Impact du délai entre la chirurgie de cytoréduction et l'initiation de la chimiothérapie adjuvante sur le pronostic des patientes atteintes d'un cancer épithélial de l'ovaire : une étude du groupe Francogyn

Impact du délai entre la chirurgie de cytoréduction et l'initiation de la chimiothérapie adjuvante sur le pronostic des patientes atteintes d'un cancer épithélial de l'ovaire : une étude du groupe Francogyn PDF Author: Grégoire Rocher
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Introduction : Les cancers épithéliaux de l’ovaire (CEO) sont la 4ème cause de décès par cancer dans le monde. Le traitement de référence pour les CEO repose sur la chirurgie de cytoréduction macroscopiquement complète (CCMC), suivie d’une chimiothérapie adjuvante à base de sels de platine. Les suites opératoires, imposent un délai avant l’initiation de la chimiothérapie (DIC) adjuvante. Le DIC optimal ne devrait pas être supérieur à 6 semaines suivant la CCMC. L’objectif de cette étude était de déterminer l’impact du DIC après une CCMC sur le pronostic des patientes atteintes d’un CEO. Matériel et Méthodes : Il s’agit de l’analyse rétrospective d’une cohorte de femmes atteintes d’un CEO, traitées entre septembre 2006 et novembre 2016, dans 9 centres experts en France (groupe FRANCOGYN). Les patientes incluses avaient comme premier traitement une CCMC. Le DIC était défini comme la durée entre la CCMC et le premier cycle de chimiothérapie. Nous avons utilisé les seuils de 6 et 8 semaines pour mesurer l’impact du DIC sur le pronostic, par l’analyse de la survie sans progression et de la survie globale des patientes. Résultats : Deux cent trente-trois patientes ont été incluses : 73 dans le groupe « stade précoce » (FIGO I-IIA) (GSP) et 160 dans le groupe « stade avancé » (FIGO IIB-IV) (GSA). La médiane de DIC était de 43 [36-56] jours. Le DIC n’avait pas d’impact sur la SSP ou la SG dans la population globale (HR=1.03 [0.98-1.09] p=0.23 pour la SG). Les analyses en sous-groupe sur le GSA, la SG était significativement diminuée lorsque le DIC était supérieur à 8 semaines (70,5 mois lorsque le DIC était inférieur à 8 semaines, et 59,3 mois lorsqu’il était plus long, p=0 ,04). Conclusion : Le DIC médian est en accord avec la littérature, et se situe entre 6 et 8 semaines dans cette étude. Pour les CEO de stades avancés, le DIC ne devrait pas excéder 8 semaines, au risque d’impacter la survie.

Le délai entre la chirurgie de cytoréduction et l'initiation de la chimiothérapie adjuvante dans les cancers ovariens de stades avancés influence-t-il le pronostic ?

Le délai entre la chirurgie de cytoréduction et l'initiation de la chimiothérapie adjuvante dans les cancers ovariens de stades avancés influence-t-il le pronostic ? PDF Author: Anne-Sophie Vitrac
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Objectif : peu d'études ont évalué le délai entre la chirurgie de cytoréduction et la chimiothérapie (DCC). Nous étudions alors l'impact pronostique sur la survie globale (SG) et sans récidive (SSR) du chez des patientes atteintes d'un cancer ovarien de type épithélial à un stade avancé IIIc ou IVa. Materiels et méthodes : 79 patientes prises en charges à l'Institut Claudius Régaud à Toulouse et bénéficiant soit d'une chirurgie première soit d'une chirurgie d'intervalle, ont été inclues de 2003 à 2013. Deux groupes ont été formés selon que le DCC soit inférieur (G1) ou supérieur (G2) à six semaines. RESULTATS : On observe une médiane de SSR de 21,1 mois pour le G1, IC 95% [17,1 - 27,0] vs 15,6 mois, IC 95% [13,5 - 22,4] pour le G2, p=0,0275. La survie globale à 4 ans est de 57,1%, IC 95% [40.55 - 70.60] pour le G1 vs 31.9%, IC 95% [12.36 - 53.56] pour le G2. p= 0,0422. En revanche l'analyse multivariée ne retrouve pas de différence significative. L'étendue de la chirurgie et les complications post-opératoires semblent également jouer un rôle sur la SG et la SSR. Les raisons du retard à l'initiation de la chimiothérapie adjuvante sont multiples, essentiellement secondaires à des complications post-opératoires (63%), une altération de l'état général (10%) ou un défaut d'organisation (4%). Conclusion : le DCC semble effectivement influencer la SG et la SSR lorsque la chimiothérapie est débutée dans les six semaines post-opératoire. Cela reste à vérifier au travers d'autres études.

Comparaison entre chirurgie première et chimiothérapie néoadjuvante dans le traitement des cancers épithéliaux de l'ovaire de stades IIIc et IV

Comparaison entre chirurgie première et chimiothérapie néoadjuvante dans le traitement des cancers épithéliaux de l'ovaire de stades IIIc et IV PDF Author: Sandra Mouly Cohen
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But de l'étude : comparer les résultats de la chimiothérapie néoadjuvante à ceux de la chirurgie première de cytoréduction, en terme de résections complètes, de morbidité postopératoire et de survie, pour les épithéliomas ovariens de stades Illc et IV. Patientes et méthodes : il s'agit d'une analyse rétrospective de 55 patientes traitées pour cancer épithélial ovarien de stades Illc ou IV. 34 patientes ont bénéficié d'une chirurgie première de cytoréduction suivie d'une chimiothérapie adjuvante à base de carboplatine et pac1itaxel pour la majorité d'entre elles (groupe chirurgie première ou CP). 21 patientes, jugées « non résécables » à la suite du bilan préopératoire et de la chirurgie exploratrice, ont bénéficié d'une chimiothérapie néoadjuvante dont le nombre de cures variait entre 3 et 9, suivie d'une chirurgie dite d'intervalle puis d'une chimiothérapie adjuvante (groupe chimiothérapie néoadjuvante ou CTNA). Résultats : les patientes du groupe CTNA étaient en moyenne plus âgées que celles du groupe CP (p=0,06). Une chirurgie de cytoréduction complète définie par un résidu macroscopique nul en fin d'intervention était accomplie pour 61,9% des patientes du groupe CTNA et pour 55,9% de celles du groupe CP (p=0,78). Le taux de résections digestives, de complications postopératoires, de transfusions et la durée d'hospitalisation n'étaient significativement pas différents entre les 2 groupes. La médiane de survie globale pour le groupe CP était supérieure à 64 mois et celle du groupe CTNA était de 36 mois. La comparaison des 2 courbes de survie globale ne montrait pas de différences significatives. La médiane de survie sans progression pour le groupe CP était de 16 mois et pour le groupe CTNA de 12 mois (p=0,74) et la survie à 3 ans était de 48% pour le groupe CTNA et de 65% pour le groupe CP, sans différence significative. Conclusion : dans cette analyse rétrospective, la CTNA suivie d'une chirurgie de cytoréduction constitue une alternative thérapeutique intéressante pour les patientes ayant un cancer avancé de l'ovaire Illc ou IV non opérable d'emblée. Elle leur offre la possibilité de bénéficier d'une chirurgie de cytoréduction sans compromettre leur pronostic. Mais un essai prospectif randomisé est nécessaire pour préciser le bénéfice de survie apporté par la chimiothérapie néodjuvante.

Impact du délai entre la chirurgie et la chimiothérapie adjuvante sur la mortalité des patientes présentant un cancer du sein en Franche-Comté

Impact du délai entre la chirurgie et la chimiothérapie adjuvante sur la mortalité des patientes présentant un cancer du sein en Franche-Comté PDF Author: Philippe Marsigny
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Notre travail a pour objet d'étudier le délai entre la chirurgie mammaire et la première dose de chimiothérapie de façon à rechercher si ce délai a un impact sur la survie sans récidive et la survie globale des patientes. Nous réalisons également une analyse descriptive de notre cohorte de patientes. - 422 patientes atteintes d'un cancer du sein traitées par chirurgie et chimiothérapie adjuvante ont été analysées dans le cadre d'une étude rétrospective. Une étude de chaque dossier a été réalisée, puis les patientes ont été divisées en quatre groupes en fonction du délai entre la chirurgie et la première cure de chimiothérapie. L'analyse statistique de ces quatre groupes ne permet pas de mettre en évidence de différence significative sur la survie sans récidive dans notre population mais un bénéfice significatif au niveau de la survie globale chez les patientes qui ont reçu une chimiothérapie six semaines ou moins de six semaines après leur chirurgie mammaire. - En conclusion, notre travail confirme le bénéfice d'un délai optimal inférieur ou égal à 6 semaines après une intervention de chirurgie mammaire pour la survie globale. D'autres études devront être réalisées pour confirmer nos résultats.

Impact pronostique de la réponse histologique après chimiothérapie néo-adjuvante chez des patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire stade IIIc/IV et ayant eu une exérèse macroscopique complète lors de la chirurgie d’intervalle

Impact pronostique de la réponse histologique après chimiothérapie néo-adjuvante chez des patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire stade IIIc/IV et ayant eu une exérèse macroscopique complète lors de la chirurgie d’intervalle PDF Author: Jean-Guillaume Feron
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Pages : 126

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Le but de ce travail était d’évaluer l’impact pronostique de la réponse histologique au moment de la chirurgie d’intervalle de débulking (CID), chez des patientes ayant eu une chimiothérapie néo-adjuvante (NCT) pour un cancer avancé de l’ovaire (CAO). Notre étude rétrospective a été conduite au sein de l’Institut Gustave Roussy. Les patientes devaient :1. Présenter un CAO non résécable (évalué chez la plupart par une chirurgie initiale permettant la réalisation de biopsie). Toutes les patientes avaient un résidu tumorale > 2cm après la chirurgie initiale; 2. Avoir reçu au moins 3 cures de NCT à base de sels de platine et paclitaxel; 3. Avoir eu une CID avec une exérèse complète suivie d’une chimiothérapie adjuvante. Les patientes étaient classées en 3 groupes selon leur réponse histologique à la NCT. Groupe 1 : absence de lésion péritonéale ; groupe 2 : lésions péritonéales résiduelles avec des signes histologiques de chimio-sensibilité ; groupe 3 : persistance d’au moins un site tumoral sans modification (présence de cellules actives et peu de nécrose). La survie a été comparée dans ces 3 groupes. 58 patientes ont été traitées selon ces critères entre 1997 et 2003 (49 stade IIIc et 9 stade IV). Respectivement 47 et 11 patientes ont reçu 3-4 et 5-6 cycles de NCT. Il y avait respectivement 11, 11 et 36 patientes dans les groupes 1, 2 et 3. Le temps de suivi moyen a été de 41 mois. La survie globale à 3 ans dans les groupes 1, 2, et 3 était respectivement de 46%, 18% et 19% (p=0.04 entre le groupe 1 et groupes 2+3). Ces résultats suggèrent que le degré de réponse histologique a un impact limité sur la survie des patientes dès lors qu’une résection complète a pu être réalisée au cours de la CID. Les signes histologiques de réponse à la NCT ne constituent pas un critère suffisant pour modifier la chimiothérapie chez ces patientes.

Cancers de l'ovaire : modalité de récidive et pronostic. Etude du groupe FRANCONGYN

Cancers de l'ovaire : modalité de récidive et pronostic. Etude du groupe FRANCONGYN PDF Author: Amélia Favier
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Introduction : Il existe actuellement dans la littérature peu de données relatives aux modalités de (localisation et délai) et au pronostic des patientes présentant un cancer épithélial de (CO) stade III et IV de la classification FIGO (Fédération Internationale de Ginécologie et d 'Obstétrique). En conséquence. il persiste une grande hétérogénéité dans les recommandations de prise en charge de ces patientes. Objectif : Proposer une analyse descriptive des modalités de récidive (locale. carcinose péritonéale. ganglionnaire. métastase et multisite) et étudier la relation entre ces modalités de récidive. la survie globale (SCI) et les facteurs pronostics de la littérature. Matériels et méthodes : Nous présentons l'analyse rétrospective d'une cohorte rétrospective portant sur les données de patientes prises en charge pour un CO de stade III et IV traitées par Chirurgie première (CP) ou chimiothérapie néo-adjuvante (CNA) puis chirurgie d'intervalle (CI) entre juillet 1 999 et août 201 7 au sein des 12 centres membres du groupe FRANCOGYN. Les critères d'évaluations étaient modalités de survenue de la première récidive (localisation et délai). Survie sans progression (SSP) et SCI. Les données de survie ont été obtenues selon la méthode de Kaplan-Meier et comparées à I'aide d'un tesl de log-rank. Les Hazard Ratios en univarié et multivaré ainsi que les intervalles de confiance à 95 0/0 étaient calculés à raide (fun modèle de Cox. L'analyse bivariée a été réalisée à raide d'un test de Résultats : 875 patientes ont été incluses dans notre étude. La durée médiane de sui\i était de 52.9 mois. Le taux de récidive globale était de 62.6% (n=548) a', ec un délai médian de 28.6 mois. La SG et la SSP à 3 ans et 5 ans de la population globale étaient de respectivement de 76.6% 57 0/0 153-61 0/0]) et (IC-95%. [37.2-44.5%]). 27.4% [24.1-3 1 .3 0/0]). La survenue d' un décès était associée en analyse multix ariée aux patientes ayant un résidu tumoral après c\toréduction et une platine résistance. alors que la survenue d'une récidive était associée aux patientes ayant une platine résistance uniquement (p

Chimiothérapie néoadjuvante suivie d’une chirurgie d’intervalle dans les cancers ovariens à un stade avancé

Chimiothérapie néoadjuvante suivie d’une chirurgie d’intervalle dans les cancers ovariens à un stade avancé PDF Author: Benjamin Boubli
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Le traitement de référence du cancer de l'ovaire aux stades avancés avec carcinose péritonéale (stades IIIC et IV FIGO) comporte une chirurgie de cytoréduction tumorale initiale, suivie d'une chimiothérapie associant carboplatine paclitaxel (RCP-SOR 2008). L'objectif de la chirurgie de cytoréduction maximale est de laisser un reliquat tumoral postopératoire le plus petit possible. Il a été démontré que chaque effort de cytoréduction maximale chez 10 % de ces patientes est corrélé à une augmentation de la survie médiane de 5,5 %. La qualité de la chirurgie de cytoréduction est basée sur l'importance du reliquat postopératoire, définissant ainsi les chirurgies optimale et suboptimale. Ces définitions ont évolué avec le temps. Majoritairement, le critère retenu a été la taille des plus gros reliquats tumoraux. Longtemps la barre était fixée à 2 cm. Actuellement, une chirurgie optimale est retenue pour des reliquats de moins de 1 cm. Les chances de survie après chirurgie complète sont nettement meilleures qu'après chirurgie optimale comportant des reliquats. Il a aussi été démontré de façon plus claire encore, quune chirurgie suboptimale première n'avait pas d'impact sur la survie, mais qu'elle pouvait être délétère en cas de morbidité. Dans ce cas de figure, une chimiothérapie première suivie d'une chirurgie d'intervalle pourrait être préférée. Ainsi, la prise en charge d'un cancer de l'ovaire avancé impose en premier lieu une évaluation de son opérabilité, cherchant à connaître le risque d'une chirurgie seulement suboptimale, à éviter. Si l'éventualité d'une chirurgie suboptimale par une intervention de type standard (SOR chirurgie 2007) est élevée, deux stratégies peuvent être employées : - Chirurgie première supra-radicale visant à obtenir une réduction tumorale "à tout prix" par des résections viscérales et pariétales étendues. Cette approche est prônée par les écoles essentiellement nord-américaines. - Chimiothérapie néo-adjuvante et chirurgie d'intervalle qui a la préférence des centres européens. Dans cette deuxième approche, il est recommandé de réaliser la chirurgie d'intervalle après 2 à 3 cycles de chimiothérapie (SOR 2007). Cette proposition d'une chirurgie précoce, après 3 cures, repose historiquement sur l'étude de l'EORTC où la chirurgie d'intervalle a été pratiquée après 3 cures. Les raisons de ce choix étaient la crainte d'une perte de chance en cas d'échappement thérapeutique après 3 cures qui empêcherait de réaliser une chirurgie potentiellement curative. Cependant, il n'a jamais été démontré que cette hypothèse correspondait à la réalité. Il n'a pas été démontré que de réaliser une chirurgie d'intervalle après 3 cures était supérieure qu'après 6 cures. Il s'agit d'une étude rétrospective comparative, réalisée à partir de la base de données des cancers ovariens de l'institut Bergonié (Bordeaux) s'étalant de la fin des années 1980 à 2009.Nous avons comparé un groupe de patientes ayant reçu 3 cures et un autre ayant reçu 6 cures, afin d'évaluer la qualité de la résection chirurgicale, la morbidité, la survie globale et sans récidives. Nos résultats plaident en faveur du caractère non délétère de poursuivre jusqu'à 6 cures la chimiothérapie néoadjuvante, voire même probablement d'un bénéfice en termes de morbidité et de survie, à confirmer sur de plus larges séries prospectives.

Évaluation de la survie des patientes opérées en chirurgie première d'un cancer épithélial de l'ovaire de stade avancé avec un haut PCI initial versus après chimiothérapie néoadjuvante

Évaluation de la survie des patientes opérées en chirurgie première d'un cancer épithélial de l'ovaire de stade avancé avec un haut PCI initial versus après chimiothérapie néoadjuvante PDF Author: Martin Mérouze
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Introduction : Le cancer de l'ovaire est le 8ème cancer chez la femme en termes d'incidence mais le 5ème en matière de mortalité avec plus de 3000 décès par an. Il est malheureusement diagnostiqué dans 70% des cas à un stade avancé correspondant à une carcinose péritonéale. Le traitement comprend une prise en charge chirurgicale et de la chimiothérapie. Matériels et méthodes : Toutes les patientes présentant un cancer épithélial infiltrant de l'ovaire de stade avancé opérées dans le service de gynécologie du CHU de Poitiers entre 2010 et 2018 ont été incluses. L'objectif principal est d'étudier la survie globale des patientes opérées d'un cancer de l'ovaire épithélial infiltrant de stade avancé avec un haut PCI initial en chirurgie première versus chimiothérapie néoadjuvante. Résultats : 65 patientes présentant un cancer épithélial infiltrant de l'ovaire de stade III ou IV de la classification de la FIGO 2018 avec un PCI moyen à 20 ont été incluses dans l'étude. 29 patientes dans le groupe chirurgie première et 36 patientes dans le groupe chimiothérapie néoadjuvante. La médiane de survie globale du groupe chirurgie première est de 67 mois soit 5,6 ans contre une médiane de survie de 41 mois soit 3,4 ans pour le groupe chimiothérapie néoadjuvante. La médiane de survie sans récidive du groupe chirurgie première est de 33 mois soit 2,7 ans contre 20 mois soit 1,6 ans dans le groupe chimiothérapie néoadjuvante. Les résultats ne sont pas significatifs. Le taux de chirurgie de cytoréduction complète dans la cohorte globale était de 81%, et de 95% dans le groupe chirurgie première. En analyse multivariée pour la survie globale et la survie sans récidive le facteur pronostic majeur significatif est le résidu tumoral post opératoire non nul, avec RR=5.47 (1.63-18.37)IC95% ; p=0.006 et RR=2.59 (1.07-6.30)IC95% ; p=0.04 respectivement. Discussion-Conclusion : L'élément le plus important est donc de réaliser une chirurgie complète sans résidu tumoral en fin d'intervention, si possible première car semblant améliorer la survie globale, ou après chimiothérapie néoadjuvante si la chirurgie complète ne peut pas être réalisée d'emblée, pour ces cancers ovariens infiltrants épithéliaux de stade avancé avec de hauts PCI.