Intentions vaccinales envers la vaccination anti-papillomavirus humain chez les parents d'enfants en âge d'être vaccines

Intentions vaccinales envers la vaccination anti-papillomavirus humain chez les parents d'enfants en âge d'être vaccines PDF Author: Maïlys Pak-Bishop
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Languages : fr
Pages : 188

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Introduction : Les papillomavirus humains (HPV) sont responsables de 3000 cas de cancer du col de l'utérus (CCU) et de 1100 décès en France chez les femmes chaque année. La vaccination anti-HPV prévient l'infection par certains HPV, et les maladies qui en découlent. La couverture vaccinale anti-HPV reste trop basse chez les filles en France. La vaccination anti-HPV a été étendue aux garçons dans la même tranche d'âge que les filles en décembre 2019. Le but de cette étude est de décrire l'intention vaccinale chez les parents d'enfants en âge d'être vaccinés en fonction du sexe de l'enfant et de dégager des profils de parents en fonction de leurs représentations sur la vaccination HPV. Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une étude observationnelle descriptive quantitative, par questionnaire auto-administré, adressé aux parents d'enfants de 10 à 15 ans vivant en Ile-de-France. Les résultats ont été calculés avec des tests de Chi-2 et de Fisher. Pour dégager les profils de parents, ils ont été interrogés sur leur degré d'accord face à des affirmations tirées de travaux qualitatifs antérieurs concernant leurs représentations sur des facteurs ayant un impact sur l'intention vaccinale. Résultats : 361 questionnaires complets ont été remplis. Nous avons ainsi obtenu des réponses pour 469 enfants âgés de 10 à 15 ans. Parmi eux, 58.2 % n'avaient pas été vaccinés contre le HPV, 20.3 % avaient débuté la vaccination et 20.9% l'avaient terminé. Pour les enfants qui n'étaient pas vaccinés, 49.8 % des parents avaient l'intention de vacciner leur enfant : 54.6 % des parents de filles, et 44.7 % des parents de garçons. La différence d'intention vaccinale selon le sexe de l'enfant n'était pas significative (p=0.10). Les facteurs associés significativement à une intention vaccinale positive étaient : être une mère (p=0.013) et avoir reçu des informations sur le vaccin anti-HPV par un médecin (p=0.01). Quatre « profils-types » de parents ont émergé. Les parents opposés à la vaccination pensaient qu'on manque de recul sur l'efficacité, les effets secondaires du vaccin et avaient plus reçu l'information par internet, là où les parents très favorables pensaient que la vaccination protégeait leur enfant d'une IST (infection sexuellement transmissible) et avaient plus été informés par un médecin. Conclusion : Notre étude ne retrouve pas de différence statistiquement significative d'intention vaccinale contre le HPV selon le sexe de l'enfant en âge d'être vacciné. Nous avons mis en relation l'intention vaccinale des parents avec différents profils de parents allant de parents très favorables à des parents très opposés à la vaccination anti-HPV avec des schémas de représentations très différents sur le HPV et son vaccin. Cela met en valeur la place centrale du médecin généraliste pour transmettre l'information scientifique fiable à des parents dont il connaît les représentations, en adaptant son discours à chaque situation afin de favoriser cette vaccination.

Intentions vaccinales envers la vaccination anti-papillomavirus humain chez les parents d'enfants en âge d'être vaccines

Intentions vaccinales envers la vaccination anti-papillomavirus humain chez les parents d'enfants en âge d'être vaccines PDF Author: Maïlys Pak-Bishop
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Introduction : Les papillomavirus humains (HPV) sont responsables de 3000 cas de cancer du col de l'utérus (CCU) et de 1100 décès en France chez les femmes chaque année. La vaccination anti-HPV prévient l'infection par certains HPV, et les maladies qui en découlent. La couverture vaccinale anti-HPV reste trop basse chez les filles en France. La vaccination anti-HPV a été étendue aux garçons dans la même tranche d'âge que les filles en décembre 2019. Le but de cette étude est de décrire l'intention vaccinale chez les parents d'enfants en âge d'être vaccinés en fonction du sexe de l'enfant et de dégager des profils de parents en fonction de leurs représentations sur la vaccination HPV. Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une étude observationnelle descriptive quantitative, par questionnaire auto-administré, adressé aux parents d'enfants de 10 à 15 ans vivant en Ile-de-France. Les résultats ont été calculés avec des tests de Chi-2 et de Fisher. Pour dégager les profils de parents, ils ont été interrogés sur leur degré d'accord face à des affirmations tirées de travaux qualitatifs antérieurs concernant leurs représentations sur des facteurs ayant un impact sur l'intention vaccinale. Résultats : 361 questionnaires complets ont été remplis. Nous avons ainsi obtenu des réponses pour 469 enfants âgés de 10 à 15 ans. Parmi eux, 58.2 % n'avaient pas été vaccinés contre le HPV, 20.3 % avaient débuté la vaccination et 20.9% l'avaient terminé. Pour les enfants qui n'étaient pas vaccinés, 49.8 % des parents avaient l'intention de vacciner leur enfant : 54.6 % des parents de filles, et 44.7 % des parents de garçons. La différence d'intention vaccinale selon le sexe de l'enfant n'était pas significative (p=0.10). Les facteurs associés significativement à une intention vaccinale positive étaient : être une mère (p=0.013) et avoir reçu des informations sur le vaccin anti-HPV par un médecin (p=0.01). Quatre « profils-types » de parents ont émergé. Les parents opposés à la vaccination pensaient qu'on manque de recul sur l'efficacité, les effets secondaires du vaccin et avaient plus reçu l'information par internet, là où les parents très favorables pensaient que la vaccination protégeait leur enfant d'une IST (infection sexuellement transmissible) et avaient plus été informés par un médecin. Conclusion : Notre étude ne retrouve pas de différence statistiquement significative d'intention vaccinale contre le HPV selon le sexe de l'enfant en âge d'être vacciné. Nous avons mis en relation l'intention vaccinale des parents avec différents profils de parents allant de parents très favorables à des parents très opposés à la vaccination anti-HPV avec des schémas de représentations très différents sur le HPV et son vaccin. Cela met en valeur la place centrale du médecin généraliste pour transmettre l'information scientifique fiable à des parents dont il connaît les représentations, en adaptant son discours à chaque situation afin de favoriser cette vaccination.

Vaccination des garçons contre le papillomavirus humain (HPV)

Vaccination des garçons contre le papillomavirus humain (HPV) PDF Author: Benjamin Lachey
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Objectif : Evaluer l'impact d'une vidéo informative dans l'évolution de l'intention vaccinale chez les parents de garçons éligibles à la vaccination contre le papillomavirus. Matériels et méthode : Nous avons interrogé des parents consultant dans des cabinets de médecine générale caennais. Ces cabinets étaient tirés au sort et les médecins ayant accepté de participer fournissaient le lien du questionnaire aux parents dont le fils était éligible à la vaccination contre le papillomavirus. Leurs connaissances, réticences et intentions vaccinales étaient recueillies via un questionnaire avant et après sensibilisation par un court métrage. Ce dernier a été réalisé par nos soins. Résultats : Sur les 69 parents ayant intégralement complété notre étude, 48 (70%) avaient un fils éligible à la vaccination contre le papillomavirus mais non vacciné. Parmi eux, 29 (60.5%) ne savaient pas encore s'ils allaient le faire vacciner, 18 (37.5%) étaient sûrs de le faire vacciner, et 1 seul participant (2%) ne le souhaitait pas. Après visionnage de notre vidéo, 31 parents (64.6%) désiraient faire vacciner leur(s) fils. Cette différence était statistiquement significative. De plus, nous avons constaté une amélioration significative des connaissances sur le papillomavirus et sa vaccination (91.9% des parents ayant des réponses erronées initialement ont donné des réponses exactes à la fin de notre enquête). Conclusion : Notre travail démontre qu'une vidéo informative est pertinente dans l'évolution de l'intention vaccinale chez les parents indécis concernant la vaccination de leur(s) fils contre le papillomavirus. De plus, elle s'avère efficace dans la transmission d'informations médicales. D'autres études sont nécessaires afin d'évaluer l'impact du format vidéo dans les populations insuffisamment représentées dans notre travail et d'apprécier le bénéfice d'une sensibilisation partagée entre les soins primaires et la médecine scolaire.

Accueil de la vaccination anti-HPV chez les garçons

Accueil de la vaccination anti-HPV chez les garçons PDF Author: Jules Castagna-Cauty
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Ce travail a pour objectif de dresser un constat sur les connaissances générales des HPV afin de faire ressortir des leviers sur lesquels les professionnels de santé pourraient s'appuyer pour promouvoir la vaccination chez les garçons. Au niveau du contexte : la couverture vaccinale féminine est inférieure à 30% en France, ce qui est très inférieure aux attentes du plan Cancer qui prévoyait qu'au moins 60% des femmes soient vaccinés en 2020. Les HPV sont responsables de la quasi-totalité des cancers du col de l'utérus, mais ils sont aussi responsables de 90 % des cancers de l'oropharynx. Aux États Unis les cancers de l'oropharynx sont maintenant les premiers cancers HPV induits. Avant d'analyser les données du questionnaire nous avons dressé un constat sur la vaccination contre les HPV dans les pays suivants : France, États-Unis, Angleterre et Australie. Ce travail a été développé à l'aide d'un questionnaire de 21 questions qui a été distribué aux parents des garçons en âge d'être vacciné. Il était composé de 3 parties : -Connaissance générale sur les HPV -Prévention contre les HPV -Vaccination chez les garçons Ce questionnaire a été rempli par 95 parents, ce qui permettait d'avoir 240 enfants représentés à travers les réponses de leurs parents. Au vu des résultats il s'avère que très peu de parents sont bien informés sur le sujet. Pour la première partie du questionnaire « connaissance générale sur les HPV » 75% des parents interrogés ont moins de 70% de réponses justes, et pour la partie « prévention contre les HPV » 60% des parents ont moins de 70% de réponses justes. 60% des parents interrogés déclarent ne pas être au courant de la généralisation de la vaccination contre les HPV. Pour les statistiques analytiques le sexe et l'âge des parents, le fait d'avoir des enfants de plus de 15 ans, le fait d'appartenir à une catégorie socioprofessionnelle instruite n'a pas permis de mettre en évidence une différence significative sur les connaissances générales sur les HPV ou sur l'intention de vacciner. En revanche les parents d'enfant déjà vacciné ont un avis plus favorable sur la vaccination contre les HPV, bien que leur connaissance ne soit pas meilleure comparés aux autres parents étudiés. Attention aux parents professionnels de santé qui confirme à travers cette étude leur méfiance vis-à-vis de la vaccination contre les HPV, ils n'ont pas un avis plus favorable sur la vaccination contre les HPV que le reste des parents interrogés. Les sources d'informations ont également été étudiées, l'influence négative supposée des réseaux sociaux n'a pas été retrouvé dans cette étude. En revanche, lorsque les parents déclaraient avoir été renseignés par un professionnel de santé, leur avis sur la vaccination était plus favorable que le reste de la population. Ce travail renforce donc le rôle des professionnels de santé dans la promotion vaccinale, qui doivent avoir pour objectif d'améliorer la couverture vaccinale du vaccin contre les HPV aussi bien chez les filles que chez les garçons.

Évaluation de la pratique de la vaccination anti-HPV auprès des parents de garçons de 11 à 16 ans dans les Yvelines

Évaluation de la pratique de la vaccination anti-HPV auprès des parents de garçons de 11 à 16 ans dans les Yvelines PDF Author: Cristina-Elena Apostol
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Contexte : Les Papillomavirus Humains (HPV) sont des virus à transmission sexuelle et cutanée responsables de l'apparition des lésions bénignes et malignes pour les deux sexes. En France, depuis 2007, une recommandation vaccinale existe chez les filles de 11 à 19 ans et depuis 2019 pour les garçons de 11 à 19 ans. La couverture vaccinale en France est l'une des plus basses en Europe: 13,7%. Il est important de connaître les perceptions des parents concernant la vaccination, afin de pouvoir adapter la promotion vaccinale pour les jeunes garçons. Objectifs : Objectif principal : Analyser les facteurs influençant les parents pour la vaccination anti-HPV de leur fils et leur intention de les vacciner. Objectif secondaire : Évaluer les connaissances des parents sur les HPV et la vaccination. Méthode : Cette étude était quantitative, épidémiologique, observationnelle, descriptive et analytique. Dans Un premier temps nous avons recruté 25 médecins yvelinois. Dans un second temps, ceux-ci ont proposé un questionnaire aux 10 premiers parents accompagnateurs d'un garçon de 11 à 16 ans. Résultats : Sur 209 parents interrogés, la majorité (85,65%) accepterait de vacciner leur fils. Les facteurs influençant positivement les parents sont : le fait d'avoir vacciné leur fils contre l'hépatite B et contre le pneumocoque, se renseigner sur les HPV, connaître les conséquences des infections aux HPV et les caractéristiques du vaccin, recevoir des informations sur la vaccination de son médecin généraliste, avoir une fille vaccinée contre le HPV . Les principales motivations sont : protéger leur fils contre les cancers induits par les HPV, protéger les filles en évitant la contamination et éviter de développer des verrues génitales. Concernant les connaissances des parents : 76,08% déclarent avoir déjà entendu parler de HPV, 91,87% pensent que la transmission se fait par contact sexuel, 5,74% par contact cutané. Seulement 18,18% pensent que le préservatif n'empêche pas la transmission. La grande majorité des parents connaît au moins une conséquence de l'infection à l'HPV (89,95%), ainsi que l'existence du vaccin (87,56%). Conclusion : Cette étude montre un taux élevé en ce qui concerne l'intention des parents de vacciner leur fils contre le HPV. Leurs connaissances sont globalement bonnes. La principale source d'information sur ce virus et sa vaccination est le médecin généraliste. Il serait utile de développer un outil que le médecin généraliste pourrait remettre aux parents concernés, lors d'une consultation pour les garçons de 11 à 16 ans.

La vaccination contre le Papillomavirus vue par les parents

La vaccination contre le Papillomavirus vue par les parents PDF Author: Mélanie Simon
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Pages : 66

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Dans ce travail de Bachelor, nous avons été amenées à effectuer une revue de littérature pour explorer le point de vue des parents sur la vaccination contre le papillomavirus (HPV). Nous avons donc choisi la question de recherche suivante : quelles sont les perceptions des parents d'enfants en âge d'être vaccinés au sujet du vaccin contre le HPV ? Méthode : Nous avons utilisé les bases de données PubMed et Cinahl pour rechercher des articles sur ce thème. Six articles, de devis qualitatifs, ont été retenus afin de mieux comprendre le ressenti des parents. Notre analyse a été mise en lien avec la théorie intermédiaire de l'auto efficacité de Bandura.

Impact d'une information ciblée sur la vaccination anti-papillomavirus humain aux parents de jeunes filles de 11 à 14 ans

Impact d'une information ciblée sur la vaccination anti-papillomavirus humain aux parents de jeunes filles de 11 à 14 ans PDF Author: Sarah Roy
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Objectifs : L'objectif principal était d'évaluer l'impact de la mise à disposition d'une information sur la vaccination anti-HPV, sur les connaissances et l'opinion des parents de jeunes filles en âge d'être vaccinées. Matériel et méthodes : L'étude descriptive, ciblait les parents de jeunes filles âgées de 11 à 14 ans, non vaccinées contre les infections à HPV. Les questionnaires diffusés par internet, évaluaient leurs connaissances avant et après l'accès à la plaquette informative de l'INPES. Les réponses figuraient dans la plaquette. L'opinion des parents sur cette vaccination était abordée avant et après l'information. Résultats : Sur les 106 questionnaires analysés, le niveau global de connaissances sur la vaccination anti-HPV était faible (n=60 ; 56,6%). Après lecture de la plaquette informative de l'INPES, le niveau de connaissances augmentait et 65,1% (n=69) des parents étaient favorables à ce vaccin. La diffusion de l'information avait eu pour conséquence directe et significative, de conforter et d'inciter les parents à vacciner (p

Opinions des parents de patientes en âge d'être vaccinées à propos d'une hypothétique obligation du vaccin contre les papillomavirus humains

Opinions des parents de patientes en âge d'être vaccinées à propos d'une hypothétique obligation du vaccin contre les papillomavirus humains PDF Author: Antoine Crapet
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Introduction : L'obligation du vaccin contre les papillomavirus, notamment en prévention du cancer du col de l'utérus, a été évoquée suite à la concertation citoyenne sur la vaccination. Cette étude interroge les parents de patientes en âge d'être vaccinées sur leur opinion concernant une hypothétique obligation du vaccin contre les papillomavirus, l'obligation en général, et les moyens d'améliorer l'information vaccinale. Matériel et Méthodes : Nous avons réalisé une étude qualitative auprès de parents de patientes en âge d'être vaccinées, sélectionnés auprès de médecins généralistes ou par connaissance. Le recueil s'est effectué de mars 2019 à mai 2019, par entretien individuel enregistré de type compréhensif. Après codage et triangulation des données, le logiciel Nvivo 12® a permis une analyse thématique. Résultats : 14 entretiens ont été analysés. Une majorité des parents est favorable à l'obligation du vaccin anti-HPV, pour diminuer les infections et cancers reliés à ces virus. L'obligation permet de toucher des populations socialement défavorisées qui ne s'informent pas, retire la responsabilité de la vaccination aux parents, pour un coût moindre. L'autre partie des parents est défavorable d'un point de vue éthique contre toute forme d'obligation, par la perte de liberté de choix ainsi que le coût non négligeable d'un vaccin ne protégeant pas totalement. Informer les jeunes est la priorité pour l'impact actuel sur leurs parents et l'impact futur sur leurs enfants. On utilise l'école, lieu commun obligatoire, puis le médecin traitant et les structures telles que la PMI ou les plannings familiaux, ainsi que les médias avec Internet et les réseaux sociaux. Pour informer les parents, les moyens sont le médecin via une information directe et le carnet de santé, le système de santé publique via la sécurité sociale et les médias traditionnels (télévision, radio, presse). Conclusion : L'obligation du vaccin contre les papillomavirus divise la population autant que la communauté scientifique, notamment sur la question de l'opposition entre médecine centrée sur le patient et santé publique. L'obligation est tout de même une option valable pour les parents afin d'augmenter la couverture vaccinale.

Opinions des patientes en âge d'être vaccinées à propos d'une hypothétique obligation du vaccin contre les papillomavirus humains

Opinions des patientes en âge d'être vaccinées à propos d'une hypothétique obligation du vaccin contre les papillomavirus humains PDF Author: Margot Deplanque
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Pages : 192

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Introduction : Le gouvernement a élargi l'obligation vaccinale à 11 vaccins face à la réticence des français à la vaccination. La population avait une opinion plutôt défavorable concernant le vaccin recommandé anti-HPV. Devant ce constat nous avons recueilli les opinions des adolescentes en âge d'être vaccinées à propos d'une hypothétique obligation du vaccin anti- HPV, l'obligation de la vaccination en générale et comment améliorer l'information sur le vaccin anti-HPV. Méthode : Nous avons réalisé une étude qualitative chez les adolescentes de 9 à 19 ans, vaccinées ou non contre les HPV, recrutées auprès de médecins généralistes ou par connaissance. Les entretiens individuels enregistrés se sont déroulés de mars à avril 2019. Apres codage et triangulation des données une analyse thématique a été réalisée avec le logiciel NVIVO12. Résultats : Quatorze entretiens ont été analysés. La moitié des adolescentes était favorable à l'obligation du vaccin anti-HPV qui pouvait réduire l'incidence des papillomavirus, les cancers dont celui du col de l'utérus et la morbi/mortalité des HPV. Elles la trouvaient bénéfique pour diffuser l'information sur le vaccin. A contrario, certaines s'y opposaient, n'aimant pas les injections, et ne se sentant pas concernées par ce vaccin associé à la sexualité. Elles voyaient l'obligation comme une perte de liberté individuelle. Les adolescentes étaient plus favorables à l'obligation en générale pour améliorer l'immunité collective et renforcer l'adhésion de la population à la vaccination Elles trouvaient que les vaccins obligatoires étaient plus fiables, plus efficaces et qu'ils luttaient contre des maladies plus graves, contrairement aux recommandés. Les jeunes filles se sentaient en majorité mal informées sur la vaccination anti-HPV. Selon elles, les réseaux sociaux étaient la clé pour amener l'information aux adolescents, puis le système scolaire et l'information des parents. Discussion : A l'image de la population générale, le vaccin anti-HPV divisait l'opinion des adolescentes. La moitié des adolescentes voyait l'obligation comme un moyen de réduire l'incidence des HPV, en augmentant la couverture vaccinale des adolescentes, en France. Elles allaient même plus loin en s'interrogeant sur le rôle de l'homme dans la transmission virale et quelles nouvelles recommandations vaccinales pourraient être adoptées.

Création d'un support médical écrit sur les Papillomavirus (HPV) et leur vaccination. Évaluation de son impact sur l'intention vaccinale parentale et des jeunes adultes, en région PACA

Création d'un support médical écrit sur les Papillomavirus (HPV) et leur vaccination. Évaluation de son impact sur l'intention vaccinale parentale et des jeunes adultes, en région PACA PDF Author: Sarah Caso
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Introduction : les Papillomavirus Humains (HPV) sont les principaux agents infectieux responsables de cancers dans le monde, pour lesquels il existe une vaccination efficace. En 2018, la couverture vaccinale en France contre les HPV est de 23,7%. Celle-ci est retrouvée inférieure en région PACA (17,2%). Dans cette étude, nous avons élaboré un support médical écrit sur les HPV et leur vaccination et évalué son impact sur l'intention vaccinale parentale et des jeunes adultes de 18 à 19 ans, en région PACA. Méthodes : pour la conception du support médical écrit, nous avons mobilisé des données nationales sur l'impact des HPV. Notre étude a été réalisée de mi-mai à fin septembre 2020, en collaboration avec 23 médecins généralistes installés dans les Bouches-du-Rhône (13) et dans le Var (83). Les parents d'enfants de 11 à 17 ans ainsi que les jeunes adultes de 18 à 19 ans ont été invités à participer à deux questionnaires, avant et après consultation avec leur médecin généraliste. Ces participants ont été randomisés en 2 groupes : l'un ne bénéficiant pas l'information médicale écrite (groupe A) et l'autre oui (groupe B). Résultats : au total, 65 patients ont participé à l'étude, parmi lesquels 36 ont bénéficié du support médical écrit. L'intention vaccinale avant consultation était de 68,9% (n=29) dans le groupe A, versus 55,6% (n=36) dans le groupe B. Après la consultation, l'intention vaccinale était de 79,3% (n=29) dans le groupe A et 61,1% (n=36) dans le groupe B. Nos résultats montrent que la délivrance d'un support médical écrit sur « les Papillomavirus et leur vaccination » n'a pas permis d'augmenter significativement l'intention vaccinale. Parmi les raisons d'être non favorable à la vaccination anti-HPV, la peur des effets secondaires était évoquée en premier, suivie par le manque d'information médicale. Conclusion : la délivrance d'un support médical peut permettre d'améliorer la qualité de l'information médicale reçue par les patients mais ne peut se substituer à celle des professionnels de santé. Un temps supplémentaire dédié à la prévention primaire en médecine générale semble augmenter la confiance des patients envers la vaccination anti-HPV et ainsi favoriser la vaccination effective dans le contexte d'élargissement de la recommandation vaccinale anti-HPV aux garçons.

Description des connaissances et des freins à la vaccination contre le papillomavirus (HPV) des parents d'adolescentes de moins de 18 ans en âge d'être vaccinées contre l'HPV consultant aux urgences pédiatriques de l'hôpital intercommunal de Créteil

Description des connaissances et des freins à la vaccination contre le papillomavirus (HPV) des parents d'adolescentes de moins de 18 ans en âge d'être vaccinées contre l'HPV consultant aux urgences pédiatriques de l'hôpital intercommunal de Créteil PDF Author: Nouara Arab
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Languages : fr
Pages : 148

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Book Description
INTRODUCTION : Le cancer du col de l'utérus, lié à l'infection persistante à HPV oncogènes, est responsable de plus de 1000 décès par an en France. Depuis 2006 des vaccins anti HPV sont disponibles mais malgré leur innocuité et leur efficacité, la couverture reste faible en France. L'objectif de l'étude était de déterminer les freins à la vaccination anti HPV chez les parents d'adolescentes. MATERIELS ET METHODE : Une étude quantitative descriptive a été menée chez 100 parents d'adolescentes de moins de 18ans consultant aux urgences pédiatriques de l'Hôpital intercommunal de Créteil. Les données ont été recueillies via un auto questionnaire rempli par les parents. RESULTATS : 85% des parents connaissaient la vaccination anti HPV. 40% étaient favorables à cette vaccination. 17,6% des parents étaient contre et 42,35 % avaient un avis mitigé. Les principaux freins cités étaient : la peur des effets indésirables (75%), le manque de recul concernant efficacité des vaccins anti HPV (55%) et la méfiance vis-à-vis des industries pharmaceutiques (33%).En analyse uni et multi variée, le sexe des parents (mère) ((p=0,01) OR=0,24 [0,07-0,78]) et le refus de la vaccination anti VHB ((p=0,04) OR=0,33[0,10-1,04] ) ont été identifié comme des facteurs associés à la non adhésion à la vaccination anti HPV. DISCUSSION : Penser aux papas pour convaincre, diffuser des informations objectives sur les vaccins anti papillomavirus dans différents médias à destination du grand public, une meilleure formation continue des médecins pour savoir convaincre , mettre en place des politiques de santé publique ambitieuses sont autant de pistes pour améliorer la couverture vaccinale anti HPV.