Evaluation des pratiques professionnelles de dépistage du diabète gestationnel en Lorraine, un an après les recommandations

Evaluation des pratiques professionnelles de dépistage du diabète gestationnel en Lorraine, un an après les recommandations PDF Author: Madeleine Matura-Bedouhene
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Languages : fr
Pages : 76

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Book Description
Introduction : Le diabète gestationnel (DG) est un trouble de la tolérance glucidique débutant ou diagnostiqué pour la première fois pendant la grossesse. En France la prévalence du DG est de 6,2% en 2010 et a une tendance croissante, en raison des facteurs de risque tels que l’obésité ou l’âge moyen des parturientes. Les recommandations actuelles du Collège national des Gynécologues Obstétriciens Français (CNGOF) concernant le dépistage du DG ont été émises en décembre 2010. Elles font suite aux recommandations internationales de l’IADPSG, s’appuyant notamment sur les résultats de l’étude d’observation HAPO. Il est recommandé d’effectuer un dépistage ciblé sur facteurs de risque par une hyperglycémie provoquée par voie orale (HGPO) à 75g de glucose entre 24 et 28 semaines d’aménorrhée (SA). Nous avons réalisé une évaluation des pratiques professionnelles afin d’évaluer l’application des nouvelles recommandations. Matériel et Méthodes : 248 questionnaires anonymes ont été adressés aux gynécologues-obstétriciens de Lorraine en exercice selon la liste disponible sur le Conseil de l’Ordre National des médecins. Ils comportaient 8 questions concernant les modalités du dépistage réalisé par les praticiens. Les envois ont été effectués par voie postale en septembre 2012, plus d’un an après la diffusion des recommandations pour la pratique clinique (RPC) concernant le dépistage du DG par le CNGOF. Résultat : Le taux de réponse était de 61%. 53% des praticiens ont participé au minimum à un congrès au cours duquel le sujet avait été traité depuis la mise en place des recommandations. 82% estimaient avoir reçu une information suffisante au sujet du dépistage du DG. Les praticiens exerçaient majoritairement à l’hôpital public (43%) et en cabinet libéral (47%). 51% effectuaient un dépistage systématique du DG, 75% entre 24 et 28SA et 77% par une HGPO à 75g de glucose. 14,7% utilisaient le test d’O’Sullivan, 11% la mesure de la glycémie à jeun et post prandiale et 6% la glycosurie. Seuls 34% des répondants réalisaient un dépistage par une glycémie à jeun au premier trimestre. Discussion : Le taux de retour était satisfaisant pour une enquête par questionnaire. La répartition par mode d’exercice des praticiens ayant répondu était superposable à la démographie observée au niveau national. Les praticiens appliquaient majoritairement le mode de dépistage recommandé, hormis pour le caractère ciblé du dépistage et la possibilité de dépistage au 1“ trimestre. L’utilisation du dépistage ciblé pose le problème des cas de DG méconnus dont la proportion est estimée entre 3 et 10%. Concernant le caractère ciblé ou systématique du dépistage, l’absence de données montrant une amélioration du pronostic du traitement du diabète gestationnel en l’absence de facteurs de risque est en faveur du dépistage ciblé. Toutefois des données récentes (Cosson et al. 2013, ACOG 2013) remettent en question le choix du dépistage ciblé et apportent des arguments aux défenseurs du dépistage universel. Conclusion : Notre étude montre globalement une bonne adhésion des gynécologues-obstétriciens lorrains aux nouvelles recommandations concernant le dépistage du diabète gestationnel, hormis pour le caractère ciblé du dépistage et le dépistage au 1e trimestre. Il serait intéressant de remettre l’accent sur ces deux points au cours d’une campagne d’information.

Evaluation des pratiques professionnelles de dépistage du diabète gestationnel en Lorraine, un an après les recommandations

Evaluation des pratiques professionnelles de dépistage du diabète gestationnel en Lorraine, un an après les recommandations PDF Author: Madeleine Matura-Bedouhene
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Introduction : Le diabète gestationnel (DG) est un trouble de la tolérance glucidique débutant ou diagnostiqué pour la première fois pendant la grossesse. En France la prévalence du DG est de 6,2% en 2010 et a une tendance croissante, en raison des facteurs de risque tels que l’obésité ou l’âge moyen des parturientes. Les recommandations actuelles du Collège national des Gynécologues Obstétriciens Français (CNGOF) concernant le dépistage du DG ont été émises en décembre 2010. Elles font suite aux recommandations internationales de l’IADPSG, s’appuyant notamment sur les résultats de l’étude d’observation HAPO. Il est recommandé d’effectuer un dépistage ciblé sur facteurs de risque par une hyperglycémie provoquée par voie orale (HGPO) à 75g de glucose entre 24 et 28 semaines d’aménorrhée (SA). Nous avons réalisé une évaluation des pratiques professionnelles afin d’évaluer l’application des nouvelles recommandations. Matériel et Méthodes : 248 questionnaires anonymes ont été adressés aux gynécologues-obstétriciens de Lorraine en exercice selon la liste disponible sur le Conseil de l’Ordre National des médecins. Ils comportaient 8 questions concernant les modalités du dépistage réalisé par les praticiens. Les envois ont été effectués par voie postale en septembre 2012, plus d’un an après la diffusion des recommandations pour la pratique clinique (RPC) concernant le dépistage du DG par le CNGOF. Résultat : Le taux de réponse était de 61%. 53% des praticiens ont participé au minimum à un congrès au cours duquel le sujet avait été traité depuis la mise en place des recommandations. 82% estimaient avoir reçu une information suffisante au sujet du dépistage du DG. Les praticiens exerçaient majoritairement à l’hôpital public (43%) et en cabinet libéral (47%). 51% effectuaient un dépistage systématique du DG, 75% entre 24 et 28SA et 77% par une HGPO à 75g de glucose. 14,7% utilisaient le test d’O’Sullivan, 11% la mesure de la glycémie à jeun et post prandiale et 6% la glycosurie. Seuls 34% des répondants réalisaient un dépistage par une glycémie à jeun au premier trimestre. Discussion : Le taux de retour était satisfaisant pour une enquête par questionnaire. La répartition par mode d’exercice des praticiens ayant répondu était superposable à la démographie observée au niveau national. Les praticiens appliquaient majoritairement le mode de dépistage recommandé, hormis pour le caractère ciblé du dépistage et la possibilité de dépistage au 1“ trimestre. L’utilisation du dépistage ciblé pose le problème des cas de DG méconnus dont la proportion est estimée entre 3 et 10%. Concernant le caractère ciblé ou systématique du dépistage, l’absence de données montrant une amélioration du pronostic du traitement du diabète gestationnel en l’absence de facteurs de risque est en faveur du dépistage ciblé. Toutefois des données récentes (Cosson et al. 2013, ACOG 2013) remettent en question le choix du dépistage ciblé et apportent des arguments aux défenseurs du dépistage universel. Conclusion : Notre étude montre globalement une bonne adhésion des gynécologues-obstétriciens lorrains aux nouvelles recommandations concernant le dépistage du diabète gestationnel, hormis pour le caractère ciblé du dépistage et le dépistage au 1e trimestre. Il serait intéressant de remettre l’accent sur ces deux points au cours d’une campagne d’information.

Médecins généralistes et dépistage du diabète gestationnel

Médecins généralistes et dépistage du diabète gestationnel PDF Author: Inès Langlois-Lamy
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Pages : 184

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Le diabète gestationnel (DG) est associé à un risque plus élevé de complications materno-foetales. Son traitement permet d'en diminuer les conséquences. Bien que l'intérêt de son dépistage ait fait longtemps l'objet de controverses, le Comité National des Gynécologues et Obstétriciens Français a publié en décembre 2010 de nouvelles recommandations concernant son dépistage, sa prise en charge et son suivi à long terme. Les objectifs de cette étude étaient d'évaluer les pratiques des médecins généralistes (MG) du Bessin quant au dépistage et au suivi du DG et leur connaissance des nouvelles recommandations, cinq ans après leur parution. Pour cela, une enquête qualitative à entretiens semi-dirigés a été menée auprès de quatorze MG du Bessin. Il s'est avéré que ces derniers suivaient de moins en moins de grossesses et que le dépistage était très hétérogène, souvent prescrit de façon systématique. Quant à la prise en charge globale de cette pathologie, les médecins plus âgés semblaient davantage se fier à leur expérience plutôt qu'aux recommandations nationales. D'autre part, on a pu constater une grande confusion entre le DG, l'intolérance au glucose et le diabète de type 2 mais également entre les différents tests tels que l'hyperglycémie provoquée par voie orale 75g et 100g et le O'Sullivan, témoignage probable d'une transition en cours entre anciennes et nouvelles méthodes. Afin d'améliorer la prise en charge multidisciplinaire, il est nécessaire d'impliquer davantage le MG, pivot du système de santé, dans le suivi de la femme, et d'optimiser la diffusion des recommandations.

Évaluation des pratiques professionnelles dans le dépistage du diabète gestationnel

Évaluation des pratiques professionnelles dans le dépistage du diabète gestationnel PDF Author: Marina Janin
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Languages : fr
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Objectifs : L'objectif de l'étude est de faire une évaluation des pratiques professionnelles concernant le dépistage du diabète gestationnel par rapport aux recommandations du CNGOF de 2010 dans trois maternités des Yvelines. Matériel et méthodes : Nous avons recueilli les données du dépistage à partir des dossiers obstétricaux des trois maternités puis nous avons comparé le dépistage réalisé chez les patientes aux recommandations du CNGOF de 2010. Les patientes choisies avaient accouché à partir du 1 janvier 2016. Résultats : L'étude a été menée sur 297 patientes. Un facteur de risque était présent chez 57% de ces patientes. La glycémie à jeun a été réalisée chez 62% des patientes. L'HGPO était prescrite chez 62% des patientes. Cependant, parmi les 127 patientes qui n'avaient pas de facteur de risque, 61,5% (n=78) ont réalisé la glycémie à jeun et 50% (n=63) ont réalisé l'HGPO. Les deux tests étaient prescrits vers 14,5SA (+/-6,9) pour la glycémie à jeun et vers 26,1 SA (+/-2,66) pour l'HGPO. Un autre test de dépistage du diabète gestationnel était réalisé chez 15% des patientes (n=44). Conclusion : Le taux de conformité de l'application des recommandations du CNGOF était de 33% pour le dépistage du diabète gestationnel dans nos trois maternités. Une diffusion des recommandations aux professionnels serait nécessaire pour améliorer et réévaluer les pratiques.

Evaluation des pratiques professionnelles dans le dépistage et la prise en charge du diabète gestationnel au sein des maternités du réseau sécurité naissance des départements du Maine et Loire, de Mayenne et de Sarthe

Evaluation des pratiques professionnelles dans le dépistage et la prise en charge du diabète gestationnel au sein des maternités du réseau sécurité naissance des départements du Maine et Loire, de Mayenne et de Sarthe PDF Author: Sophie François
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En 2010, suite notamment à la publication de l'étude HAPO et celle de recommandations internationales de l'IADPSG, le CNGOF recommande un nouveau mode de dépistage du diabète gestationnel, ciblé en cas de facteur de risque et basé sur la réalisation d'une glycémie à jeun au premier trimestre de la grossesse, et si celle-ci est normale d'une hyperglycémie provoquée par voie orale avec 75 g de glucose entre 24 et 28 SA. Nous avons réalisé une étude rétrospective évaluant, sur 3 départements de la région Pays de la Loire, la réalisation du dépistage chez 375 patientes ayant accouché entre le 2 et 8 juin 2014 et leurs modalités d'accouchement. Le taux de conformité totale aux recommandations était de 42,9 % (IC 95 : 38,0-48,0). Le taux de conformité des indications de dépistage était de 44,5 % (IC 95 : 39,6-49,6). Parmi les indications non conformes on retrouvait en majorité les patientes « sur-dépistées » (29,1 %) en absence de facteur de risque ou les patientes dépistées uniquement au 2ème trimestre (13,1 %). La prévalence du diabète retrouvée était de 11,5 %. Il n'y avait pas de différence significative sur les modalités d'accouchement des patientes diabétiques versus non diabétiques. Le taux de conformité des modalités de dépistage du diabète gestationnel pourrait être amélioré. L'enjeu est de mettre en place des campagnes d'informations efficaces et adaptées, ciblant l'ensemble des professionnels concernés afin d'améliorer les pratiques de dépistage.

Le dépistage du diabète gestationnel

Le dépistage du diabète gestationnel PDF Author: Clémentine Rosay
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Objectifs : Evaluer les pratiques professionnelles concernant le dépistage du diabète gestationnel, afin de savoir s'il existe un décalage entre la perception de l'adhésion aux nouvelles recommandations et la réalité. L'étude avait pour but d'évaluer la mise en oeuvre des recommandations médicales sur la pratique réelle des professionnels de santé. L'étude propose des solutions adaptées pour une meilleure prise en charge à l'heure où les pratiques de dépistages viennent d'être modifiées. Méthode : L'étude rétrospective monocentrique, descriptive, est réalisée à partir du recueil de données de dossiers obstétricaux dans le respect de l'anonymat et avec l'accord du chef de service et du Département d'information médicale. L'enquête a été réalisée sur plus de 500 dossiers consécutifs, tout venant, de patientes ayant accouché du 1 février 2012 au 1 er juin 2012 au centre hospitalier de Bourg en Bresse. Résultats : Quelque soit le professionnel, le dépistage du 1er trimestre par une glycémie à jeun est pratiqué. Le caractère ciblé de cette prescription peut être amélioré. 40% de femmes présentant des FDR ne bénéficient pas d'un test de dépistage du diabète gestationnel et 30% des patientes ne présentant pas FDR bénéficient d'un dépistage du diabète gestationnel. Au 2ème trimestre, c'est bien le test OMS 75g conseillé qui est utilisé (93%). Près de 80% des femmes présentant des FDR bénéficient d'un test de dépistage, mais encore 30% des femmes sans FDR ont encore un test de dépistage du diabète gestationnel. Au second trimestre, il ne faudrait pas dépister plus, mais de manière plus ciblée. Conclusion : La qualité de dépistage du diabète gestationnel peut être améliorée, notamment au 1er trimestre de la grossesse. Des outils adaptés pourraient être mis en place afin d'aider les praticiens à perfectionner leur pratique et visant à diffuser une information optimale aux patientes.

Évaluation des pratiques professionnelles au CHU de Rouen

Évaluation des pratiques professionnelles au CHU de Rouen PDF Author: Elise Grout
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Languages : fr
Pages : 52

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Au vu des dernières données scientifiques, le CNGOF a publié de nouvelles recommandations en 2010, se positionnant clairement quant aux modalités de dépistage, de diagnostic et de prise en charge du DG pendant la grossesse. Notre étude a pour but principal d'évaluer les pratiques des professionnels du CHU de Rouen en référence à ces nouvelles recommandations. Nous analyserons donc les modalités de réalisation de la glycémie à jeun et de l'hyperglycémie provoquée orale en fonction des facteurs de risque, le suivi des diabètes diagnostiqués et enfin les conséquence obstétricales et néonatales du diagnostic du diabète gestationnel. Au final, une grande majorité de patientes bénéficie d'un dépistage adapté par la glycémie à jeun et l'hyperglycémie provoquée orale. Concernant le diagnostic du DG, 50% des femmes ayant un test de dépistage révélant un DG ont été considérées diabétiques. Néanmoins, nous n'avons retrouvé quasiment aucune différence significative en terme de morbidités maternelle et néonatale entre les femmes diagnostiquées diabétiques et celles ne l'étant pas.

Evaluation des pratiques professionnelles de dépistage du diabète gestationnel chez les médecins généralistes du Morbihan

Evaluation des pratiques professionnelles de dépistage du diabète gestationnel chez les médecins généralistes du Morbihan PDF Author: François Thiriez
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Languages : fr
Pages : 192

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Deux ans après la parution par le Comité National des Gynécologues Obstétriciens Français (CNGOF) de nouvelles recommandations pour le dépistage du diabète gestationnel (DG), notre étude cherchait à évaluer les modalités de sa pratique chez les médecins généralistes (MG) du Morbihan. Pour cela, nous avons réalisé une enquête par questionnaire en ligne à laquelle 147 médecins ont répondu, soit 19,5% de la population totale des MG du Morbihan. Les MG qui suivent des grossesses sont majoritairement des femmes et sont plutôt jeunes. Les méthodes de dépistage du DG sont très hétérogènes, et très peu conformes aux recommandations de 2010 (5,5%). Ses principes semblent cependant peu à peu pris en compte, même si les anciennes méthodes de dépistage demeurent bien présentes. Cette transition dans les méthodes de dépistage du DG ne pourra pas se faire sans davantage informer les MG sur les principes des nouvelles méthodes, et sur leur rôle majeur pour le DG en pré, per et post-partum.

Le dépistage du diabète gestationnel

Le dépistage du diabète gestationnel PDF Author: Elisa Thiery
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Languages : fr
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Le diabète gestationnel concerne 10,8% des femmes en France. Le dépistage ciblé du diabète gestationnel s'appuie sur les recommandations du CNGOF de 2010. Elles indiquent la réalisation d'une glycémie à jeun et d'une HGPO uniquement en présence d'un ou plusieurs facteurs de risque. La pratique de ce dépistage est-elle en accord avec les recommandations en vigueur à la maternité de Metz ? L'objectif principal était la réalisation d'un bilan de la pratique professionnelle en matière de dépistage du diabète gestationnel. Méthodologie L'étude menée était observationnelle descriptive, rétrospective et concernait 450 dossiers entre décembre 2018 et janvier 2019 à l'hôpital Mercy à Metz (57). Résultats 72,9% (n= 328/450) des dépistages étaient conformes aux recommandations, tandis que 23,6% étaient réalisés en l'absence de facteurs de risques (n= 106/450). La glycémie à jeun était réalisée au premier trimestre dans 79,2% (n= 61/77) des cas. L'HGPO était réalisée entre 24 et 28 SA chez 60% (n= 54/90) des patientes. 15,3% (n= 69/450) de la population présentait un diabète gestationnel : 71,3% (n= 43/60) ont suivi un régime, 28,3% (n= 17/60) étaient traitées par insuline injectables. Les données manquantes ont constitué une limite importante à l'étude. Conclusion Globalement, il est possible d'affirmer que le dépistage du diabète gestationnel est réalisé selon les recommandations en vigueur, mais beaucoup d'examens sont encore réalisés sans indications. L'amélioration des dossiers informatiques, l'information des professionnels et la rigueur dans le complément d'information permettraient d'améliorer le dépistage ciblé.

Dépistage du diabète gestationnel par les médecins généralistes picards en 2015

Dépistage du diabète gestationnel par les médecins généralistes picards en 2015 PDF Author: Kathleen Morliere
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Pages : 72

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Introduction : Le diabète gestationnel est une affection fréquente chez la femme enceinte. Son dépistage est un enjeu de santé publique du fait des complications materno-fœtales. En 2010, la Société Française de Diabétologie et le Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français proposaient des accords professionnels : un dépistage ciblé sur les facteurs de risque. Cette étude avait pour but d’évaluer les pratiques professionnelles et connaissances des médecins généralistes picards concernant ce dépistage en 2015. Matériel et méthodes : Cette étude quantitative transversale de type épidémiologique descriptive a été menée durant le mois de janvier 2016 par envoie d’un questionnaire à 500 généralistes picards. Les données ont été analysées avec Excel® et Sphinx®. Résultats : 59 médecins ont répondus et un seul était en accord avec les recommandations. Les méthodes de dépistage non recommandées étaient encore largement citées et les termes de réalisation mal connus. Les médecins interrogés avaient cité le manque de formation, le faible taux de suivi de grossesse et l’attractivité des gynécologue-obstétriciens comme freins majeurs au dépistage. Discussion : Cinq ans après les recommandations, les méthodes de dépistage du diabète gestationnel n’étaient pas appliquées correctement dans la population étudiée. Les médecins déclaraient suivre peu de femmes enceintes en lien selon eux avec la présence d’un gynécologue-obstétricien à proximité principalement. Conclusion : Un travail de formation semble nécessaire notamment par le biais de la formation continue avec l’aide des gynécologues-obstétriciens et endocrinologues qui étaient les correspondants privilégiés de notre population.

Le dépistage du diabète gestationnel

Le dépistage du diabète gestationnel PDF Author: Gaëlle Léonard
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Objectif : évaluer les pratiques de dépistage du diabète gestationnel dans trois maternités du Finistère par la mesure du taux de conformité aux recommandations de 2010 du CNGOF (Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français). Matériels et méthode : une étude rétrospective multicentrique à visée descriptive et évaluatrice a été réalisée sur la période du 1er janvier 2019 au 27 février 2019 dans les maternités publiques de niveaux différents (CH de Landerneau / niveau 1, CHIC Quimper / niveau 2B, CHRU Brest / niveau 3). Le recueil de données a été réalisé à partir des dossiers obstétricaux de chaque patiente. 75 dossiers ont étés traités pour chaque maternité. Résultats : dans notre population d'étude la prévalence du diabète gestationnel était de 16 % (n=36). Seulement 41 % des patientes ont bénéficié d'un dépistage conforme. Il subsiste encore des dépistages par glycémie à jeun ou par hyperglycémie provoquée par voie orale qui sont réalisés de façon systématique sans tenir compte de l'existence des facteurs de risques. Il existe également un nombre modéré de patientes échappant au dépistage. Des améliorations sont possibles sur le respect du calendrier des différents test de diagnostic. Conclusion : des progrès sont encore à réaliser concernant le dépistage du diabète gestationnel. Un rappel écrit synthétique des recommandations du CNGOF pourrait être distribué à l'ensemble des professionnels de santé