Point de vue des médecins généralistes sur leur implication dans les limitations et arrêts de traitement chez leurs patients hospitalisés

Point de vue des médecins généralistes sur leur implication dans les limitations et arrêts de traitement chez leurs patients hospitalisés PDF Author: Matthieu Forin
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Introduction : la loi du 22 avril 2005 impose la mise en oeuvre d'une procédure collégiale dans les réflexions conduisant à des décisions de limitation ou d'arrêt de traitement (LAT), notamment dans le cas de patients inconscients. Le médecin généraliste (MG) fait rarement partie de cette collégialité. L'objectif principal de ce travail était d'étudier le ressenti des MG face à leur implication dans les décisions de LAT à l'hôpital. Matériel et méthode : il s'agit d'une étude qualitative avec analyse sémantique thématique du discours, sur la base d'entretiens semi-dirigés. L'inclusion visait les MG dont un patient, suivi par une équipe de soins palliatifs au CHU de Poitiers, avait fait l'objet d'une décision de LAT dans les 4 mois précédents l'étude. Une triangulation du classement axial puis thématique était réalisée. Résultats : 11 MG ont été inclus, parmi lesquels neuf ont participé à l'étude. Les MG se sentaient peu informés et peu impliqués, bien qu'ils estimaient intéressant et valorisant le fait d'être sollicité. Leurs réactions étaient cependant contrastées, depuis l'acceptation lorsque la situation dépassait les possibilités ambulatoires, jusqu'au sentiment de frustration sur fond de liens ville-hôpital distendus. Au-delà d'une disponibilité contrainte, principale limite à leur implication, leur point de vue extrahospitalier et leur expertise dans la connaissance du patient en font des consultants légitimes pour les décisions de LAT. Cette connaissance biographique acquise sur la durée est une aide pour penser les souhaits de fin de vie du patient, au-delà des projections personnelles et des affects qui peuvent être renforcés par un lien de proximité, mais qui pourraient également être pondérés par l'exercice de la collégialité. Conclusion : le bénéfice d'une plus grande sollicitation serait triple : - au niveau de l'hôpital, une collégialité ouverte au MG apporterait un regard différent, améliorant la qualité de la réflexion et donc la valeur de la décision ; - au niveau du patient qui verrait sa volonté mieux respectée, le MG étant souvent dépositaire de données fondamentales le concernant ; - au niveau du médecin généraliste qui serait reconnu et verrait sa compétence augmenter en même temps que son expérience. C'est aussi la démarche palliative qui serait mieux diffusée dans les pratiques.

Point de vue des médecins généralistes sur leur implication dans les limitations et arrêts de traitement chez leurs patients hospitalisés

Point de vue des médecins généralistes sur leur implication dans les limitations et arrêts de traitement chez leurs patients hospitalisés PDF Author: Matthieu Forin
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Introduction : la loi du 22 avril 2005 impose la mise en oeuvre d'une procédure collégiale dans les réflexions conduisant à des décisions de limitation ou d'arrêt de traitement (LAT), notamment dans le cas de patients inconscients. Le médecin généraliste (MG) fait rarement partie de cette collégialité. L'objectif principal de ce travail était d'étudier le ressenti des MG face à leur implication dans les décisions de LAT à l'hôpital. Matériel et méthode : il s'agit d'une étude qualitative avec analyse sémantique thématique du discours, sur la base d'entretiens semi-dirigés. L'inclusion visait les MG dont un patient, suivi par une équipe de soins palliatifs au CHU de Poitiers, avait fait l'objet d'une décision de LAT dans les 4 mois précédents l'étude. Une triangulation du classement axial puis thématique était réalisée. Résultats : 11 MG ont été inclus, parmi lesquels neuf ont participé à l'étude. Les MG se sentaient peu informés et peu impliqués, bien qu'ils estimaient intéressant et valorisant le fait d'être sollicité. Leurs réactions étaient cependant contrastées, depuis l'acceptation lorsque la situation dépassait les possibilités ambulatoires, jusqu'au sentiment de frustration sur fond de liens ville-hôpital distendus. Au-delà d'une disponibilité contrainte, principale limite à leur implication, leur point de vue extrahospitalier et leur expertise dans la connaissance du patient en font des consultants légitimes pour les décisions de LAT. Cette connaissance biographique acquise sur la durée est une aide pour penser les souhaits de fin de vie du patient, au-delà des projections personnelles et des affects qui peuvent être renforcés par un lien de proximité, mais qui pourraient également être pondérés par l'exercice de la collégialité. Conclusion : le bénéfice d'une plus grande sollicitation serait triple : - au niveau de l'hôpital, une collégialité ouverte au MG apporterait un regard différent, améliorant la qualité de la réflexion et donc la valeur de la décision ; - au niveau du patient qui verrait sa volonté mieux respectée, le MG étant souvent dépositaire de données fondamentales le concernant ; - au niveau du médecin généraliste qui serait reconnu et verrait sa compétence augmenter en même temps que son expérience. C'est aussi la démarche palliative qui serait mieux diffusée dans les pratiques.

Médecine générale et limitation ou arrêt des traitements

Médecine générale et limitation ou arrêt des traitements PDF Author: Yannick Bathenay
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Languages : fr
Pages : 110

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La question de la limitation ou arrêt des traitements (LAT) chez le patient en fin de vie a fait débat ces dernières années dans les milieux scientifiques et éthiques avant d'être médiatisée et d'aboutir à une réflexion politique et la mise en place d'une loi relative à ces patients. Alors que les droits de ces patients ont été établis et détaillés, les situations vécues par les soignants peuvent poser encore des problèmes moraux et éthiques pour apporter les soins adéquats aux patients en fin de vie, notamment lorsque ces patients sont dans l'incapacité de se prononcer sur leurs désirs propres. La place du médecin traitant comme aide déontologique à cette décision a été plusieurs fois évoquée mais très peu étudiée, encore moins du point de vue du médecin généraliste, élément pourtant central de cette problématique et pourtant trop souvent exclu de ce processus. En outre, la pratique du généraliste dépend de facteurs d'influence tels que l'offre de soins en fonction de son lieu et type d'exercice notamment, alors que les droits des patients en fin de vie sont définis de manière unanime et sans équivoque. Cette thèse cherche ainsi à décrire le rôle du médecin généraliste dans cette problématique, en le confrontant à son cadre d'exercice. Nous avons ainsi interrogé 50 généralistes dans toute la France et dans les DOM, tous suivant ou ayant déjà suivi un patient en fin de vie. 28% d'entre eux n'avaient jamais été sollicités pour participer à une décision de LAT, et près d'1/3 de ceux-ci exerçaient en milieu rural. La prise de décision sans participation du médecin concernait à 60% des médecins ruraux. Néanmoins 98% d'entre eux souhaitent leur implication dans ce processus.

Abstention thérapeutique et limitation des traitements à l'âge avancé

Abstention thérapeutique et limitation des traitements à l'âge avancé PDF Author: Béatrice Goujet
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Languages : fr
Pages : 62

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L'abstention thérapeutique ou la limitation des traitements est une question délicate à laquelle les médecins généralistes sont confrontés, en particulier auprès des personnes âgées souffrant de polypathologies et parfois de handicaps. Alors que des recommandations hospitalières existent, ainsi qu'une récente loi relative aux droit des malades et à la fin de vie, nous avons cherché à savoir comment les médecins généralistes vivaient ce type de situation au quotidien. Méthode – Pour cela, nous avons réalisé une étude qualitative à partir d'entretiens semi-dirigés auprès de vingt médecins généralistes tirés au sort sur l'ensemble du département de la Loire. Nous leur avons proposé de décrire la dernière expérience pour laquelle ils avaient été amenés à décider de la mise en oeuvre d'une abstention thérapeutique, ou une limitation des soins chez un patient de plus de 75 ans. Il s'agissait de préciser le contexte, d'identifier les personnes qui étaient intervenues dans la décision, de décrire la décision prise est ses conséquences, et de savoir enfin si les traces de cette décision apparaissaient dans le dossier médical. Les situations qui ont conduit les médecins généralistes à la décision d'abstention thérapeutique, ou de limitation de traitements, sont hétérogènes. Parfois la décision a été prise dans l'urgence. Les médecins décrivent des relations relativement simples avec leurs patients qui sont, lorqu'ils sont conscients et compétents, informés et consentants. Le refus de soins par les patients restent cependant une situation difficile pour les médecins généralistes. Ceux-ci notent l'absence de demande anticipée, et de personne de confiance désignée. Par contre, ils soulignent les difficultés relationnelles qui interviennent fréquemment dans les familles et qui peuvent compromettre la décision. Les médecins généralistes soulignent leur solitude dans la décision. La relation avec le personnel paramédical est souvent perçue comme délicate, du fait de l'absence de lieu d'exercice commun et d'opinions parfois divergentes. Le personnel médical est souvent limité au seul médecin généraliste, même s'il ne manque pas de prendre l'avis d'un confrère si la situation s'y prête. Enfin, le médecin généraliste n'inscrit pas toujours sa décision explicitement sur le dossier médical. L'expérience rapportée par les médecins montre par ailleurs leur forte implication éthique. Contrairement à des situations bien définies et objets d'un relatif consensus, comme celle de l'arrêt et de la limitation des traitements actifs en réanimation, où des décisions collégiales peuvent être prises, le médecin généraliste, quant à lui, est confronté le plus souvent seul à des expériences diverses et hétérogènes en terme de limitation de traitement ou d'abstention thérapeutique à l'âge avancé. Si la particularité de la médecine générale est d'être un exercice de proximité avec le patient et la famille, la communication et la compréhension de ces personnes restent un enjeu. La réalité du terrain rend souvent une décision collégiale difficile. Le médecin généraliste aura peut-être à inventer des solutions spécifiques, pour lui permettre une pratique et une réflexion éthique moins solitaires. Les textes législatifs et les recommandations récentes concernant l'arrêt ou la limitation des soins en fin de vie sont des repères pour aider le médecin dans sa pratique, néanmoins, leur application sur le terrain reste un enjeu complexe.

L' implication du médecin généraliste dans les décisions de limitation et/ou d' arrêt des thérapeutiques

L' implication du médecin généraliste dans les décisions de limitation et/ou d' arrêt des thérapeutiques PDF Author: Roxane Sacault-François
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L' avis du médecin généraliste est peu recherché lors des décisions de limitation et/ou d' arrêt thérapeutique alors qu'il est le médecin traitant du patient. Cette étude évalue l' implication effective des médecins généralistes dans les décisions de limitation et/ou d' arrêt thérapeutique prises pour les patients en hospitalisation. Nous avons réalisé deux enquêtes anonymes prospectives et simultanées au mois de mai 2017 : l' une par voie postale auprès des médecins généralistes du Puy-de-Dôme ; l' autre par voie électronique auprès des médecins hospitaliers du CHU de Clermont-Ferrand. Le taux de réponse était de 55 % pour le premier et très limité pour le second (n=17). 43,7 % des omnipraticiens déclarent avoir participé à une décision de limitation et/ou d' arrêt thérapeutique. Une majorité pense que leur avis est indispensable (65,3%) et souhaiterait être plus impliquée (84,2%). Les principaux facteurs associés à la participation en analyse multivariée était le fait d' être formé en soins palliatfs et le fait d' exercer depuis 5 à 10 ans (p=0,047). 23,5 % des médecins hospitaliers jugent indispensable l' avis du médecin traitant. La majorité l' informe d' une telle décision (65%) et souhaiterait l' impliquer davantage (88%). On notait une forte demande de formation palliative dans les deux groupes. La formation palliative et une meilleure communication améliorerait la participation du médecin traitant à la collégialité.

Quel est le point de vue des patients atteints de cancer, en situation de difficultés socio-économiques et en cours de traitement, sur la place du médecin généraliste dans leur prise en charge globale ?

Quel est le point de vue des patients atteints de cancer, en situation de difficultés socio-économiques et en cours de traitement, sur la place du médecin généraliste dans leur prise en charge globale ? PDF Author: Dalila Amazouz
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Languages : fr
Pages : 122

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Contexte : le dernier plan cancer a mis l'accent sur le rôle du médecin généraliste dans la prise en charge des patients et sur les inégalités sociales de santé, grandissantes, face au cancer en France. L'objectif de cette étude est de questionner le point de vue des patients atteints de cancer, en situation de difficultés socio-économiques et en cours de traitement, sur la place du médecin généraliste dans leur prise en charge globale. Matériels et méthodes : il s'agit d'une étude qualitative par entretiens semi directifs de type compréhensifs. Dix-sept patients suivis dans deux hôpitaux de jour franciliens, en situation de difficultés socioéconomiques, atteints de cancer et en cours de chimiothérapie ont été interrogés. Une analyse inductive générale a été réalisée et une triangulation a permis de valider la catégorisation proposée. Résultats : outre les problématiques d'accès aux soins primaires relevées dans cette étude, les patients interrogés, en situation de difficultés socioéconomiques et atteints de cancer, consultent souvent tardivement suite à des symptômes. Ils ne se sentent également pas assez entendus par leur médecin généraliste, qui, comme les patients eux-mêmes, ont tendance à attribuer leurs troubles de santé, en particulier lorsqu'ils sont aspécifiques, à leurs conditions de vie difficiles. Ces deux principaux résultats semblent les facteurs essentiels contribuant aux retards diagnostiques. Les patients interrogés sollicitent peu leur médecin généraliste, considéré comme moins compétent que l'oncologue durant la phase active du traitement contre le cancer. Conclusion : trois pistes semblent se dégager pour renforcer la prise en charge des patients atteints de cancer en situation de difficultés socio-économiques. D'abord améliorer l'accès aux soins primaires reste un enjeu fondamental. Ensuite, lutter contre l'idée qu'un trouble aspécifique est nécessairement dû au contexte psychosocial sans en éliminer l'organicité permettrait de lutter efficacement contre le retard diagnostic. Enfin, une meilleure formation des médecins généralistes sur le plan médical et social dans la prise en charge du cancer pourrait participer à maintenir la confiance du patient dans les soins primaires.

Place du médecin généraliste dans la limitation et l'arrêt des soins en médecine générale

Place du médecin généraliste dans la limitation et l'arrêt des soins en médecine générale PDF Author: Clémence Donzé
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Languages : fr
Pages : 0

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Ne pas pratiquer d'obstination déraisonnable, mais soulager les souffrances. Telles sont les missions octroyées aux médecins par l'éthique et la législation. Dans la plupart des cas, celles-ci sont facilitées par la collégialité d'un service hospitalier, d'un réseau de soins. Mais qu'en est-il en médecine générale ? L'objet de mon étude est d'observer, à l'aide d'un questionnaire d'opinion, le ressenti des médecins généralistes sur leur place dans la prise de décision de limitation et/ou d'arrêt des soins chez les patients en situation de fin de vie. 107 médecins généralistes libéraux ont répondu aux 11 items de notre questionnaire. Les résultats révèlent une méconnaissance générale des recommandations, floues pour le monde de la médecine générale libérale, un manque de sollicitation externe des établissements hospitaliers. Il existe une disparité des pratiques et des formations. La prise de décision de limitation et d'arrêt des soins à domicile existe, mais parfois avec un aspect non réglementaire. La prise en charge de ces patients par les médecins généralistes, avec parfois la difficulté d'accès à des réseaux de soins palliatifs, reste encore une problématique. La comparaison de nos résultats avec la littérature permet de conclure à une carence nette de l'implication des médecins généralistes dans la prise de décision de limitation et/ou d'arrêt des soins chez les patients en fin de vie dans leur environnement. Il est donc indispensable d'homogénéiser certaines pratiques, de promouvoir le développement et l'encadrement des démarches du médecin généraliste en milieu libéral dans ce domaine de la limitation et/ou de l'arrêt des soins.

Le rôle du médecin généraliste dans la décision de limitation thérapeutique

Le rôle du médecin généraliste dans la décision de limitation thérapeutique PDF Author: Delphine Madec
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Languages : fr
Pages : 118

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Alors que la fin de vie à l'hôpital et ses modalités ont beaucoup été décrites, peu d'études se sont intéressées à la place du médecin généraliste lors des décisions de limitation des soins. Les différents textes de recommandations ne mentionnent que la possibilité de recours au médecin traitant en cas de difficultés ou de conflit entre le service et les proches. En France, deux lois font référence à la prise en charge de la fin de vie et mettent en avant les droits du patient et le fait de ne pas prodiguer des soins dans une obstination déraisonnable : la loi du 4 mars 2002, et la loi Léonetti, du 22 avril 2005. La question de limitation de soins se pose alors. Elle doit être prise collégialement par le médecin en charge du patient après concertation avec l'équipe de soins. L'étude a pour objectif l'évaluation de la place du médecin généraliste dans la décision d'arrêt thérapeutique en milieu hospitalier. Il s'agit également de déterminer quelles sont leurs pratiques et leur envie d'implication. Nous avons comparé les résultats aux données d'une enquête précédente et noté l'évolution de la pratique médicale. Il s'agit d'une étude observationnelle réalisée de Novembre 2008 à Mai 2009. Elle s'est déroulée en deux phases : tout d'abord, nous avons recueilli les témoignages de médecins traitants de patients hospitalisés en réanimation et soulevant le problème de la limitation thérapeutique ; ensuite, nous avons analysé les réponses du questionnaire soumis à des médecins généralistes installés en ville. Les résultats ont montré que le médecin traitant suit autant de patient en soins palliatifs qu'il y a six ans, que la fin de vie est mieux définie et sa prise en charge semble plus évidente pour les soignants. Cependant, la communication entre hospitaliers et libéraux fait défaut pour quasiment un patient sur deux et la famille prend le relais pour faire parvenir les informations au médecin traitant, ce qui ne lui permet pas d'avoir une bonne implication dans une éventuelle prise de décision pour son patient. On constate que les médecins traitants sont davantage sollicités. Selon la connaissance qu'ils ont de leur patient, leur implication et le poids de leur avis seront plus ou moins importants.

Décision de limitation et arrêt des thérapeutiques (LAT) en réanimation

Décision de limitation et arrêt des thérapeutiques (LAT) en réanimation PDF Author: Anne-Sophie Malaquin
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Languages : fr
Pages : 94

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Introduction : La place du médecin généraliste au cours des décisions de limitation et arrêt des thérapeutiques (LAT) en réanimation est peu discutée. Le médecin généraliste est pourtant celui qui gère le plus souvent les fins de vie à domicile. Le recueil de son avis est conseillé dans les dernières recommandations la Société de Réanimation de Langue Française. Les objectifs de ce travail étaient d’évaluer l’implication des médecins généralistes du Nord-Pas-de-Calais au cours des décisions de LAT prises en réanimation et de rechercher les facteurs influençant leur motivation à participer à ces décisions. Méthode : Etude prospective descriptive élaborée par deux questionnaires. L’un était destiné aux médecins généralistes de la région Nord-Pas-de-Calais, l’autre aux médecins réanimateurs de trois services de réanimation polyvalente de la métropole Lilloise. Résultats : Parmi les 84 médecins généralistes interrogés, 79 (94%) déclaraient avoir déjà eu des patients hospitalisés en réanimation. Parmi eux, 44 (56%) avaient déjà eu des patients ayant fait l’objet de décision de LAT. Quinze médecins (34%) déclaraient avoir déjà été sollicités lors des situations de LAT. Ni l’ancienneté d’installation (p = 0,542), ni le type d’exercice médical (p = 0,822), ni le département d’installation (p = 1) ni même une participation antérieure à une décision de LAT (p = 0,237) ne semblaient influencer significativement l’implication des médecins dans ces décisions. Conclusion : Les médecins généralistes interrogés ne participaient que dans un tiers des cas aux décisions de LAT prises en réanimation. On retrouvait pourtant un grand intérêt pour cette question avec une réelle volonté d’être sollicité et d’aider leurs patients en anticipant les demandes et les situations complexes. Une demande de collaboration avec les médecins spécialistes était mise en évidence. Aucun facteur influençant leur motivation n’était retrouvé. Une forte demande de formation sur cette thématique de la fin de vie était identifiée.

Implication du médecin généraliste dans la décision de limitation ou arrêt des thérapeutiques aux urgences

Implication du médecin généraliste dans la décision de limitation ou arrêt des thérapeutiques aux urgences PDF Author: Khadidja Daoud
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Languages : fr
Pages : 98

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En France, l'admission aux urgences des patients en fin de vie n'est pas rare et représente 4 à 8 % des décès survenant à l'hôpital. Une décision de Limitation ou d'Arrêt des Thérapeutiques est prise dans près de 80% des cas. La collégialité est un élément clé dans ces décisions. Le médecin généraliste pourrait être un apport indéniable en enrichissant la collégialité de par sa connaissance globale des patients et de leur environnement. L'objectif principal de notre étude est d'évaluer l'implication des médecins généralistes dans les décisions de LAT au sein des services d'Urgences. L'étude était prospective observationnelle et multicentrique. Les patients consultant dans un service d'urgences et pour lesquels une décision de LAT était prise étaient inclus. Un questionnaire était ensuite envoyé à leur médecin généraliste. 66 patients ont été inclus dans l'étude de juin 2015 à Avril 2016. Au total 35 médecins généralistes ont répondu au questionnaire. Aucun médecin généraliste n'a été contacté pour participer à la décision de LAT pour son patient. Ils sont cependant 65% à souhaiter l'être systématiquement. En effet, pour la majorité d'entre eux, ils estiment leur participation dans ce type de décision comme importante et compatible avec leurs pratiques. Ils ne considèrent pas nécessaire que cet acte soit valorisé. Plus de deux tiers des médecins sont rappelés par les familles pour exprimer un vécu difficile de la décision de LAT. Cette étude montre ainsi la volonté du médecin généraliste de s'impliquer dans les décisions de LAT aux urgences et le rôle qu'il pourrait avoir auprès de la famille pour l'accompagnement de la fin de vie de leurs proches

Le point de vue des médecins généralistes sur leurs relations avec l'hôpital

Le point de vue des médecins généralistes sur leurs relations avec l'hôpital PDF Author: David Sebag
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Languages : fr
Pages : 152

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Alors que la médecine se recentre autour du patient, l’évaluation de la qualité des soins devient incontournable. Or, un des préalables à la bonne qualité des soins est l’existence d’une bonne relation entre les médecins généralistes et l’hôpital. Nous avons envoyé, de façon randomisée, un questionnaire à 400 médecins généralistes d’Isère, afin d’étudier leur ressenti sur cette relation ville/hôpital. Notre étude met en évidence des déficiences dans la relation ville/ hôpital, principalement liées à une carence de communication et une mauvaise définition des rôles de chacun. Ces difficultés semblent identiques mais minorées lorsque l’hôpital est plus petit. Ces tensions ont toujours existé et toutes les enquêtes concluent à la nécessaire collaboration entre médecine de ville et hôpital. Les principales demandes des médecins généralistes semblent simples : utilisation du téléphone, standard disponible, être prévenus du décès et de la sortie des patients. Quant aux pouvoirs publics, nous n’avons pas l’impression que la relation ville/hôpital soit prise en compte, tant au niveau local que national.