Place et performance de l'imagerie par résonnance magnétique au cours des chimiothérapies néo adjuvantes pour cancer du sein localement avancé

Place et performance de l'imagerie par résonnance magnétique au cours des chimiothérapies néo adjuvantes pour cancer du sein localement avancé PDF Author: Caroline Brisson
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Languages : fr
Pages : 86

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Book Description
Objectif : Evaluer nos pratiques concernant l’imagerie chez les patientes avec cancer du sein non métastatique recevant une chimiothérapie néoadjuvante (CNA) avec évaluation de la fiabilité de l’IRM à détecter une tumeur mammaire résiduelle en comparant la taille tumorale à l’imagerie avec la taille histologique. Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur les patientes prises en charge entre 2008 et 2012 pour un cancer du sein localement avancé dans les CHRU de Tours et de Rennes. Résultats : 251 patientes ont été incluses sur la période de l’étude. Une IRM a été réalisée en début, milieu et fin de cure à Tours et à Rennes, respectivement dans 99 et 55, 80 et 5, 97 et 70% des cas. Notre taux de réponse pathologique complète (pCR) s’élève à 21,5%. L’IRM a une sensibilité de 48,8%, une spécificité de 84,7%, une valeur prédictive positive de 47,7%, une valeur prédictive négative à 85%. L’aire sous la courbe (AUC) est de 0,66. Cette dernière varie en fonction du phénotype tumoral, elle est la meilleure pour les tumeurs triple négatives (AUC=0,77). La corrélation entre la taille à l’IRM et la taille histologique varie également en fonction du phénotype tumoral, elle est également la meilleure pour les tumeurs triples négatives. Concernant la prise en charge chirurgicale, la moitié des patiente a eu une mastectomie d’emblée (76,5% des tumeurs inflammatoires et/ou multifocales ont eu un traitement radical). La survie des patientes est identique qu’elles aient ou non eu une pCR, par contre elle est moins bonne pour les patientes triple négatives. Conclusion : L’IRM reste à l’heure actuelle l’examen le plus performant pour évaluer la maladie résiduelle après CNA. Elle permet, grâce à une bonne sélection des patientes de guider le chirurgien vers le traitement le plus adapté à chacune d’entre elles. Cependant elle ne devrait pas être réalisée en dehors du bilan préthérapeutique chez les patientes chez qui un traitement radical est indiqué quelle que soit la réponse aux thérapeutiques.