombre de cycles de chimiothérapie à administrer fait débat, et semble ne pas avoir d'impact significatif en termes de survie globale et de survie sans progression. Cependant, la morbidité opératoire est significativement diminuée par l'administration supplémentaire de cycles de chimiothérapie. L'étude CHRONO, essai de phase III en cours, comparant la chirurgie d'intervalle après 3 ou 6 cures devrait permettre de répondre à cette question.

Prise en charge des cancers de l'ovaire à un stade avancé

Prise en charge des cancers de l'ovaire à un stade avancé PDF Author: Annabel Le Roch
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Introduction : Le traitement de référence du cancer de l’ovaire à un stade avancé repose sur la chirurgie, dans le but d’obtenir une réduction tumorale maximale, associée à la chimiothérapie. Le moment de la chirurgie, initiale ou d’intervalle après chimiothérapie néoadjuvante, fait largement débat. En effet cette dernière prise en charge serait associée à une morbidité moins importante sans modification de survie. Le but de notre travail était d’évaluer la survie et la morbidité associées à ces deux types d’approches thérapeutiques. Matériel et méthodes : Nous avons étudié les dossiers de patientes traitées pour un cancer de l’ovaire au stade III ou IV, sur une période de 13 ans, au centre hospitalier Jeanne de Flandre et au centre hospitalier de Valenciennes. Deux groupes étaient constitués en fonction de la place de la chirurgie dans la séquence thérapeutique. Résultats : La survie globale était meilleure chez les patientes traitées par chirurgie initiale : 49 mois versus 32 mois après chimiothérapie néoadjuvante (p=0,03). Les taux de chirurgie optimale étaient similaires dans les deux groupes, à savoir 73%. Les survies globales étaient meilleures dans les deux groupes, lorsque le volume tumoral résiduel post chirurgical était nul, et devenaient comparables : 55 versus 35 mois (p=0,18). La morbimortalité associée au traitement par chirurgie initiale était moins importante. Cependant les patientes traitées par chimiothérapie néoadjuvante présentaient une maladie plus évoluée. Conclusion : Cette étude confirme la place centrale de la chirurgie dans le traitement du cancer de l’ovaire à un stade avancé. Une cytoréduction optimale est possible lors de la chirurgie initiale sans accroissement systématique de la morbidité.

Chimiothérapie néoadjuvante suivie d’une chirurgie d’intervalle dans les cancers ovariens à un stade avancé

Chimiothérapie néoadjuvante suivie d’une chirurgie d’intervalle dans les cancers ovariens à un stade avancé PDF Author: Benjamin Boubli
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Le traitement de référence du cancer de l'ovaire aux stades avancés avec carcinose péritonéale (stades IIIC et IV FIGO) comporte une chirurgie de cytoréduction tumorale initiale, suivie d'une chimiothérapie associant carboplatine paclitaxel (RCP-SOR 2008). L'objectif de la chirurgie de cytoréduction maximale est de laisser un reliquat tumoral postopératoire le plus petit possible. Il a été démontré que chaque effort de cytoréduction maximale chez 10 % de ces patientes est corrélé à une augmentation de la survie médiane de 5,5 %. La qualité de la chirurgie de cytoréduction est basée sur l'importance du reliquat postopératoire, définissant ainsi les chirurgies optimale et suboptimale. Ces définitions ont évolué avec le temps. Majoritairement, le critère retenu a été la taille des plus gros reliquats tumoraux. Longtemps la barre était fixée à 2 cm. Actuellement, une chirurgie optimale est retenue pour des reliquats de moins de 1 cm. Les chances de survie après chirurgie complète sont nettement meilleures qu'après chirurgie optimale comportant des reliquats. Il a aussi été démontré de façon plus claire encore, quune chirurgie suboptimale première n'avait pas d'impact sur la survie, mais qu'elle pouvait être délétère en cas de morbidité. Dans ce cas de figure, une chimiothérapie première suivie d'une chirurgie d'intervalle pourrait être préférée. Ainsi, la prise en charge d'un cancer de l'ovaire avancé impose en premier lieu une évaluation de son opérabilité, cherchant à connaître le risque d'une chirurgie seulement suboptimale, à éviter. Si l'éventualité d'une chirurgie suboptimale par une intervention de type standard (SOR chirurgie 2007) est élevée, deux stratégies peuvent être employées : - Chirurgie première supra-radicale visant à obtenir une réduction tumorale "à tout prix" par des résections viscérales et pariétales étendues. Cette approche est prônée par les écoles essentiellement nord-américaines. - Chimiothérapie néo-adjuvante et chirurgie d'intervalle qui a la préférence des centres européens. Dans cette deuxième approche, il est recommandé de réaliser la chirurgie d'intervalle après 2 à 3 cycles de chimiothérapie (SOR 2007). Cette proposition d'une chirurgie précoce, après 3 cures, repose historiquement sur l'étude de l'EORTC où la chirurgie d'intervalle a été pratiquée après 3 cures. Les raisons de ce choix étaient la crainte d'une perte de chance en cas d'échappement thérapeutique après 3 cures qui empêcherait de réaliser une chirurgie potentiellement curative. Cependant, il n'a jamais été démontré que cette hypothèse correspondait à la réalité. Il n'a pas été démontré que de réaliser une chirurgie d'intervalle après 3 cures était supérieure qu'après 6 cures. Il s'agit d'une étude rétrospective comparative, réalisée à partir de la base de données des cancers ovariens de l'institut Bergonié (Bordeaux) s'étalant de la fin des années 1980 à 2009.Nous avons comparé un groupe de patientes ayant reçu 3 cures et un autre ayant reçu 6 cures, afin d'évaluer la qualité de la résection chirurgicale, la morbidité, la survie globale et sans récidives. Nos résultats plaident en faveur du caractère non délétère de poursuivre jusqu'à 6 cures la chimiothérapie néoadjuvante, voire même probablement d'un bénéfice en termes de morbidité et de survie, à confirmer sur de plus larges séries prospectives.

Évaluation de la survie des patientes opérées en chirurgie première d'un cancer épithélial de l'ovaire de stade avancé avec un haut PCI initial versus après chimiothérapie néoadjuvante

Évaluation de la survie des patientes opérées en chirurgie première d'un cancer épithélial de l'ovaire de stade avancé avec un haut PCI initial versus après chimiothérapie néoadjuvante PDF Author: Martin Mérouze
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Introduction : Le cancer de l'ovaire est le 8ème cancer chez la femme en termes d'incidence mais le 5ème en matière de mortalité avec plus de 3000 décès par an. Il est malheureusement diagnostiqué dans 70% des cas à un stade avancé correspondant à une carcinose péritonéale. Le traitement comprend une prise en charge chirurgicale et de la chimiothérapie. Matériels et méthodes : Toutes les patientes présentant un cancer épithélial infiltrant de l'ovaire de stade avancé opérées dans le service de gynécologie du CHU de Poitiers entre 2010 et 2018 ont été incluses. L'objectif principal est d'étudier la survie globale des patientes opérées d'un cancer de l'ovaire épithélial infiltrant de stade avancé avec un haut PCI initial en chirurgie première versus chimiothérapie néoadjuvante. Résultats : 65 patientes présentant un cancer épithélial infiltrant de l'ovaire de stade III ou IV de la classification de la FIGO 2018 avec un PCI moyen à 20 ont été incluses dans l'étude. 29 patientes dans le groupe chirurgie première et 36 patientes dans le groupe chimiothérapie néoadjuvante. La médiane de survie globale du groupe chirurgie première est de 67 mois soit 5,6 ans contre une médiane de survie de 41 mois soit 3,4 ans pour le groupe chimiothérapie néoadjuvante. La médiane de survie sans récidive du groupe chirurgie première est de 33 mois soit 2,7 ans contre 20 mois soit 1,6 ans dans le groupe chimiothérapie néoadjuvante. Les résultats ne sont pas significatifs. Le taux de chirurgie de cytoréduction complète dans la cohorte globale était de 81%, et de 95% dans le groupe chirurgie première. En analyse multivariée pour la survie globale et la survie sans récidive le facteur pronostic majeur significatif est le résidu tumoral post opératoire non nul, avec RR=5.47 (1.63-18.37)IC95% ; p=0.006 et RR=2.59 (1.07-6.30)IC95% ; p=0.04 respectivement. Discussion-Conclusion : L'élément le plus important est donc de réaliser une chirurgie complète sans résidu tumoral en fin d'intervention, si possible première car semblant améliorer la survie globale, ou après chimiothérapie néoadjuvante si la chirurgie complète ne peut pas être réalisée d'emblée, pour ces cancers ovariens infiltrants épithéliaux de stade avancé avec de hauts PCI.

Etude rétrospective évaluant la prise en charge des cancers de l'ovaire de stade avancé traités par cytoréduction et chimiothérapie intrapéritonéale au CHRU de Besançon

Etude rétrospective évaluant la prise en charge des cancers de l'ovaire de stade avancé traités par cytoréduction et chimiothérapie intrapéritonéale au CHRU de Besançon PDF Author: Anne-Stéphanie Dumaine
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Introduction : Le pronostique du cancer de l'ovaire est sombre avec une survie globale à 5 ans inférieure à 25 % pour les stades avancés. Le traitement de ces stades est une cytoréduction complète macroscopique de la maladie. L'association à une chimiothérapie intrapéritonéale reste débattue. L'objectif principal de notre étude est d'évaluer la survie globale de la cytoréduction associée à une chimiothérapie intraprétitonéale chez les patientes traitées pour un cancer de l'ovaire à un stade avancé. Matériels et méthodes: L'étude inclus rétrospectivement des patientes atteintes d'un cancer de l'ovaire avancé stade lll-IV entre 1994 et 2015. Les patientes ont eu une chimiothérapie néo adjuvante puis une chirurgie de cytoréduction (CCR) associée à une chimiothérapie intra péritonéale. Résultats : 215 patientes ont été inclus. La médiane de survie globale est de 78,4 mois. La survie globale à 2 ans est de 92,5% et de 63,5% à 5 ans. La survie sans récidive est de 65,4% et 27% à 2 et 5 ans. Le PCI est retrouvé comme facteur pronostic de récidive. Le taux de complication grade Ul-IV est de 25%. Conclusion : Notre protocole associant la chimiothérapie néoadjuvante suivie d'une CCR et d'une chimiothérapie intra péritonéale permet une survie globale au moins équivalente au standard thérapeutique, avec une morbi-mortalité acceptable. Plusieurs études randomisées en cours d'inclusion ou en attentes de résultats vont peut être permettre de définir la place de la CHIP dans l'ovaire.

Prise en charge des cancers de l'ovaire de stade avancé

Prise en charge des cancers de l'ovaire de stade avancé PDF Author: Marie-Mélanie Gac
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Pages : 92

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But Évaluer l'application des critères de qualité de l'ESGO pour la prise en charge du cancer avancé de l'ovaire dans la région Pays de la Loire durant la période du premier semestre 2016. Matériels et méthodes Étude multicentrique, rétrospective, observationnelle de cohorte, de type audit de pratique sur dossiers médicaux. Sur les 10 indicateurs qualité ESGO, six ont été retenus afin d'éviter les biais d'évaluation. Résultats Les dossiers de 91 patientes ont été consultés dans 16 établissements couvrant la période du 1er janvier au 30 juin 2016. Une chirurgie première était réalisée chez 21 patientes, 70 patientes étaient traitées par chimiothérapie néoadjuvante. L'évaluation de la résécabilité était incomplète dans 25% des cas. Une évaluation de l'état nutritionnel était réalisée dans 75% des cas, et était biologique pour 35% des patientes. Une exploration chirurgicale initiale par laparotomie exploratrice était retrouvée dans 12% des dossiers. Les dossiers des patientes n'étaient pas présentés en RCP pré-thérapeutique dans 24% des cas, et n'étaient pas présentés en RCP après chirurgie dans 24% des cas. Une inclusion dans un essai thérapeutique était réalisée pour 23% des patientes. Le compte rendu opératoire n'était pas retrouvé dans 21% des dossiers. Les curages ganglionnaires n'étaient pas réalisés dans 24% des cas, et un score d'évaluation de l'atteinte péritonéale était utilisé dans 40% des comptes rendus. La qualité de la résection chirurgicale était renseignée dans 72% des dossiers. Le grade histologique n'était pas précisé dans 37% des dossiers. Une chirurgie première était réalisée le plus souvent dans un CHP (48%), une chirurgie d'intervalle dans un établissement privé (37%), et une chirurgie de clôture dans un CLCC (43%). Aucun établissement ne respectait les six items choisis. Un établissement de type CLCC respectait cinq items, et deux établissements de type établissements privés n'en respectaient aucun. L'item RCP pré-thérapeutique était manquant dans 11 établissements sur les 16. L'item taux de chirurgie complète était manquant dans 13 établissements. L'item minimum requis dans le compte rendu opératoire était manquant dans 14 établissements sur les 16, et l'item minimum requis dans le compte rendu d'anatomopathologie était manquant dans 10 établissements. Conclusion Une hétérogénéité des pratiques a ainsi été mise en évidence. Les critères européens constituent un support objectif, validé, et évaluable sur lesquels les centres peuvent s'appuyer pour améliorer la qualité des soins.

Chimiothérapie néoadjuvante versus chirurgie première dans les cancers de l'ovaire de stade avancé

Chimiothérapie néoadjuvante versus chirurgie première dans les cancers de l'ovaire de stade avancé PDF Author: Thomas Bonaventure
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Pages : 92

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Chirurgie d'intervalle versus chirurgie retardée pour les cancers de l'ovaire de stade avancé

Chirurgie d'intervalle versus chirurgie retardée pour les cancers de l'ovaire de stade avancé PDF Author: Laure-Emilie Rebstock
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Introduction. Le cancer de l'ovaire est une pathologie de mauvais pronostic étant découverte fréquemment à un stade avancé. Le traitement consiste en une chirurgie de cytoréduction complète associée à une chimiothérapie. La chimiothérapie néoadjuvante constituant une alternative en cas d'impossibilité de chirurgie première, y a-t-il un réel intérêt pronostique à réaliser une chirurgie secondaire, laquelle, avec quelle morbidité et à quel délai ? Matériel et méthodes. Les patientes porteuses d'un cancer de l'ovaire de type épithélial et de stade avancé (III-IV) étaient recensées au sein de l'Institut de Cancérologie de Lorraine, de manière rétrospective, du 01/01/1997 au 31/12/2009. Cent quatorze patientes ont bénéficié d'une chimiothérapie première. Trois groupes ont été constitués : chimiothérapie exclusive, chirurgie d'intervalle (après 3-4 cures) et chirurgie retardée (après 5 cures ou plus). Résultats. En analyse multivariée (facteurs confondants : âge, OMS, comorbidités), les groupes 2/3 avaient une meilleure survie globale que le groupe 1 (p=0,01). On n'observe pas de différence significative concernant l'efficacité, la complexité et la morbidité chirurgicale entre les groupes 2 et 3. Discussion. La chirurgie d'intervalle apporte un bénéfice en termes de survie quand le résidu tumoral est CC-0 ou CC-1 avec une morbidité acceptable. En ce qui concerne le délai optimal de la chirurgie, notre étude ne permet pas de conclure mais on observe une tendance à une diminution de la complexité et de la morbidité thérapeutique sans diminution de la survie dans le groupe chirurgie retardée.

Chimiothérapie néoadjuvante ou chirurgie première pour le traitement des carcinomes séreux ovariens de haut grade

Chimiothérapie néoadjuvante ou chirurgie première pour le traitement des carcinomes séreux ovariens de haut grade PDF Author: Noémie Girard
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Pages : 138

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Introduction : la chirurgie est le traitement de référence des cancers ovariens. Une stratégie débutant par une chimiothérapie néo-adjuvante est apparue récemment. L'objectif était de comparer ces stratégies et d'analyser la survie d'une large cohorte de patientes atteintes de cancer de l'ovaire de stade avancé. Méthodes : il s'agit d'une étude de cohorte historique. Les patientes incluses étaient atteintes d'un cancer ovarien séreux de haut grade de stade IIb à IV. Un bilan clinique, radiologique et coelioscopique permettait de sélectionner les patientes éligibles à la chirurgie première. La survie a été analysée par tests de log-rank et modèles de Cox ajustés. Une analyse secondaire était réalisée après exclusion des patientes en rechute platine-résistante. Résultats : 238 patientes ont été incluses, 135 (57 %) traitées par chimiothérapie, 103 (43 %) par chirurgie première. Un résidu tumoral nul était obtenu pour 202 (85 %) patientes, sans différence entre les groupes. Les complications post-opératoires étaient plus fréquentes dans le groupe « chirurgie première » (45 (45 %) vs 40 (31 %), p=0.03). 148 récidives et 98 décès ont été observés. La médiane de survie sans récidive (SSR) était 17 mois, celle de survie globale (SG) était 60 mois. L'atteinte pleurale (aHR, 2.44 ; IC95 %, 1.45-4.17) et un PCI initial élevé (aHR, 1.03 ; IC95 %, 1.00-1.07) étaient indépendamment associés à une altération de la SSR. La résection chirurgicale incomplète (aHR, 4.34 ; IC95 %, 2.00-9.43) et un PCI initial élevé (aHR, 1.04; IC95 %, 1.00 ; 1.09) étaient indépendamment associés à une SG altérée. Après exclusion des patientes platine-résistantes, la médiane de SSR était de 24 mois, celle de SG de 81 mois. Les mêmes facteurs pronostiques étaient retrouvés. Conclusion : les patientes opérées d'emblée sont plus jeunes et atteintes d'une pathologie moins avancée. Les complications post-opératoires sont plus fréquentes après chirurgie première. La présence de métastases pleurales, le PCI initial et le résidu tumoral non nul sont les principaux facteurs pronostiques associés à une altération de la survie des patientes atteintes de cancer de l'ovaire de stade avancé. Les résultats étaient les mêmes après exclusion des patientes en rechute platine-résistante.

Intérêts d'une chirurgie d'intervalle retardée après chimiothérapie néodjuvante dans les cancers ovariens de stades avancés IIIC/IV

Intérêts d'une chirurgie d'intervalle retardée après chimiothérapie néodjuvante dans les cancers ovariens de stades avancés IIIC/IV PDF Author: Lionnel Bourdarias
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Languages : fr
Pages : 188

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OBJECTIFS : L'éxérèse complète constitue l'objectif actuel de la chirurgie des cancers de l'ovaire de stades avancés. Pour y parvenir, 2 stratégies sont possibles : (1) renforcer l'effort d'éxérèse à la chirurgie première (CP) puis chimiothéthérapie (CT) ; (2) réaliser une chirurgie d'intervalle (CI) après chimiothérapie néo-adjuvante (CNA). Contrairement à la CI standard, réalisée précocement après 3 cycles de CNA, la CI après 6 cycles ("CI Retardée") permet d'obtenir de meilleurs taux de résection. L'expérience de l'Institut Bergonié a montré l'intérêt d'une chirurgie tardive par rapport à une chirurgie précoce avec de meilleurs taux de réduction tumorale et une morbidité moindre. Cependant, ce gain en résécabilité à la CI retardée ne s'est pas traduit en gain de survie par rapport à la CI précoce, survie qui reste globalement limitée, de l'ordre de 30 mois dans une série de patientes traitées à l'époque du platine. Nous avons voulu savoir si la même stratégie (CNA x 6 + CI retardée) appliquée à l'époque des taxanes résulterait en de meilleures survies. Un groupe de patientes traitées de façon standard est établi pour servir de référence. MATERIELS ET METHODES : Il s'agit d'une étude rétrospective sur la base de données institutionnelles "ovaire" du centre Bergonié. Les critères de sélection des patientes ont été pour le groupe d'étude CIR (N = 118) : Cancers épithéliaux primitifs, de stades IIIC et IV, pour la période 1997-2010 (ère des taxanes) et traités par CNA x 6 puis CI. Les autres groupes, correspondant à une séquence thérapeutique différente, sont étudiés à titre comparatif. L'analyse statistique a été effectuée sur la base de données Medlog® à l'aide du logiciel SPSS version 11. L'étude pronostique a été réalisée en analyse multivariée selon les données démographiques et tumorales. RESULTATS ET COMMENTAIRES : Les résultats de notre étude confirment la bonne faisabilité d'une chirurgie de réduction tumorale lors d'une CIR avec des taux élevés de résections complètes (69 %), une morbidité acceptable (17 %) et une durée d'hospitalisation assez courte (médiane 10 jours). La médiane de survie globale dans le groupe de CIR (42,2 mois) n'est pas significativement différente de celle du groupe standard (P = 0,3) et l'on note un progrès en survie à l'époque des taxanes (Survie médiane = 42 mois). Les facteurs pronostiques de survie identifiés dans notre groupe CIR sont les comorbidités, l'indice de performance, le stade FIGO, le grade tumoral et une chirurgie complète. L'agressivité chirurgicale ne semble pas bénéficier à ce groupe de patientes. CONCLUSION : Dès lors qu'une indication de CNA est posée, notre série semble démontrer qu'une CIR après 6 cycles est faisable et non délétère, dans de bonnes conditions de morbidité et avec des durées d'hospitalisations courtes (possibilité d'application du Fast Track). Cette séquence obtient un taux élevé de résections compolètes et de bons délais de survie pour des patientes à un stade très avancé (forte masse tumorale et stade IV), auquel s'associe un mauvais état général initial. Les conditions de son éligibilité étant la prise en charge par des chirurgiens experts avec pour principal objectif l'obtention d'un résidu post chirurgical nul, sans nécessité d'une chirurgie radicale. Les résultats encourageants de cette étude suggèrent une nécessaire évaluation de la CIR après 6 cycles.