La Vierge et l'enfant entourés de plusieurs saints. Sur un trône de marbre précieux incrusté d'ornemens en or, la sainte Vierge, vêtue d'une robe rouge et d'un manteau bleu qui lui couvre la tête, tient sur ses genoux le petit Jésus, assis sur un coussin à broderies et glands d'or. Deux Anges, placés sur le fronton, soutiennent derrière leur Reine un riche tapis. A droite, saint Pierre, revêtu d'une longue robe de lin et d'une magnifique chape rouge brochée d'or, tient d'une main le bâton pastoral surmonté d'une croix et, de l'autre, reçoit du Sauveur les clefs, emblème de sa puissance. Une tiare à triple couronne qu'il porte sur sa tête achève le costume du premier prince de l'Eglise. A gauche de la Vierge, un saint évêque, également chapé et mitré, tient de la main gauche sa crosse, et de la droite un livre ouvert dans lequel il lit avec grande attention. A genoux au pied du trône, un religieux franciscain présente le signe de la rédemption au fils de Dieu, qui le saisit de la main gauche. Un beau baldaquin, orné d'arabesques et soutenu par deux colonnes carrées pareillement ornées, encadre le fond d'or sur lequel se détache gracieusement le sujet. Afin que la postérité n'attribuât point à un autre le fruit de son génie, le peintre a signé son tableau de la manière suivante: de philectischis excellens Cola Magister pictor Amatricius nobile pinxit opus. On lit encore sur la première marche du trône: Anno Domini M. D. XII. B. H. 5 p. 6 p. 8 l.-L. 4 p. 10 p. 10 l

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La Vierge, l'Enfant Jésus et deux Saints. La Madone, vue à mi-corps, est assise sur un trone dont le dossier est formé d'une étoffe verte bordée de rouge. La tête de la Vierge est couverte d'un drap blatte retombant sur ses épaules: la robe est rouge: le manteau bleu doublé de jaune, fille tient sur ses genoux L'Enfant Jésus, regardant à droite et bénissant. A gauche une Sainte aux cheveux blonds dénoués et tombant sur ses épaules: robe rouge à arabesques d'or: manteau vert: elle tient un volume dans ses mains. A droite Saint Jerome en costume cardinalice qui lui couvre la tête, il tient aussi un livre dans la main couverte d'un gant. Fond de ciel et collines. Ceinture d'une grande vigueur de coloris. Cadre en bois sculpté et doré. Bois. Haut. 75 cent.; larg. 1 m. 8 cent

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La Vierge et l'Enfant Jésus. Marie assise, vue à mi-corps, vêtue d'une robe rouge et d'un manteau bleu foncé qui lui couvre la tête, tient sur ses genoux l'Enfant Jésus tourné à droite: fond de paysage. Ce tableau, qui est seulement ébauché, montre encore les traces du dessin fait à la plume, d'une facture des plus vigoureuses. Cadre sculpté et doré. Bois. Haut. 19 cent.; larg. 29 cent

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La Vierge et plusieurs saints adorant l'enfant Jésus. L'enfant Jésus, nu et couché à terre sur des langes, la tête soutenue par un coussin bleu, reçoit les adorations de sa sainte mère, de sainte Catherine et de saint Jean, agenouillés autour de lui. Aux pieds de son cher enfant et les mains croisées sur son sein, la Vierge Marie a les yeux fixés sur lui avec un inexprimable sentiment où se confondent l'amour et le respect; ses beaux cheveux blonds sont relevés et maintenus par un diadème. Les regards de Jésus sont tournés vers saint Jean qu'il désigne de la main gauche. Celui-ci, une longue croix entre les mains et vêtu d'une robe blanche bordée de poils et d'un manteau lilas qui, passant par dessus l'épaule gauche, laisse à nu la partie supérieure de son corps, répond à cette auguste prévenance en croisant ses bras sur sa poitrine, comme pour en faire exhaler l'amour et la reconnaissance. Sainte Catherine, le front ceint d'une couronne, a les regards abaissés vers le fils de Dieu; sa main gauche étendue, la palme de son martyre qu'elle tient dans sa droite, tout en elle atteste et son amour et son admiration. Derrière ceux-ci, se tiennent debout quatre autres personnages: saint Sébastien dont le corps, nu et percé de flèches, n'est que faiblement couvert par une ceinture rouge et une draperie de même couleur; saint Jacques-le-Majeur en costume de pèlerin, son chapeau avec sa besace sur le dos et son bourdon à la main; enfin, saint Joseph faisant signe à l'apôtre saint Mathias de s'approcher de celui qui est né pour le salut des hommes. Au-dessus de cette scène, riche par le nombre des figures, imposante par leurs attitudes, agréable par leurs expressions, apparaît Dieu le père sur des nuées que soutiennent une multitude d'anges: il semble lui-même se complaire dans l'amour qu'il porte à son fils. A gauche de la composition, deux grandes maisons et quelques ruines forment un agréable repoussoir aux parties éloignées

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La Vierge, l'enfant, saint Roch et saint Sébastien. Sur un siège à coussin, élevé en forme de trône, la Vierge Marie est assise entre saint Roch et saint Sébastien, l'un et l'autre debout; elle tient sur ses genoux l'enfant Jésus qui bénît le saint pèlerin. Celui-ci semble sous l'empire d'une vive allégresse qui se manifeste dans tous ses traits; saint Sébastien a le corps traversé d'une flèche et les mains liées derrière le dos; on lit sur sa figure tout le bonheur dont son âme est pénétrée. Une longue robe rouge et un manteau noir servent de vêtement à la mère de Dieu, dont les pieds nus reposent sur une large pierre; ses cheveux sont nattés en forme de couronne et entremêlés de plusieurs rangs de perles. Le regard est surtout flatté par le doux éclat de la couleur et par l'agrément du pinceau. T. H. 2 p. 7 p. 11 l. - L. 3 p. 4 p. 3 l

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La Madone, l'enfant. Jésus et une Sainte. La Vierge Marie, vêtue d'une robe rouge et d'un manteau bleu foncé formant voile, est assise sur un trône couvert d'un dais orné de lambrequins. Elle tient sur ses bras son divin Fils. A gauche, une Sainte, les mains croisées et tenant une palme, regarde l'enfant Jésus. A droite et à gauche, perchés sur les accoudoirs du trône, un paon et un chardonneret. Très-beau cadre architectonique adhérent, formé par un soubassement, deux pilastres portant des écussons armoriés, frise, corniche et fronton cintré orné de volutes et terminé par une palmette. Dans le fronton est représentée la Piété. Rare. Bois, haut, totale, m. 0,92 X 0,45. Voir la phototype Pl XI.

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Sainte Famille. Au pied d'un pan de mur qui semble appartenir aux restes d'un somptueux édifice, la sainte Vierge est assise tout à côté de sainte Elisabeth. L'enfant Jésus, placé sur les genoux de sa mère, bénit le petit saint Jean qui s'est agenouillé devant lui, sa croix de roseau dans une main et l'autre reployée amoureusement sur son cœur. Sainte Elisabeth soutient doucement le bras que lève le divin enfant pour bénir son fils, et suit ce mouvement avec un regard plein d'une tendre sollicitude. Marie a les mains jointes et rapprochées de son sein; ses yeux se portent sur le petit saint Jean, qui la regarde aussi et trouve dans les sentimens de tendresse qu'ils expriment comme une seconde bénédiction. La tête de la mère de Dieu, légèrement inclinée, est couverte d'une étoffe de gaze qui, s'entremêlant avec un élégant abandon aux tresses de ses cheveux blonds, descend ensuite sur ses épaules pour venir gracieusement entourer le corsage de sa robe. Sainte Elisabeth, vêtue d'une robe verdâtre à larges manches, a la tête enveloppée d'une étoffe brune qui se drape également sur son cou. A l'entrée de l'édifice apparaît saint Joseph qui, enveloppé d'un long manteau et une torche à la main, semble s'arrêter pour contempler cette scène délicieuse. La même composition, peinte par Raphaël, se trouve au Musée de Naples, mais avec de légers changemens; ce qui a fait supposer à quelques personnes qui connaissaient l'une et l'autre que celle-ci était une répétition du maître. Nous avons entendu des artistes du plus grand mérité, nouvellement arrivés de Naples et encore sous l'empire de l'admiration que leur avait inspirée le premier tableau, prodiguer à celui-ci les plus grands éloges, et déclarer qu'il laissait peu à désirer. Voici maintenant comment en parlent les rédacteurs du catalogue italien: " On croit que ce petit tableau, bien qu'il rappelle la composition et le dessin de Raphaël, a été exécuté par

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Le Couronnement de la Vierge Marie. Sur un trône monumental de forme semi-circulaire, qui s'élève sur une plateforme à laquelle on accède par cinq marches, est assise, à droite, la Vierge Marie, la tête baissée couverte d'une voilette, les mains croisées sur la poitrine et vêtue d'une tunique rouge et d'un manteau bleu doublé d'étoffe couleur jaune foncé. Vis-à-vis d'Elle, Jésus couronné est assis sur le même trône, et de la main droite levée pose une couronne en or ornée de pierres fines sur la tête de sa divine Mère; dans la main gauche, posée sur le genou. il tient un sceptre en or: sa tunique est couleur bleu de ciel et son manteau est rouge. Des deux côtés du trône, deux anges, vêtus d'une robe longue, secouent un encensoir allumé. Sur une des marches, près du trône, sont assis deux petits anges vêtus de courtes tuniques qui leur laissent à découvert les bras et les jambes; l'un (celui à droite) joue lu rabec, l'autre du luth. En haut, dans le ciel, quatre autres anges en mi-figures et dans différentes poses jouent de la clarinette; plus haut, disposées sur trois rangs, des têtes de séraphins couleur jaune, rouge, vert et bleu. Dans trois disques qui décorent l'une des marches du trône (incrustées de pierres fines différentes) sont les initiales I B F (Jhoannes Bellini Fecit). Tableau d'un grand caractère, d'une exécution très soignée, d'un très beau coloris et bien conservé. Panneau en haut. m. 0,53 X 0,42. Voir la Phototypie Pl. N. XII.

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Le Couronnement de la Vierge Marie. Sur un trône monumental de forme semi-circulaire, qui s'élève sur une plateforme à laquelle on accède par cinq marches, est assise, à droite, la Vierge Marie, la tête baissée couverte d'une voilette, les mains croisées sur la poitrine et vêtue d'une tunique rouge et d'un manteau bleu doublé d'étoffe couleur jaune foncé. Vis-à-vis d'Elle, Jésus couronné est assis sur le même trône, et de la main droite levée pose une couronne en or ornée de pierres fines sur la tête de sa divine Mère; dans la main gauche, posée sur le genou. il tient un sceptre en or: sa tunique est couleur bleu de ciel et son manteau est rouge. Des deux côtés du trône, deux anges, vêtus d'une robe longue, secouent un encensoir allumé. Sur une des marches, près du trône, sont assis deux petits anges vêtus de courtes tuniques qui leur laissent à découvert les bras et les jambes; l'un (celui à droite) joue lu rabec, l'autre du luth. En haut, dans le ciel, quatre autres anges en mi-figures et dans différentes poses jouent de la clarinette; plus haut, disposées sur trois rangs, des têtes de séraphins couleur jaune, rouge, vert et bleu. Dans trois disques qui décorent l'une des marches du trône (incrustées de pierres fines différentes) sont les initiales I B F (Jhoannes Bellini Fecit). Tableau d'un grand caractère, d'une exécution très soignée, d'un très beau coloris et bien conservé. Panneau en haut. m. 0,53 X 0,42. Voir la Phototypie Pl. N. XII.

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La Vierge et l'Enfant Jésus. Marie est debout derrière un mur bas, en marbre, qui lui cache les jambes. La tête couverte d'une voilette en gaze et d'une étoffe grise galonnée d'or retombant sur les épaules, elle est vêtue d'une robe rouge et d'un manteau bleu fixé sur la poitrine par une agrafe d'or, enrichie de perles et de pierreries. Ses regards s'abaissent sur un livre de prières qu'elle feuillette de la main gauche; de l'autre main, elle soutient son divin Fils vu de face, debout sur l'appui du mur, portant un collier de corail et une écharpe de couleur changeante nouée autour des reins. L'Enfant a la main droite levée pour bénir; le bras gauche pend au long du corps. A l'index est noué un fil blanc dont l'autre extrémité est attachée à la patte d'un chardonneret posé sur le mur. Fond de paysage boisé avec collines dans l'éloignement. En haut, derrière la tête de la Vierge, retombent une guirlande de dahlias blancs et rouges et deux rideaux de pourpre tissés d'or et bordés de fourrure. Les nimbes sont pointillés d'or. Tableau très précieux et de tout premier ordre pour la finesse de l'exécution, la suavité du coloris, la douceur et la naïveté des expressions et aussi pour son état parfait de conservation. Cadre italien d'aspect monumental à colonnes détachées. Panneau. Haut., 61 cent.; larg. 41 cent

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