La vaccination anti-papillomavirus en médecine générale

La vaccination anti-papillomavirus en médecine générale PDF Author: Émilie Delasalle
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 148

Get Book Here

Book Description
CONTEXTE : La vaccination contre le papillomavirus est introduite en 2007 dans le calendrier vaccinal. Le vaccin apparait comme une avancée en termes de prévention de cancer du col de l’utérus. OBJECTIF : L’objectif de cette étude est de savoir comment les médecins généralistes ont intégré la vaccination anti-HPV dans le calendrier vaccinal. Nous avons recueilli leurs opinions, leurs attitudes, leur expérience et les informations données au cours des consultations pour la vaccination contre le papillomavirus. METHODE : Etude qualitative auprès de 20 médecins généralistes de Haute-Normandie, par entretiens semi-dirigés. RESULTATS : Tous les médecins interrogés avaient une opinion favorable de la vaccination anti-HPV. Ils anticipaient cette vaccination avec une information dès l’âge de 13 ans. Les médecins respectaient les recommandations notamment en termes de limite inférieure de vaccination. La demande de vaccination était souvent spontanée et motivée par les mères. Les médecins signalaient peu de refus. Ils étaient rassurants sur les effets secondaires. Cette vaccination permettait aux médecins de transmettre des informations sur la contraception, la prévention des IST et l’importance de poursuivre le dépistage du cancer du col par FCV. Cette consultation était un prétexte à une consultation dédiée aux adolescents. La médiatisation du vaccin était un sujet de controverse. Pour certains, elle avait permis une diffusion rapide de l’information sur cette vaccination. Pour d’autres, elle avait été laissée aux mains du laboratoire. Les principales critiques portaient sur le coût du vaccin et la façon dont la médiatisation avait été menée. La préférence du vaccin plutôt que la mise en place d’un dépistage organisé qui a fait ses preuves suscitait des interrogations. Certains médecins parlaient de l’intérêt de cette vaccination chez les hommes. CONCLUSION : Le recul de cinq ans, sans effet indésirable notable, a permis une meilleure adhésion des médecins et des patients à la vaccination anti-HPV. Les médecins étaient en accord avec les recommandations, notamment sur l’âge de début de la vaccination. L’étude montre que cette vaccination est une ouverture sur une consultation dédiée à l’adolescent.

La vaccination anti-papillomavirus en médecine générale

La vaccination anti-papillomavirus en médecine générale PDF Author: Émilie Delasalle
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 148

Get Book Here

Book Description
CONTEXTE : La vaccination contre le papillomavirus est introduite en 2007 dans le calendrier vaccinal. Le vaccin apparait comme une avancée en termes de prévention de cancer du col de l’utérus. OBJECTIF : L’objectif de cette étude est de savoir comment les médecins généralistes ont intégré la vaccination anti-HPV dans le calendrier vaccinal. Nous avons recueilli leurs opinions, leurs attitudes, leur expérience et les informations données au cours des consultations pour la vaccination contre le papillomavirus. METHODE : Etude qualitative auprès de 20 médecins généralistes de Haute-Normandie, par entretiens semi-dirigés. RESULTATS : Tous les médecins interrogés avaient une opinion favorable de la vaccination anti-HPV. Ils anticipaient cette vaccination avec une information dès l’âge de 13 ans. Les médecins respectaient les recommandations notamment en termes de limite inférieure de vaccination. La demande de vaccination était souvent spontanée et motivée par les mères. Les médecins signalaient peu de refus. Ils étaient rassurants sur les effets secondaires. Cette vaccination permettait aux médecins de transmettre des informations sur la contraception, la prévention des IST et l’importance de poursuivre le dépistage du cancer du col par FCV. Cette consultation était un prétexte à une consultation dédiée aux adolescents. La médiatisation du vaccin était un sujet de controverse. Pour certains, elle avait permis une diffusion rapide de l’information sur cette vaccination. Pour d’autres, elle avait été laissée aux mains du laboratoire. Les principales critiques portaient sur le coût du vaccin et la façon dont la médiatisation avait été menée. La préférence du vaccin plutôt que la mise en place d’un dépistage organisé qui a fait ses preuves suscitait des interrogations. Certains médecins parlaient de l’intérêt de cette vaccination chez les hommes. CONCLUSION : Le recul de cinq ans, sans effet indésirable notable, a permis une meilleure adhésion des médecins et des patients à la vaccination anti-HPV. Les médecins étaient en accord avec les recommandations, notamment sur l’âge de début de la vaccination. L’étude montre que cette vaccination est une ouverture sur une consultation dédiée à l’adolescent.

La vaccination anti-papillomavirus en médecine générale, enquête sur les pratiques des médecins généralistes du Morbihan et les obstacles rencontrés

La vaccination anti-papillomavirus en médecine générale, enquête sur les pratiques des médecins généralistes du Morbihan et les obstacles rencontrés PDF Author: Laure Minot
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 212

Get Book Here

Book Description
Depuis l'apparition du vaccin contre le Papillomavirus Humain (HPV), les recommandations ont été modifiées à plusieurs reprises. Associé au dépistage par frottis cervico-vaginal, ce vaccin représente une avancée majeure en terme de protection contre le cancer du col de l'utérus, pourtant il connaît à l'heure actuelle une phase de stagnation. Par cette étude descriptive quantitative, nous avons évalué dans un premier temps les connaissances des médecins généralistes du Morbihan concernant le lien entre HPV et cancer du col de l'utérus (CCU), puis nous avons recherché quels étaient les principaux obstacles à la réalisation de la vaccination. Il en ressort trois principaux obstacles : la polémique entourant la vaccination contre l'hépatite B, les effets secondaires potentiels sur le long terme et enfin le bénéfice réel en terme de santé publique. Les médecins interrogés semblent avoir des connaissances insuffisantes pour prétendre délivrer une bonne information et aboutir à une meilleure couverture vaccinale. Nos résultats rejoignent d'autres études réalisées en France.

L'information préalable à la vaccination contre le papillomavirus

L'information préalable à la vaccination contre le papillomavirus PDF Author: Audrey Bleuzen
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 112

Get Book Here

Book Description
Contexte : L'arrivée en 2006 du vaccin Gardasil® puis de Cervarix® contre le papillomavirus humain bouleverse la prévention du cancer du col de l'utérus. Objectifs : L’étude réalisée cherche à évaluer les informations fournies par les médecins généralistes et celles retenues par les patientes, elle vérifie également si les recommandations de l’AFSSAPS sont respectées. Méthode : Des grilles d’observation de consultation et des questionnaires ont été remplis pendant 6 mois par les étudiants en stage chez 185 médecins généralistes maîtres de stage à la faculté de médecine de Nantes et par les patientes venant se faire vacciner ainsi que leur accompagnant. Résultats : Des données ont été fournies sur 120 médecins généralistes. 54 consultations de prescription du vaccin Gardasil® ont été analysées. 72 questionnaires ont été remplis par les patientes venues se faire vacciner et 34 par leur accompagnant. Conclusion : L’objectif de la vaccination est expliqué par les médecins dans 92,6% des cas et le plus souvent retenu par les patientes. Les recommandations de l’AFFSAPS sont respectées dans plus de 90% des cas, mais seuls 46% des médecins vérifient l’absence d’activité sexuelle de plus d’un an même en cas de vaccination de rattrapage. Les premières informations reçues par les patientes relèvent majoritairement des médias tandis que celles de leur mère proviennent du médecin généraliste. On peut s'inquiéter que la vaccination anti-papillomavirus ne soit que rarement une occasion de prévention contre les autres MST par les médecins et que 50% des patientes croient être définitivement protégées par le vaccin contre le cancer du col de l'utérus.

Vaccination contre Human Papillomavirus en médecine générale et déterminants2

Vaccination contre Human Papillomavirus en médecine générale et déterminants2 PDF Author: Marion Crepet
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages :

Get Book Here

Book Description
Le lien entre HPV et pathologies génitales à type de condylomes, lésions précancéreuses et cancers du col de l’utérus est établi. Depuis 2007, deux vaccins anti HPV(bivalent et quadrivalent) sont disponibles. Les données de la CPAM estiment le taux de couverture en croisant le nombre de boîtes délivrées et le nombre de jeunes filles en âge d’être vaccinées à moins de 10% en 2009 et 2010 dans la Loire. L’objectif principal de notre étude observationnelle était de déterminer le pourcentage de médecins vaccinant contre l’HPV. L’objectif secondaire était de déterminer les facteurs favorables et défavorables à cette vaccination. Un questionnaire a été envoyé à 706 médecins généralistes. Les 288 médecins répondeurs déclaraient vacciner à 92.7 % contre l’HPV. Aucun facteur n’est apparu défavorable pour la vaccination anti HPV. La prévalence du cancer du col de l’utérus est retrouvée comme premier facteur favorable à la vaccination (46.2%). La diminution de la transmission verticale et horizontale, le caractère « anti cancer » des vaccins, l’abord de la sexualité et l’opinion des adolescentes et de leur entourage sont les autres facteurs favorables à la vaccination anti HPV. 70.5 % des médecins répondeurs pensaient qu’il faut améliorer le taux de couverture. L’information des patientes était d’après les médecins la meilleure stratégie d’amélioration du taux de couverture. Les médecins déclaraient eux, comme source d’information, les soirées et revues de formation médicale continue. Le couplage d’une vaccination anti tétanique et anti HPV est une autre piste.

Vaccination anti-HPV. Point de vue des internes en médecine générale

Vaccination anti-HPV. Point de vue des internes en médecine générale PDF Author: Noémie Gest
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 45

Get Book Here

Book Description
Le papilloma virus, est l'infection sexuellement transmissible la plus fréquente. Elle concerne, au cours de leur vie sexuelle 90% de la population. Actuellement 42% de la population sexuellement active (18-59 ans) aux Etats-Unis est infectée. Bien qu'il existe une clairance naturelle du virus, principalement la première année suivant la contamination, celui-ci est impliqué dans la survenue du cancer du col de l'utérus, mais également, avec une incidence en augmentation, dans les cancers ORL, du canal anal, de la verge et de la vulve. Il existe un protocole de vaccination contre les papilloma virus dans 60 pays. La vaccination anti-HPV est disponible en France depuis 2006. Le vaccin a bénéficié d'une surveillance de pharmacovigilance. Il n'y a pas de sur-risque de maladie auto-immune, notamment de Guillain Barré, dans la population vaccinée par rapport à la population générale. Malgré ces données épidémiologiques et de pharmacovigilance, le taux de vaccination en France est le plus bas d'Europe avec 14% de la population cible vaccinée. Le plan cancer prévoit un objectif de couverture vaccinale de 60%. C'est le seuil permettant d'observer une immunité de groupe, et une réduction des pathologies liées à I'HPV (réduction en Australie de 92% des verrues génitales liées à I'HPV chez les femmes de ' moins de 21 ans entre 2007 et 2011). Des recherches qualitatives ont trouvé des freins à la vaccination chez les médecins thésés, installés. Aucune étude qualitative ne s'est proposée d'explorer les opinions, connaissances et freins à la vaccination chez les internes de médecine générale en lie de France, ceux qui seront les médecins généralistes en première ligne demain. 55,6% de la population déclare se renseigner sur la vaccination uniquement auprès de son médecin, ce qui en fait un acteur majeur du choix de vacciner l'enfant. Les internes de médecine générale ayant fait leur stage chez le praticien ont été interrogés lors d'entretiens individuels puis en focus group avec entretien semi dirigé. Au total 15 internes furent interrogés. L'analyse des données recueillies fut par méthode qualitative, analyse phénoménologique interprétative. Les résultats sont organisés autour de 3 axes : la prévention en médecine générale, la moralité et probité du médecin, la singularité de la vaccination anti HPV, eux même organisés selon la perception des internes. La prévention est ressortie comme un aspect primordial, la vaccination en fait partie chez le petit enfant. La crainte liée à la prévention est le risque d'un effet secondaire qu'ils ne pourraient justifier. L'honnêteté du médecin est une qualité incontournable, cependant la méconnaissance de l'infection et du vaccin amène à une information tronquée, limitée et non pas claire et loyale comme ils le souhaiteraient. Enfin la singularité du vaccin par sa nature, et sa temporalité, font qu'il est considéré comme facultatif. Les études réalisées chez le médecin thésé retrouvent des freins similaires concernant une information insuffisante avec des recommandations inaudibles. Un climat de suspicion sur la tolérance et l'efficacité, avec des difficultés à aborder ce qui est du registre de l'intime. Une information précise audible, sur l'efficacité et la sureté de ce vaccin est un premier pas vers une couverture vaccinale suffisante. Une vaccination universelle compte tenu des atteintes possibles chez les deux sexes renforcerait l'adhésion et l'importance donnée à la lutte contre les pathologies liées à I'HPV.

Perception du vaccin contre le papillomavirus humain en médecine générale dans la Somme

Perception du vaccin contre le papillomavirus humain en médecine générale dans la Somme PDF Author: Julien Devaux
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 186

Get Book Here

Book Description
La vaccination contre le papillomavirus humain, remboursé en France depuis juillet 2007 chez les jeunes filles de 14 ans et en rattrapage chez les jeunes femmes de 15 à 23 ans dans leur première année de vie sexuelle, est indiquée dans la prévention du cancer du col de l’utérus. Le médecin généraliste a un rôle clé dans la mise en place de cette vaccination puisqu’il est en première ligne dans la prescription et dans la réalisation de ce vaccin chez les adolescentes. Ainsi, le but de notre travail a été d’évaluer la perception des praticiens concernant la vaccination HPV. Pour cela, nous avons mené une enquête auprès des généralistes de la Somme. Le taux de réponse obtenu est de 38,9% (217 réponses sur 558 questionnaires envoyés). Les médecins ont un avis favorable vis-à-vis de la vaccination HPV (97,3% sont favorables à la vaccination), plus de 80% des praticiens prescrivent régulièrement le vaccin. Ils paraissent bien informés des recommandations puisque 77,3% d’entre eux estiment avoir un niveau de connaissances satisfaisant. De plus, l’information délivrée aux jeunes filles ainsi qu’à leurs parents concernant le papillomavirus est faite de manière quasi systématique (90,3% des généralistes informent régulièrement leur patiente sur l’intérêt de la vaccination HPV), souvent oralement. Les obstacles liés à la vaccination sont le peu de recul vis-à-vis du vaccin, les effets secondaires à long terme, l’interrogation sur la nécessité d’un rappel, les craintes d’augmenter les comportements sexuels à risque, le fait de parler de sexualité, l’âge de la vaccination. Il existe certaines disparités entre les médecins, notamment ceux exerçant seuls leur activité, d’un âge avancé et de sexe masculin, qui sont moins bien informés et qui prescrivent moins le vaccin. La formation en gynécologie et la pratique du frottis influencent également le niveau de connaissances des médecins et sa prescription. La nécessité d’une formation médicale continue et la mise à jour des connaissances paraissent indispensables pour délivrer une information précise et réaliser la vaccination HPV dans de bonnes conditions.

La vaccination anti-papillomavirus humain en médecine générale en 2016

La vaccination anti-papillomavirus humain en médecine générale en 2016 PDF Author: Cécile Espérandieu
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages :

Get Book Here

Book Description
Contexte : la vaccination anti-papillomavirus humain est recommandée en France depuis 2007 et 18 % des jeunes filles sont vaccinées en 2015. Les médecins généralistes ont un rôle auprès des adolescentes et de leurs parents pour les informer au mieux. L'objectif de cette étude est de comprendre les pratiques des médecins généralistes autour de cette vaccination et donner des repères pour la réflexion éthique des professionnels médicaux, paramédicaux et médico-sociaux. Méthode : il s'agit d'une étude qualitative par entretiens semi-dirigés, réalisés auprès de 13 médecins généralistes du Maine-et-Loire de janvier à mai 2016. Résultats : si le calendrier vaccinal fait l'unanimité chez les médecins généralistes, le vaccin anti-HPV suscite des interrogations par sa relative nouveauté, son coût élevé et les affaires récentes relayées par les médias. Les médecins doivent prendre en compte une balance bénéfice/risque - incertaine par manque de recul - dans le but d'une information adaptée pour un consentement éclairé. La consultation de l'adolescent est particulière dans sa forme, sa rareté, et ses nombreux sujets abordés, ce qui complexifie la réalisation du schéma vaccinal. La question de l'équité se pose car le vaccin n'est recommandé que pour les jeunes filles. La perspective de la vaccination des garçons, plébiscitée par les médecins généralistes, implique des enjeux éthiques, socio-économiques et politiques. Conclusion : le vaccin anti-papillomavirus humain est un vaccin récent soumis au débat public car il implique des enjeux éthiques chez les médecins généralistes mais aussi chez les patients et leurs parents. La littérature scientifique se mêle à la littérature profane sur le sujet, ce qui nécessite une position forte mais humble des professionnels de santé pour maintenir une écoute attentive des incertitudes de leurs patients.

Les freins à la vaccination anti-papillomavirus en médecine générale

Les freins à la vaccination anti-papillomavirus en médecine générale PDF Author: Cécile Picard-Meliani
Publisher: Omniscriptum
ISBN: 9786131593291
Category :
Languages : fr
Pages : 136

Get Book Here

Book Description
Les vaccins antipapillomavirus repr sentent une avanc e notable, toutefois, de l'opinion et de la pratique des m decins g n ralistes va d pendre la diffusion de cette vaccination au sein de la population. Nous avons r alis une enqu te qualitative au sein de Cabinets de m decins g n ralistes, afin d' tudier la pratique et surtout les freins ventuels des m decins pour la r alisation de ce vaccin. L' tude a mis en vidence l'accueil favorable de ce vaccin tant du cot des m decins que des patientes. N anmoins on peut noter de nombreux oublis de cette prescription lors des consultations des adolescentes et une difficult aborder le th me de la sexualit cet ge. De plus, on constate une tendance un d calage vers un ge vaccinal plus tardif. En ce qui concerne la surveillance par frottis cervico- vaginaux, celle-ci reste bien poursuivie. Il appara t galement que la mise en place d'une consultation d di e l'entr e dans la vie sexuelle au d but de l'adolescence, serait souhaitable. Cette consultation permettrait de sensibiliser les jeunes patientes aux m thodes contraceptives, la pr vention des IST ainsi qu' cette vaccination.

Freins et déterminants à la vaccination contre HPV en médecine générale

Freins et déterminants à la vaccination contre HPV en médecine générale PDF Author: Yann Brun
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages :

Get Book Here

Book Description
Les infections ano-génitales à Human Papilloma Virus (HPV) sont un problème de santé publique. La couverture vaccinale des adolescentes est insuffisante. L'objectif principal de notre étude était d'évaluer l'adhésion du médecin généraliste (MG) à la vaccination contre HPV en mesurant la variation des chiffres de vente des vaccins HPV en pharmacie 3 mois après une intervention auprès des MG. L'objectif secondaire était d'étudier leurs freins et obstacles à la vaccination. Etude épidémiologique observationnelle avant/après menée auprès de 285 MG et 151 pharmacies de l'Allier. Les MG ont reçu par courrier postal une brochure d'information avec son questionnaire. Leurs réponses ont été recueillies entre Juin et Août 2017. Une lettre d'information a été envoyée par mail aux pharmaciens début septembre 2017 pour mettre à disposition leurs chiffres de vente de vaccins HPV. Cent vingt sept MG (44,6%) et quarante pharmaciens (26,5%) ont participé à l'étude. Cent quatre MG (81,9%) avaient un avis favorable sur la vaccination HPV. Une augmentation de 3.7% (p=0,79) des chiffres de vente des vaccins HPV a été observée sur la période Juin à Août 2017 par rapport à la période Juin à Août 2016. Les réticences des parents et patientes (moyenne 7,1±2,8 et médiane de 8 [interquartiles à 5 et 9], l'impact négatif d'autres campagnes de vaccinations (moyenne 7,0±3,0 et médiane de 8 [interquartiles à 3 et 10],et les effets secondaires ( moyenne 5,2±2,9 et médiane de 5 [interquartiles à 3 et 8] étaient considérés comme les principaux freins rencontrés par les MG, sans différence significative concernant leur âge, sexe ou qualité de MSU. Les MG de l'étude adhèrent fortement à la vaccination contre HPV. Des moyens importants devront être mis en place en terme d'éducation et d'informations aux populations si nous voulons améliorer le taux de couverture vaccinale.

Connaissance et perception de la vaccination anti-HPV par une population cible suivie en médecine générale en Gironde en 2008-2009

Connaissance et perception de la vaccination anti-HPV par une population cible suivie en médecine générale en Gironde en 2008-2009 PDF Author: Béatrice Kramata
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 162

Get Book Here

Book Description
Le cancer du col de l'utérus tue encore chaque année près de 270 000 femmes dans le monde et représente dans les pays en voie de développement la première cause de mortalité par cancer de la population féminine. La découverte récente d'un vaccin contre certains génotypes de Papillomavirus, agent étiologique majeur de ce cancer, suscite de nombreux espoirs : il doit permettre d'éviter 70 % des cas de cancers du col de l'utérus. Cette étude révèle que deux ans après son remboursement en France, près de 97 % des jeunes filles concernées connaissent l'existence de ce vaccin, 66 % d'entre elles ont reçu des informations plus précises par leur médecin généraliste mais seulement 64 % estiment être siffisamment informées des bénéfices attendus et à peine 11 % pensent être suffisamment informées des effets indésirables. Ainsi, malgré une médiatisation de grande ampleur, beaucoup se plaignent d'un manque d'information. Or, pour espérer un bénéfice en termes de santé publique, cette vaccination doit couvrir 80 % de la population concernée. Des efforts doivent donc être faits pour poursuivre et améliorer la communication sur les Papillomavirus et leur lien avec le cancer du col de l'utérus, mais aussi sur les bénéfices attendus et les limites existantes de ce vaccin. Le rôle des professionnels de santé et principalement du médecin généraliste est ici déterminant.