Évaluation de l'effort physique volontaire, dans le dispositif de la roue d'activité, chez des souris sélectionnées en fonctin de leur niveau d'anxiété

Évaluation de l'effort physique volontaire, dans le dispositif de la roue d'activité, chez des souris sélectionnées en fonctin de leur niveau d'anxiété PDF Author: Ahlam Seffari
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ISBN:
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Languages : fr
Pages : 154

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Book Description
Le lien entre les effets bénéfiques de l'activité physique volontaire et son rôle psychothérapeutique dans certaines pathologies psychiatriques, notamment les troubles anxieux, intéresse beaucoup de chercheurs et fait encore l'objet de nombreuses études. Une relation a été plusieurs fois démontrée, sans qu'on parvienne à montrer si la baisse ou l'absence d'effort physique régulier, même d'intensité modérée, pouvait être liée (en partie) à des stress majeurs prédisposant à la survenue d'épisodes anxieux. Pour explorer cette hypothèse, nous avons soumis à une activité physique volontaire, dans une roue d'activité, des animaux sélectionnés, au sein d'une population de souris Swiss CDl (IFFA-CREDO/Charles River, Lyon France), sur la base de leur niveau d'anxiété évalué par deux épreuves couramment utilisées : le labyrinthe en croix surélevé et le double compartiment noir/blanc. Nous avons constaté l'existence des variations inter-individuelles de comportements très importantes face à des situations anxiogènes ; elles nous ont permis de distinguer trois groupes de souris : celles exprimant un haut niveau d'anxiété (A) ; celles exprimant un faible niveau d'anxiété (NA) ; celles exprimant un niveau d'anxiété intermédiaire (IN). L'évaluation de l'effort physique volontaire développé pendant 24 heures par les souris ainsi sélectionnées (A, NA, IN) a montré : que les souris "A" ont une activité moindre que les souris "NA" et "IN". Cette différence a été observée au cours des périodes de jour ou de nuit et sur toute la durée de l'épreuve. La mesure de l'activité locomotrice spontanée des souris sélectionnées montre que les différences observées entre les trois groupes d'animaux ne seraient pas dues à leurs comportements locomoteurs, mais à une variation de leur niveau d'anxiété. Cette étude pourrait ouvrir la voie à de nouvelles perspectives expérimentales ciblées sur l'activité physique, afin d'appréhender le syndrome anxieux et de permettre des innovations en matière de traitements.

Évaluation de l'effort physique volontaire, dans le dispositif de la roue d'activité, chez des souris sélectionnées en fonctin de leur niveau d'anxiété

Évaluation de l'effort physique volontaire, dans le dispositif de la roue d'activité, chez des souris sélectionnées en fonctin de leur niveau d'anxiété PDF Author: Ahlam Seffari
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Le lien entre les effets bénéfiques de l'activité physique volontaire et son rôle psychothérapeutique dans certaines pathologies psychiatriques, notamment les troubles anxieux, intéresse beaucoup de chercheurs et fait encore l'objet de nombreuses études. Une relation a été plusieurs fois démontrée, sans qu'on parvienne à montrer si la baisse ou l'absence d'effort physique régulier, même d'intensité modérée, pouvait être liée (en partie) à des stress majeurs prédisposant à la survenue d'épisodes anxieux. Pour explorer cette hypothèse, nous avons soumis à une activité physique volontaire, dans une roue d'activité, des animaux sélectionnés, au sein d'une population de souris Swiss CDl (IFFA-CREDO/Charles River, Lyon France), sur la base de leur niveau d'anxiété évalué par deux épreuves couramment utilisées : le labyrinthe en croix surélevé et le double compartiment noir/blanc. Nous avons constaté l'existence des variations inter-individuelles de comportements très importantes face à des situations anxiogènes ; elles nous ont permis de distinguer trois groupes de souris : celles exprimant un haut niveau d'anxiété (A) ; celles exprimant un faible niveau d'anxiété (NA) ; celles exprimant un niveau d'anxiété intermédiaire (IN). L'évaluation de l'effort physique volontaire développé pendant 24 heures par les souris ainsi sélectionnées (A, NA, IN) a montré : que les souris "A" ont une activité moindre que les souris "NA" et "IN". Cette différence a été observée au cours des périodes de jour ou de nuit et sur toute la durée de l'épreuve. La mesure de l'activité locomotrice spontanée des souris sélectionnées montre que les différences observées entre les trois groupes d'animaux ne seraient pas dues à leurs comportements locomoteurs, mais à une variation de leur niveau d'anxiété. Cette étude pourrait ouvrir la voie à de nouvelles perspectives expérimentales ciblées sur l'activité physique, afin d'appréhender le syndrome anxieux et de permettre des innovations en matière de traitements.

Étude des relations entre le déficit d'activité physique dans la roue d'activité er les troubles anxieux et dépressifs

Étude des relations entre le déficit d'activité physique dans la roue d'activité er les troubles anxieux et dépressifs PDF Author: Asma Karmouta
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Languages : fr
Pages : 156

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Book Description
La pratique d'une activité physique seule ou associée à d'autres types de thérapies exerce un effet bénéfique sur les troubles de l'humeur que sont la dépression et l'anxiété, suggérant ainsi que la baisse ou l'absence d'exercices physiques pourrait être liée à la survenue d'épisodes dépressifs et/ou anxieux. Pour vérifier cette hypothèse, afin d'établir une relation entre l'effort physique délibéré et les troubles anxieux et/ou dépressifs, nous avons évalué les comportements anxieux et dépressifs de souris en fonction de leur niveau d'activité physique librement choisi, à l'aide du dispositif de la roue d'activité. La sélection, effectuée au sein d'une population de 150 souris Swiss CDI, nous a permis de montrer qu'il existe des variations inter-individuelles de comportements vis-à-vis de l'attrait pour l'activité. Cette hétérogénéité dans les comportements a permis de différencier trois groupes de souris : les Hypoactives (Hypo), les Hyperactives (Hyper) et celles ayant une activité Intermédiaire (Interm). Les animaux Hypo développent un niveau d'exercice physique significativement plus faible que celui des animaux Hyper et entre les deux groupes les animaux Interm développent un niveau d'efforts physiques moyen. L'évaluation du comportement anxieux des animaux ainsi sélectionnés dans un test couramment utilisé pour sélectionner les anxiolytiques, l'épreuve du labyrinthe en croix surélevé, montre que les souris Hypo ont tendance à être plus anxieuses que les souris Hyper et Interm, car elles parcourent plus de distance et passent beaucoup plus de temps dans les bras fermés du labyrinthe qui représentent la zone la moins anxiogène. En revanche, dans une épreuve fréquemment utilisée pour sélectionner les antidépresseurs, le test de la nage forcée, aucune différence significative du comportement de résignation n'a été observée. Cette absence d'effet serait probablement due au protocole de sélection utilisé. Cette étude ouvre la voie à des perspectives qui permettront la mise en place de nouveaux modèles animaux de troubles de l'humeur, qui pourraient être utilisés pour le développement de nouveaux traitements.