La prise de poids maternelle lors d'une grossesse physiologique chez la femme de poids normal et ses conséquences sur le poids de naissance PDF Download
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Author: Diane Schweitzer
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Dans la société actuelle, la prise de poids maternelle est un paramètre incontournable du suivi de grossesse et représente un enjeu majeur de santé publique. Ce paramètre est d'autant plus important qu'il serait corrélé au poids de naissance du nouveau-né. L'objectif de notre étude était de déterminer s'il existait une influence entre la prise de poids de la femme enceinte, ayant un IMC normal, lors d'une grossesse physiologique et le poids de naissance du nouveau-né à terme. Nous avons également cherché à évaluer la pertinence des nouvelles recommandations de l'Institute of Medicine de 2009 sur la prise de poids maternelle idéale durant la grossesse. Une étude descriptive et rétrospective bicentrique de dossiers a été menée au sein des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg afin de répondre à notre question de recherche. Nous avons extrait informatiquement 2049 dossiers de patientes qui correspondaient à nos critères d'inclusion et d'exclusion. Notre travail de recherche a montré que la prise de poids maternelle avait une influence sur le poids de naissance lors d'une grossesse physiologique. Cette corrélation était, toutefois, influencée par de nombreux autres facteurs tels que la parité, l'âge maternel, la présence ou l'arrêt de comportements addictifs durant la grossesse. Nos résultats seraient en faveur de l'utilisation des recommandations de l'Institute of Medicine de 2009. Néanmoins, de nombreuses femmes présentent encore une prise de poids inadéquate durant la grossesse. L'alimentation, la pratique d'une activité physique et la présence environnementale de perturbateurs endocriniens sont alors des points clés pour mieux guider les femmes dans grossesse.
Author: Diane Schweitzer
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Dans la société actuelle, la prise de poids maternelle est un paramètre incontournable du suivi de grossesse et représente un enjeu majeur de santé publique. Ce paramètre est d'autant plus important qu'il serait corrélé au poids de naissance du nouveau-né. L'objectif de notre étude était de déterminer s'il existait une influence entre la prise de poids de la femme enceinte, ayant un IMC normal, lors d'une grossesse physiologique et le poids de naissance du nouveau-né à terme. Nous avons également cherché à évaluer la pertinence des nouvelles recommandations de l'Institute of Medicine de 2009 sur la prise de poids maternelle idéale durant la grossesse. Une étude descriptive et rétrospective bicentrique de dossiers a été menée au sein des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg afin de répondre à notre question de recherche. Nous avons extrait informatiquement 2049 dossiers de patientes qui correspondaient à nos critères d'inclusion et d'exclusion. Notre travail de recherche a montré que la prise de poids maternelle avait une influence sur le poids de naissance lors d'une grossesse physiologique. Cette corrélation était, toutefois, influencée par de nombreux autres facteurs tels que la parité, l'âge maternel, la présence ou l'arrêt de comportements addictifs durant la grossesse. Nos résultats seraient en faveur de l'utilisation des recommandations de l'Institute of Medicine de 2009. Néanmoins, de nombreuses femmes présentent encore une prise de poids inadéquate durant la grossesse. L'alimentation, la pratique d'une activité physique et la présence environnementale de perturbateurs endocriniens sont alors des points clés pour mieux guider les femmes dans grossesse.
Author: Cindy Somma
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Le poids maternel et la croissance foetale sont au coeur des préoccupations des professionnels de santé. Ces deux variables sont importantes de part leurs nombreuses conséquences phénotypiques et fonctionnelles. Nous avons mené une étude qui avait pour objectif principal d'évaluer si le poids du nouveau-né était sous la dépendance de l'IMC et du poids maternel initiaux, du poids et de l'lMC finals et de la prise de poids au cours de la grossesse. L'objectif secondaire était de savoir si d'autres facteurs pouvaient avoir également une influence. Patients et Méthodes : Nous avons inclus les femmes sans antécédents particuliers et sans consommation de toxiques (tabac, alcool, drogues). Seuls les dossiers des grossesses singleton, s'étant déroulées de manière complétement physiologique, sans complication obstétricale ; et dont les nouveau-nés sont nés vivants et à terme (âge gestationnel compris entre 37 SA et 41 SA ont été inclus. Résultats : Cette étude a été menée sur une cohorte de 295 dossiers au CHU de Nice. Des liens avec le poids du nouveau-né à la naissance ont pu être trouvés avec le poids initial de la mère (p=0.0008), l'lMC pré-gestationnel (p=0.0021), le poids et l'lMC à la fin de la grossesse (respectivement de 0,001 et de 0.0021). L'influence de la prise de poids a également été repérée (p= 0.03130). Deux autres facteurs indépendamment du poids, la parité (p=0.0064) et l'âge gestationnel (p
Author: Madalina Jacota
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Contexte. La corpulence de la mère au moment de la conception et son évolution pondérale pendant la grossesse ont été mises en relation dans de nombreuses études avec le poids de naissance de l'enfant et sa croissance postnatale, ainsi qu'avec le risque ultérieur d'obésité et d'anomalies métaboliques de la mère et de l'enfant. Néanmoins, peu d'études se sont intéressées à la trajectoire pondérale de la mère avant grossesse et à son lien avec le déroulement de la grossesse et avec la croissance et l'adiposité des enfants.Objectif : Etudier les relations entre différents paramètres de l'histoire pondérale de la mère avant et pendant la grossesse et leurs liens avec le risque de diabète gestationnel et la corpulence des enfants.Populations. Nous avons utilisé les données de deux cohortes mère-enfant françaises : ELFE et EDEN. L'étude Elfe (Etude longitudinale française depuis l'enfance) a inclus 18329 nouveau-nés dans un échantillon aléatoire de 344 maternités en 2011 en France métropolitaine. La cohorte EDEN (l'Étude des Déterminants pré- et postnatals du développement et de la santé de l'Enfant) a recruté 2002 femmes enceintes dans les maternités de Nancy et Poitiers entre 2003 et 2006. Dans les deux cohortes nous avons utilisé des données du dossier obstétrical et des questionnaires remplis par les parents. Dans la cohorte EDEN nous disposions également des données des examens cliniques des femmes pendant la grossesse et en post-partum, du nouveau-né et de l'enfant à 5-6 ans, incluant l'estimation de la composition corporelle par impédancemétrie des enfants à 5-6 ans.Résultats. Dans la cohorte Elfe, un régime avant grossesse, une perte ou un gain de poids important avant grossesse étaient associés à un gain de poids pendant la grossesse plus important, indépendamment de l'IMC pré-conceptionnel et du statut socio-économique. L'association positive entre la perte pondérale avant grossesse et la prise de poids gestationnelle était plus marquée chez les femmes obèses en début de grossesse ou ayant suivi un régime avant la grossesse. Les femmes ayant pris beaucoup de poids dans l'année avant grossesse présentaient un risque plus élevé de diabète gestationnel, indépendamment de la corpulence atteinte à la conception.Dans la cohorte EDEN, l'IMC maternel pré-conceptionnel était positivement associé à l'IMC, au pourcentage de masse grasse et à une distribution plus défavorable de l'adiposité (tronculaire, viscérale) des enfants à 5-6 ans. Ces associations étaient observées indépendamment de la prise de poids pendant la grossesse et du statut socio-économique des femmes. Une analyse fine de la forme des relations a permis de souligner l'existence de liens essentiellement aux deux extrémités de la corpulence maternelle. Après ajustement sur l'IMC pré-conceptionnel, le gain pondéral gestationnel était positivement associé au Z-score d'IMC des enfants à 5-6 ans, surtout chez les femmes maigres avant grossesse. Un ajustement supplémentaire sur le poids de naissance des enfants a diminué la force des associations entre le Z-score d'IMC des enfants et l'IMC maternel ou la prise de poids pendant la grossesse, mais les deux associations restaient significatives.Conclusion. Une perte de poids avant grossesse, surtout si elle est intentionnelle, semble engendrer une augmentation compensatoire du gain de poids pendant la grossesse. La prise de poids importante avant grossesse, au-delà de la corpulence maternelle en début de grossesse, pourrait être considérée comme un facteur de risque indépendant de diabète gestationnel. A l'âge de 5-6 ans, l'effet rémanent de l'environnement nutritionnel intra-utérin sur l'adiposité des enfants n'est détecté que chez les femmes maigres ou très obèses avant grossesse. D'autres études chez l'enfant sont nécessaires pour pouvoir conclure sur des recommandations de perte de poids avant grossesse chez les femmes en surpoids et obèses.
Author: Julie Ropert
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Pages : 108
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Author: Karen Mallinjoud
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Pages : 60
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Objectif : Etudier les complications obstétricales et néonatales immédiates liées à une prise de poids excessive pendant la grossesse, dans une population de poids normal avant la grossesse. Matériel et méthodes : 183 femmes ayant pris plus de 16 kg ont été comparées à 183 femmes ayant pris entre 11,5 et 16 kg. Nous nous sommes appuyés sur les recommandations de l’« Institute of Medicine » (Etats-Unis) pour définir une prise de poids normale et une prise de poids excessive. Résultats : Le taux global de césariennes était plus élevé chez les patientes ayant pris plus de 16 kg que chez les patientes ayant pris entre 11,5 et 16 kg (16,4 % vs 7,7 %, p0,05), ainsi que le taux de césariennes programmées (7,7 % vs 1,1 %, p0,05). Le risque de survenue d’une césarienne en urgence était identique entre les deux groupes (8,7 % vs 6,6 %, p non significatif). De même, les modalités d’accouchement par voie basse, notamment le taux d’extractions instrumentales, étaient comparables. Le poids de naissance moyen était plus élevé dans le groupe prise de poids 16 kg (3480g vs 3340g, p
Author: Aude Lescanne
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Pages : 33
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Contexte : En 2009, l'Institute Of Medecine (IOM) a revu ses recommandations de gain de poids pour la grossesse. Il y est recommandé pour une femme avec un indice de masse corporelle (IMC)
Author: Alizée Montvignier Monnet
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Objectifs : Cette étude a pour but de comparer les conséquences obstétricales et néonatales de la prise de poids pendant la grossesse chez la femme d'IMC
Author: Virginie Herrier
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Depuis plusieurs années, la moyenne de la prise de poids gestationnelle est en augmentation.Le but de ce mémoire est de proposer une prise en charge de la prise de poids excessive, applicable à une large population de femmes enceintes. Nous nous sommes donc intéressés aux femmes enceintes ayant un IMC pré-gravide normal. Pour justifier la nécessité d’une prise en charge, nous avons décrit les conséquences et les facteurs de risque de la prise de poids excessive. De plus, nous avons fait un état des lieux des moyens de prévention et de prise en charge actuels. Au cours de ce mémoire nous avons constaté que la prise de poids excessive conduit à des conséquences matemelles, obstetricales et néonatales. Cependant, les recommandations ainsi que les données de la littérature ne définissent pas réellement de prise en charge de la prise de poids excessive. Ces conséquences peuvent être prévenues par des moyens de prévention et une prise en charge adaptée à chaque patiente. Cette prise en charge passe notamment par une information, des conseils nutritiormels et t un depistage précoce des facteurs de risque. Ainsi une prise en charge précoce, permettrait d’assurer le meilleur déroulement possible de la grossesse et de l’accouchement.
Author: Marie Péché
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Pages : 88
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Une alimentation équilibrée combinée à une prévention optimale et personnalisée sont essentielles au bon déroulement de la grossesse et à long terme pour la santé de la femme et de son enfant. Une prise de poids liée aux adaptations métaboliques du corps est physiologique mais des complications peuvent apparaitre suite à un gain pondéral excessif, tant sur la grossesse, l'accouchement et le post-partum que sur le nouveau-né. Dans mon étude rétrospective, réalisée à l'aide de questionnaires dans les maternités de Metz et Thionville, j'ai mis en évidence les sources d'informations accessibles aux femmes enceintes et j'ai évalué leurs connaissances sur le gain pondéral. La femme enceinte garde quelques repères. Cependant, elle ne connait pas la prise de poids idéale et prend du poids de manière excessive, au-delà des recommandations. Le professionnel de santé doit donc transmettre une information de qualité dans le respect des recommandations pour que la femme intègre les messages transmis. Une information précoce, de qualité, et adaptée à chacune, dès lapremière consultation, permet une prévention optimale, rôle essentiel de la sage-femme.
Author: Sophie Desmet
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Pages : 90
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L’objectif de notre étude était principalement de déterminer si la prise de poids supérieure aux recommandations Canadiennes chez la femme obèse (11,5 kg) influait sur le taux de césarienne, et secondairement sur les complications obstétricales à savoir le taux d’extractions instrumentales, de déclenchements du travail ou d’hémorragies de la délivrance. Notre étude était une étude de cohorte à visée étiologique comparant un groupe exposé et un groupe non-exposé. Elle concernait toutes les patientes atteintes d’obésité (simple et morbide), ayant eu leur première consultation de grossesse au CHU de Grenoble entre le 1er Janvier 2006 et le 31 Décembre 2007.Le critère de jugement principal était l’accouchement par césarienne. Les critères secondaires étaient le déclenchement du travail, le type d’anesthésie, les extractions instrumentales, la macrosomie ou l’hypotrophie, l’hémorragie de la délivrance et ses thérapeutiques. Ainsi que la durée du travail, la difficulté ou la dystocie des épaules, l’état périnéal et les anomalies de la délivrance. Nos résultats ont montré significativement plus de primipares dans le groupe de femmes ayant pris plus de 11,5 kg ainsi qu’un âge moyen inférieur dans ce groupe. Nous avons retrouvé un taux de macrosomie significativement plus élevé dans le groupe de femmes ayant pris plus de 11,5 kg. L’augmentation des complications obstétricales et néonatales par la prise de poids excessive pendant la grossesse chez la femme obèse rend primordial une meilleure prise en charge de ces femmes avant, pendant et après la grossesse.
