Fonctions et place du médecin généraliste

Fonctions et place du médecin généraliste PDF Author: Orane Rouhaud-Beauvois
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Languages : fr
Pages : 138

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Introduction : Chacun d’entre nous a besoin de consulter un médecin généraliste. Que ce soit pour un problème de santé, une visite préventive, un document administratif. Le système de soins actuel place le médecin généraliste en première ligne. L’objectif de cette étude était d’interroger les patients sur la perception des fonctions du médecin généraliste. Méthodes : Une enquête qualitative par des entretiens semi-dirigés a été réalisée de septembre à octobre 2015.Les patients consultaient régulièrement dans un centre de santé en Lorraine. Les entretiens ont été réalisés au domicile des patients. Les critères d’exclusion étaient l’âge et l’existence de troubles de la compréhension. Résultats : 12 patients ont participé à l’étude. Ils sont âgés de 16 à 81 ans. L’analyse met en évidence que le médecin généraliste a avant tout une fonction curative et une fonction de coordination. La fonction préventive apparait au second plan. Mais ces fonctions ne peuvent se faire sans la relation médecin-patient. Le choix du médecin généraliste se porte sur sa capacité d’écoute, sa disponibilité et son accueil. La qualité des soins dépend de sa façon d’être. Les résultats montrent aussi que les patients placent le médecin généraliste comme un acteur central du système de soins. Discussion : Les fonctions du médecin généraliste sont multiples. L’image du médecin de famille est toujours présente et les patients y sont attachée. Cette proximité peut contribuer à faire évoluer les tâches professionnelles. L’essentiel du travail a permis de dégager les principales fonctions du médecin généraliste : la fonction soignante, la fonction de coordination et la fonction préventive. Cependant ces 2 dernières fonctions devront être améliorer pour une meilleure prise en charge des patients.

Fonctions et place du médecin généraliste

Fonctions et place du médecin généraliste PDF Author: Orane Rouhaud-Beauvois
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Introduction : Chacun d’entre nous a besoin de consulter un médecin généraliste. Que ce soit pour un problème de santé, une visite préventive, un document administratif. Le système de soins actuel place le médecin généraliste en première ligne. L’objectif de cette étude était d’interroger les patients sur la perception des fonctions du médecin généraliste. Méthodes : Une enquête qualitative par des entretiens semi-dirigés a été réalisée de septembre à octobre 2015.Les patients consultaient régulièrement dans un centre de santé en Lorraine. Les entretiens ont été réalisés au domicile des patients. Les critères d’exclusion étaient l’âge et l’existence de troubles de la compréhension. Résultats : 12 patients ont participé à l’étude. Ils sont âgés de 16 à 81 ans. L’analyse met en évidence que le médecin généraliste a avant tout une fonction curative et une fonction de coordination. La fonction préventive apparait au second plan. Mais ces fonctions ne peuvent se faire sans la relation médecin-patient. Le choix du médecin généraliste se porte sur sa capacité d’écoute, sa disponibilité et son accueil. La qualité des soins dépend de sa façon d’être. Les résultats montrent aussi que les patients placent le médecin généraliste comme un acteur central du système de soins. Discussion : Les fonctions du médecin généraliste sont multiples. L’image du médecin de famille est toujours présente et les patients y sont attachée. Cette proximité peut contribuer à faire évoluer les tâches professionnelles. L’essentiel du travail a permis de dégager les principales fonctions du médecin généraliste : la fonction soignante, la fonction de coordination et la fonction préventive. Cependant ces 2 dernières fonctions devront être améliorer pour une meilleure prise en charge des patients.

Actes et fonctions du médecin généraliste dans leurs dimensions médicales et sociales

Actes et fonctions du médecin généraliste dans leurs dimensions médicales et sociales PDF Author:
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Languages : fr
Pages : 45

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Rôle du médecin généraliste dans la coordination des soins du sujet âgé

Rôle du médecin généraliste dans la coordination des soins du sujet âgé PDF Author: Bénédicte Dubus
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Languages : fr
Pages : 210

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Introduction : face au vieillissement de la population, la perte d'autonomie et la coordination des soins constituent une problématique médico-économique. Ce rôle central de coordinateur est attribué aux médecins généralistes alors qu'il n'en existe pas de définition consensuelle. Suite aux retours mitigés de l'expérience PAERPA, nous avons cherché à expliciter le rôle de ces derniers dans la coordination des soins, et pour cela nous avons réalisé une thèse qualitative. Méthode : Nous avons réalisé 9 entretiens semi-dirigés et 1 focus groupe auprès de médecins généralistes d'Ile-de- France. Résultats : Il ressortait que les médecins se sentaient plus coordinateurs des soins pour les sujets en perte d'autonomie, considérant les sujets autonomes comme, en partie coordinateur, de leurs propres soins. La base de la coordination était constituée d'un binôme médecin-infirmier, nécessitant confiance et communication entre les professionnels. Une certaine ambiguïté est ressortie, les médecins étant désireux de déléguer certains soins, tout en gardant le contrôle des prises en charge. Les réseaux possédaient une place particulière, notamment en aidant les médecins sur les prises en charge sociale. Discussion : La littérature décrivait cette ambiguïté entre désir de déléguer et besoin de s'approprier les patients. En incluant dans les études médicales l'apprentissage du travail en équipe, ce fonctionnement serait plus ancré dans les pratiques et la coordination des soins pourrait être améliorée. Conclusion : Afin d'assurer leur rôle de coordinateur, les médecins ont besoin d'une structure socio-administrative les aidant à mettre en place les aides répondant aux besoins soulevés, après qu'ils aient fait une évaluation des risques de perte d'autonomie et de fragilité chez les sujets de plus de 75 ans.

PLACE ET ROLE DU MEDECIN GENERALISTE DANS LES HOSPITALISATIONS SOUS CONTRAINTE

PLACE ET ROLE DU MEDECIN GENERALISTE DANS LES HOSPITALISATIONS SOUS CONTRAINTE PDF Author: MAITE.. ARINO
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Languages : fr
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Comparaison de la place du médecin généraliste dans la gestion des épidémies émergentes en France et dans d'autres pays francophones à travers l'exemple de l'épidémie de SARS-CoV-2 (Covid-19)

Comparaison de la place du médecin généraliste dans la gestion des épidémies émergentes en France et dans d'autres pays francophones à travers l'exemple de l'épidémie de SARS-CoV-2 (Covid-19) PDF Author: Axelle Marthe
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Languages : fr
Pages : 0

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Introduction : La médecine générale est une spécialité médicale polyvalente. Cette polyvalence inclut une activité de santé publique. Le médecin généraliste a un rôle important dans la gestion des épidémies liées aux virus émergents, comme le nouveau coronavirus SARS-CoV-2. Objectif : Relater l'évolution de la place du médecin généraliste en fonction de l'avancement de l'épidémie de COVID-19 en France et dans d'autres pays francophones. Matériel et méthode : Nous avons comparé la place occupée par le médecin généraliste dans la gestion épidémique de SARS-CoV-2 en France, Belgique, Canada et Suisse, durant les première et deuxième vagues épidémiques. Les données ont été recueillies sur PubMed, Google, Google Scholar, les sites web des ministères de la Santé nationaux concernés, des syndicats, groupes de médecine et des autorités sanitaires. Entre le 1er novembre 2020 et le 21 avril 2021, les documents traitant de l'activité des médecins généralistes en réponse à l'épidémie de COVID-19, ont été analysés. Résultats : Dans les quatre pays étudiés, la place du généraliste a été très différente et a elle a varié en fonction de l'évolution de l'épidémie. Les décisions concernant la réponse du pays face à l'épidémie ont été prises à niveaux divers dans les quatre pays. Au Canada, elles ont été prises au niveau provincial et national ; en Suisse, au niveau cantonal. En France et en Belgique, les prises de décisions sont effectuées au niveau national uniquement. En Belgique et Canada, on note que les choix de gestion face à l'épidémie ont été faits avec la collaboration des départements de Médecine générale et les responsables de soins primaires. En Suisse et en France, les omnipraticiens ont regretté de n'avoir pas été inclus dans les processus de décision de la gestion épidémique. En début de première vague, au Canada, en Suisse, et en Belgique la consigne de ne pas se rendre chez le médecin généraliste en cas de suspicion de COVID-19 n'a pas été émise comme ça été le cas en France. Initialement, des lignes directrices claires à destination des généralistes n'ont pas été formulées en Suisse et en France. Les généralistes ont été impliqués dans la gestion de l'épidémie, en s'organisant dans des structures dédiées spécifiques au COVID-19, en Belgique et au Canada. En Suisse, les médecins généralistes ont travaillé en collaboration avec les hôpitaux dans la gestion épidémique. En France, dans un premier temps, les médecins généralistes n'ont pas été systématiquement impliqués dans la gestion de l'épidémie de SARS-CoV-2, puis leur implication individuelle et l'évolution épidémique a permis leur intégration dans la stratégie de gestion épidémique. Les quatre États ont connu des problèmes de pénuries en matériel de protection. Lors de la deuxième vague, les quatre nations étudiées ont débuté leur campagne vaccinale anti-COVID à partir de décembre 2020. Au Canada et en Belgique, les médecins généralistes n'ont pas été autorisés à vacciner dans leur cabinet. En Suisse, seul un canton a autorisé la vaccination dans les cabinets de médecine générale. Les généralistes français ont accédé à la vaccination en cabinet deux mois après le début de la vaccination. Les médecins généralistes ont été éligibles en priorité à la vaccination anti-COVID au Canada et en Belgique, alors qu'en Suisse et en France ils ne l'ont pas été. Les omnipraticiens de Belgique qui ont été intégrés initialement à la prise de décision concernant la gestion épidémique, n'ont pas été sollicités pour la mise en place de la campagne vaccinale. Le problème de logistique a représenté une limite à la vaccination dans les cabinets de médecine générale dans tous les territoires étudiés. Conclusion : Toutes les différences observées entre les États sont liées aux différences d'organisations des systèmes de soin et des soins primaires. La place du généraliste dans cette gestion est fragilisée par certains biais, tels que les inconnues liées au virus, et les problèmes de logistiques (pénuries de matériel, approvisionnement en vaccin). Cette épidémie de SARS-CoV-2 a mis en évidence plusieurs éléments qui permettraient probablement de renforcer la place du généraliste dans la gestion d'épidémie : l'intégration du médecin généraliste dans les plans d'action lors de crises sanitaires, l'intégration des médecins généralistes dans les prises de décision des tutelles, la meilleure collaboration ville/hôpital, et l'exploitation du potentiel de la médecine générale dans la recherche. On remarque un essor de la télésanté en raison des mesures de distanciation et de l'augmentation des demandes de soins. Si celle-ci peut devenir un outil facilitant la gestion des patients, elle présente certaines limites.

Médecine générale et limitation ou arrêt des traitements

Médecine générale et limitation ou arrêt des traitements PDF Author: Yannick Bathenay
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Languages : fr
Pages : 110

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La question de la limitation ou arrêt des traitements (LAT) chez le patient en fin de vie a fait débat ces dernières années dans les milieux scientifiques et éthiques avant d'être médiatisée et d'aboutir à une réflexion politique et la mise en place d'une loi relative à ces patients. Alors que les droits de ces patients ont été établis et détaillés, les situations vécues par les soignants peuvent poser encore des problèmes moraux et éthiques pour apporter les soins adéquats aux patients en fin de vie, notamment lorsque ces patients sont dans l'incapacité de se prononcer sur leurs désirs propres. La place du médecin traitant comme aide déontologique à cette décision a été plusieurs fois évoquée mais très peu étudiée, encore moins du point de vue du médecin généraliste, élément pourtant central de cette problématique et pourtant trop souvent exclu de ce processus. En outre, la pratique du généraliste dépend de facteurs d'influence tels que l'offre de soins en fonction de son lieu et type d'exercice notamment, alors que les droits des patients en fin de vie sont définis de manière unanime et sans équivoque. Cette thèse cherche ainsi à décrire le rôle du médecin généraliste dans cette problématique, en le confrontant à son cadre d'exercice. Nous avons ainsi interrogé 50 généralistes dans toute la France et dans les DOM, tous suivant ou ayant déjà suivi un patient en fin de vie. 28% d'entre eux n'avaient jamais été sollicités pour participer à une décision de LAT, et près d'1/3 de ceux-ci exerçaient en milieu rural. La prise de décision sans participation du médecin concernait à 60% des médecins ruraux. Néanmoins 98% d'entre eux souhaitent leur implication dans ce processus.

Le médecin généraliste, l'examen clinique et le corps nu

Le médecin généraliste, l'examen clinique et le corps nu PDF Author: Julia Hervoir
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Languages : fr
Pages : 286

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Au cours du siècle dernier, la relation de soin médecin-patient a été le siège d'une importante évolution et l'asymétrie régissant cette relation s'est vue peu à peu boul eversé. Même s'il on note aujourd'hui une évolution des pensées valorisant ce principe d'égalité dans la relation de soin, la place du médecin dans la société, son rôle et la relation de confiance établie avec son pari ne lui confère des privilèges, dont ceux de voir et de toucher le corps nu. Dans une société qui prône le contrôle et la maîtrise des émotions, la place de celles ressent ies par un médecin en consultation est délicate. Sur le sujet du corps nu, la parole ne leur a été que trop peu données. C'est dans cette dimension que j'ai souhaité que mon travail explore la relation qu'entretiennent les médecins généralistes vis-à-vis du corps nu sous la problématique suivante : Corps nu, intimité et émotions, quels enjeux en consultation de médecine générale ? J'ai étudié cette question sous plusieurs axes : d' abord le temps particulier de l'examen clinique, puis la proximité et la distance dans la relation de soin, ensuite, les émotions du soignant face au corps nu et enfin les dispositifs de contrôle mis en place pour tenter de les réguler. Nous avons associé pour cela deux méthodes: une association verbale et une méthode qualitative phénoménologique inductive. Pour cette dernière nous avons effectué des entretiens semi-dirigés auprès de douze médecins généralistes qui ont été enregistrés puis retranscrits et analysés d' après une grille thématique. L'association verbale a été réalisée auprès de trente-cinq médecins (dont les douze médecins des entretiens). Pour la plupart des interrogés, le temps de l'examen du corps nu est indispensable en consultation. La place du toucher est décrite comme particulière. Du toucher rassurant ou vecteur d'affection au toucher thérapeutique, ses rôles vont bien au-delà de la simple palpation exploratoire. À travers le lien physique et psychique qu' induit la relation de soin, le médecin se retrouve souvent tiraillé entre distance et proximité. Les limites sont difficiles à définir, d'autant plus que le médecin n'est pas neutre affectivement et émotionnellement face au patient. Les corps hors normes provoquent souvent la surprise allant parfois jusqu'au dégoût. À l'inverse le désir s'invite parfois en consultation pouvant alors déstabiliser le médecin. Pour s'en protéger, il utilise plusieurs dispositifs de contrôle comme la posture de neutralité adopté en consultation, de mise à distance, ou encore sa posture d'adaptation sociale. Il a plusieurs outils à disposition comme les outils physiques lui permettant de faire barrière (gants), un temps, ou encore l' humour. Malgré le «surmoi hippocratique», sorte de loi implicite , et tous les stratagèmes mis en place pour nier ou refouler ses émotions, le médecin ne peut y échapper. Et ce corps, considéré de prime abord comme un outil de travail ou un objet-corps, crée finalement plus de trouble qu' attendu. Faire l'aveu de sa propre fragilité, accepter ses émotions, ne rend pas la pratique médicale plus complexe mais devrait être perçu comme l' occasion de développer une relation de soin qui gagnerait en épaisseur et en humanité.

Place de la salle d'attente du médecin généraliste dans l'éducation pour la santé

Place de la salle d'attente du médecin généraliste dans l'éducation pour la santé PDF Author: Hadjila Idris
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Languages : fr
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Développer l’éducation pour la santé est devenu un enjeu majeur dans le champ de la santé publique. Les médecins généralistes sont perçus comme des professionnels de santé particulièrement concernés et font l’objet de nombreuses sollicitations en vue de sensibiliser leurs patients, notamment via les supports d’information sanitaire disposés dans leur salle d’attente. Nous avons donc souhaité nous intéresser à la façon dont les médecins généralistes utilisent leur salle d’attente dans l’éducation sanitaire et à la façon dont les patients la perçoivent. Ainsi, après une première partie théorique sur les concepts de santé, les principes de la communication et le rôle éducatif des médecins généralistes, la seconde partie de ce travail s’intéresse à la réalité de terrain en analysant l’opinion des médecins généralistes concernant leur salle d’attente en tant qu’environnement éducatif, la réalité de cette dernière dans cette fonction et la sensibilité des patients à cet égard. On apprend dans cette enquête que, même si 88.3% des médecins généralistes voient en la salle d’attente un environnement d’accueil des supports d’information sur la santé, ils sont 76.7% à ne pas connaître la législation concernant la diffusion d’informations dans les salles d’attente et ne sont que 21.6% à savoir citer toutes les affiches présentes dans leur salle d’attente, que 18.3% à y avoir déjà diffusé des informations médicales personnalisées et que 6.7% à s’être souvent procurés des documents d’information sur la santé. Ils sont par ailleurs la moitié à être favorables à l’utilisation de messages éducatifs audiovisuels dans leur salle d’attente bien qu’un seul médecin généraliste en diffuse. Quant aux patients, bien qu’ils déclarent utiles les affiches et les brochures à 91.5%, ils ne retiennent pas plus de 60% des affiches présentes dans la salle d’attente, seuls 17.7% ont été sensibles à la diffusion d’une affiche personnalisée et 2.5% réceptifs à la disposition d’une nouvelle affiche dans la salle d’attente de leur médecin généraliste. Il ressort globalement de cette enquête que les médecins généralistes sont largement favorables au développement de l’éducation pour la santé au sein de leur cabinet tout en ayant une attitude semi active à cet égard. Les raisons semblent se trouver, entre autres, dans le manque de temps indéniable, le manque de formation dans ce domaine et un défaut dans leur relation avec les organismes officiels. Les patients sont apparus, quant à eux, comme demandeurs d’informations sanitaires dans la salle d’attente mais ont semblé pouvoir être davantage réceptifs si leur médecin généraliste était peut-être, lui-même, davantage impliqué. Par ailleurs, l’utilisation de messages éducatifs audiovisuels au sein des salles pourrait apparaître comme une solution d’avenir pour renforcer la contribution de la salle d’attente dans une démarche d’éducation pour la santé.

Le rôle du médecin généraliste dans la décision de limitation thérapeutique

Le rôle du médecin généraliste dans la décision de limitation thérapeutique PDF Author: Delphine Madec
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Languages : fr
Pages : 118

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Book Description
Alors que la fin de vie à l'hôpital et ses modalités ont beaucoup été décrites, peu d'études se sont intéressées à la place du médecin généraliste lors des décisions de limitation des soins. Les différents textes de recommandations ne mentionnent que la possibilité de recours au médecin traitant en cas de difficultés ou de conflit entre le service et les proches. En France, deux lois font référence à la prise en charge de la fin de vie et mettent en avant les droits du patient et le fait de ne pas prodiguer des soins dans une obstination déraisonnable : la loi du 4 mars 2002, et la loi Léonetti, du 22 avril 2005. La question de limitation de soins se pose alors. Elle doit être prise collégialement par le médecin en charge du patient après concertation avec l'équipe de soins. L'étude a pour objectif l'évaluation de la place du médecin généraliste dans la décision d'arrêt thérapeutique en milieu hospitalier. Il s'agit également de déterminer quelles sont leurs pratiques et leur envie d'implication. Nous avons comparé les résultats aux données d'une enquête précédente et noté l'évolution de la pratique médicale. Il s'agit d'une étude observationnelle réalisée de Novembre 2008 à Mai 2009. Elle s'est déroulée en deux phases : tout d'abord, nous avons recueilli les témoignages de médecins traitants de patients hospitalisés en réanimation et soulevant le problème de la limitation thérapeutique ; ensuite, nous avons analysé les réponses du questionnaire soumis à des médecins généralistes installés en ville. Les résultats ont montré que le médecin traitant suit autant de patient en soins palliatifs qu'il y a six ans, que la fin de vie est mieux définie et sa prise en charge semble plus évidente pour les soignants. Cependant, la communication entre hospitaliers et libéraux fait défaut pour quasiment un patient sur deux et la famille prend le relais pour faire parvenir les informations au médecin traitant, ce qui ne lui permet pas d'avoir une bonne implication dans une éventuelle prise de décision pour son patient. On constate que les médecins traitants sont davantage sollicités. Selon la connaissance qu'ils ont de leur patient, leur implication et le poids de leur avis seront plus ou moins importants.

Un médecin de chaque côté du bureau

Un médecin de chaque côté du bureau PDF Author: Clarisse Hertault
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Languages : fr
Pages : 0

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Book Description
Contexte : Selon la DRESS, 84% des médecins sont leur propre médecin traitant. Lorsque le médecin malade demande un avis auprès d'un confrère, la consultation se fait souvent entre deux portes. Mais, comment le soin à un confrère, pourtant devoir déontologique, est-il vécu quand il est si peu pratiqué ? Quelle place le médecin malade accorde-t-il à son médecin traitant ? Méthode : Enquête qualitative réalisée par entretiens individuels semi-dirigés, auprès de médecins généralistes des Hauts-de-France. Les verbatims ont été analysé un à un manuellement selon le principe de la théorisation ancrée, avec double codage puis triangulation des données. Résultats : 14 médecins ont été inclus entre juin 2020 et mars 2021. La relation que mène un médecin soignant un confrère est source de dualité, entre complexe d'infériorité et relation gratifiante, honorable. Soigner un médecin nécessite une adaptation constante du fait des connaissances présentes de l'autre côté du bureau, tout en faisant preuve d'autorité et d'éducation. Le premier rôle du médecin traitant un confrère est administratif. Celui-ci est alors l'occasion de créer un lien pour une relation de confiance ultérieure, qui permettra un soin plus aisé. Le second rôle concerne le suivi à moyen voir à long terme avec un rôle de coordinateur de soin et de prévention. Cependant, ce rôle propre au médecin généraliste reste peu fréquent car nombre de médecins malades stoppent le suivi en cas d'amélioration de la maladie. Cet abandon est responsable d'une frustration chez les médecins généralistes soignants. Les solutions proposées pour espérer une meilleur prise en charge de la santé des médecins sont l'exonération de leurs soins, la création d'une médecine du travail pour les soignants libéraux, un rendez-vous médical cyclique obligatoire, une campagne de sensibilisation ainsi que le fait de déclarer un médecin différent de soi-même. Les interrogés proposaient également la création d'un numéro vert ; pourtant existant et sous la coupe de l'ordre des médecins, il semble non connu et pire encore : difficilement trouvable sur internet. Ainsi, comment un médecin en souffrance peut-il trouver de l'aide si les structures existantes restent aussi peu visibles ou connues ?