Déprescription de médicaments potentiellement inappropriés chez des personnes âgées chuteuses en EHPAD

Déprescription de médicaments potentiellement inappropriés chez des personnes âgées chuteuses en EHPAD PDF Author: Hélène Mairesse
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Languages : fr
Pages : 73

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Contexte : La moyenne d'âge en Etablissement d'Hébergement pour Personne Agées Dépendantes (EHPAD) augmente ainsi que le degré de dépendance des résidents. La chute est un évènement fréquent en EHPAD. Elle peut entraîner une perte d'autonomie chez la personne âgée (PA). La déprescription de médicaments potentiellement inappropriés (MPI), favorisant les chutes chez la PA, est un élément sur lequel le médecin généraliste peut agir. Il existe à ce jour, en France, peu de données sur la déprescription en EHPAD. L'objectif de cette étude était de comparer le pourcentage de PA de 75 ans et plus, en EHPAD, ayant au moins un MPI de la Liste de Laroche sur leur ordonnance, avant puis après une chute. Méthode : Etude épidémiologique, observationnelle, rétrospective et multicentrique. Le recueil de données a été effectué dans 9 EHPAD du Nord-Pas-de-Calais entre le 1er juin et le 31 août 2017. 891 PA ont été incluses. La comparaison du taux de prescription de MPI avant et après chute a été effectuée par l'intermédiaire du test de Mc Nemar avec un seuil de significativité fixé à 0.05. Résultats : 410 PA avaient présenté au moins une chute sans hospitalisation. Parmi elles, 43.9% avaient au moins 1 MPI sur leur ordonnance pré-chute. Ce chiffre passait à 41,5% en post-chute. Il existait donc un taux de déprescription de MPI statistiquement significatif de 2,4% (p=0,03). La 1ère classe thérapeutique déprescrite était celle des antidépresseurs imipraminiques (réduction de 44,4%). Venaient ensuite les neuroleptiques (19,2%), les anti-histaminiques H1 (13,4%), les anti-hypertenseurs (11,4%), les benzodiazépines (7,8%) et les anticholinergiques (4,3%). La localisation géographique de l'EHPAD influençait la déprescription (OR=0,27 [0,09-0,78] ; p=0,01 si l'EHPAD était située en milieu semi-rural) ainsi que la présence d'une unité Alzheimer (OR=2,66 [1,19-5,94]; p=0,01) et d'une pharmacie à usage intérieur (OR=2,32 [1,06-5,06] ; p=0,03). Aucune caractéristique propre à la PA n'avait montré de lien statistiquement significatif avec le fait de déprescrire au moins 1 MPI en post-chute. Conclusion : Il existe un lien significatif entre la chute et la déprescription de MPI. Il reste cependant des pistes d'amélioration de la déprescription en EHPAD à explorer.

Déprescription de médicaments potentiellement inappropriés chez des personnes âgées chuteuses en EHPAD

Déprescription de médicaments potentiellement inappropriés chez des personnes âgées chuteuses en EHPAD PDF Author: Hélène Mairesse
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Contexte : La moyenne d'âge en Etablissement d'Hébergement pour Personne Agées Dépendantes (EHPAD) augmente ainsi que le degré de dépendance des résidents. La chute est un évènement fréquent en EHPAD. Elle peut entraîner une perte d'autonomie chez la personne âgée (PA). La déprescription de médicaments potentiellement inappropriés (MPI), favorisant les chutes chez la PA, est un élément sur lequel le médecin généraliste peut agir. Il existe à ce jour, en France, peu de données sur la déprescription en EHPAD. L'objectif de cette étude était de comparer le pourcentage de PA de 75 ans et plus, en EHPAD, ayant au moins un MPI de la Liste de Laroche sur leur ordonnance, avant puis après une chute. Méthode : Etude épidémiologique, observationnelle, rétrospective et multicentrique. Le recueil de données a été effectué dans 9 EHPAD du Nord-Pas-de-Calais entre le 1er juin et le 31 août 2017. 891 PA ont été incluses. La comparaison du taux de prescription de MPI avant et après chute a été effectuée par l'intermédiaire du test de Mc Nemar avec un seuil de significativité fixé à 0.05. Résultats : 410 PA avaient présenté au moins une chute sans hospitalisation. Parmi elles, 43.9% avaient au moins 1 MPI sur leur ordonnance pré-chute. Ce chiffre passait à 41,5% en post-chute. Il existait donc un taux de déprescription de MPI statistiquement significatif de 2,4% (p=0,03). La 1ère classe thérapeutique déprescrite était celle des antidépresseurs imipraminiques (réduction de 44,4%). Venaient ensuite les neuroleptiques (19,2%), les anti-histaminiques H1 (13,4%), les anti-hypertenseurs (11,4%), les benzodiazépines (7,8%) et les anticholinergiques (4,3%). La localisation géographique de l'EHPAD influençait la déprescription (OR=0,27 [0,09-0,78] ; p=0,01 si l'EHPAD était située en milieu semi-rural) ainsi que la présence d'une unité Alzheimer (OR=2,66 [1,19-5,94]; p=0,01) et d'une pharmacie à usage intérieur (OR=2,32 [1,06-5,06] ; p=0,03). Aucune caractéristique propre à la PA n'avait montré de lien statistiquement significatif avec le fait de déprescrire au moins 1 MPI en post-chute. Conclusion : Il existe un lien significatif entre la chute et la déprescription de MPI. Il reste cependant des pistes d'amélioration de la déprescription en EHPAD à explorer.

Médicaments potentiellement inappropriés de la personne âgée selon les critères de la liste "Laroche"

Médicaments potentiellement inappropriés de la personne âgée selon les critères de la liste Author: Clément Gin
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Pages : 108

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Contexte : Actuellement en France, plus de 600 000 personnes âgées vivent en Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD). Il s’agit d’une population de patients polypathologiques et polymédiqués qui sont par conséquent les premiers concernés par le risque iatrogénique. Cette iatrogénie médicamenteuse est en partie évitable. Afin d’optimiser les prescriptions, une liste française a été érigée afin d’aider à la conciliation médicamenteuse. L’objectif de cette étude est d’évaluer la prévalence des Médicaments Potentiellement Inappropriés (MPI) selon la liste de Marie Laure Laroche et d’étudier les facteurs associés à cette prescription. Matériel et Méthode : Il s’agit d’une étude multicentrique observationnelle réalisée auprès de 9 EHPAD des Hauts de France. Chaque ordonnance a été analysée individuellement afin de repérer la présence d’un MPI avec la liste de Laroche. Résultats : Parmi les 892 patients inclus, 45,5% avait au moins un MPI parmi lesquels la classe des benzodiazépines est la plus retrouvée. Cette population de patients prenait de manière significative un nombre de médicaments plus important que les résidents sans MPI, avec un nombre de médicaments plus fréquemment supérieur à 8. Il existe également d’importantes différences de prescription entre les EHPAD. Aucun autre facteur de risque (sexe, âge, dépendance) n’a été retrouvé. Conclusion : La prévalence des MPI en EHPAD est très fréquente, et la poly médication est un des principaux facteurs de risque de prescription inadaptée. La sensibilisation des médecins prescripteurs et des pharmaciens à la problématique de la qualité de prescription chez le sujet âgé est primordiale.

Prescription médicamenteuse potentiellement inappropriée et facteurs associés au sein d'EHPAD de Midi-Pyrénées

Prescription médicamenteuse potentiellement inappropriée et facteurs associés au sein d'EHPAD de Midi-Pyrénées PDF Author: Charlène Cool
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Contexte : La polymédication est fréquente chez les résidents d'établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD). Ceci peut augmenter le risque de prescriptions potentiellement inappropriées (PPI) et ainsi le risque d'événements iatrogènes médicamenteux tels que les chutes et l'hospitalisation. Objectifs : Identifier les PPI chez les résidents d'EHPAD, ainsi que les facteurs structurels et organisationnels associés. Méthodes : Il s'agit d'une analyse transversale des données à l'inclusion d'un échantillon représentatif des résidents d'EHPAD de Midi-Pyrénées ayant participé à l'étude française IQUARE. La PPI a été définie à l'aide d'un indicateur spécifique s'appuyant sur le Résumé des Caractéristiques du Produit, la liste de Laroche, et sur les données cliniques disponibles du patient. Les facteurs associés à la PPI ont été recherchés à l'aide de modèles de régression logistique. Résultats : Parmi les 974 résidents inclus, 71 % présentaient une PPI, principalement des sujets non déments, présentant un nombre important de comorbidités et polymédiqués. Après ajustement, l'âge (RC=1,02 ; IC 95 % [1,01 - 1,03]) et le nombre de comorbidités (score de Charlson, p=0.003, score=1 versus 0 : OR1/0=1,22 ; IC 95 % [0,85 - 1,74], score = 2 versus 0 : OR2/0=1,72 ; IC 95 % [1,23 - 2,41]) étaient associés à une augmentation de la prévalence de PPI. En revanche, la présence d'une démence était associée à une prévalence plus faible (RC=0,70 ; IC 95 % [0,53 - 0,94]). Parmi les caractéristiques structurelles et organisationnelles des EHPAD, l'accès à un avis psychiatrique et/ou à une hospitalisation en psychiatrie (RC=1,36 ; IC 95 % [1,02 - 1,82]) ainsi que la réévaluation de la prescription médicamenteuse (RC=1,45 ; IC 95 % [1,07 - 1,96]) étaient associés à une augmentation de la prévalence des PPI. Conclusion : Notre étude suggère que certaines caractéristiques des EHPAD sont associées à la PPI.

Impact de l'outil STOPP-START sur la prescription des médicaments potentiellement inapropriés et appropriés en établissement d'hébergement pour personne âgées dépendantes

Impact de l'outil STOPP-START sur la prescription des médicaments potentiellement inapropriés et appropriés en établissement d'hébergement pour personne âgées dépendantes PDF Author: François Tea
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Les médicaments potentiellement appropriés (MPA) sont des médicaments avec un rapport bénéfice/risque favorable. Par opposition, les médicaments potentiellement inappropriés (MPA) ont un rapport défavorable. La prescription de MPI augmente la morbidité et la mortalité. Ce sont des médicaments fréquemment retrouvé chez les personnes âgées. L'outil STOPP-START permet de les détecter chez les patients de plus de 65 ans. L'objectif de l'étude est de montrer l'impact de l'outil STOPP-START sur la prescription de médicaments potentiellement inappropriés (MPI) et de médicaments potentiellement appropriés (MPA) en EHPAD. Etude prospective observationnelle, ouvert, multicentrique. Les critères d'inclusions ont été les patients de plus de 65 ans, vivant en permanence en EHPAD. Les critères d'exclusions ont été les patients en phase pré agonique ou agonique, patient décédé ou sorti d'EHPAD en cours d'étude, patient du médecin coordinateur et patient n'ayant pas encore vu son médecin traitant en EHPAD. 110 patients inclus. 15 n'ont pas été inclus : 4 décès et 11 sortis d'EHPAD. L'étude a eu lieu de mai à septembre 2015. 25 patients par EHPAD ont été tirés au sort. A J0, détection des MPI et des MPA omis grâce à l'outil STOPP-START. Puis envoie à J1 au médecin traitant d'un courrier résumant les MPI et MPA omis de son patient. Nouvelle détection à J30 et J90. Nombre de médicaments potentiellement inappropriés et nombre de médicaments potentiellement appropriés omis à J0, J30 et J90. Le nombre de MPI passe de 115 à J0 à 102 à J30 (p=0.006). On retrouve 92 MPI à J90 (p

Evaluation des pratiques de prescription et de dispensation au sein des établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) disposant ou non d'une pharmacie à usage intérieur

Evaluation des pratiques de prescription et de dispensation au sein des établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) disposant ou non d'une pharmacie à usage intérieur PDF Author: Charlotte Spielmann
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L'iatrogénie médicamenteuse constitue un réel problème de santé publique chez les personnes âgées. Vingt pour cent des hospitalisations chez les octogénaires sont liées tout ou partie à un médicament. Une réintégration du budget médicament dans le forfait soins des Ehpad non approvisionnés par des pharmacies à usage intérieur (PUI) a été proposée dans la loi de financement de la sécurité sociale de 2009. Cette démarche vise à optimiser,au moindre coût, la qualité et la sécurité de la prise en charge médicamenteuse des patients. Les enjeux sécuritaires et financiers visant les Ehpad, ont conduit à mener une étude. Elle consiste à dresser un état des lieux des consommations de médicaments en Alsace et d'effectuer une évaluation des pratiques deprescription et de dispensation en Ehpad disposant ou non d'une PUI, chez les personnes de 80 ans ou plus. L'état des lieux de la prise en charge médicamenteuse en Alsace a été réalisé à partir des bases de l'assurance maladie. L'étude de pratiques (prescription et dispensation) a été réalisée avec la collaboration de 10 Ehpad. Au moyen d'une grille d'évaluation, 469 ordonnances ont été analysées. La requête sur la base de l'assurance maladie a permis de détecter que plus de 8 spécialités différentes sont délivrées pour les personnes de 80 ans ou plus ayant eu des prescriptions.Le coût de traitement journalier moyen par patient est d'environ 5,46 euros avec des maximums allant jusqu'environ 300 euros. Les médicaments du système cardiovasculaire et du système nerveux apparaissent comme les plus onéreux.L'analyse des ordonnances a permis de détecter qu'en moyenne 8,31 médicaments sont prescrits par patient. Les médicaments touchant le système nerveux sont les plus prescrits. La détection d'associations inappropriées (telles que psychotropes, benzodiazépines entre eux ou associations contre indiquées), et de médicaments à éviter (tels que vasodilatateurs cérébraux) montre qu'il y a encore un potentiel d'amélioration des pratiques et un certain risque iatrogénique médicamenteux. Des différences existent sur certains items propres à la rédaction de l'ordonnance (indication de la durée de prise, posologie et répartition dans la journée des traitements) en fonction que l'Ehpad soit ou non rattaché à une PUI. Les coûts de traitement journaliers moyens ont été estimés à partir des prix de remboursement de l'assurance maladie à 4,64 euros par jour et par patient dans le groupe PUI et à 4,15 euros par jour et par patient dans le groupe sans PUI. Le niveau de dépendance ne semble pas être relié au coût de traitement ou au nombre de médicaments prescrits. Les organisations du circuit du médicament sont très hétérogènes d'un Ehpad à un autre quelque soit les groupes. Il existe de la part des acteurs de soins une réelle volonté d'améliorer la prise en charge médicamenteuse des patients.

Prescriptions médicamenteuses sous-optimales en EHPAD

Prescriptions médicamenteuses sous-optimales en EHPAD PDF Author: Thibault Soissons
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Languages : fr
Pages : 156

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Contexte : Environ 580 000 personnes âgées vivent en Etablissement d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD) actuellement en France, elles sont particulièrement concernées par le risque iatrogénique du fait de la polypathologie, de la polymédication et de la diminution des réserves fonctionnelles qui les caractérisent. Une part importante de la iatrogénie médicamenteuse est considérée comme évitable, une optimisation de la prescription semble donc importante. Dans cette étude nous nous sommes intéressés aux prescriptions sous-optimales c'est-à-dire aux prescriptions médicamenteuses potentiellement inappropriées (PPI) et aux omissions de prescriptions dans une population de personnes âgées vivant en EHPAD. Objectifs : L'objectif principal de l'étude est d'estimer la prévalence des prescriptions sous-optimales parmi une population de patients âgés de plus de 75 ans vivant en EHPAD. L'objectif secondaire est d'identifier les classes médicamenteuses les plus souvent concernées et d'étudier les facteurs associés aux prescriptions sous-optimales. Méthode : Une étude descriptive transversale multicentrique a été réalisée auprès de 50 résidents dans 5 EHPAD à Paris, 10 sujets ont été choisis au hasard sur chaque site. Les prescriptions ont été analysées sur dossier médical à l'aide de l'outil de dépistage des prescriptions potentiellement inappropriées STOPP - START, intéressant les 3 champs de la prescription sous-optimale : l'overuse, le misuse et l'underuse. Résultats : Les patients avaient une moyenne d'âge de 88 ans et prenaient en moyenne 6,9 médicaments quotidiennement. Les prescriptions des 50 résidents soit 343 médicaments, ont été analysées. Parmi les prescriptions les plus fréquentes : 40% des patients prenaient une benzodiazépine, 20% un neuroleptique, 30 % un inhibiteur de la pompe à proton, 34 % un antiagrégant plaquettaire et 12% un anticoagulant oral direct. Plus des deux tiers des patients avaient au moins une prescription sous-optimale. Les prescriptions en overuse ou misuse, c'est à dire une non indication ou une balance bénéfice - risque défavorable au médicament étaient présentes chez 48% des patients et en lien avec la prescription de médicaments du système cardio-vasculaire et les psychotropes ; 46 % avait au moins une omission de prescription en présence d'une indication démontrée. Les résidents avec au moins une PPI prenaient un nombre de médicaments plus fréquemment supérieur à 7 par rapport aux résidents sans PPI, avec une différence significative (p = 0,011). Aucun autre facteur (âge, sexe, démence, vie en unité spécialisée,...) n'était différent entre les deux groupes. Conclusion : Les prescriptions sous-optimales sont très fréquentes en EHPAD. Il est important d'en réduire le nombre afin de limiter le risque iatrogénique. L'amélioration de la surveillance des traitements et leur réévaluation sont également importantes. Une meilleure compréhension des facteurs associés aux prescriptions sous-optimales en EHPAD et de nouvelles stratégies de prévention et de dépistage de la prescription médicamenteuse sous-optimale sont nécessaires et pourraient intéresser de nouveaux travaux de recherche en médecine générale.

Impact de la diffusion de la liste de Laroche sur le nombre de médicaments potentiellement inappropriés prescrits chez les personnes âgées de 75 ans et plus dans une cohorte de patients vivant en EHPAD dans les Hauts-de- France

Impact de la diffusion de la liste de Laroche sur le nombre de médicaments potentiellement inappropriés prescrits chez les personnes âgées de 75 ans et plus dans une cohorte de patients vivant en EHPAD dans les Hauts-de- France PDF Author: Hélène Michalik-Sallez
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Languages : fr
Pages : 100

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Contexte : Les médicaments potentiellement inappropriés (MPI) sont définis comme des médicaments ayant un rapport bénéfice/risque défavorable. Ils présentent un risque d’évènement médicamenteux indésirable supérieur au bénéfice attendu ou une efficacité douteuse par rapport à des alternatives thérapeutiques. Les patients âgés, souvent polypathologiques et polymédiqués, sont à haut risque de prescription de MPI. La liste de Laroche établie en 2007, regroupe des familles de MPI chez les patients de 75 ans et plus, et pourrait constituer une aide précieuse à la prescription en gériatrie. L’objectif de l’étude était d’évaluer l’impact de la diffusion de cette liste auprès de soignants sur les prescriptions faites aux patients âgés de 75 ans et plus. Méthode : Etude épidémiologique de cohorte observationnelle, rétrospective et descriptive réalisée du 1er mai 2016 au 30 avril 2017 inclus, au sein de 9 Etablissements d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD) des Hauts-de-France. Les traitements de fond et leurs posologies ont été relevés en date du 1er mai 2016. Le critère de jugement principal était la diminution du nombre de lignes de MPI prescrits aux patients après diffusion de la Liste de Laroche. Résultats : 892 patients ont été inclus, parmi eux une majorité de femme (79,6%). Suite à des pertes de données, 571 patients ont permis de tester l’objectif principal. Il existait une diminution du nombre de MPI entre avant et après diffusion (59,54% à 55,34 %) mais elle était non significative (p=0,14). Une seule famille de MPI voyait son nombre de prescription diminuer de manière significative, les anti-histaminiques anxiolytiques (33% à 19% avec p=0,03) sans savoir s’ils étaient supprimés ou remplacés par une autre classe médicamenteuse considérée comme appropriée ou non. Plus un patient était âgé et plus il avait de risque de se voir prescrire des MPI de la liste de Laroche (augmentation de 4,8% par année).(Odds-ratio de 1.048 (95% IC : 1.004-1.094) p=0.034). Conclusion : Il n’a pas été retrouvé de diminution significative du nombre de MPI prescrits après diffusion de la liste de Laroche chez les patients de 75 ans et plus. La conciliation et la révision régulière des prescriptions pour déprescrire doit être systématique en soins primaires pour tout soignant gravitant autour du patient âgé fragile.

Prescriptions des neuroleptiques dans les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD)

Prescriptions des neuroleptiques dans les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) PDF Author: Clarisse Laffon de Mazières
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Languages : fr
Pages : 90

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Contexte : l'impact des facteurs organisationnels sur la prescription des neuroleptiques n'est pas connu. L'objectif principal de cette étude était de déterminer s'il existe une association entre le nombre de médecins généralistes intervenant au sein d'un EHPAD et les prescriptions inappropriées de neuroleptiques. Méthode : à partir des données à l'inclusion de l'étude IQUARE (6275 résidents ; 175 EHPAD, nous avons sélectionné la population de résidents ayant au moins une prescription de neuroleptique. Nous avons défini chaque prescription de neuroleptique comme potentiellement appropriée ou inappropriée à partir des recommandations françaises en vigueur. Etant donnée la structure hiérarchique des données (niveau résident et niveau EHPAD), nous avons utilisé un modèle de régression logistique multiniveau. Résultats : parmi les 6275 résidents inclus dans IQUARE, 1532 (24,41%) avaient au moins une prescription de neuroleptique. Parmi eux, 513 (33,49%) avaient une prescription qui suivait les recommandations concernant l'indication, la dose et la substance active, et 1019 (66,51%) avaient une prescription potentiellement inappropriée. Les résidents vivant dans un EHPAD avec plus de 30 médecins pour 100 lits avait un risque plus élevé d'avoir une prescription inappropriée de neuroleptique par rapport à un résident vivant dans un EHPAD avec moins de 10 médecins généralistes pour 100 lits (OR=1,80 ; IC95% [1,04-3,12]). Conclusion : les facteurs d'ordre organisationnel, indépendants des caractéristiques des résidents, ont une influence sur le bon usage des neuroleptiques.

Y a-t-il un lien entre la consommation de médicaments potentiellement inappropriés et la mortalité des personnes âgées institutionnalisées ?

Y a-t-il un lien entre la consommation de médicaments potentiellement inappropriés et la mortalité des personnes âgées institutionnalisées ? PDF Author: Justine Walraevens
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Languages : fr
Pages : 50

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Contexte : les médicaments potentiellement inappropriés (MPI) sont définis comme des médicaments ayant un rapport bénéfice/risque défavorable. Ils présentent un risque d'évènement indésirable médicamenteux supérieur au bénéfice attendu ou une efficacité douteuse par rapport à d'autres alternatives thérapeutiques. Laroche et al. ont défini en 2008 une liste de MPI applicable à la pratique médicale française regroupant les médicaments à éviter chez les personnes âgées. L'objectif de l'étude était de décrire l'association entre la consommation de MPI selon la liste de Laroche et la mortalité des personnes âgées institutionnalisées. Méthode : étude de cohorte, épidémiologique, observationnelle, descriptive, rétrospective au sein de 9 établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes des départements du Nord et du Pas-de-Calais entre le 01/05/16 et le 30/04/17. Les traitements de fond et leurs posologies ont été relevés en date du 01/05/16. Le critère de jugement principal était la survenue d'un décès pendant la période d'étude. Résultats : 886 patients ont été analysés dont 20,4 % d'hommes (n=181) et 79,6 % de femmes (n=705). 200 patients sont décédés au cours du suivi, soit 22,6 % de l'échantillon. Il existait une augmentation de 3,3 % du risque de décès chez les patients ayant consommé au moins un MPI par rapport à ceux n'en ayant pas consommé. Cependant cette association n'était pas statistiquement significative, ni avant ajustement sur les facteurs de risque de mortalité (HR=1,033 ; IC95 % [0,78-1,38] ; p=0,82) ni après ajustement (HR=1,029 ; IC95 % [0,77-1,38] ; p=0,85). Il existait une augmentation de 2,8 % du risque de mortalité lorsqu'on augmentait d'une unité le nombre de MPI consommé avant ajustement, mais ce résultat n'était pas significatif (HR=1,028 ; IC95 % [0,73-1,45] ; p=0,87). Après ajustement, le risque de mortalité était de 30 %, mais il restait non significatif (HR=1,3 ; IC95 % [0,89-1,89] ; p=0,17). Conclusion : les résultats de l'étude ne retrouvent pas d'augmentation significative du risque de mortalité chez les personnes âgées de 75 ans et plus consommant des MPI. Bien qu'inattendus, ces résultats restent toutefois concordants avec les données de la littérature. La révision régulière des prescriptions doit néanmoins rester systématique chez les personnes âgées, les MPI représentant un surcoût de dépense pour l'assurance maladie et un risque que leurs consommateurs les privilégient au détriment de traitements plus pertinents.

Prescriptions évitables en EHPAD

Prescriptions évitables en EHPAD PDF Author: Maud Briand
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ISBN:
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Languages : fr
Pages : 70

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Contexte: Les personnes âgées vivants en EHPAD sont exposées à un risque de iatrogénie, notamment du fait de la polymédication. L'objectif cette étude est de déterminer la prévalence des prescriptions de médicaments potentiellement inappropriés dans trois EHPAD situés dans l'Orne afin de sensibiliser les professionnels de santé à cet enjeu. L'objectif secondaire est de rechercher les facteurs pouvant être associés à ces prescriptions. Méthode : Il s'agit d'une étude observationnelle descriptive rétrospective. Les données ont été recueillies entre le 17 février et le 28 avril 2021. Cette étude est fondée sur la liste du Dr Marie-Laure Laroche, médecin et pharmacologue française, qui a édité une « liste de médicaments potentiellement inadaptés à la pratique médicale française » en 2007. Celle-ci s'applique aux patients de plus de 75 ans et elle sépare les médicaments selon 3 catégories : les médicaments ayant un rapport bénéfice/risque défavorable, les médicaments ayant une efficacité discutable enfin les médicaments ayant un rapport bénéfice/risque défavorable et une efficacité discutable. Résultats : Parmi les 199 patients inclus, un total de 176 MPI ont été retrouvés. 113 patients avaient au moins une MPI sur leur ordonnance soit une prévalence de 56,78 %. Les médicaments les plus pourvoyeurs de MPI sont les benzodiazépines, les neuroleptiques et les anticholinergiques. La prévalence des MPI est plus élevée chez les patients présentant un trouble cognitif (p