La vaccination anti-HPV en médecine générale en France trois ans après la mise en place de la recommandation vaccinale

La vaccination anti-HPV en médecine générale en France trois ans après la mise en place de la recommandation vaccinale PDF Author: Pascale de Perthuis Thierry
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Languages : fr
Pages : 100

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INTRODUCTION En France, la vaccination anti-HPV (Human Papillomavirus) est recommandée depuis 2007 chez toutes les jeunes filles de 14 ans, ainsi qu’en rattrapage chez les jeunes filles de 15 à 23 ans au plus tard un an après le début d’une activité sexuelle. Les pratiques de cette vaccination en médecine générale sont à ce jour peu évaluées. Nous avons évalué les pratiques et déterminants de la vaccination anti-HPV ainsi que la couverture vaccinale dans un échantillon de jeunes filles âgées de 14 à 23 ans vues en médecine générale en France métropolitaine. PATIENTS ET METHODE Une enquête épidémiologique transversale a été proposée à 706 médecins généralistes du réseau Sentinelles. Il était demandé à chaque médecin participant d’inclure la dernière patiente de 14 à 17 ans et la dernière patiente de 18 à 23 ans vues en consultation. Un questionnaire recueillait des informations sur le médecin (sa pratique, sa perception de l’adolescent et de la vaccination anti-HPV par exemple) et sur chaque patiente (connaissance par le médecin de son statut vaccinal ou de son activité sexuelle par exemple). La couverture vaccinale a été décrite en fonction de l’éligibilité à la vaccination. Les caractéristiques des médecins et des patientes prédictifs de la vaccination ont été recherchées par une analyse multivariée. RESULTATS Le taux de réponse était de 51,4% (363 médecins participants), 712 patientes ont été incluses (357 dans le groupe 14-17 ans, et 355 dans le groupe 15-23 ans). Parmi les patientes, 60% étaient éligibles à la vaccination anti-HPV (85% parmi les 14-17 ans, et 35% parmi les 18-23 ans). La couverture vaccinale des patientes éligibles à la vaccination était de 64% (57% chez les 14-17 ans, et 82% chez les 18-23 ans). Les médecins ont correctement évalué l’éligibilité des patientes non vaccinées dans 57% des cas. Le seul déterminant à la vaccination des patientes éligibles mis en évidence était une fréquence plus élevée de consultation dans les douze derniers mois. DISCUSSION Trois ans après la mise en place de la recommandation vaccinale anti-HPV, la couverture vaccinale des patientes éligibles à la vaccination vues en médecine générale est de plus de 60%, et la population chez qui la vaccination est indiquée en rattrapage semble mieux vaccinée que la population cible de 14 ans. L’appréciation de l’éligibilité à la vaccination par le médecin est erronée pour une proportion encore importante des patientes. Les caractéristiques propres au médecin ou au patient étudiées ici ne semblent pas avoir un rôle déterminant sur le statut vaccinal des patientes éligibles à la vaccination.

La vaccination anti-HPV en médecine générale en France trois ans après la mise en place de la recommandation vaccinale

La vaccination anti-HPV en médecine générale en France trois ans après la mise en place de la recommandation vaccinale PDF Author: Pascale de Perthuis Thierry
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INTRODUCTION En France, la vaccination anti-HPV (Human Papillomavirus) est recommandée depuis 2007 chez toutes les jeunes filles de 14 ans, ainsi qu’en rattrapage chez les jeunes filles de 15 à 23 ans au plus tard un an après le début d’une activité sexuelle. Les pratiques de cette vaccination en médecine générale sont à ce jour peu évaluées. Nous avons évalué les pratiques et déterminants de la vaccination anti-HPV ainsi que la couverture vaccinale dans un échantillon de jeunes filles âgées de 14 à 23 ans vues en médecine générale en France métropolitaine. PATIENTS ET METHODE Une enquête épidémiologique transversale a été proposée à 706 médecins généralistes du réseau Sentinelles. Il était demandé à chaque médecin participant d’inclure la dernière patiente de 14 à 17 ans et la dernière patiente de 18 à 23 ans vues en consultation. Un questionnaire recueillait des informations sur le médecin (sa pratique, sa perception de l’adolescent et de la vaccination anti-HPV par exemple) et sur chaque patiente (connaissance par le médecin de son statut vaccinal ou de son activité sexuelle par exemple). La couverture vaccinale a été décrite en fonction de l’éligibilité à la vaccination. Les caractéristiques des médecins et des patientes prédictifs de la vaccination ont été recherchées par une analyse multivariée. RESULTATS Le taux de réponse était de 51,4% (363 médecins participants), 712 patientes ont été incluses (357 dans le groupe 14-17 ans, et 355 dans le groupe 15-23 ans). Parmi les patientes, 60% étaient éligibles à la vaccination anti-HPV (85% parmi les 14-17 ans, et 35% parmi les 18-23 ans). La couverture vaccinale des patientes éligibles à la vaccination était de 64% (57% chez les 14-17 ans, et 82% chez les 18-23 ans). Les médecins ont correctement évalué l’éligibilité des patientes non vaccinées dans 57% des cas. Le seul déterminant à la vaccination des patientes éligibles mis en évidence était une fréquence plus élevée de consultation dans les douze derniers mois. DISCUSSION Trois ans après la mise en place de la recommandation vaccinale anti-HPV, la couverture vaccinale des patientes éligibles à la vaccination vues en médecine générale est de plus de 60%, et la population chez qui la vaccination est indiquée en rattrapage semble mieux vaccinée que la population cible de 14 ans. L’appréciation de l’éligibilité à la vaccination par le médecin est erronée pour une proportion encore importante des patientes. Les caractéristiques propres au médecin ou au patient étudiées ici ne semblent pas avoir un rôle déterminant sur le statut vaccinal des patientes éligibles à la vaccination.

NOUVELLES RECOMMANDATIONS DE VACCINATION DES JEUNES GARÇONS CONTRE LES PAPILLOMAVIRUS HUMAINS : IMPACT ATTENDU EN MÉDECINE GÉNÉRALE

NOUVELLES RECOMMANDATIONS DE VACCINATION DES JEUNES GARÇONS CONTRE LES PAPILLOMAVIRUS HUMAINS : IMPACT ATTENDU EN MÉDECINE GÉNÉRALE PDF Author: Vincent GIUSTI
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Contexte : Selon les recommandations de la HAS, le calendrier vaccinal 2020 étend la vaccination contre les HPV aux garçons de 11 à 14 ans révolus avec un rattrapage vaccinal pour ceux âgés entre 15 et 19 ans révolus. Cette recommandation sera applicable au 1er janvier 2021. Objectif : L'objectif de notre étude était d'évaluer les pratiques actuelles et les connaissances des Médecins Généralistes concernant ce vaccin et d'estimer l'impact de ces nouvelles recommandations dans leur pratique future en connaissant les difficultés déjà existantes et celles supposées dans l'application de ces nouvelles recommandations. Méthode : Nous avons effectué une enquête qualitative par le biais d'entretiens individuels semi-structurés auprès de douze médecins généralistes exerçant en FrancheComté. Résultats : L'analyse des entretiens a pu faire émerger des problématiques liées aux patients avec une méconnaissance globale du sujet, des écueils liés à la vaccination, une mauvaise implication supposée des hommes pour cette vaccination ; une maîtrise disparate du sujet selon les différents médecins interrogés avec une connaissance variable des recommandations récentes et des risques liés au HPV chez l'homme ; et une problématique concernant l'abord du sujet et plus globalement de la sexualité chez l'adolescent en médecine générale. Conclusion : Plusieurs pistes pour faciliter la vaccination ont été mises en avant avec des campagnes nationales de promotion de la vaccination, des campagnes d'information voire de vaccination en milieu scolaire, une meilleure information pour les médecins généralistes et la mise à disposition d'outils de communications pour faciliter l'information des patients, et enfin la mise en place d'une consultation santé sexuelle pour l'adolescent qui pourrait permettre de mieux promouvoir la vaccination contre le HPV.

Les nouvelles recommandations pour le vaccin contre le papillomavirus répondent-elles aux difficultés rencontrées par les médecins généralistes et par les patients en France ?

Les nouvelles recommandations pour le vaccin contre le papillomavirus répondent-elles aux difficultés rencontrées par les médecins généralistes et par les patients en France ? PDF Author: Aude Levy
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Pages : 120

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Contexte : le taux de couverture vaccinale anti-papillomavirus (HPV) en France est l'un des plus faibles des pays industrialisés. Différentes thèses et études ont été réalisées ces dix dernières années mettant en évidence les problèmes posés par les médecins généralistes et les patients quant à la vaccination anti-HPV. Les recommandations ont beaucoup évolué apportant des solutions aux problèmes décrits dans la littérature. Méthode : j'ai réalisé une revue de la littérature comprenant 167 études, articles de revue scientifique ou thèses de médecine mettant en évidence les obstacles à la prescription par les médecins et à la réalisation par les patients du vaccin anti-papillomavirus. Dans un second temps, j'ai étudié l'évolution des recommandations en France concernant ce vaccin afin de savoir si elles répondent aux problèmes mis en évidence dans la littérature. Enfin le Royaume-Uni étant l'un des pays avec le plus fort taux de couverture vaccinale en Europe, j'ai essayé de comprendre quels étaient les points forts de leurs recommandations pouvant expliquer un tel taux de couverture vaccinale. Résultats : les nouvelles recommandations françaises répondent partiellement aux problèmes rencontrés par les médecins généralistes et les patients en France. Parmi les principaux obstacles côté patients et médecins généralistes, on note la peur des effets secondaires, le manque d'information sur l'innocuité de ce vaccin, la difficulté à parler de sexualité. Les recommandations sont claires et les études fiables confirmant l'innocuité de ces vaccins mais le manque de médiatisation positive reste un problème majeur en France n'instaurant pas un climat de confiance dans cette polémique vaccinale. Depuis 2013, il n'est plus nécessaire de parler de sexualité avant de prescrire ce vaccin ce qui est un progrès majeur et devrait, si les recommandations sont suivies, faire augmenter le taux de couverture vaccinale en France. Enfin, au Royaume-Uni, un programme scolaire est mis en place depuis 10 ans permettant de vacciner les enfants contre le papillomavirus à l'école. Conclusion : les nouvelles recommandations en France apportent des améliorations et devraient permettre une augmentation du taux de couverture vaccinale dans les années à venir sous certaines conditions. Les médecins généralistes devraient être mieux formés à la vaccination, le gouvernement devrait augmenter le budget nécessaire à la médiatisation positive de ces vaccins anti-papillomavirus. Enfin, vacciner son enfant à l'école serait une amélioration permettant alors de faire augmenter le taux de couverture vaccinales contre l'HPV en France, en se basant sur le modèle du Royaume-Uni.

Influence de la modification des recommandations de l'âge de la vaccination par le vaccin anti-HPV sur l'opinion des parents de jeunes filles de 11 à 16 ans

Influence de la modification des recommandations de l'âge de la vaccination par le vaccin anti-HPV sur l'opinion des parents de jeunes filles de 11 à 16 ans PDF Author: Adeline Pousset
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Introduction : en France, le vaccin contre le papillomavirus est recommandé chez les jeunes filles de 11 à 14 ans. En 2012, les recommandations sur l'âge de la vaccination ont été modifiées afin d'améliorer une faible couverture vaccinale. Seulement 22,9ù des jeunes filles de 15 ans avaient initié la vaccination. L'intérêt de cette étude est d'évaluer si l'âge influence la décision de vacciner des parents. Matériel et méthode : étude prospective, quantitative réalisée en Ille-et-Vilaine. 417 questionnaires ont été distribués dans des cabinets de médecine générale, à l'hôpital et aux urgences pédiatriques aux parents de jeunes vfilles de 11 à 16 ans. Résultats : en 2014, 2 ans après les nouvelles recommandations, 51,9 % des parents connaissent l'âge de cette vaccination. 43 ,8 % des parents préfèrent une vaccination entre 15 et 20 ans et 38,3 % entre 11 et 14 ans. 52,9 % des parents sont favorables à la vaccination. L'âge semble jouer un rôle fdans la décision des parents de faire vacciner leur fille par les vaccins anti-HPV (p≤0,05). Les parents favorables sont pour une vaccination précoce alors que les parents défavorables préfèrent une vaccination tardive. Les facteurs influençant l'âge de la vaccination sont : les connaissances des parents et l'information qu'ils ont reçue de leur médecin traitant. Les principaux facteurs freinant la vaccination sont : la peur des effets secondaires et l'âge inadapté. Conclusion : le médecin traitant semble jouer un rôle important dans l'incitation à la vaccination par l'information délivrée, les parents connaissant les recommandations étant plus favorables à une vaccination entre 11 et 14 ans. Il est donc nécessaire d'expliquer aux parents l'intérêt d'une vaccination précoce.

La vaccination anti-papillomavirus en médecine générale

La vaccination anti-papillomavirus en médecine générale PDF Author: Émilie Delasalle
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Languages : fr
Pages : 148

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CONTEXTE : La vaccination contre le papillomavirus est introduite en 2007 dans le calendrier vaccinal. Le vaccin apparait comme une avancée en termes de prévention de cancer du col de l’utérus. OBJECTIF : L’objectif de cette étude est de savoir comment les médecins généralistes ont intégré la vaccination anti-HPV dans le calendrier vaccinal. Nous avons recueilli leurs opinions, leurs attitudes, leur expérience et les informations données au cours des consultations pour la vaccination contre le papillomavirus. METHODE : Etude qualitative auprès de 20 médecins généralistes de Haute-Normandie, par entretiens semi-dirigés. RESULTATS : Tous les médecins interrogés avaient une opinion favorable de la vaccination anti-HPV. Ils anticipaient cette vaccination avec une information dès l’âge de 13 ans. Les médecins respectaient les recommandations notamment en termes de limite inférieure de vaccination. La demande de vaccination était souvent spontanée et motivée par les mères. Les médecins signalaient peu de refus. Ils étaient rassurants sur les effets secondaires. Cette vaccination permettait aux médecins de transmettre des informations sur la contraception, la prévention des IST et l’importance de poursuivre le dépistage du cancer du col par FCV. Cette consultation était un prétexte à une consultation dédiée aux adolescents. La médiatisation du vaccin était un sujet de controverse. Pour certains, elle avait permis une diffusion rapide de l’information sur cette vaccination. Pour d’autres, elle avait été laissée aux mains du laboratoire. Les principales critiques portaient sur le coût du vaccin et la façon dont la médiatisation avait été menée. La préférence du vaccin plutôt que la mise en place d’un dépistage organisé qui a fait ses preuves suscitait des interrogations. Certains médecins parlaient de l’intérêt de cette vaccination chez les hommes. CONCLUSION : Le recul de cinq ans, sans effet indésirable notable, a permis une meilleure adhésion des médecins et des patients à la vaccination anti-HPV. Les médecins étaient en accord avec les recommandations, notamment sur l’âge de début de la vaccination. L’étude montre que cette vaccination est une ouverture sur une consultation dédiée à l’adolescent.

État des lieux de l'application de la vaccination anti-papillomavirus recommandée chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes par les médecins généralistes et internes en médecine générale en France

État des lieux de l'application de la vaccination anti-papillomavirus recommandée chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes par les médecins généralistes et internes en médecine générale en France PDF Author: Marie De La Vergne De Cerval
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Objectif : évaluer les pratiques des médecins généralistes et internes en médecine générale en France depuis la recommandation vaccinale anti-HPV élargit aux HSH. Matériel et méthode : étude nationale épidémiologique descriptive, basée sur un questionnaire disponible en ligne du 11 mars 2019 au 30 août 2019. Résultats : 983 participants ont été inclus dont 65, 01% de femmes, 41,51% internes, et 58,49% médecins. La moyenne d'âge était de 34 ans. Notre étude a relevé que 60,73% (n = 597) des participants connaissaient l'existence de cette recommandation mais seulement 38% (n = 229) en connaissaient les modalités. Deux tiers des participants qui connaissaient les 2 modalités de la recommandation proposaient la vaccination anti-HPV. Les hommes de notre étude étaient plus à l'aise à aborder le sujet de la vaccination anti-HPV (p=0,00057), proposaient davantage la vaccination (p=0,006) et abordaient plus systématiquement l'orientation sexuelle de leurs patients (p=0,0288). Conclusion : notre étude a montré une méconnaissance de l'application de la vaccination anti-HPV chez les HSH par les médecins et internes. Ce fait peut être expliqué par un défaut de connaissance des HPV et de la recommandation du HCSP, mais aussi par des difficultés à identifier cette population cible, liées à la méconnaissance des pratiques et de l'orientation sexuelle des patients.

Création d'un support médical écrit sur les Papillomavirus (HPV) et leur vaccination. Évaluation de son impact sur l'intention vaccinale parentale et des jeunes adultes, en région PACA

Création d'un support médical écrit sur les Papillomavirus (HPV) et leur vaccination. Évaluation de son impact sur l'intention vaccinale parentale et des jeunes adultes, en région PACA PDF Author: Sarah Caso
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Introduction : les Papillomavirus Humains (HPV) sont les principaux agents infectieux responsables de cancers dans le monde, pour lesquels il existe une vaccination efficace. En 2018, la couverture vaccinale en France contre les HPV est de 23,7%. Celle-ci est retrouvée inférieure en région PACA (17,2%). Dans cette étude, nous avons élaboré un support médical écrit sur les HPV et leur vaccination et évalué son impact sur l'intention vaccinale parentale et des jeunes adultes de 18 à 19 ans, en région PACA. Méthodes : pour la conception du support médical écrit, nous avons mobilisé des données nationales sur l'impact des HPV. Notre étude a été réalisée de mi-mai à fin septembre 2020, en collaboration avec 23 médecins généralistes installés dans les Bouches-du-Rhône (13) et dans le Var (83). Les parents d'enfants de 11 à 17 ans ainsi que les jeunes adultes de 18 à 19 ans ont été invités à participer à deux questionnaires, avant et après consultation avec leur médecin généraliste. Ces participants ont été randomisés en 2 groupes : l'un ne bénéficiant pas l'information médicale écrite (groupe A) et l'autre oui (groupe B). Résultats : au total, 65 patients ont participé à l'étude, parmi lesquels 36 ont bénéficié du support médical écrit. L'intention vaccinale avant consultation était de 68,9% (n=29) dans le groupe A, versus 55,6% (n=36) dans le groupe B. Après la consultation, l'intention vaccinale était de 79,3% (n=29) dans le groupe A et 61,1% (n=36) dans le groupe B. Nos résultats montrent que la délivrance d'un support médical écrit sur « les Papillomavirus et leur vaccination » n'a pas permis d'augmenter significativement l'intention vaccinale. Parmi les raisons d'être non favorable à la vaccination anti-HPV, la peur des effets secondaires était évoquée en premier, suivie par le manque d'information médicale. Conclusion : la délivrance d'un support médical peut permettre d'améliorer la qualité de l'information médicale reçue par les patients mais ne peut se substituer à celle des professionnels de santé. Un temps supplémentaire dédié à la prévention primaire en médecine générale semble augmenter la confiance des patients envers la vaccination anti-HPV et ainsi favoriser la vaccination effective dans le contexte d'élargissement de la recommandation vaccinale anti-HPV aux garçons.

Les freins à la vaccination anti-HPV chez les internes en médecine générale d'Ile de France

Les freins à la vaccination anti-HPV chez les internes en médecine générale d'Ile de France PDF Author: Nathalie Abdulaziz
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Languages : fr
Pages : 108

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Contexte : HPV est le plus important facteur de risque de développer un cancer du col de l'utérus et reste l'infection sexuellement transmissible la plus fréquente. La prévention primaire du cancer du col de l'utérus repose sur la vaccination des filles de 11 à 19 ans. En France, la couverture vaccinale est insuffisante, moins de 20 %, en raison de nombreux freins. L'objectif principal était d'analyser les freins des internes à la vaccination anti-HPV des filles de 11 à 19 ans.Méthode : étude par questionnaire élaboré à partir d'un questionnaire sur les freins à la vaccination anti-HPV chez les médecins installés. Les questionnaires ont été distribués aux internes d'Ile de France lors des choix de stage du semestre d'été 2019. Résultats : 319 questionnaires ont été recueillis. 76.8 % des internes se sentaient suffisamment informés et 78.4 % des internes étaient favorables à la vaccination anti-HPV. Les internes avaient très peu pratiqué cette vaccination au cours des six derniers mois (85 %). Les principaux freins étaient liés au patiente et leur entourage : peur des effets secondaires (77.7 %), le prix du vaccin (58.9 %) et le manque d'intérêt des patientes (43.3 %). Les principaux freins liés aux internes étaient son absence du calendrier vaccinal obligatoire mis à jour en 2018 (35.4 %) et le manque d'information (30.7 %). Les freins sont similaires à ceux rencontrés chez les médecins généralistes installés. Conclusions : la place du médecin généraliste dans l'adhésion à la vaccination est centrale. En insistant sur les enseignements au cours de leur formation sur HPV et les données sécurisées du vaccin nous pourrions lever ces freins et améliorer la couverture vaccinale.

Évaluation de la pratique de la vaccination anti-HPV auprès des parents de garçons de 11 à 16 ans dans les Yvelines

Évaluation de la pratique de la vaccination anti-HPV auprès des parents de garçons de 11 à 16 ans dans les Yvelines PDF Author: Cristina-Elena Apostol
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Languages : fr
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Contexte : Les Papillomavirus Humains (HPV) sont des virus à transmission sexuelle et cutanée responsables de l'apparition des lésions bénignes et malignes pour les deux sexes. En France, depuis 2007, une recommandation vaccinale existe chez les filles de 11 à 19 ans et depuis 2019 pour les garçons de 11 à 19 ans. La couverture vaccinale en France est l'une des plus basses en Europe: 13,7%. Il est important de connaître les perceptions des parents concernant la vaccination, afin de pouvoir adapter la promotion vaccinale pour les jeunes garçons. Objectifs : Objectif principal : Analyser les facteurs influençant les parents pour la vaccination anti-HPV de leur fils et leur intention de les vacciner. Objectif secondaire : Évaluer les connaissances des parents sur les HPV et la vaccination. Méthode : Cette étude était quantitative, épidémiologique, observationnelle, descriptive et analytique. Dans Un premier temps nous avons recruté 25 médecins yvelinois. Dans un second temps, ceux-ci ont proposé un questionnaire aux 10 premiers parents accompagnateurs d'un garçon de 11 à 16 ans. Résultats : Sur 209 parents interrogés, la majorité (85,65%) accepterait de vacciner leur fils. Les facteurs influençant positivement les parents sont : le fait d'avoir vacciné leur fils contre l'hépatite B et contre le pneumocoque, se renseigner sur les HPV, connaître les conséquences des infections aux HPV et les caractéristiques du vaccin, recevoir des informations sur la vaccination de son médecin généraliste, avoir une fille vaccinée contre le HPV . Les principales motivations sont : protéger leur fils contre les cancers induits par les HPV, protéger les filles en évitant la contamination et éviter de développer des verrues génitales. Concernant les connaissances des parents : 76,08% déclarent avoir déjà entendu parler de HPV, 91,87% pensent que la transmission se fait par contact sexuel, 5,74% par contact cutané. Seulement 18,18% pensent que le préservatif n'empêche pas la transmission. La grande majorité des parents connaît au moins une conséquence de l'infection à l'HPV (89,95%), ainsi que l'existence du vaccin (87,56%). Conclusion : Cette étude montre un taux élevé en ce qui concerne l'intention des parents de vacciner leur fils contre le HPV. Leurs connaissances sont globalement bonnes. La principale source d'information sur ce virus et sa vaccination est le médecin généraliste. Il serait utile de développer un outil que le médecin généraliste pourrait remettre aux parents concernés, lors d'une consultation pour les garçons de 11 à 16 ans.

Perception du vaccin contre le papillomavirus humain en médecine générale dans la Somme

Perception du vaccin contre le papillomavirus humain en médecine générale dans la Somme PDF Author: Julien Devaux
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Languages : fr
Pages : 186

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Book Description
La vaccination contre le papillomavirus humain, remboursé en France depuis juillet 2007 chez les jeunes filles de 14 ans et en rattrapage chez les jeunes femmes de 15 à 23 ans dans leur première année de vie sexuelle, est indiquée dans la prévention du cancer du col de l’utérus. Le médecin généraliste a un rôle clé dans la mise en place de cette vaccination puisqu’il est en première ligne dans la prescription et dans la réalisation de ce vaccin chez les adolescentes. Ainsi, le but de notre travail a été d’évaluer la perception des praticiens concernant la vaccination HPV. Pour cela, nous avons mené une enquête auprès des généralistes de la Somme. Le taux de réponse obtenu est de 38,9% (217 réponses sur 558 questionnaires envoyés). Les médecins ont un avis favorable vis-à-vis de la vaccination HPV (97,3% sont favorables à la vaccination), plus de 80% des praticiens prescrivent régulièrement le vaccin. Ils paraissent bien informés des recommandations puisque 77,3% d’entre eux estiment avoir un niveau de connaissances satisfaisant. De plus, l’information délivrée aux jeunes filles ainsi qu’à leurs parents concernant le papillomavirus est faite de manière quasi systématique (90,3% des généralistes informent régulièrement leur patiente sur l’intérêt de la vaccination HPV), souvent oralement. Les obstacles liés à la vaccination sont le peu de recul vis-à-vis du vaccin, les effets secondaires à long terme, l’interrogation sur la nécessité d’un rappel, les craintes d’augmenter les comportements sexuels à risque, le fait de parler de sexualité, l’âge de la vaccination. Il existe certaines disparités entre les médecins, notamment ceux exerçant seuls leur activité, d’un âge avancé et de sexe masculin, qui sont moins bien informés et qui prescrivent moins le vaccin. La formation en gynécologie et la pratique du frottis influencent également le niveau de connaissances des médecins et sa prescription. La nécessité d’une formation médicale continue et la mise à jour des connaissances paraissent indispensables pour délivrer une information précise et réaliser la vaccination HPV dans de bonnes conditions.