Motivations des consultations aux urgences pédiatriques d'un hôpital périphérique

Motivations des consultations aux urgences pédiatriques d'un hôpital périphérique PDF Author: Arnaud Chaufette
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Languages : fr
Pages : 324

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Motivations des consultations aux urgences pédiatriques d'un hôpital périphérique

Motivations des consultations aux urgences pédiatriques d'un hôpital périphérique PDF Author: Arnaud Chaufette
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Languages : fr
Pages : 324

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Place du médecin traitant dans le parcours de soins des enfants consultant aux urgences pédiatriques

Place du médecin traitant dans le parcours de soins des enfants consultant aux urgences pédiatriques PDF Author: Yohann Duchene
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Languages : fr
Pages : 53

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Introduction : Le nombre de consultations aux urgences ne cesse d'augmenter ces dernières années avec un ressenti de progression des consultations qui auraient pu être gérées en ambulatoire. L'objectif de l'étude est de décrire les consultations prises en charge aux urgences pédiatriques qui auraient pu être gérées par un médecin généraliste. Matériels et Méthodes : Nous avons réalisé une étude épidémiologique observationnelle descriptive prospective. Le recueil des données s'est effectué par remise de questionnaires aux accompagnants de tous les mineurs consultant aux urgences pédiatriques du centre hospitalier de Saint-Quentin durant les heures ouvrables. Le critère de jugement principal était le nombre de consultations potentiellement ambulatoires définies par l'absence d'adressage, d'examen complémentaire, de geste technique ainsi que l'absence d'hospitalisation. Pour cela les dossiers de tous les patients inclus ont été consultés. Le seuil de significativité est de 0,05. Résultats : 239 patients ont été inclus. Le résultat sur le critère principal montrait 84 consultants potentiellement ambulatoires soit 35,1% des répondants. Les trois principales motivations dans le choix de s'orienter vers les urgences pédiatriques sont : le désir d'un avis spécialisé en pédiatrie, l'indisponibilité du médecin de ville et l'accès au plateau technique. Discussion : Plus d'un tiers des patients consultant aux urgences durant les heures ouvrables pourraient être gérés en ambulatoire. La revalorisation des médecins généralistes ainsi que le développement d'un véritable partenariat entre le secteur hospitalier et libéral pourrait améliorer la gestion de ces patients.

Parcours et motivations de recours spontanés aux urgences pédiatriques au centre hospitalier de Roanne

Parcours et motivations de recours spontanés aux urgences pédiatriques au centre hospitalier de Roanne PDF Author: Ahlam Ahattab
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Languages : fr
Pages : 164

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C'est une étude prospective menée du 1er février au 28 février 2014 aux Urgences Pédiatriques du CH de ROANNE à l'aide d'un questionnaire. L'objectif de notre étude était de comparer les familles consultant pour un motif non justifié, puis d'examiner les motivations à l'origine de ces recours. Nous avons recensé 161 questionnaires. Les familles consultant aux UP sont surreprésentées par des enfants de moins de 6 ans, consultant souvent spontanément aux UP sans passer par leur médecin référent, dans la majorité des cas en semaine et aux heures ouvrables. Un certain degré d'urgence est ressenti par la plupart des parents consultant pour des pathologies qui n'ont pas nécessité forcément ni soins ni hospitalisation. L'étude menée dans cette thèse a comparé deux populations, celle venant pour motif justifié (groupe hospitalisé ou ayant bénéficié de soins ou d'examens complémentaires), et celle consultant pour motif injustifié. Nos résultats montrent que ce dernier fait appel plus fréquemment aux urgences, le plus souvent sans passer par un médecin en ville. Leur tolérance devant la maladie est moindre ; en effet ils consultent moins de 72h après le début des symptômes. Les motivations de ces familles relèvent plus fréquemment de préoccupations pratiques (disponibilité et continuité des soins, accès au plateau technique...). Parmi les motivations de consultation exprimées par les familles, pour justifier le recours aux urgences, quatre apparaissent majoritairement citées. Il s'agit de l'indisponibilité du médecin traitant, la persistance des symptômes, la possibilité d'examens complémentaires à l'hôpital et enfin la consultation conseillée par le médecin. En conclusion, dans cette étude nous avons essayé d'expliquer que la démarche de recours aux UP était plutôt fondée sur la façon dont les parents appréhendaient la maladie, leur vision du système de santé, et leurs différents degrés d'implication dans la prise en charge de la santé de leurs enfants. Et nous avons proposé des mesures afin d'adapter l'offre de soins aux attentes des familles.

Motivations parentales et trajectoires de recours aux urgences pédiatriques

Motivations parentales et trajectoires de recours aux urgences pédiatriques PDF Author: Aurélie Binacchi
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Les consultations aux urgences pédiatriques sont en perpétuelle augmentation en France. L'évolution de la médecine des enfants au fil des siècles a transformé l'hôpital en un lieu de soins très réactif ouvert à tous à tout moment par l'intermédiaire des urgences pédiatriques. Pourtant, la majorité des recours ne concerne en réalité que de la simple consultation, sans nécessité d'utilisation des moyens hospitaliers. L'étude s'est intéressée aux motivations et trajectoires de recours aux urgences pédiatriques de l'hôpital Bel-Air de Thionville à travers un auto-questionnaire remis à 240 familles. Une partie du questionnaire étudiait les caractéristiques socio démographiques des consultants, une autre leur motivations et utilisation du parcours de soins, et une dernière reprenait la prise en charge médicale effectuée. Au total, 40% des familles consultaient pour un sentiment d'urgence de leur problème, et 38% pour l'indisponibilité de leur médecin traitant. Le motif principal de recours était les troubles digestifs, pour des symptômes évoluant à 44% depuis moins de 24 heures, et la venue avait lieu à 37,1% entre 18 heures et minuit. Le recours au service de garde n'avait lieu que dans 17% des cas. La grande majorité des patients n'étaient pas hospitalisés. Bien que la croissance du nombre de consultations aux urgences pédiatriques soit moins forte depuis quelques années, il semble nécessaire de mieux informer les parents sur l'utilisation des filières de soins et la conduite à tenir devant des symptômes simples afin d'éviter la sursaturation des structures.

Motivations et parcours des parents consultant aux urgences pédiatriques

Motivations et parcours des parents consultant aux urgences pédiatriques PDF Author: Arnaud Gauthier (médecin).)
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Pages : 100

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Les urgences pédiatriques sont régulièrement débordées par de nombreuses consultations non justifiées, avec des conséquences multiples : temps d’attente allongés, diminution de la qualité des soins, surcoût pour la société, énervement des patients et des soignants. Dans une zone particulièrement défavorisée et en proie à une carence de pédiatres et de médecins généralistes, L’hôpital Louis Mourier à Colombes, dans les Hauts de Seine est particulièrement exposé. But de l’étude : Les objectifs de l’étude étaient de comparer les populations consultant pour un motif justifié ou non, et leurs caractéristiques selon leur heure de consultation. Nous avons également essayé de déterminer le parcours des parents consultant aux urgences et les facteurs les amenant à y consulter directement.Matériel et méthode : Enquête déclarative prospective sur les mois de mars et avril 2007, par un questionnaire remis à tous les parents se présentant aux urgences pédiatriques. Le caractère justifié ou non de la consultation a été déterminé selon les critères de l’American College of Emergency Physicians que nous avons adaptés à la pédiatrie.Résultats : Les taux de CMU (22%) et de familles monoparentales (19%) étaient plus importants que dans la population générale (respectivement 17% et 12%). Le suivi des enfants était réalisé dans une même proportion par les généralistes, les pédiatres, la PMI, et seul 1% n’était pas suivi. Le lieu de consultation privilégié restait le médecin généraliste dans 2/3 des cas, le pédiatre dans 1/3 des cas, et les urgences dans 1/3 des cas, ces derniers consultant plus souvent pour des motifs non justifiés. Les parents consultant aux urgences avaient plus confiance dans les urgences et leur pédiatre que dans leur généraliste, mais ceux qui étaient suivi par ce dernier étaient plus confiants dans ses compétences. Les parents célibataires et ceux dont les enfants étaient suivis par un médecin généraliste, semblaient consulter moins souvent en dehors des horaires d’ouverture des cabinets de ville. Les consultations étaient considérées comme justifiées dans 50% des cas, quels que soient les horaires de consultations et le parcours des parents. Le fait d’avoir un médecin traitant semblait diminuer le nombre de consultations non justifiées, tandis que le suivi en PMI semblait les augmenter. Les patients ont essayé de joindre leur médecin traitant dans 1⁄4 des cas, avec un contact téléphonique direct dans 50% des cas. La motivation principale de consultation directe aux urgences était la disponibilité des examens complémentaires (63% des cas). Les autres raisons invoquées étaient : la plus grande confiance dans les urgences (29%), le temps d’attente, l’éloignement géographique, le suivi de l’enfant dans l’hôpital et les compétences insuffisantes du médecin traitant dans 10 à 16% des cas.Conclusion : Il semble nécessaire de recentrer le médecin généraliste comme compétent dans le suivi de l’enfant et le traitement des pathologies courantes de l’enfant, en améliorant la formation continue. Il est souhaitable d’augmenter les possibilités de consultation rapide en médecine de ville par l’augmentation du nombre de médecins généralistes, la pénalisation du refus de soin aux indigents, et le développement des maisons médicales de garde. Il faut également améliorer l’accessibilité des examens complémentaires, notamment en développant les réseaux entre la médecine de ville et les laboratoires. L’éducation des jeunes parents et des enfants permettrait à long terme de changer les comportements de consultation.

Étude prospective des motivations et des déterminants conduisant les usagers à s'adresser aux urgences pédiatriques du C.H.U. de Bordeaux

Étude prospective des motivations et des déterminants conduisant les usagers à s'adresser aux urgences pédiatriques du C.H.U. de Bordeaux PDF Author: Lola Domingues dos Santos
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Introduction : les services des urgences, incluant les services des urgences pédiatriques (SUP) connaissent une croissance non maitrisée de leur activité depuis leur création, estimée à plus de 4% par an dans les pays dits développés. Il en découle une saturation de ces services. Le facteur principal généralement évoqué pour expliquer cette saturation est qu'ils prennent en charge entre 20 et 50% de patients relevant potentiellement de la médecine de ville. Objectif : cette étude a pour objectif d'étudier les déterminants et les motivations qui conduisent les usagers à consulter au SUP du CHU de Bordeaux sur les horaires d'ouverture des cabinets de médecine de ville. Matériels et Méthodes : il s'agit d'une étude prospective à l'aide d'un questionnaire distribué à tous les accompagnants se présentant au SUP du CHU de Bordeaux entre 8h30 et 19h sur huit journées non consécutives. Le questionnaire composé de vingt-cinq questions visait à cerner le contexte de la consultation au travers du recueil de paramètres psycho-socio-éducatifs, socio-économiques, géographiques, démographiques, se rapportant à l'histoire familiale de l'enfant, permettant d'évaluer la perception de l'urgence par l'accompagnant, ayant trait au rapport de confiance que les patients entretiennent avec leur médecin traitant. Il était demandé à l'accompagnant lorsqu'il n'était pas adressé par un médecin, la raison pour laquelle il se présentait directement au SU. L'ensemble de ces paramètres a été évalué au regard de la classification CCMU établie par le médecin ayant assuré la prise en charge de l'enfant. Résultats : 451 patients ont été inclus. 37,9% des consultations sont classés CCMU 1, 44,5% CCMU 2 et 17,1 % CCMU 3. La traumatologie, les troubles digestifs et la douleur représentent à eux trois 60% des motifs de consultation SU. 45% des patients seulement déclarent être adressés aux urgences par un médecin. 47% des patients non adressés se présentent au Service des Urgences parce qu'ils considèrent qu'il s'agit de l'endroit le plus adapté pour la prise en charge de leur enfant. La traumatologie représente 40% des motifs de consultation des patients non adressés. 14% des accompagnants déclarent se présenter au SUP alors que leur enfant ne semble pas en danger, 62% alors que leur enfant ne leur semble pas en danger mais nécessite selon eux des examens complémentaires. Seulement 10% estiment que leur enfant est en danger et/ou qu'il nécessite une hospitalisation. Nos résultats montrent de manière significative que les patients classés en CCMU 3 sont plus souvent adressés par un médecin. Nous n'identifions aucun paramètre psycho-socioéducatif ou socio-économique ayant une influence sur la classification CCMU. Enfin, on constate que la classe CCMU 3 est significativement surreprésentée en période de vacances scolaires. Conclusion : cette étude confirme l'état de saturation du SUP du CHU de Bordeaux qui voit en moyenne un enfant toutes les 10 minutes ainsi que sa forte implication dans la prise en charge de patients ne relevant pas de l'urgence. Nous n'établissons aucun lien entre les paramètres psycho-socioéducatifs ou socio-économiques et le motif de consultation aux urgences ou la classification CCMU. L'absence de modalités de prise en charge adaptée et immédiate en médecine de ville est la motivation la plus souvent rapportée par les usagers consultant au SUP.

Motivations de recours aux urgences pédiatriques dans les quarante-huit heures suivant la consultation d'un médecin généraliste pour le même problème

Motivations de recours aux urgences pédiatriques dans les quarante-huit heures suivant la consultation d'un médecin généraliste pour le même problème PDF Author: Céline Laforêt
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Pages : 110

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Motifs de recours aux urgences pédiatriques

Motifs de recours aux urgences pédiatriques PDF Author: Adeline Benest
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Languages : fr
Pages : 314

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La fréquentation aux urgences augmente chaque année, notamment aux urgences pédiatriques. Mieux comprendre les raisons de ce phénomène permet de trouver des pistes d’amélioration. J’ai fait une étude aux urgences pédiatriques de St-Lô. L’enquête s’est déroulée sur 9 jours. J’ai recueilli 158 questionnaires. Le critère de jugement principal est de savoir si la consultation est médicalement justifiée. 72,2% des consultations ne sont pas justifiées. Les 2/3 des patients sont auto-référés, alors que l’on constate que les consultations sont plus adaptées chez les patients adressés. 52% des parents pensent que la situation est très urgente. La 1ere cause de choix des urgences est l’indisponibilité du médecin de ville. Pour les parents, les urgences sont autant un lieu où l’on soigne les maladies graves qu’un endroit où un médecin est présent tout le temps. Seulement 1/3 des parents connait l’existence des points-garde. 41% des patients auto-référés viennent pour avis spécialisé, 15% pour examens complémentaires et seulement 7,5% pour raisons pratiques. Beaucoup de consultations aux urgences sont inappropriées. L’urgence ressentie est importante mais pas toujours justifiée. Il existe un fossé entre la vision des urgences par les médecins et par la population. Le manque de coopération ville-hôpital se manifeste par : choix des urgences pour la disponibilité permanente d’un médecin, utilisation de l’hôpital comme expert médical ou comme plateau technique. Le côté pratique n’est pas l’argument majeur dans le choix des urgences. Les principales pistes d’amélioration sont donc d’essayer d’améliorer l’efficacité et la lisibilité du système de soins et d’éduquer la population.

Motifs de recours aux urgences pédiatriques

Motifs de recours aux urgences pédiatriques PDF Author: Théobald Bellot
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Pages : 278

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Introduction. Les urgences pédiatriques connaissent une augmentation progressive de leur fréquentation depuis 1970 et ont représenté en 2012, 5 074 563 passages répartis entre les 750 services d'accueil des urgences en France. L'objectif de notre étude est d'évaluer les motivations et les caractéristiques des familles consultant aux urgences pédiatriques afin de comprendre cet engouement. Méthode. Nous avons réalisé une étude prospective du 1er décembre 2013 au 28 février 2014 incluant tous les patients se présentant dans le service de pédiatrie de l'hôpital de Tulle qui gère les urgences (hors traumatologie) en journée. Résultats. Cinq cent seize enfants ont été inclus, leur moyenne d'âge était de 54,9 ± 4,9 mois, le sex-ratio était de 1,18, 10,7% (n=52) bénéficiaient de régimes de protection précaires (CMU/AME) et 92,2% (n=451) étaient couverts par une mutuelle. Soixante quatre pour cent des enfants (n=310) n'ont pas été adressés par un médecin, et 9,9% (n=47) ont été hospitalisés. Parmi les accompagnants, il s'agissait principalement de la mère dans 79,8% (n=394) des cas dont l'âge moyen était de 33,5±6,65 ans et celui des pères de 35,6±0,7 ans. Les mères sans emploi représentaient 29% (n=137) des mères. Les pères étaient 50,9% (n=209) à n'avoir pas le bac. Les médecins ont jugé 17,5% (n=86) des parents très angoissés et 38,3% (n=188) des parents angoissés. Ils n'ont retrouvé aucun signe de gravité chez 60,5% (n=312) des enfants et ont jugé 69% (n=339) des consultations en urgence non justifiées. Les principaux motifs de recours étaient : la venue pour la spécificité du service d'urgence (n=116), l'alternative à la médecine de ville (n=88), et l'orientation sur avis médical (n=84). Les consultations étaient d'autant plus justifiées que les parents étaient adressés, qu'ils exprimaient un sentiment d'urgence, qu'ils jugeaient l'état de l'enfant préoccupant et que les symptômes étaient récents. Conclusion. L'analyse des recours aux urgences pédiatriques révèle des différences d'utilisation de ces services par les patients. Trois quart des consultations de patients non adressés ne sont pas justifiées en urgence mais lutter contre ces consultations au sein des urgences mêmes paraît illusoire. L'éducation des patients à la prise en charge des maladies infantiles courantes et à l'utilisation correcte du système de soins doivent être promue en amont des urgences. L'offre de soins doit être repensée dans sa globalité, en développant les consultations de médecine générale et les maisons médicales de garde à proximité des services d'accueil des urgences, du fait des comportements hospitalo-centrés dans l'accession des patients aux soins urgents.

Motivations parentales de recours spontané aux urgences pédiatriques

Motivations parentales de recours spontané aux urgences pédiatriques PDF Author: Romain Lamotte
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Introduction. Depuis plusieurs années les consultations spontanées à la porte des urgences pédiatriques se multiplient. Notamment à cause de consultations non urgentes que la médecine ambulatoire ne voit plus. Cette étude explore les motivations parentales de recours spontanés aux urgences pour essayer de comprendre les raisons des recours inopportuns et de proposer des solutions alternatives plus pertinentes pour ceux-ci. Matériel et méthode. Il s’agit d’une étude prospective de type enquête menée aux urgences pédiatriques du CHU de Saint-Etienne, du 26 février au 21 mai 2015, à l’aide d’un questionnaire soumis aux familles, consultant spontanément, après évaluation médicale non urgente par l’IOA. Résultats. Les trois principales motivations sont l’accès à un plateau technique, le manque de disponibilité du médecin traitant et la rapidité des soins reçus aux urgences. Le choix du plateau technique est souvent associé au sentiment de gravité par les familles (p=0.04). En cas d’absence de ressenti de gravité, les familles évoquent plus souvent l’indisponibilité du médecin traitant (p=0.01) ou la rapidité des soins (p=0.02) pour justifier le recours aux urgences. La population de notre étude semble par rapport à la population générale, plus instruite, bien suivie sur un plan médical, plus souvent issue de l’immigration, plus souvent bénéficiaire de la CMU (19% versus 7%) et les mères occupent moins souvent un emploi rémunéré. Notre étude ne met pas en évidence de lien entre les critères socio-médico-démographique et le recours aux urgences, qu’il soit adapté ou non. Conclusion. Les motivations de recours spontané aux urgences pédiatriques sont multiples. Elles font souvent prévaloir le ressenti parental sur la réalité de la situation clinique. Afin de désengorger les services d’urgences pédiatriques et pour améliorer le parcours de soins, il conviendrait de proposer deux pistes de travail : le développement de l’éducation parentale et une meilleure prise en compte des urgences dans la médecine libérale.