La collaboration entre médecins généralistes et pharmaciens d’officine autour de la prise en charge des patients âgés polymédiqués PDF Download
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Author: Julien Vardon
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Alors que le nombre de personnes âgées croit en France, les médecins généralistes et les pharmaciens semblent ne pas collaborer suffisamment, bien que de nombreux dispositifs soient mis en place afin de promouvoir un exercice interprofessionnel dont un des enjeux majeurs est la lutte contre la iatrogénie chez les personnes âgées polymédiquées. L’objectif de cette étude était de décrire les perceptions, les opinions et les attitudes des pharmaciens d’officine du Val-de-Marne concernant la collaboration entre médecins généralistes et pharmaciens d’officine dans la prise en charge ambulatoire de patients âgés polymédiqués présentant une multimorbidité. Cette étude a été réalisée selon une méthodologie mixte séquentielle (qualitative puis quantitative). 120 pharmaciens du département ont répondu au questionnaire diffusé en ligne. Notre travail a permis de proposer un modèle explicatif qui met en évidence l’intérêt de renforcer cette collaboration aux différents moments de transition du parcours de soin des patients et lors des modifications de traitement. Actuellement les pharmaciens ont des pratiques davantage délégatives que collaboratives, cependant ils sont motivés et notre étude quantitative a permis de mettre en lumière l’importance des formations interprofessionnelles, de l’ancrage des professionnels de santé sur le territoire et le rôle central des Communautés Professionnelles Territoriales de Santé. Les actions à mener en priorité seraient d’organiser des rencontres entre les médecins et les pharmaciens d’un même territoire, d’améliorer la communication par la formalisation des échanges, notamment lors de modifications de traitement des patients âgés polymédiqués.
Author: Julien Vardon
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Alors que le nombre de personnes âgées croit en France, les médecins généralistes et les pharmaciens semblent ne pas collaborer suffisamment, bien que de nombreux dispositifs soient mis en place afin de promouvoir un exercice interprofessionnel dont un des enjeux majeurs est la lutte contre la iatrogénie chez les personnes âgées polymédiquées. L’objectif de cette étude était de décrire les perceptions, les opinions et les attitudes des pharmaciens d’officine du Val-de-Marne concernant la collaboration entre médecins généralistes et pharmaciens d’officine dans la prise en charge ambulatoire de patients âgés polymédiqués présentant une multimorbidité. Cette étude a été réalisée selon une méthodologie mixte séquentielle (qualitative puis quantitative). 120 pharmaciens du département ont répondu au questionnaire diffusé en ligne. Notre travail a permis de proposer un modèle explicatif qui met en évidence l’intérêt de renforcer cette collaboration aux différents moments de transition du parcours de soin des patients et lors des modifications de traitement. Actuellement les pharmaciens ont des pratiques davantage délégatives que collaboratives, cependant ils sont motivés et notre étude quantitative a permis de mettre en lumière l’importance des formations interprofessionnelles, de l’ancrage des professionnels de santé sur le territoire et le rôle central des Communautés Professionnelles Territoriales de Santé. Les actions à mener en priorité seraient d’organiser des rencontres entre les médecins et les pharmaciens d’un même territoire, d’améliorer la communication par la formalisation des échanges, notamment lors de modifications de traitement des patients âgés polymédiqués.
Author: Julie Vernay
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Contexte : Dans une population Française vieillissante, des nouvelles problématiques liées à l'âge apparaissent et prennent de plus en plus d'ampleur. Les personnes âgées sont sujets à la polymédication, or celle-ci est liée significativement à un risque accru iatrogène. Pour lutter contre cette iatrogénie, la conciliation médicamenteuse a été mise en place A l'hôpital, mission du pharmacien. Ce dispositif, transposé en ville par le bilan partagé de médication, nécessite une collaboration interprofessionnelle et notamment une bonne communication entre médecins généralistes et pharmaciens d'officine. Objectif : Déterminer les facteurs favorisants et limitant la communication entre médecins gé-néralistes et pharmaciens d'officine concernant les ordonnances des patients âgés polymédiqués, vivant en EHPAD. Méthode : Il s'agit d'une étude qualitative par entretien semi-dirigé auprès des médecins gé-néralistes ayant des patients dans les EHPADs avec une analyse interprétative phénoménolo-gique. Les Verbatim issus des entretiens ont été analysés avec le logiciel NVIVO avec triangu-lation des données. Résultats : Les échanges entre médecins et pharmaciens se passent essentiellement par télé-phone et sont perçus globalement de manière positive. Les pharmaciens sont les initiateurs ma-joritairement de ces échanges, au vu surtout des problèmes de prescription détectées sur l'or-donnance. Ils sont cependant rares et peuvent être améliorés par la connaissance de l'autre pro-fessionnel et le développement de moyens de communication sécurisée. Conclusion : La communication entre le médecin et le pharmacien semble satisfaisante pour les médecins dans cette étude. Elle a mis en avant que le bilan partagé de médication fût peu développé et que les médecins pourraient y être réticents.
Author: Aurelie Dijols
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Pages : 141
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Contexte : alors que la collaboration entre médecins généralistes et pharmaciens s’est bien développée à l’étranger et qu’elle a montré son efficacité pour la prise en charge du patient, en France, elle est quasi inexistante. But de l’étude : Cette étude qualitative a pour objectif d’explorer les perceptions qu’ont les médecins généralistes de leur relation avec les pharmaciens d’officines. L’objectif secondaire a été de faire ressortir les pistes d’amélioration possibles. Méthode : étude qualitative. Neufs entretiens individuels semi-dirigés ont été réalisés auprès de médecins généralistes dans la région Ile-de-France entre mai et novembre 2019 par deux investigatrices. La méthode par théorisation ancrée a été utilisée pour l’analyse des données avec triangulation des données. Résultats : Les catégories retrouvées étaient : 1) Un vécu global positif entre absence de conflit et absence de collaboration 2) Les problèmes d'ordonnance, la base de la relation actuelle Médecin/Pharmacien 3) Des médecins débordés mais disponibles pour les pharmaciens 4) Les pharmaciens : des connaissances complémentaires parfois perçues comme de la critique et un côté commerçant qui interroge 5) l'intérêt du patient : le but de la collaboration 6) Les différentes institutions, entre déconnection de la réalité du terrain et potentielle aide pour la collaboration 7) La délégation des tâches vers le pharmacien, une potentielle aide pour soulager les médecins mais la nécessité d’un encadrement 8) l'évolution de la relation : vers un désir de rencontre et de connaissances mutuelles. Conclusion : lors de cette étude il est ressorti une relation superficielle et unilatérale, basée sur des coups de fils passés majoritairement à l’initiative du pharmacien pour des problèmes d’ordonnance, sans réelle collaboration. La recrudescence des problèmes de substitutions pour les génériques ou rupture de stock oblige les médecins à plus de collaboration avec les pharmaciens. Il est ressorti de cette étude l’idée de la création de rencontres interprofessionnelles Médecins/Pharmaciens d’une même ville. Ces rencontres permettraient la rencontre des professionnels de santé autour de thématique ou cas difficiles, l’harmonisation des discours et la communication d’éventuelles difficultés. Elles permettraient surtout aux médecins et pharmaciens de se connaître et de lever l’anonymat, permettant une meilleure collaboration par la suite.
Author: Laura Techer
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Pages : 192
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Contexte : alors que la collaboration entre pharmaciens et médecins généralistes s’est développée à l’étranger et a prouvé son efficacité sur de nombreux critères de santé, elle n’est que peu répandue en France. Objectif : L’objectif principal de cette étude est d’explorer les perceptions qu’ont les pharmaciens d’officine et les médecins généralistes de leur relation ou collaboration. L’objectif secondaire est de faire ressortir des pistes d’amélioration possible de cette collaboration. Méthodes : nous avons réalisé une étude qualitative avec 19 entretiens semi-dirigés de pharmaciens et médecins généralistes d’Ile-de-France entre mai et novembre 2019. L’analyse a été faite selon la méthode par théorisation ancrée avec triangulation des données. Résultats : les pharmaciens témoignent d’un vécu global positif concernant leur relation avec les médecins. C’est souvent l’absence de conflit qui est mise en avant ; les témoignages de réelle collaboration sont rares. Les relations sont basées sur des échanges téléphoniques au sujet de problèmes d’ordonnance. Les pharmaciens souhaitent s’investir davantage dans un travail collaboratif qui doit avoir pour finalité l’amélioration de la prise en charge du patient. Ils revendiquent des compétences complémentaires à celles des médecins qui sont insuffisamment valorisées notamment à cause de leur mode de rémunération. Les nouvelles missions du pharmacien sont vues comme une évolution pertinente du métier de pharmacien mais elles peuvent être la source de difficultés qu’il faut anticiper. Les pharmaciens souhaitent participer à des rencontres interprofessionnelles avec les médecins. Conclusion : en comparant les points de vue des pharmaciens et des médecins, il ressort que la collaboration doit avoir pour socle la confiance et la reconnaissance des compétences de l’autre. Il faut veiller à une définition claire des rôles et des attentes de chacun, grâce à des rencontres régulières et à l’aide d’une communication efficace. Chacun des acteurs doit agir en vue du but commun qui est l’intérêt du patient.
Author: Michael Chan Fan
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Pages : 204
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Introduction : Le nombre de patients polypathologiques chroniques augmente et donc les risques médicamenteux. Avec la loi HPST, plus de responsabilités sont offertes au pharmacien pour le suivi de ces patients Objectif : Comment améliorer la collaboration entre le médecin traitant et le pharmacien d’officine pour mieux gérer les risques médicamenteux des patients polypathologiques ? Dans quels cadres les intégrer dans l’optique d’un pôle de santé et d’une maison de santé pluridisciplinaire aux Mureaux ? Méthodes : Enquête auprès de la SMFG, de l’URPS Pharmacien d’Ile-de-France, puis de 8 médecins généralistes et 6 pharmaciens d’officine des Mureaux, à partir d’un questionnaire semi-directif pour analyser leurs points de vue sur les risques médicamenteux et sur la collaboration interprofessionnelle. Résultats : La SFMG n’a pas développé à ce jour d’expériences concrètes de collaborations médecin-pharmacien. L’URPS Pharmaciens d’Ile-de-France expérimente l’optimisation des relations entre les différents acteurs de santé intervenant autour du patient. Sur le terrain, notre étude a montré que les médecins et pharmaciens des Mureaux restent globalement insatisfaits de leur modalité d’interactions. Les médecins souhaitent avant tout une meilleure formation en pharmacologie et une amélioration de la gestion des traitements. Les pharmaciens souhaitent surtout une meilleure reconnaissance de leur rôle pour le suivi des patients. Pour mieux collaborer, les deux groupes professionnels souhaitent développer les rencontres autour de thèmes spécifiques. Conclusion : La rencontre des professionnels est l’élément majeur pour modifier les pratiques. La création d’un pôle de santé inter professionnel est le premier échelon d’un nouveau dynamisme, et une MSP un élément facilitant
Author: Marine Faivre
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Pages : 157
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L'allongement de l'espérance de vie augmente le nombre de pathologies chez le sujet âgé. La prise en charge à l'officine devient plus complexe. La personne âgée est exposée aux risques 'liés à la polypathologie mais aussi aux risques liés à la polymédication et à la polyprescription. Limiter la polymédication est un enjeu majeur de santé publique. Cette étude qualitative, menée auprès de sept pharmaciens d'officine de Franche-Comté, a pour objectif d'analyser et comprendre le point de vue des pharmaciens concernant leur rôle dans la prise en charge de la personne âgée polymédiquée. Les pharmaciens d'officine ont connaissance du rôle qu'ils ont à jouer et des moyens mis à leur disposition. En pratique, les pharmaciens rencontrent des difficultés. La prise en charge d'une personne âgée polymédiquée nécessite une collaboration entre professionnels de santé et un apport de connaissances de chacun. Le développement de la pharmacie clinique est l'avenir des pharmaciens d'officine.
Author: Jean-Didier Bardet
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Suite à l'analyse des causes d'iatrogénie médicamenteuse en soins ambulatoires en France, la collaboration entre professionnels de santé en soins de premiers recours, soutenue par les technologies de l'information et de communication, apparait comme un enjeu de première importance pour la sécurisation de la prise en charge des patients. L'objectif de ce travail de thèse était d'identifier les aspects de la pratique pharmaceutique officinale sur lesquels s'appuyer pour développer la collaboration entre médecins et pharmaciens d'officine en soins de premier recours et d'explorer les formes organisées d'exercice pharmaceutique collaboratif, dans le contexte du déploiement du Dossier Pharmaceutique (DP).Nous nous sommes tout d'abord intéressés au processus de développement de la collaboration entre médecins et pharmaciens d'officine. Une revue de la littérature a été conduite afin d'identifier les modèles spécifiques à cette collaboration. Aussi, 16 articles ont été inclus et ont permis d'identifier 4 modèles distincts. Leur analyse a mis en évidence que la collaboration repose sur un processus individuel sous-tendu par 2 catégories déterminants : (1) les attentes professionnelles vis-à-vis de l'autre - et par là même envers la collaboration - et l'intérêt personnel pour la pratique collaborative ; (2) la perception que le professionnel a de l'autre et l'évaluation de ses compétences.La collaboration reposant sur la reconnaissance des compétences du professionnel, la deuxième partie de ce travail a consisté à valoriser les rôles du pharmacien d'officine et du DP dans la sécurisation de la prise en charge médicamenteuse. L'étude DOPI-OFFI ainsi menée est une étude observationnelle, transversale et multicentrique portant sur les Interventions Pharmaceutiques (IP) réalisées en officine et l'apport du DP dans la sécurisation de la dispensation médicamenteuse. Un total de 243 pharmacies d'officine ont documenté 7231 IP. Le DP apparait comme un bon substitut lorsque le dossier local du patient est vierge ou incomplet et comme un outil efficace pour prévenir les divergences par rapport à l'historique médicamenteux. L'étude a également permis d'identifier le contexte associé à la formulation des IP en officine. Ainsi, il sera désormais possible de proposer des actions adéquates pour aider à l'amélioration des pratiques pharmaceutiques officinales. Enfin, l'étude a mis en évidence la communication soutenue entre pharmaciens et médecins généralistes quant aux problèmes liés aux thérapeutiques.La dynamique de collaboration repose également sur les attentes spécifiques de chaque professionnel de santé. L'objectif de la troisième partie de ce travail était de déterminer des préférences de la population générale, des médecins et des pharmaciens d'officine quant à l'offre de services pharmaceutiques et leur organisation. Pour se faire, nous avons développé un outil d'analyse de type Best-Worst Scaling. Nous avons identifié les caractéristiques clefs des services pharmaceutiques à tester à partir de 6 entretiens de recherche en groupe conduits auprès de patients, des médecins généralistes et des pharmaciens d'officine. Trois questionnaires de 20 attributs chacun ont ensuite été développés.Le développement des missions du pharmacien d'officine doit s'appuyer sur la pratique actuelle mais également sur des services pharmaceutiques ayant fait la preuve de leur efficacité et sur la légitimité du pharmacien à les proposer. Les résultats du BWS compléteront les résultats déjà établis par ce travail.
Author: Madeline Parente
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Languages : fr
Pages : 152
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Book Description
Introduction : Depuis une décennie, le nombre de signalements de pénuries de médicaments n'a cessé d'augmenter. Dans ce contexte, médecins et pharmaciens font face quotidiennement aux angoisses et interrogations des patients. Ils sont également davantage sollicités pour la recherche des alternatives thérapeutiques, afin d'assurer la continuité des soins. L'objectif principal était d'évaluer la qualité des informations reçues par les médecins généralistes et les pharmaciens d'officine dans le cadre de la gestion des pénuries médicamenteuses. Les objectifs secondaires consistaient à mesurer l'impact de ces informations sur la relation avec le patient et sur la collaboration entre médecins généralistes et pharmaciens d'officine. Matériel et Méthode : Etude qualitative par la réalisation d'entretiens semi-dirigés auprès de médecins généralistes et pharmaciens d'officine Ardennais. Résultats : Les renseignements obtenus, par les médecins généralistes et les pharmaciens d'officine, sont insuffisants pour la bonne gestion des pénuries de médicaments. Le manque d'efficacité du système de communication au sujet des ruptures, oblige les professionnels de santé à multiplier les sources et les supports d'information. Ces derniers ne permettent pas encore l'intégration facile des informations dans leur exercice quotidien. Le retentissement sur la relation entre les professionnels de santé et les patients reste modéré, grâce à la mise en place de stratégies de coopération entre médecins et pharmaciens sur la transmission des informations et la recherche des alternatives thérapeutiques. La principale perspective d'amélioration était le développement des logiciels des médecins avec l'intégration d'alertes sur les ruptures. Conclusion : Le circuit du médicament fait l'objet de nombreux projets de réforme afin de pallier les dysfonctions actuelles. Les missions de l'ANSM et les moyens de communication entre acteurs du circuit du médicament et les professionnels de santé vont être renforcés. Les améliorations envisagées concernent la lisibilité et la rapidité des sources d'information accessibles aux médecins et aux pharmaciens. Le développement d'un système similaire au DP-Ruptures sur les logiciels des médecins généralistes semble être une piste intéressante pour une meilleure intégration des informations et l'optimisation de la gestion des pénuries.
Author: Abdoul Ahad Diop (Paris 13).)
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Languages : fr
Pages : 206
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Book Description
La France est l'un des premiers pays européens en matière de consommation de médicaments et la plupart (90 0/0) des consultations chez un médecin généraliste se terminent avec l'établissement d'une prescription médicamenteuse. La littérature fait état qu'il y aurait entre 5 et 1 1 % d'erreur de prescription en soins primaire. Ces erreurs de prescriptions peuvent être responsable d'événements indésirables chez le patient. La pharmacie d'officine a un rôle important dans la remédiation et la prévention de ces erreurs notamment par ces interventions en concertation avec le médecin généraliste. Des études se sont intéressé aux suggestions de médecins généralistes pour améliorer cette collaboration. On s'intéresse au point de vue des pharmaciens. Objectif principal : l’objectif de cette étude est de recueillir des suggestions du personnel de pharmacie pour faire évoluer la communication avec les médecins généralistes. Méthode : étude qualitative par entretiens semi dirigés auprès de 13 pharmaciens et préparateurs en pharmacie en Seine-Saint-Denis réalisés au cours du second semestre 2021. Résultats : le personnel de pharmacie a évoqué des solutions axées sur des moyens techniques et reposant sur des innovations technologiques tels que des applications ainsi que des solutions axées sur l'amélioration du relationnel entre pharmacien et médecin généraliste. Ce relationnel pourrait être amélioré, selon les personnes interrogées, en passant par un changement de mentalité, notamment de la perception du rôle du pharmacien par le médecin, ainsi qu'en favorisant notamment les rencontres formelles et informelles. Conclusion : les suggestions des participants pourraient permettre une évolution de la communication entre les médecins généralistes et les pharmacies de ville, afin de prévenir davantage d'erreurs liées aux prescriptions et permettre une meilleure prise en charge du patient. De futurs travaux pourront s'intéresser à une mise ne pratique des différentes suggestions.
Author: Thibaud Le Corre
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Languages : fr
Pages : 51
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Book Description
Objectif : Afin de réaliser un état des lieux de la collaboration entre médecin généraliste et pharmacien d'officine en Loire Atlantique et Vendée en 2020, nous avons réalisé une étude multi-méthodes associant une étude observationnelle descriptive transversale et une étude qualitative, décrivant les collaborations au travers des protocoles pluriprofessionnels réalisés en maison de santé (MSP). Méthode : Nous avons recensé les MSP en Loire Atlantique et Vendée en 2020, puis le nombre de MSP comprenant au moins un pharmacien d'officine. Nous avons analysé les protocoles issu de ces collaborations, puis réalisé un entretien avec chaque pharmacien afin de catégoriser leur rôle au sein des protocoles pluriprofessionnels. Résultats : Sur les 40 MSP en Loire Atlantique et Vendée en 2020, 22 (55%) comprenaient un pharmacien d'officine, 8 (22%) possédaient un protocole comprenant un médecin et un pharmacien. Dix protocoles ont été analysés. Trois axes se démarquaient concernant le pharmacien : a) identification d'une population cible en fonction des critères d'inclusion des protocoles, b) éducation thérapeutique, c) « nouvelles » missions du pharmacien. Les freins rapportés par les pharmaciens à leur implication dans les protocoles pluriprofessionnels sont leurs lourdeurs administratives et le manque de valorisation financière de ces collaborations. Des bénéfices semblent ressortir de cette collaboration: amélioration de la communication entre professionnels, uniformisation des informations données au patient, amélioration des conditions de travail. Conclusion : La collaboration entre médecin et pharmacien semble se mettre en place, illustrée par l'augmentation du nombre de pharmacien intégré dans les MSP, mais celle-ci est actuellement peu effective dans la prise en charge pluridisciplinaire du patient par le biais de protocoles pluriprofessionnels.
