Intérêt de l'infiltration d'un anesthésique local de longue durée d'action, la ropivacaïne, pour la prise en charge de la douleur post-opératoire dans la chirurgie carcinologique du sein

Intérêt de l'infiltration d'un anesthésique local de longue durée d'action, la ropivacaïne, pour la prise en charge de la douleur post-opératoire dans la chirurgie carcinologique du sein PDF Author: Aline Steghens
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Languages : fr
Pages : 76

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Book Description
Le cancer du sein est le plus fréquent de tous les cancers. Son traitement curatif passe par un traitement chirurgical qui engendre des lésions tissulaires de mécanismes variés et agit donc comme un stimulus nociceptif. Le traitement chirurgical est responsable de douleur aiguë dont la physiopathologie est complexe. La prise en charge multimodale de la douleur postopératoire agit sur les différents niveaux de transmission et de régulation du message douloureux. C'est dans ce cadre que sont évalués actuellement les anesthésiques locaux. L'objectif de notre étude était d'évaluer l'apport de la ropivacaïne dans la prise en charge de la douleur postopératoire après chirurgie carcinologique du sein (tumorectomie associée à un curage ganglionnaire). Les antalgiques utilisés en association étaient le paracétamol, le kétoprofène et la nalbuphine. II s'agissait d'une étude monocentrique, randomisée, en double aveugle, incluant 32 patientes (4 perdues de vue) réparties en deux groupes : l'un (15 patientes) recevait une infiltration de sérum physiologique (40 ml), l'autre (13 patientes) recevait une infiltration de ropivacaïne 0,375 % (40 ml). L'infiltration était réalisée à la fin du geste chirurgical. Les données recueillies étaient les valeurs d'EVA au cours des 24 heures postopératoires, ainsi que la consommation d'antalgiques et l'incidence des nausées et vomissements postopératoires. Il n'a pas été mis en évidence de différence significative entre les deux groupes pour ces trois paramètres. Ces résultats sont cohérents avec ceux retrouvés dans la littérature. L'intérêt de l'infiltration par les anesthésiques locaux reste à évaluer dans l'indication de mastectomie et dans la survenue de douleurs chroniques.

Intérêt de l'infiltration d'un anesthésique local de longue durée d'action, la ropivacaïne, pour la prise en charge de la douleur post-opératoire dans la chirurgie carcinologique du sein

Intérêt de l'infiltration d'un anesthésique local de longue durée d'action, la ropivacaïne, pour la prise en charge de la douleur post-opératoire dans la chirurgie carcinologique du sein PDF Author: Aline Steghens
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Languages : fr
Pages : 76

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Le cancer du sein est le plus fréquent de tous les cancers. Son traitement curatif passe par un traitement chirurgical qui engendre des lésions tissulaires de mécanismes variés et agit donc comme un stimulus nociceptif. Le traitement chirurgical est responsable de douleur aiguë dont la physiopathologie est complexe. La prise en charge multimodale de la douleur postopératoire agit sur les différents niveaux de transmission et de régulation du message douloureux. C'est dans ce cadre que sont évalués actuellement les anesthésiques locaux. L'objectif de notre étude était d'évaluer l'apport de la ropivacaïne dans la prise en charge de la douleur postopératoire après chirurgie carcinologique du sein (tumorectomie associée à un curage ganglionnaire). Les antalgiques utilisés en association étaient le paracétamol, le kétoprofène et la nalbuphine. II s'agissait d'une étude monocentrique, randomisée, en double aveugle, incluant 32 patientes (4 perdues de vue) réparties en deux groupes : l'un (15 patientes) recevait une infiltration de sérum physiologique (40 ml), l'autre (13 patientes) recevait une infiltration de ropivacaïne 0,375 % (40 ml). L'infiltration était réalisée à la fin du geste chirurgical. Les données recueillies étaient les valeurs d'EVA au cours des 24 heures postopératoires, ainsi que la consommation d'antalgiques et l'incidence des nausées et vomissements postopératoires. Il n'a pas été mis en évidence de différence significative entre les deux groupes pour ces trois paramètres. Ces résultats sont cohérents avec ceux retrouvés dans la littérature. L'intérêt de l'infiltration par les anesthésiques locaux reste à évaluer dans l'indication de mastectomie et dans la survenue de douleurs chroniques.

Impact de l'infiltration de la région du ganglion sphéno-palatin par la ropivacaïne sur les douleurs post-opératoires dans le cadre de la chirurgie naso-sinusienne endoscopique

Impact de l'infiltration de la région du ganglion sphéno-palatin par la ropivacaïne sur les douleurs post-opératoires dans le cadre de la chirurgie naso-sinusienne endoscopique PDF Author: Martin Morisse
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Languages : fr
Pages : 63

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Book Description
Contexte : La chirurgie fonctionnelle sinusienne endoscopique peut être douloureuse dans les suites opératoires. L'anesthésie loco-régionale en complément de l'anesthésie générale reste discutée. Le blocage du ganglion sphéno-palatin est une option possible dans le cadre d'une analgésie multi-modale. Les différentes études publiées sur son utilisation l'ont été sur des effectifs limités de patients avec des protocoles d'anesthésie hétérogènes. Méthode : Une étude mono-centrique prospective, randomisée en double aveugle, contrôlée contre placebo, a été menée pour évaluer l'efficacité d'un blocage endoscopique bilatéral du ganglion sphéno palatin par 4ml de Ropivacaïne 0,2% administré en fin de intervention sur l'amélioration des douleurs post opératoires. Les douleurs, auto-évaluées par Échelle Visuelle Analogique, ainsi que les prises d'antalgiques étaient relevées de J0 à J7 post opératoires. Résultats : Les 182 patients inclus étaient opérés par éthmoidectomies ou méatotomies moyennes endoscopiques. Ils étaient répartis entre un groupe traité par Ropivacaïne et un groupe placebo traité par sérum physiologique. Il n'existait pas de différence significative entre les groupes en termes de caractéristiques générales, de chirurgie et de protocole anesthésique. Le niveau de douleur dans les 2 heures post-opératoires a été évalué en moyenne à 1,3 ± 1,9 /10. Cette douleur était estimée à 1,63 ± 2,06 dans le groupe Ropivacaïne contre 0,99 ± 1,78 dans le groupe placebo. Cette différence est significative en faveur du groupe Placebo (p=0,021). Aucune autre différence n'a été mise en évidence en ce qui concerne les douleurs et la prise d'antalgiques de paliers 1 et 2 jusqu'à J7 ou la nécessité d'une antalgie de rattrapage en salle de réveil. Les douleurs les plus importantes étaient relevées à J2 post-opératoire (2,1 ± 2.3 /10) pour l'ensemble des patients. Conclusion : Nos résultats remettent en question l'utilité du blocage du ganglion sphéno-palatin en chirurgie sinusienne endoscopique. Les douleurs présentées par nos patients étaient très faibles ce qui peut expliquer l'absence de différence observée entre les 2 groupes. Il pourrait être souhaitable d'évaluer l'intérêt de ce blocage sur les douleurs et sur l'épargne morphinique en le réalisant dès le début de l'intervention et en allégeant le protocole anesthésique per et post-opératoire.

Analgésie poste opératoire par inflitration continue de ropivacaine dans les arthodèses du rachis lombaire

Analgésie poste opératoire par inflitration continue de ropivacaine dans les arthodèses du rachis lombaire PDF Author: Guillaume Ruggiu
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Languages : fr
Pages : 100

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Book Description
La chirurgie de fixation du rachis fait partie des chirurgies les plus douloureuses, avec un risque élevé de chronicisation de la douleur. L’analgésie post-opératoire par infiltration tissulaire d’anesthésiques locaux est une technique sûre et efficace dont les indications ne cessent de s’élargir. Nous savons grâce à 2 études cliniques que dans la chirurgie du rachis l’infiltration simple apporte un bénéfice sur la douleur et la réhabilitation post-opératoire et que cette infiltration lorsqu’elle est continue est supérieure à l’analgésie par voie systémique. Mais est-il forcément nécessaire de réaliser une infiltration continue dans ce type de chirurgie ou l’infiltration simple suffit ?Pour tenter de répondre à cette question nous avons donc réalisé une étude prospective, contrôlée randomisée, monocentrique, avec comme objectif principal : Comparer l’évolution des scores de douleur sur les 48 premières heures post-opératoires entre 2 groupes de patients : - groupe témoin : infiltration simple à la fin de l’intervention de 200mg de ropivacaïne 0,5% au niveau de la zone opératoire - groupe cathéter : infiltration à la fin de l’intervention de 200mg de ropivacaïne 0,5% au niveau de la zone opératoire puis pose d’un cathéter multiperforé entre le fascia musculaire et les tissus sous cutanés avec infusion de ropivacaïne 0,2% à la vitesse de 5ml/h pendant 48h. Nos objectifs secondaires sont de : comparer la consommation de morphine entre les 2 groupes; comparer les taux des nausées et vomissements post-opératoire (NVPO); évaluer l’impact sur le délai jusqu’au premier lever; èvaluer la qualité du sommeil; èvaluer la répercussion sur la durée de séjour; èvaluer l’impact sur l’incidence des douleurs chroniques. Nous avons inclus 59 patients de caractéristiques démographiques comparables, 29 dans le groupe cathéter, 30 dans le groupe témoin. On retrouve une tendance à une douleur moins importante dans le post-opératoire immédiat et tardif, une tendance à un lever précoce, moins de nausées, un sommeil de meilleure qualité. La durée de séjour est significativement plus basse dans le groupe cathéter avec en moyenne gain d’une journée d’hospitalisation chez un patient sur 2. L’infiltration tissulaire continue, en relais de l’infiltration simple, est donc une technique sure et un choix pertinent dans la prise en charge multimodale de la douleur après une chirurgie de fixation du rachis.

Intérêt de l'infiltration cicatricielle unique de ropivacaïne sur l'analgésie post-opératoire des 24 premières heures d'une césarienne programmée réalisée sous rachianesthésie

Intérêt de l'infiltration cicatricielle unique de ropivacaïne sur l'analgésie post-opératoire des 24 premières heures d'une césarienne programmée réalisée sous rachianesthésie PDF Author: Meghann Corbet
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Languages : fr
Pages : 90

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Objectif de l'étude : En France, une femme sur cinq donne naissance par césarienne. La césarienne est une intervention chirurgicale, à l'origine de douleurs aiguës post-opératoires. L'infiltration analgésique cicatricielle unique fait partie des techniques analgésiques intégrées dans la stratégie multimodale pour la prise en charge de la douleur postopératoire. L'objectif de notre travail était d'évaluer l'efficacité d'une infiltration cicatricielle unique de ropivacaïne sur l'analgésie post-opératoire, dans les 24 premières heures après une césarienne programmée réalisée sous rachianesthésie. Matériel et Méthodes : Étude prospective randomisée, réalisée sur cinq mois à la maternité du CHRU de Besançon. Étaient incluses toutes les patientes consentant à l'étude et opérées pour une césarienne programmée sous rachianesthésie. La randomisation était faite en deux groupes. Le groupe ropivacaïne (R+) pour lequel une infiltration cicatricielle unique était faite par 20 mL de ropivacaïne 7.5 mg / ml, soit 150 mg. Le groupe témoin (R -) pour lequel aucune infiltration n'était effectuée. Les antalgiques utilisés en association étaient le paracétamol, le kétoprofêne, le néfopam et la nalbuphine. La comparaison entre les deux groupes était faite en analysant les scores de douleurs post-opératoires, par l'Échelle Numérique (EN) et la consommation en dérivés morphiniques. Résultats : 40 patientes ont été incluses. Les scores de l'EN du groupe R (+) ont été plus faibles que ceux du groupe R (-) de la première heure à la vingt-quatrième heure postcésarienne incluse. Cependant, cette différence est statistiquement significative, uniquement à H9, H15, H21 et H24. L'épargne morphinique post-opératoire est plus importante dans le groupe R (+), tout en étant non statistiquement significatif. Conclusion : Notre étude montre une tendance : l'infiltration cicatricielle unique de ropivacaïne est une technique simple, qui permet la réduction des scores de douleurs postopératoires et une épargne morphinique après une césarienne programmée réalisée sous rachianesthésie. Une étude plus longue, incluant un nombre de patientes plus important, permettrait d'approfondir notre travail et de retendre à des césariennes non programmées, réalisées sous anesthésie péridurale ou sous anesthésie générale.

Efficacité et tolérance de la ropivacaïne en chirurgie orale

Efficacité et tolérance de la ropivacaïne en chirurgie orale PDF Author: Natacha Raynaud
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Languages : fr
Pages : 112

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Book Description
L'objectif de l'étude était d'évaluer, grâce à une revue systématique de la revue de littérature portant sur les études de 1992 à août 2019, l'intérêt clinique de la ropivaïne en chirurgie orale. Matériels et méthodes : Deux bases de données ont été explorées, Pubmed et Cochrane, et ont permis de ressortir 25 articles respectant les critères d'inclusion. Après application des critères d'exclusion, 11 études ont été analysées et séparées en trois groupes : efficacité et tolérance de la molécule, utilisation dans la chirurgie des troisièmes molaires en anesthésie locale(AL) ou en anesthésie loco-régionale(ALR). L'évaluation de la qualité des études a été réalisée selon les critères PRISMA, au moyen de l'échelle JADAD modifiée. Résultats : La ropivacaïne ne semble pas être un agent anesthésique satisfaisant en infiltration pour l'analgésie pulpaire bien que son délai soit supérieur aux anesthésiques locaux utilisés en pratique courante en chirurgie dentaire. Utilisée en ALR, le délai d'action est équivalent à l'articaïne et la lidocaïne avec une durée d'action sensiblement plus importante. En ALR, la ropivacaïne provoque une anesthésie satisfaisante pendant l'intervention et une analgésie post-opératoire efficace et prolongée. Conclusion : L'efficacité de la ropivacaïne utilisée en AL est moindre que l'articaïne ou la lidocaïne mais supérieure utilisée en ALR ou en tant qu'analgésique postopératoire, due à sa longue durée d'action. Les doses de 12,5 à 20mg sont appropriées dans la chirurgie des dents de sagesse par ALR mais encore débatue par AL. Cette molécule présente une bonne tolérance avec des constantes hémodynamiques stables, agit durant l'acmé de la douleur postopératoire (3 à 5h) et permet une amélioration de la prise en charge de la douleur sur les premières 24h.

Analgésie post opératoire après prothèse totale de hanche

Analgésie post opératoire après prothèse totale de hanche PDF Author: Lana Zoric
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Languages : fr
Pages : 106

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Book Description
Introduction : L'arthroplastie de hanche est une procédure chirurgicale courante réalisée sur une population âgée porteuse de nombreuses co-morbidités.Actuellement, il n'existe aucune recommandation quant à la gestion de l'analgésie péri opératoire de ces patients.Objectif principal : Evaluer l'efficacité d'une infiltration péri articulaire d'anesthésiques locaux en injection unique sur la consommation de morphine à 24 heures.Matériel et méthodes : Etude prospective randomisée double aveugle controlée versus placébo sur soixante patients.Les prises en charge anesthésique (AG) et chirurgicale étaient standardisées.Quatre-vingt ml de ropivacaïne ou de sérum salé isotonique étaient infiltrés en fin de chirurgie.Nous avons recueilli les caractéristiques démographiques et per opératoires (consommation de sufentanil en per opératoire et de morphine en titration en SSPI), les EVA et les effets latéraux de la morphine à H2, H4, H8, H12, H24, J1, J2, J3, J4 et J5, la consommation de morphine à H24, le suivi du protocole de rééducation, l'évolution du taux d'hémoglobine, la taille des cicatrices et l'existence d'une zone d'hyperalgésie.Résultats : aucune différence statistiquement significative n'a été mise en évidence sur les caractéristiques pré et per opératoires.L'infiltration n'a pas permis une diminution de la consommation de morphine, ni des effets latéraux.Elle n'avait aucun effet sur le suivi du protocole de rééducation (levée, déambulation).Discussion : bien que notre population de patients inclus soit similaire à celle des études précédentes, y compris pour la consommation de morphine, nous n'avons pas observé de bénéfice à l'infiltration péri articulaire d'anesthésiques locaux seuls.Ceci peut s'expliquer par les plus faibles posologies utilisées ainsi que par l'absence d'anti inflammatoires dans l'infiltration contrairement aux études précédemment réalisées en orthopédie