Évaluation des pratiques de la prise en charge de l'ostéoporose chez les patients hospitalisés dans le service de soins de suite et réadaptation de Châtellerault pour une fracture de fragilité

Évaluation des pratiques de la prise en charge de l'ostéoporose chez les patients hospitalisés dans le service de soins de suite et réadaptation de Châtellerault pour une fracture de fragilité PDF Author: Simon Forget
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INTRODUCTION - L'ostéoporose est une pathologie sous diagnostiquée et sous-traitée dont le retentissement sur la morbi-mortalité des patients en fait un enjeu de santé publique. Le GRIO a récemment mis à jour leurs recommandations sur la prise en charge de l'ostéoporose. L'objectif principal de notre étude est l'évaluation des pratiques professionnelles des patients ayant présenté une fracture de fragilité au CH de Châtellerault. METHODES - Nous avons mené une étude rétrospective, monocentrique et observationnelle. Les patients hospitalisés dans le service de rééducation et réadaptation (SSR) de Châtellerault pour une fracture de fragilité au cours de l'année 2016 étaient éligibles. Les critères de jugement principaux étaient la réalisation d'un bilan biologique à la recherche d'une ostéopathie fragilisante, la demande de mesure de la densité minérale osseuse (DMO), le démarrage ou la modification d'un traitement médicamenteux de l'ostéoporose, ainsi que la demande d'une consultation spécialisée à la sortie d'hospitalisation. Les critères de jugements secondaires étaient la prise en charge des facteurs de risque d'ostéopathie fragilisante et des facteurs de risque de chute, la recherche d'une nouvelle chute dans l'année, ainsi que la modification du lieu de vie après l'hospitalisation. RESULTATS - Au total 57 patients ont été inclus. Le bilan biologique recommandé a été réalisé dans plus de 90% des cas et la mesure de la DMO chez 7 patients (13%). Cinq patients (9%) ont bénéficié de l'instauration d'un traitement ostéoporotique durant l'hospitalisation et 13 patients (23%) d'une indication de prescription sur le courrier de sortie d'hospitalisation. Concernant les facteurs de risque d'ostéopathie fragilisante, 32 patients (56%) ont bénéficié d'un bilan nutritionnel et 90% des 44 patients présentant un déficit en vitamine D ont été substitués. Pour les facteurs de risque de chute, on note que la moitié des patients consommaient des psychotropes et que sur les 72% des patients qui présentaient des troubles de la marche, 46 demandes d'intervention de kinésithérapeute et/ou ergothérapeute ont été réalisées. La récidive de chute dans l'année qui suit la sortie d'hospitalisation concernait 21 patients (37%). Enfin, 15 patients (26%) ont changé de lieu de vie, majoritairement en EHPAD. CONCLUSION - Notre étude montre que la prise en charge diagnostique par DMO des patients présentant une fracture de fragilité au sein de notre service est insuffisante, conduisant probablement à une sous prescription médicamenteuse. De nombreuses mesures sont à mettre en place pour améliorer la prise en charge de cette pathologie comme le suivi ostéoporose en hôpital de jour de gériatrie et les filières fractures.

Évaluation des pratiques de la prise en charge de l'ostéoporose chez les patients hospitalisés dans le service de soins de suite et réadaptation de Châtellerault pour une fracture de fragilité

Évaluation des pratiques de la prise en charge de l'ostéoporose chez les patients hospitalisés dans le service de soins de suite et réadaptation de Châtellerault pour une fracture de fragilité PDF Author: Simon Forget
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INTRODUCTION - L'ostéoporose est une pathologie sous diagnostiquée et sous-traitée dont le retentissement sur la morbi-mortalité des patients en fait un enjeu de santé publique. Le GRIO a récemment mis à jour leurs recommandations sur la prise en charge de l'ostéoporose. L'objectif principal de notre étude est l'évaluation des pratiques professionnelles des patients ayant présenté une fracture de fragilité au CH de Châtellerault. METHODES - Nous avons mené une étude rétrospective, monocentrique et observationnelle. Les patients hospitalisés dans le service de rééducation et réadaptation (SSR) de Châtellerault pour une fracture de fragilité au cours de l'année 2016 étaient éligibles. Les critères de jugement principaux étaient la réalisation d'un bilan biologique à la recherche d'une ostéopathie fragilisante, la demande de mesure de la densité minérale osseuse (DMO), le démarrage ou la modification d'un traitement médicamenteux de l'ostéoporose, ainsi que la demande d'une consultation spécialisée à la sortie d'hospitalisation. Les critères de jugements secondaires étaient la prise en charge des facteurs de risque d'ostéopathie fragilisante et des facteurs de risque de chute, la recherche d'une nouvelle chute dans l'année, ainsi que la modification du lieu de vie après l'hospitalisation. RESULTATS - Au total 57 patients ont été inclus. Le bilan biologique recommandé a été réalisé dans plus de 90% des cas et la mesure de la DMO chez 7 patients (13%). Cinq patients (9%) ont bénéficié de l'instauration d'un traitement ostéoporotique durant l'hospitalisation et 13 patients (23%) d'une indication de prescription sur le courrier de sortie d'hospitalisation. Concernant les facteurs de risque d'ostéopathie fragilisante, 32 patients (56%) ont bénéficié d'un bilan nutritionnel et 90% des 44 patients présentant un déficit en vitamine D ont été substitués. Pour les facteurs de risque de chute, on note que la moitié des patients consommaient des psychotropes et que sur les 72% des patients qui présentaient des troubles de la marche, 46 demandes d'intervention de kinésithérapeute et/ou ergothérapeute ont été réalisées. La récidive de chute dans l'année qui suit la sortie d'hospitalisation concernait 21 patients (37%). Enfin, 15 patients (26%) ont changé de lieu de vie, majoritairement en EHPAD. CONCLUSION - Notre étude montre que la prise en charge diagnostique par DMO des patients présentant une fracture de fragilité au sein de notre service est insuffisante, conduisant probablement à une sous prescription médicamenteuse. De nombreuses mesures sont à mettre en place pour améliorer la prise en charge de cette pathologie comme le suivi ostéoporose en hôpital de jour de gériatrie et les filières fractures.

Prise en charge des patients hospitalisés en gériatrie pour fracture sévère d'origine ostéoporotique

Prise en charge des patients hospitalisés en gériatrie pour fracture sévère d'origine ostéoporotique PDF Author: Audrey Bajard
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L'ostéoporose (OP) est une pathologie fréquente chez le patient âgé. Malgré les conséquences délétères des fractures ostéoporotiques, cette pathologie est encore sous-diagnostiquée et peu prise en charge. L'objectif de ce travail était de réaliser un audit clinique sur la prise en charge de l'OP en cours d'hospitalisation chez les patients âgés ayant comme motif d'hospitalisation une fracture sévère d'origine ostéoporotique, afin de mettre en oeuvre des axes d'amélioration appropriés. Dans un premier temps, un audit clinique (AC) a été réalisé à partir de données rétrospectives du PMSI de 2019 d'un établissement gériatrique d'un CHU. Les critères d'inclusion étaient les suivants : patients âgés hospitalisés en services gériatriques de courte durée ou en services de soins de suite et réadaptation pour une fracture sévère, naïfs de traitements anti-ostéoporotiques spécifiques. 84 patients ont été inclus (âge moyen = 88,6 ± 6,7 ans ; 76,2 % de femmes). Parmi les principaux résultats de l'AC : au cours de l'hospitalisation, une ostéodensitométrie a été réalisée chez 27,4% des patients ; un traitement anti-ostéoporotique spécifique a été initié chez 20,2% des patients et 53,6 % des patients ont bénéficié d'une supplémentation en vitamine D. Les résultats, associés à une action de sensibilisation, ont été présentés à l'équipe médicale. Dans un second temps, un support pédagogique sous format e-learning à destination des équipes médicales et pharmaceutiques des Hospices Civils de Lyon, composé de 3 cas cliniques et d'apports cognitifs, a été élaboré. Afin de garantir la pertinence et l'aspect pratique de ce support, une évaluation directe par le biais d'un questionnaire en ligne a été réalisée par un échantillon de futurs utilisateurs (38 professionnels de santé). Cette évaluation a permis de réaliser des modifications afin d'améliorer la pertinence du support.

Prévention de la récidive de fracture chez les sujets âgés chuteurs

Prévention de la récidive de fracture chez les sujets âgés chuteurs PDF Author: Rachèle Ciupa
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Contexte : Les fractures de fragilité sont reconnues comme un problème de santé publique en termes de morbi-mortalité et en termes de dépenses de santé. Elles représentent le principal mode de révélation de l’ostéoporose, notamment chez le sujet âgé chuteur. Cependant, la majorité des patients victimes d’une fracture de fragilité ne bénéficie pas d’une évaluation de l’ostéoporose et ne reçoit pas de traitement spécifique. Les principaux intervenants sont le chirurgien orthopédiste, le médecin rééducateur et le médecin généraliste. méthode : Notre étude est prospective. Elle comporte 4 temps : 1) évaluation du risque d’ostéoporose et de chute auprès de patients hospitalisés pour fracture dans un service de chirurgie traumatologique du CHRU de Lille, 2) analyse des courriers de sortie de chirurgie selon les recommandations, 3) analyse des courriers de sortie de soins de suite et de réadaptation (SSR) selon les dernières recommandations, 4) évaluation du devenir 6 mois après la fracture. Résultats : 65 patients d’âge moyen de 80 ans ont été inclus dans notre étude. 34 d’entre eux présentaient au moins une indication de réalisation d’ostéodensitométrie avant leur hospitalisation en traumatologie, seulement 8 sur les 34 en avaient bénéficié. Seuls 15 patients bénéficiaient d’un traitement spécifique de l’ostéoporose et/ou une supplémentation vitaminocalcique. Concernant l’ostéoporose, 84,62 % de notre échantillon présentait au moins un facteur de risque et 76,92 % des patients présentaient plus 4 facteurs de risque de chute. Seuls les facteurs de risque directement en rapport avec la fracture actuelle étaient mentionnés dans les courriers de sortie de traumatologie. Un plus grand nombre de facteurs de risque d’ostéoporose et de chute était mentionné dans les courriers de sortie de SSR mais leur mention n’entrainait que très peu de mesures diagnostiques et thérapeutiques. Conclusion : Malgré l’existence de recommandations récentes concernant l’ostéoporose, la prise en charge du risque fracturaire du sujet âgé chuteur reste insuffisante. La mise en place d’une filière de traumatologie du sujet âgé permettrait sans doute d’améliorer cette prise en charge.

Évaluation de la prise en charge de l'ostéoporose après fracture de l'extrémite supérieure du fémur chez les patient.e.s hospitalisé.e.s au centre hospitalier de Pau

Évaluation de la prise en charge de l'ostéoporose après fracture de l'extrémite supérieure du fémur chez les patient.e.s hospitalisé.e.s au centre hospitalier de Pau PDF Author: Juliette Duturc 1991-.....
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Introduction : l'ostéoporose entraine des fractures, notamment les fractures de l'extrémité supérieure du fémur, qui se compliquent d'un excès de morbi-mortalité. Les patients subissant une fracture de hanche doivent être évalués et traités. Pourtant, il existe une carence de prise en charge internationale. L'objectif de ce travail est d'évaluer la prescription d'un traitement anti-ostéoporotique chez les patients de plus de 50 ans présentant une FESF et hospitalisés au centre hospitalier de Pau. Méthodologie : il s'agissait d'une étude descriptive, rétrospective et monocentrique. Nous avons recensé toutes les fractures de hanche de faible cinétique du 20/12/2018 au 17/06/2019 hospitalisées en orthopédie à Pau Nous avons appelé les médecins traitants pour leur soumettre un questionnaire concernant les patients. Résultats : 97 fractures de hanche ont été dénombrées, 73 patients ont été inclus. Il y avait 50 (68%) femmes et 23 (32%) hommes avec un âge moyen de 80 ans. À un an de leur fracture, 6,85% ont eu un traitement anti-ostéoporotique, 5,48% ont eu une ostéodensitométrie, 48% ont eu une supplémentation en vitamine D et/ou en calcium et 8,22% ont présenté une nouvelle fracture de fragilité. Conclusion : la prise en charge de l'ostéoporose après fracture de l'extrémité supérieure du fémur à Pau reste trop insuffisante. Les filières-fractures sont actuellement les meilleurs moyens de lutte contre l'ostéoporose. Des programmes d'Education Thérapeutique Patient semblent également prometteurs. Il serait intéressant de renouveler cet état des lieux après la mise en place de telles structures dans la région paloise.

État des lieux de la prise en charge diagnostique et thérapeutique de l'ostéoporose du patient âgé après fracture de l'extrémité supérieure du fémur au Centre Hospitalier de La Rochelle

État des lieux de la prise en charge diagnostique et thérapeutique de l'ostéoporose du patient âgé après fracture de l'extrémité supérieure du fémur au Centre Hospitalier de La Rochelle PDF Author: Romain Fournely
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Introduction : L'ostéoporose, pathologie concernant essentiellement la personne âgée, est considérée depuis plusieurs décennies comme un problème de santé publique et de nombreux projets tels que les Unités Péri-Opératoire Gériatrique, les filières spécialisées ont été mis en place afin d'améliorer cette situation en complément de recommandations actualisées sur les thérapeutiques. Le CH de La Rochelle ne possède pas à l'heure actuelle de programme spécifique pour l'identification, la prise en charge et la surveillance des patients ostéoporotiques. Cette étude a pour but d'évaluer la qualité de la prise en charge locale de l'ostéoporose sur la base des recommandations HAS après hospitalisation pour fracture de l'extrémité supérieure du fémur. Méthodologie : Recueil de patients de plus de 75 ans sur une durée de 3 mois d’octobre à décembre 2014 à partir des codages CIM-10. Les données de suivi : mortalité, réalisation d'une ostéodensitométrie, mise en place d'un traitement anti-ostéoporotique, institutionnalisation ont été récupérées auprès du médecin traitant à 6 mois de la fracture. Résultats : Inclusion de 72 personnes avec prédominance de femmes (83%) et un âge moyen de l'effectif de 88,1 ans [75-101]. A 6 mois de la fracture, seuls 2 patients sont traités par anti-ostéoporotiques (contre 5 avant la fracture, 0 mise en place de traitement). Le taux de mortalité brut est de 24,6%, à prédominance masculine (41,7% contre 20,8%), sans spécificité par rapport à l'âge du patient ni son mode de vie préalablement à la fracture. L'institutionnalisation à 6 mois post-fracture est de 29,55% chez les patients de l'étude vivant à leur domicile initialement pour un total de 53% d’effectif institutionnalisé. Discussion : Malgré l’absence de valeur statistiquement significative mis en évidence dû à la puissance de l'effectif, on déplore l'absence de suivi des recommandations établies par l’HAS en 2012 quant à la prise en charge de la pathologie ostéoporotique de la part des différents intervenants dans le parcours médical hospitalier ou ambulatoire du patient. Plusieurs pistes sont à développer comme la sensibilisation des chirurgiens orthopédistes, la mobilisation des radiologues, l'actualisation des connaissances et du rôle des praticiens de service de médecine et de soins de suite et réadaptation, ainsi que la formation et la prise de conscience des médecins généralistes sur le sujet. L'apport d'une filière fracture dans l'attente de la création d'une UPOG au CH de La Rochelle paraît actuellement la solution la plus rapide avec les résultats les plus intéressants pour la réalisation de ces différentes missions. Conclusion : L'ostéoporose est une pathologie de la personne âgée encore trop mal connue et prise en charge, en particulier à l'échelon du Centre Hospitalier de La Rochelle. Les recommandations établies par l'HAS 2012 ne sont actuellement pas suivies et les chiffres de mortalité et d'institutionnalisation à moyen terme des patients après fracture de l'extrémité supérieure du fémur sont supérieurs à ceux observés dans les données de la littérature. L'apport d'une filière spécialisée ostéoporose a été mis en évidence dans de nombreux centres à l'échelle française et internationale et il serait intéressant de renouveler un tel état des lieux après la mise en place d'une telle structure au CH de La Rochelle.

Evaluation des pratiques de prescription hospitalière de l'acide zolédronique après fracture ostéoporotique de hanche ou de poignet

Evaluation des pratiques de prescription hospitalière de l'acide zolédronique après fracture ostéoporotique de hanche ou de poignet PDF Author: Anaïs Bouvet
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Pages : 118

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L'Afssaps recommande un traitement par bisphosphonates ou par un autre médicament anti ostéoporotique, après une fracture ostéoporotique. Parmi les bisphosphonates l'acide zolédronique (AZ) présente l'avantage d'une seule et brève injection intraveineuse par an, facilitant ainsi l'observance. L'objectif principal de notre étude était de mener une enquête sur les prescriptions d'AZ au sein de notre groupe hospitalier universitaire (GH). Il s'agit d'une étude rétrospective réalisée de janvier 2010 à avril 2011 dans le GH Corentin-Celton/HEGP/Vaugirard. Tous les patients âgés de plus de 50 ans et hospitalisés pour fracture de hanche ou de poignet dans le service de chirurgie orthopédique (HEGP) ont été inclus. La fréquence de prescription d'AZ ou d'autres traitements anti-ostéoporotiques a été obtenue par l'analyse des ordonnances informatisées (DxCare®, Actipidos® et Phedra®) dans le service de chirurgie orthopédique et les services de soins de suite et de réadaptation (Corentin-Celton et Vaugirard). 325 patients (83% de femmes), d'âge moyen 76 ans [50-102) ont été inclus. Le nombre de fracture du poignet et de hanche étaient respectivement de 157 et 168. Seuls 3 patients ont reçu une injection d'AZ pendant leur hospitalisation, et un patient supplémentaire a eu une ordonnance d'AZ à réaliser au domicile. 61 patients ont reçu du calcium ou de la vitamine D et 16 patients étaient traités par un autre bisphosphonates ou un autre traitement anti-ostéoporotique. Dans l'ensemble, 236/325 (73%) patients ne recevaient aucun traitement anti-ostéopototique au cours de leur hospitalisation. Malgré son caractère monocentrique et rétrospectif, cette étude montre que contrairement aux recommandations publiées, la majorité des patients hospitalisés pour fracture ostéoporotique majeure ne reçoit pas de traitement anti-ostéoporotique. Malgré ses facilités d'emploi, l'AZ a été exceptionnellement prescrit. Ces résultats ne semblent pas expliqués par la brièveté de l'hospitalisation ni par les caractéristiques de la population étudiée (insuffisance rénale ou autres contre indications aux traitements). La mise en place d'une politique visant à améliorer la prise en charge de l'ostéoporose fracturaire dans notre GH est prévue (sensibilisation des prescripteurs, avis rhumatologiques, carnet de suivi de traitement pour optimiser l'observance). Une enquête post intervention sera secondairement programmée pour évaluer l'efficacité de cette intervention.