Observatoire de l'activité des jeunes médecins généralistes en Champagne-Ardenne : devenir après deux années de suivi PDF Download
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Author: Amaury Loron
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Languages : fr
Pages : 152
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Book Description
Contexte. En France, une pénurie d'offre de soins de premier recours s'annonce. Le nombre de médecins en activité diminue et leur répartition sur le territoire est inégale. La population médicale connaît des évolutions sociologiques. L'observation des jeunes médecins généralistes est essentielle pour saisir les évolutions et leurs conséquences afin d'y adapter le système de soins. Objectif. Il s'agit de dresser le profil des jeunes médecins généralistes de Champagne-Ardenne, d'étudier l'évolution de leur activité professionnelle et d'en identifier les facteurs influençant. Méthode. Étude quantitative descriptive par suivi de cohorte auprès de la promotion d’internes en médecine générale ayant débuté leur TCEM à la faculté de médecine de Reims en novembre 2008. Trois questionnaires, un initial et deux de suivi leur ont été adressés en novembre 2011, 2012 et 2013. Résultats. Le taux de réponse était de 73%. Les femmes étaient majoritaires (68%). Entre 2011 et 2013, le pourcentage de propriétaires est passé de 26,3% à 60,5%, celui de répondants avec enfant est passé de 21% à 44,7 %. Deux ans après la fin de l'internat, 52,6% des répondants n'avaient pas soutenu leur thèse. Les remplaçants étaient 68,5% en 2013. L'activité professionnelle était stable entre 2011 et 2013. L'activité mixte était envisagée par 26,5% d'entre eux, 42% envisageaient l'installation. Les répondants étaient fidèles à la Champagne-Ardenne (84,2%). Des inégalités entre départements étaient observées. Le milieu semi-rural (59%) était plébiscité comme territoire d'exercice envisagé. Les freins perçus à l'installation étaient principalement les charges administratives (92%), comptables (76%) et de gestion du cabinet (87%). Conclusion. Le suivi de cohorte a mis en évidence une période de latence professionnelle, tournée vers la vie privée. Toutefois les jeunes médecins généralistes mûrissent leurs projets professionnels. Il convient d'étudier le déclic qu'ils attendent pour les concrétiser.
Author: Amaury Loron
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Languages : fr
Pages : 152
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Contexte. En France, une pénurie d'offre de soins de premier recours s'annonce. Le nombre de médecins en activité diminue et leur répartition sur le territoire est inégale. La population médicale connaît des évolutions sociologiques. L'observation des jeunes médecins généralistes est essentielle pour saisir les évolutions et leurs conséquences afin d'y adapter le système de soins. Objectif. Il s'agit de dresser le profil des jeunes médecins généralistes de Champagne-Ardenne, d'étudier l'évolution de leur activité professionnelle et d'en identifier les facteurs influençant. Méthode. Étude quantitative descriptive par suivi de cohorte auprès de la promotion d’internes en médecine générale ayant débuté leur TCEM à la faculté de médecine de Reims en novembre 2008. Trois questionnaires, un initial et deux de suivi leur ont été adressés en novembre 2011, 2012 et 2013. Résultats. Le taux de réponse était de 73%. Les femmes étaient majoritaires (68%). Entre 2011 et 2013, le pourcentage de propriétaires est passé de 26,3% à 60,5%, celui de répondants avec enfant est passé de 21% à 44,7 %. Deux ans après la fin de l'internat, 52,6% des répondants n'avaient pas soutenu leur thèse. Les remplaçants étaient 68,5% en 2013. L'activité professionnelle était stable entre 2011 et 2013. L'activité mixte était envisagée par 26,5% d'entre eux, 42% envisageaient l'installation. Les répondants étaient fidèles à la Champagne-Ardenne (84,2%). Des inégalités entre départements étaient observées. Le milieu semi-rural (59%) était plébiscité comme territoire d'exercice envisagé. Les freins perçus à l'installation étaient principalement les charges administratives (92%), comptables (76%) et de gestion du cabinet (87%). Conclusion. Le suivi de cohorte a mis en évidence une période de latence professionnelle, tournée vers la vie privée. Toutefois les jeunes médecins généralistes mûrissent leurs projets professionnels. Il convient d'étudier le déclic qu'ils attendent pour les concrétiser.
Author: Maxence Libera
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Languages : fr
Pages : 170
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Introduction : En France, le nombre de médecins généralistes en activité ne cesse de diminuer. Des difficultés d'accès aux soins sont de plus en plus présentes et il existe une disparité sur le territoire national. Dans ce contexte un observatoire de l'activité des jeunes médecins généralistes en Champagne-Ardenne a été créé en 2011. Son but est d'analyser le parcours des professionnels et les facteurs influençant leur carrière. Méthode : Suivi de cohorte à 6 ans de la promotion d'internes en médecine générale ayant débuté le DES à la faculté de médecine de Reims en 2008. Questionnaire de suivi réactualisé en 2017 après les analyses de 2011, 2012 et 2013. Résultats : Le taux de réponse était de 63,5%. La plupart des répondants sont en couple (87%) et ont au moins un enfant (73%). De nombreux Diplômes Inter Universitaires ont été obtenus (+34% par rapport à 2013). La majorité des répondants travaille en milieu urbain 57,6%.La population de remplaçants a chuté à 15,2% pendant que celle des installés augmente légèrement (36%). Les effectifs des salariés, collaborateurs, et activité mixte augmentent également (48,4% en 2017 contre 27% en 2013). La lourdeur des charges administratives ainsi que les contraintes liées à la gestion du cabinet sont décrites comme des freins prépondérants à l'installation, quel que soit le mode d'exercice. La volonté de travailler en équipe et celle d'exercer une spécialité autre que la médecine générale sont des facteurs motivant l'activité mixte et salariée. Conclusion : Après 6 années de suivi, il existe une volonté de stabilité personnelle et professionnelle. Les contraintes administratives de l'exercice libéral font évoluer les pratiques des jeunes médecins vers le salariat. Les aides des pouvoirs publics ne semblent pas répondre aux attentes des jeunes médecins et ne laissent pas présager d'une amélioration de la démographie médicale.
Author: Caroline Dautremay
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Languages : fr
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Introduction. La médecine générale connaît actuellement un double choc, démographique et générationnel. L’accès aux soins en France est problématique du fait d’une inégale répartition des médecins généralistes sur le territoire. Mieux comprendre les aspirations des futurs praticiens semble indispensable pour adapter le système de soins à leurs désirs. Ce travail s’est intéressé aux facteurs influençant l’évolution d’activité professionnelle des jeunes médecins généralistes de Champagne-Ardenne. Méthode. Etude quantitative et descriptive par suivi de cohorte auprès de la promotion d’internes en médecine générale ayant débuté leur TCEM à la faculté de médecine de Reims en novembre 2008. Un questionnaire initial leur a été adressé en novembre 2011 puis un questionnaire de suivi en novembre 2012. Résultats. Le taux de participation était de 88% : 46 jeunes médecins avaient participé à l’étude sur 52 sollicités. Ils vivaient principalement en couple (65%) avec un conjoint actif. Les femmes étaient majoritaires (67%). Ils n’avaient souvent pas d’enfant (74%). Ils vivaient en Champagne-Ardenne (78%) et préférentiellement en milieu urbain (67%). Ils avaient choisi la médecine générale de façon volontaire aux ECN (86%). Ils étaient 33% à avoir soutenu leur thèse un an après la fin du TCEM. Les 3/4 d’entre eux étaient remplaçants. Ils étaient satisfaits de ce statut grâce au sentiment de liberté dans le choix du lieu d’exercice (94%), dans l’organisation du temps de travail (91%) et des congés (85%). Le versant administratif de la médecine libérale était un frein à l’installation pour plus de 90%. Ils étaient 70% à ne pas vouloir exercer en zone rurale faute d’accès aux commerces et services de proximité et 79% soulignaient le manque de services pour les enfants. Conclusion. Ce travail a fait émerger de nombreuses propositions visant à favoriser l’installation en médecine générale et en Champagne-Ardenne. Ces améliorations, dont la mise en œuvre devient urgente, nécessiteront une modification importante de la formation initiale et du système de soins actuel. La jeune génération doit impérativement être associée à cette mutation pour ne pas la subir.
Author: Pierre Sowinski
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Languages : fr
Pages : 280
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Introduction : Le vieillissement de la population va en corrélation avec un désintérêt de la jeune génération des médecins généralistes pour le libéral alors que les besoins sont de plus en plus importants. L’objectif principal de notre travail était d’étudier l’évolution de leur carrière professionnelle et d’en identifier les facteurs influençants. Méthode : Il s’agit d’une étude transversale descriptive et analytique sur une promotion de jeunes médecins généralistes ayant débuté leur internat à l’université de médecine de Reims en novembre 2013 et déjà étudié il y a 3 ans. Le recueil des données a été effectué via un questionnaire électronique qui leur a été envoyé quatre ans après la fin théorique du DES (novembre 2020). Des analyses statistiques ont été réalisées par la suite. Résultats : Le taux de réponse était de 84% (n = 63). La cohorte était âgée de 30 à 38 ans avec 68,25 % de femmes. 1/3 avait réalisé un DESC ou formation complémentaire. En novembre 2020 : 58,7 % avaient une activité libérale (dont 56,7 % d’installés), 34 % une activité salariée, 6 % une activité mixte ou autre. Dans l’avenir : 49 % envisageaient une activité libérale, 34 % une activité salariée, 9 % une activité mixte. Depuis 2017 on note comme principaux changements que les remplaçants sont bien moins prédominants (85 % des libéraux il y a 3 ans) et une hausse de l’attractivité du salariat (24 % l’envisageaient il y a 3 ans). Le principal frein à l’installation mis en évidence par la cohorte était la charge des tâches administratives. Conclusion : Le suivi de la cohorte a permis de confirmer des résultats obtenus il y a 3 ans comme le désir des jeunes médecins de se libérer des tâches administratives, d’exercer à plusieurs et de privilégier le temps personnel. Des propositions ont été émises afin d’aborder la crise démographique qui s’annonce tout en essayant de respecter les attentes de la jeune génération.
Author: Laura Dubus
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Languages : fr
Pages : 0
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Contexte : Il est important de comprendre la jeune génération de médecins généralistes afin de les inciter à s'installer et ce en fonction des événements de leur vie personnelle. Cette étude cherche à dresser les profils des jeunes médecins et s'intéresse aux facteurs influençant leur installation. Matériel et Méthodes : Il s'agit d'un suivi de cohorte des jeunes médecins ayant passé l'ECN en 2015 et ayant choisi la médecine générale à Lille. Un questionnaire de suivi a été envoyé via les réseaux sociaux en décembre 2020. Résultats : Le taux de participation est de 20,6%. Les femmes représentent 71%. Ils sont en couple pour la plupart d'entre eux (82%), et sont parents à 35%. 78% vivent dans le Nord, en milieu urbain pour 76%. 58% d'entre eux sont propriétaires. En décembre 2020, 49% sont remplaçants, et 16% sont salariés. En un an, le taux de médecins installé est passé de 0 à 13%. Ils exercent en zone urbaine à 62%. Les freins à l'installation sont les charges administratives, la fiscalité et la comptabilité, la gestion logistique et le risque d'épuisement professionnel. 51% envisagent une installation, en milieu urbain pour 52%. Conclusion : Cette étude permet de réfléchir à de nouvelles propositions afin d'aider les jeunes médecins généralistes à s'installer.
Author: Louis-Paul Goulet
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Languages : fr
Pages : 346
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Book Description
Introduction : La jeune génération des médecins généralistes se détourne du libéral au moment où les besoins sont les plus importants (vieillissement de la population, développement des maladies chroniques, baisse des effectifs médicaux...). L'objectif principal de notre travail était de révéler dans leur vie personnelle et professionnelle des déterminants influençant leur choix de carrière. Méthode : Il s'agit d'une étude transversale descriptive et analytique sur une promotion de jeunes médecins généralistes ayant débuté leur internat à l'université de médecine de Reims en novembre 2013. Le recueil des données a été effectué via un questionnaire électronique qui leur a été envoyé un an après la fin théorique du DES (novembre 2017). Des analyses statistiques ont été réalisées par la suite. Résultats : Le taux de réponse était de 84,8 % (n = 67). La cohorte était âgée en moyenne de 29,21 ans avec 68,7 % de femmes. 77,7 % des répondants avaient choisi la médecine générale aux ECN de façon volontaire. Seul 41,8 % ont réalisé un SASPAS et 22,3 % ont réalisé un DESC. En novembre 2017 : 61 % avaient une activité libérale (dont 85 % de remplaçants), 31 % une activité salariée et 8 % une activité mixte. Dans l'avenir : 52 % envisageaient une activité libérale, 24 % une activité salariée, 16 % une activité mixte. Sept facteurs de variation ont été décelés significatifs comme ayant une influence sur le choix de leur type d'activité. Aucun déterminant n'a été retrouvé sur leur lieu d'exercice actuel et envisagé. Les deux principaux freins à l'installation mis en évidence par la jeune génération étaient la charge des tâches administratives et l'importance du temps de travail. Conclusion : En observant et analysant le parcours personnel et universitaire de ces jeunes médecins, ce travail a permis de connaître les raisons ayant orienté leurs activités professionnelles (actuelle et envisagée). Des propositions en ont résulté, elles pourraient permettre de concilier la problématique de la démographie médicale avec les attentes et souhaits des jeunes médecins généralistes.
Author: Chloé Berthe
Publisher:
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Languages : fr
Pages : 168
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Author: Mandy Lesain Buffet
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Languages : fr
Pages : 226
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Book Description
Introduction : Les jeunes médecins semblent plus réticents à soigner leurs proches. L'objectif est de recueillir leur ressenti face à une demande de soins d'un proche afin de comprendre leurs réactions et de mettre en évidence ce qui les met en difficulté. Méthode : Etude qualitative par entretiens semi-directifs, réalisée auprès de jeunes médecins généralistes installés depuis cinq ans ou moins. L'analyse est effectuée par un double codage thématique à partir de la retranscription des entretiens anonymisés. La saturation des données a été confirmée par deux entretiens supplémentaires. Résultats : Sur les treize médecins interrogés, la grande majorité exprime un ressenti globalement négatif. Ils indiquent préférer le rôle de conseiller, en rester en retrait, en soulignant les limites et les risques à examiner un proche. Des nuances et exceptions sont émises et certains font part également de certains côtés positifs. Ils émettent l'hypothèse d'une différence générationnelle et celle d'une évolution possible au fil des années d'expérience pour expliquer cette tendance comparativement à leurs ainés qui semblent soigner leurs proches plus régulièrement. L'intérêt d'une formation sur ce sujet durant leurs études est plus discuté. Conclusion : Le manque d'assurance et d'objectivité, avec la peur de la culpabilité sont les principaux freins exprimés par les jeunes médecins à l'idée de soigner leurs proches. Une réflexion sur le sujet semble être nécessaire afin de prendre sa décision qui reste propre à chaque médecin.
Author: Jade Dujardin
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Languages : fr
Pages : 0
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Book Description
Introduction : Les médecins installés ont des difficultés pour trouver des remplaçants et se posent des questions sur les volontés d'exercice des jeunes générations qui après des études longues et éprouvantes ont pour priorité de retrouver une bonne qualité de vie avec des conditions de travail satisfaisantes. L'objectif principal de cette thèse est de faire un état des lieux de l'activité des jeunes médecins généralistes lors de leurs premières années post-internat : Quel est le profil de ces jeunes médecins ? Comment et où travaillent-ils? Quels sont leurs critères pour choisir un remplacement ? Méthode : Nous avons mené une étude quantitative d'observation épidémiologique descriptive transversale concernant l'activité des médecins généralistes issus des promotions 2017-2020 et 2018-2021 de l'université de Nantes lors de leurs premières années d'exercice. Résultats : 120 médecins ont participé à l'étude soit un taux de réponse est de 56,3 %. L'âge moyen est de 29 ans et 9 mois. 79,2 % sont des femmes. 75,8% des répondants vivent en couple et 85 % n'ont pas d'enfants à charge. 14,2 % ont passé leur thèse pendant l'internat et 37,5 % l'année suivant l'internat. Ils travaillent en moyenne 35 heures par semaine travaillée. 88,3 % exercent la plupart de leur temps dans un cabinet libéral en médecine générale. 88,3% ont effectués des remplacements. 81,7% des médecins ayant travaillé en ambulatoire n'ont jamais travaillé dans un cabinet seul. 75% des médecins ont travaillé avec un ancien maitre de stage. Ils ont majoritairement exercé en zone semi-rurale. 43 % ont travaillé en zone sous-dense. 81,7 % des médecins ont travaillé 75 à 100 % de leur temps dans la région de leur internat. Le choix du lieu d'exercice a été influencé par le travail du conjoint chez 61 % des médecins étant en couple. 45,5 % des médecins estiment que leur conjoint ne pourrait pas trouver de travail en zone sous dense. La proximité avec le domicile, l'adaptabilité du planning, la présence d'un secrétariat, la bonne entente au sein du cabinet et un nombre important de consultations de pédiatrie paraissent être des facteurs facilitateurs pour se faire remplacer. Conclusion : Les jeunes médecins sont attirés par la médecine générale libérale y compris en zone sous dense. Il faut trouver des solutions incitatives pour qu'ils s'y sentent bien.
Author: Adeline Alestra
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Languages : fr
Pages : 62
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Book Description
INTRODUCTION : Si la médecine générale est une spécialité médicale depuis la création du DES en 2004, le devenir professionnel des étudiants qui y sont formés reste mal connu. Il existe de nombreuses possibilités d'exercice de la médecine générale et une inadéquation entre les effectifs attendus et observés selon l'Observatoire National Des Professionnels de Santé. Quel est l'exercice professionnel réel des anciens étudiants de médecine générale formés à la Faculté Paris-Sud ?METHODES: Cette étude descriptive transversale prospective s'est inscrite dans le cadre d'une cohorte. Elle avait pour objectif principal de décrire l'exercice professionnel des médecins formés au sein du DES de médecine générale de la Faculté Paris-Sud. Les étudiants des promotions 2004 à 2012 ayant validé leur DES de médecine générale ont été inclus. Les médecins ont été contactés directement par téléphone. RESULTATS : Sur 296 médecins ayant validé leur cursus de médecine générale, 262 ont été inclus, soit un taux de participation de 88,5%. Il a été recensé 34 exercices professionnels différents. Parmi les 262 médecins inclus, 53,1% exerçaient la médecine générale dans au moins une de leurs activités. Les 131 médecins inclus pour lesquels la médecine générale était leur activité principale exerçaient pour 75,5% d'entre eux en installation, parmi lesquels 88,6% étaient en groupe et 83,8% en exercice libéral. Il s'agissait d'une activité unique pour 63,8% d'entre eux. Parmi ces médecins généralistes installés, 27,6% pratiquaient une médecine à exercice particulier (MEP), 75,8% de manière occasionnelle, 13,8% de manière prédominante et 10,3% de manière exclusive. L'hypnose et la gynécologie étaient les MEP les plus fréquentes. Les médecins au statut de remplaçant constituaient 25,9% des médecins ayant un exercice de médecine générale dans une de leurs activités. Les médecins qui ne pratiquaient pas la médecine générale étaient pour 25% d'entre eux urgentistes et 14,3% gériatres. CONCLUSION : Seul 53,1% des médecins ayant validé leur DES de médecine générale à la Faculté Paris-Sud de 2004 à 2012 exerçaient la médecine générale. Ce résultat engage à poursuivre l'observation de l'activité professionnelle de ces médecins ainsi que des suivants au sein de la cohorte. D'autres types d'enquêtes pourraient également explorer les raisons pour lesquelles les médecins sont amenés à diversifier autant leur exercice professionnel.
