Évaluation de la consommation de cannabis chez les étudiants

Évaluation de la consommation de cannabis chez les étudiants PDF Author: Juliette Suaud
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La consommation de cannabis est un problème de santé publique en France, dont la prévalence est élevée chez les sujets jeunes. Le cannabis est une drogue susceptible d'entraîner des effets secondaires importants avec un impact cognitif et un risque majoré de développement de pathologies psychiatriques. L'objectif de cette étude était de faire un bilan épidémiologique de la consommation de cannabis dans la population étudiante, et de rechercher les facteurs de risque associés à un risque élevé d'usage problématique de cannabis. Mais aussi, de conclure à un éventuel lien entre la consommation abusive de cannabis et un échec scolaire chez les étudiants. Méthodes : 575 étudiants ont répondu à un questionnaire anonyme diffusé sur internet. Celui-ci a recueilli des données démographiques et socio-économiques, des données sur une consommation de cannabis et autres drogues au cours des trois derniers mois, ainsi que les conséquences médico-sociales liées à cette consommation. Le risque d'usage problématique était évalué par le questionnaire CAST (Cannabis Abuse Screening Test). La recherche de facteurs de risque était réalisée par une méthode de régression logistique. Résultats : 49,9% des étudiants ont consommé au moins une fois au cours des trois derniers mois, dont 20% en usage régulier, avec une prédominance masculine attendue. 22,4% des consommateurs sont classés à risque d'usage problématique par le CAST. 11 étudiants estiment être en échec scolaire. Les facteurs de risque sont la co-consommation d'autres drogues et un budget alloué aux loisirs élevé. Les facteurs protecteur sont le niveau d'étude (master ou doctorat), le fait d'avoir un job étudiant et une co-consommation d'alcool. Conclusion : La prévalence de consommation de cannabis est élevée dans notre population étudiante. En revanche, on ne peut pas conclure à un lien entre une consommation abusive de cannabis et un échec scolaire chez les étudiants, car la population en échec n'est pas représentative de notre échantillon. Les facteurs de risque permettent d'orienter le dépistage de l'usage problématique de cannabis.

Évaluation de la consommation de cannabis chez les étudiants

Évaluation de la consommation de cannabis chez les étudiants PDF Author: Juliette Suaud
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La consommation de cannabis est un problème de santé publique en France, dont la prévalence est élevée chez les sujets jeunes. Le cannabis est une drogue susceptible d'entraîner des effets secondaires importants avec un impact cognitif et un risque majoré de développement de pathologies psychiatriques. L'objectif de cette étude était de faire un bilan épidémiologique de la consommation de cannabis dans la population étudiante, et de rechercher les facteurs de risque associés à un risque élevé d'usage problématique de cannabis. Mais aussi, de conclure à un éventuel lien entre la consommation abusive de cannabis et un échec scolaire chez les étudiants. Méthodes : 575 étudiants ont répondu à un questionnaire anonyme diffusé sur internet. Celui-ci a recueilli des données démographiques et socio-économiques, des données sur une consommation de cannabis et autres drogues au cours des trois derniers mois, ainsi que les conséquences médico-sociales liées à cette consommation. Le risque d'usage problématique était évalué par le questionnaire CAST (Cannabis Abuse Screening Test). La recherche de facteurs de risque était réalisée par une méthode de régression logistique. Résultats : 49,9% des étudiants ont consommé au moins une fois au cours des trois derniers mois, dont 20% en usage régulier, avec une prédominance masculine attendue. 22,4% des consommateurs sont classés à risque d'usage problématique par le CAST. 11 étudiants estiment être en échec scolaire. Les facteurs de risque sont la co-consommation d'autres drogues et un budget alloué aux loisirs élevé. Les facteurs protecteur sont le niveau d'étude (master ou doctorat), le fait d'avoir un job étudiant et une co-consommation d'alcool. Conclusion : La prévalence de consommation de cannabis est élevée dans notre population étudiante. En revanche, on ne peut pas conclure à un lien entre une consommation abusive de cannabis et un échec scolaire chez les étudiants, car la population en échec n'est pas représentative de notre échantillon. Les facteurs de risque permettent d'orienter le dépistage de l'usage problématique de cannabis.

Evaluation de l'influence des normes sociales perçues sur les consommations de tabac, de cannabis et d'alcool dans les universités d'Île de France

Evaluation de l'influence des normes sociales perçues sur les consommations de tabac, de cannabis et d'alcool dans les universités d'Île de France PDF Author: Lionel Riou França
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Pages : 145

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L'usage de tabac, d'alcool et de cannabis reste répandu parmi les 18-25 ans. Si les étudiants universitaires sont globalement moins consommateurs que les non-étudiants de même âge, ils sont en revanche particulièrement accessibles pour les actions de prévention. L'approche de prévention par les normes sociales postule que (1) les étudiants ont tendance à surestimer les consommations de leurs pairs étudiants et que (2) les étudiants surestimateurs auront tendance à être plus consommateurs eux-mêmes, pour s'ajuster aux normes telles qu'ils les perçoivent. Corriger les surestimations devrait ainsi permettre de réduire les consommations. Cette approche a fait l'objet de recherches en Amérique du Nord mais n'a jamais été validée dans le contexte culturel français. L'objectif de cette thèse est de tester si les hypothèses de l'approche se vérifient en France. Une enquête a ainsi été mise en place auprès d'étudiants franciliens de seconde année en 2005/2006. Les résultats de l'enquête montrent l'existence de surestimations des consommations des pairs étudiants. Les normes sociales de consommation perçues sont associées aux usages de drogue individuels. L'association ne va pas toujours dans le sens postulé: les fumeurs ont des perceptions plus correctes des normes. Les normes relatives à la perception de l'approbation de l'usage sont plus saillantes que les normes relatives à la perception de sa prévalence; les amis sont plus influents que les pairs étudiants. Ce travail montre l'utilité potentielle d'une prévention par les normes sociales dans un contexte, l'enseignement supérieur en France, où elle n'a jamais été expérimentée.

Enquête sur la consommation de cannabis chez les étudiants lorrains

Enquête sur la consommation de cannabis chez les étudiants lorrains PDF Author: Paul Santangelo
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Languages : fr
Pages : 228

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OBJECTIFS : Identifier la consommation et la dépendance au cannabis, et comparer les résultats à 2 études discordantes en France. Identifier les facteurs prédictifs de la consommation et de la dépendance au cannabis. METHODE : Questionnaire de 6 pages, anonyme, distribué à des étudiants majeurs, dans deux établissements de l'enseignement supérieur de Lorraine. RESULTATS : L'analyse de 304 questionnaires montre 38,6% de consommateurs de cannabis chez les étudiants lorrains et une dépendance à la substance chez 7,5% des garçons et 3,8% des filles. Les déterminants de la consommation sont le nombre de copains fumeurs et/ou favorables au cannabis, l'opinion favorable du sujet sur cette substance et l'intensité de la symptomatologie dépressive sous-jacente. Les facteurs prédictifs de la dépendance sont l'âge de début de l'usage, le nombre de copains fumant du cannabis, le score de dépression et le fait de fumer seul. CONCLUSION : Il existe bien une dépendance au cannabis, de l'ordre de 5 à 10% ; consommer du cannabis n'est donc pas dénué de risques, surtout pour les consommateurs réguliers.

Evaluation des connaissances et des pratiques des médecins généralistes en matière de dépistage de la consommation de cannabis chez leurs patients de 15 à 25 ans

Evaluation des connaissances et des pratiques des médecins généralistes en matière de dépistage de la consommation de cannabis chez leurs patients de 15 à 25 ans PDF Author: Emilie Millet
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Pages : 73

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INTRODUCTION : Les médecins généralistes (MG) n’abordent pas la question du cannabis avec leurs jeunes patients et le manque de formation est souvent évoqué comme frein à cette recherche. Il apparaissait intéressant d’évaluer les connaissances et pratiques de MG picards, sur le dépistage de la consommation de cannabis chez leurs patients de 15 à 25 ans, mais aussi de leur apporter des outils pour les aider dans cette démarche. METHODE : Une étude descriptive puis analytique a été réalisée chez des MG présents à une formation sur le cannabis où des outils leur ont été présentés. Leurs connaissances, leurs pratiques et leur avis sur la formation ont été évalués par deux questionnaires. RESULTATS : Sur les 35 MG interrogés, 6% dépistaient systématiquement une consommation, la majorité préférant la rechercher devant des signes évocateurs. Ils connaissaient les risques du cannabis, mais n’utilisaient pas d’outils et connaissaient mal les centres spécialisés. Ils ont jugée la formation adaptée à la médecine générale. Ils ont admis avoir acquis des connaissances et se sentir prêts à dépister davantage et à utiliser les outils.DISCUSSION : Il paraît indispensable d’améliorer la formation des MG sur le cannabis et de les impliquer davantage dans le dépistage. Une revalorisation de la prévention et une diffusion plus importante des outils et techniques de dépistage sont à encourager. CONCLUSION : Suite à la formation, les MG se disaient prêts à dépister systématiquement une consommation de cannabis chez leurs jeunes patients. Une réévaluation à distance permettrait de savoir si cette formation a réellement modifié leur pratique concernant le cannabis.

Étude de la consommation de substances psychoactives et de ses facteurs associés

Étude de la consommation de substances psychoactives et de ses facteurs associés PDF Author: Quentin Joye
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L'étude de la consommation de substances psychoactives en population étudiante est un sujet de plus en plus abordé au cours des 20 dernières années, et constitue une préoccupation compte-tenu des évolutions observées dans cette population de sujets jeunes à risque de conséquences à long terme. Cependant, la grande hétérogénéité des études nous a conduit a réalisé une méta-analyse, avec comme objectif principal, la comparaison des consommations dans les filières de santé et des autres cursus universitaires, et comme objectifs secondaires, l'impact des facteurs géographiques et temporels, ainsi que les déterminants en termes de santé mentale. La méta-analyse a été réalisée à partir de 13 bases de données, permettant de collecter 193 articles, dont 42 ont rempli les critères d'inclusion, couvrant la période de 1978 à 2021, issus de 11 pays et incluant 117 217 sujets. Après extraction et homogénéisation des résultats, l'analyse a été conduite avec le logiciel Jamovi (version 1.6.23), selon le modèle aléatoire de DerSimonian-Laird. Différents modérateurs d'intérêts ont été évalués à l'aide de méta-régressions lorsque le nombre d'études était suffisant. Un étudiant sur cinq a consommé une "drogue" au moins une fois dans sa vie, l'âge moyen et le statut fumeur apparaissant positivement associés. Un tiers des étudiants ont consommé du cannabis au moins une fois dans sa vie, les modérateurs positivement associés étant l'ancienneté de l'étude, la zone Etats-Unis - Canada et la filière santé. Concernant l'alcool, 1% des étudiants avaient une consommation quotidienne, avec comme modérateurs positivement associés la zone Tunise-Inde-Liban, un âge plus jeune et la consommation d'amphétamines au moins une fois dans sa vie. La consommation sur un mode "binge drinking" concernait 21% des étudiants, avec comme modérateurs positivement associés un âge plus jeune, le statut fumeur et la filière santé. Concernant les médicaments psychoactifs, 13% des étudiants en avaient consommés au moins une fois dans sa vie, avec comme modérateurs négativement associés le ratio hommes-femmes, le statut fumeur et la consommation d'ecstasy. Cependant pour l'ensemble de ces résultats, il existait une grande hétérogénéité (I2 > 75 %). Seules 7 études ont évalué les symptômes anxieux et dépressifs (échelle HAD), plus fréquemment lorsqu'ils s'agissaient d'étudiants en santé. Les scores d'anxiété étaient plus élevés que ceux de la dépression, 4 études dont 2 concernant les filières de santé indiquaient des scores anormaux d'anxiété. Les 7 études évaluant la perception du stress (échelle PSS) ont montré des scores plus élevés lorsqu'il s'agissait d'étudiants issus des filières hors santé. Ce travail a permis de faire un état des lieux des consommations en milieu étudiant, prenant en compte leurs évolutions et leurs différences géographiques, ainsi que les déterminants en termes de santé mentale même si ces derniers ont été peu étudiés. Conformément aux évolutions des pratiques, la polyconsommation est fréquente, et le statut fumeur constituerait un indicateur pertinent. Les étudiants en santé se sont distingués par des consommations supérieures, un niveau d'anxiété plus élevé mais une plus faible perception du stress comparativement aux étudiants des autres cursus. Il existe cependant des biais dans cette analyse, entre autres liés à un nombre important d'études françaises, et des limites liées à une hétérogénéité des indicateurs utilisés, de la qualité et de la comparabilité des études incluses. Ce travail ouvre des perspectives visant notamment à comprendre les spécificités de la filière santé au travers d'une étude qui apporterait des réponses aux questions soulevées par cette méta-analyse, ainsi que la mise en place d'actions de repérage (exemple du statut fumeur), de prévention et d'accompagnement au sein des différentes filières d'étudiants.

État des lieux sur la consommation de psychotropes chez les étudiants de la région stéphanoise au cours de l’année universitaire 2019-2020

État des lieux sur la consommation de psychotropes chez les étudiants de la région stéphanoise au cours de l’année universitaire 2019-2020 PDF Author: Manon Carette
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Languages : fr
Pages : 74

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Contexte. Le passage de l’enseignement secondaire à l’enseignement supérieur représente très souvent un profond bouleversement dans la vie des étudiants, parfois à l’origine de consommations de psychotropes. Objectif. L’objectif principal était d’évaluer la prévalence de la consommation de psychotropes chez les étudiants stéphanois en fonction de la filière au cours de l’année universitaire 2019-2020. L’objectif secondaire était d’évaluer les facteurs influençant la consommation de ces psychotropes dont la pandémie COVID-19. Méthodes. Une étude observationnelle descriptive transversale, par auto-questionnaire anonyme a été conduite du 17 mai 2020 au 31 août 2020 auprès des étudiants de Saint-Étienne. Résultats. Un total de 3 144 questionnaires a été analysé. Les médicaments psychotropes les plus consommés par les étudiants stéphanois durant l’année étaient les anxiolytiques accessibles sans ordonnance (13.8%). Il n’existait pas de profil filière pour la consommation des médicaments des troubles. La consommation de somnifères était plus marquée chez les étudiants en médecine (OR=1.76 ; p=0.048) par rapport à la consommation moyenne des étudiants. La filière « Arts, lettres, langues » consommait plus de drogues « dures » type MDMA/ecstasy, amphétamines et dérivés, et cocaïne [OR 2.40 (IC 95% 1.18-5.03, p=0.017)] par rapport aux autres étudiants. La filière « sciences et techniques » était peu consommatrice de substances psychotropes. Le facteur influençant commun de la consommation d’anxiolytiques sur ordonnance, de somnifères et de tabac était la pandémie COVID-19. Conclusion. Il apparaît une spécificité de substance ou de médicament consommés selon les filières. En dehors d’un profil filière, d’autres facteurs étaient intervenus dans leur utilisation. Le fait d’être un homme était à risque de consommation de substances tandis que les femmes étaient à risque de consommation de médicaments psychotropes. Vivre en famille protégeait de l’utilisation de substances psychotropes contrairement au fait de vivre en colocation. Les antidépresseurs étaient moins consommés lorsque les étudiants vivaient en famille. La classe d’âge 25-30 ans était à risque de consommer des drogues type MDMA/ecstasy, amphétamines et dérivés, cocaïne et du cannabis tandis que les plus de 30 ans prenaient plus de médicaments morphiniques et dérivés. Le premier confinement semble être à l’origine d’une augmentation de consommation de certains psychotropes

Etat des lieux de la consommation de substances psychoactives chez les étudiants de première année de l'Université Catholique de Lille durant l'année universitaire 2013-2014

Etat des lieux de la consommation de substances psychoactives chez les étudiants de première année de l'Université Catholique de Lille durant l'année universitaire 2013-2014 PDF Author: Romain Matuszak
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Languages : fr
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Contexte : En France, les niveaux de consommation de substances psychoactives, en particulier l'alcool, le tabac et le cannabis, demeurent élevés chez les jeunes. Par ailleurs, une modification des usages est constatée, comme l'alcoolisation ponctuelle importante (API) qui tend à se développer dans cette population. Cette étude permet d'effectuer une description des comportements de santé des étudiants en première année, vis à vis de l'usage de ces substances dans ce public en transition. Matériel/Méthode : Il s'agit d'une enquête observationnelle, descriptive. L'inscription en première année à l'Université Catholique de Lille pendant l'année 2013-2014 était le seul critère d'inclusion. La première partie de l'analyse statistique est descriptive univariée permettant de définir les caractéristiques principales des étudiants. La seconde partie comportait trois analyses multivariées recherchant les déterminants de l'usage actuel du tabac d'une part, les facteurs favorisant l'usage intensif de tabac d'autre part, et enfin les facteurs influençant les comportements d'API. Résultats : La population finale comprenait 3939 étudiants dont 55% de filles. Plus de la moitié sont nées en 1995. 35% des étudiants se déclarent fumeurs. Parmi eux 22% fument quotidiennement plus de 10 cigarettes. Après analyse multivariée, la consommation régulière d'alcool ou de cannabis sont des facteurs de risque de tabagisme et d'usage intensif. Le sexe féminin est significativement associé au statut tabagique, alors qu'il devient protecteur lorsque l'usage s'intensifie. 78% des étudiants consomment de l'alcool 4 fois par mois ou moins, mais 63% déclarent au moins une ivresse au cours des 6 derniers mois. L'API concerne 48% des étudiants, le genre masculin, la consommation régulière d'alcool, de cannabis ou le tabagisme intensif sont des facteurs de risque. L'expérimentation de cannabis concerne 48% des étudiants, 14% fument au moins une fois par mois. L'usage d'autres drogues illicites concerne une minorité. Conclusion : Notre enquête renvoie une image de la population étudiante assez nuancée, avec des tendances parfois préoccupantes : importance des phénomènes d'alcoolisation excessive, parfois plutôt rassurantes, comme la faible prévalence d'expérimentation de drogues illicites. Une meilleure connaissance des comportements de santé des étudiants permettra de mieux identifier les risques et de cibler les actions de prévention.

Etude sur les addictions (tabac, alcool, cannabis,ecstasy) et les troubles anxio-dépressifs chez les étudiants stéphanois à l'aide d'un auto-questionnaire

Etude sur les addictions (tabac, alcool, cannabis,ecstasy) et les troubles anxio-dépressifs chez les étudiants stéphanois à l'aide d'un auto-questionnaire PDF Author: Nelly Jagu
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Languages : fr
Pages : 92

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Book Description
Le but de cette étude est de fournir une évaluation de la consommation de produits addictifs (tabac, alcool, cannabis, ecstasy, psychotropes) et de certaines co-morbidités psychiatriques (anxiété, dépression, pensées suicidaires) des étudiants de St Etienne. Il s'agit d'une étude épidémiologique réalisée durant l'année scolaire 2004-2005 grâce à un auto-questionnaire rempli par les étudiants stéphanois lors de leurs visites à la Médecine Préventive Universitaire. Ce dernier est constitué de questions permettant le dépistage des addictions et e tests mesurant les dépendances (test MILDT alcool et ecstasy, test de Fagerström, test ALAC pour le cannabis). Le test HAD et des questions sur le risque suicidaire ont servi à dépister les troubles anxio-dépressifs. 2081 questionnaires ont été validés. Ils ont mis en évidence que 71.5% des étudiants ont consommé de l'alcool durant la dernière année, parmi eux 1.3% ont une consommation problématique faisant craindre une dépendance. Il y a 26.9% de fumeur de tabac, ce sont principalement des personnes ayant une dépendance nicotinique nulle ou faible. 20.7% des étudiants ont consommé du cannabis lors de la dernière année, la moitié de façon occasionnelle mais 15.4% ont un score problématique au test ALAC. 0.8% des étudiants ont consommé de l'ecstasy dans l'année. 1.55% des étudiants sont dépressifs et 1 sur 10 a une anxiété avérée. Ils sont 4.2% à avoir pensé au suicide dans les trois derniers mois et 5.2% à avoir pris des psychotropes. On note une sur-représentation féminine parmi les consommateurs de psychotropes, les troubles anxieux et le risque suicidaire. Par contre la sur-représentation masculine se retrouve dans la consommation d'alcool et de cannabis. Il existe un lien significatif entre le tabagisme et la consommation de cannabis, d'alcool et de psychotropes. Les fumeurs sont aussi plus anxieux et ont plus d'idées suicidaires. Le score de Fagerström est corrélé au score de dépendance à l'alcool, au score ALAC du cannabis et au score anxiété de l'HAD.

Usage de cannabis chez de jeunes étudiants

Usage de cannabis chez de jeunes étudiants PDF Author: Marie Grall-Bronnec
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Languages : fr
Pages : 212

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Le cannabis est la substance illicite la plus consommée en France. L'initiation se fait majoritairement à l'adolescence, période particulière par ses remaniements corporels et psychiques, par son processus de séparation et individuation. Si l'usage de cannabis peut être occasionnel, convivial, festif, témoignant de la recherche de nouvelles expériences, d'une détente ou d'une euphorie, de l'accès à de nouvelles identifications par l'intégration à un groupe, il peu devenir " à risques ". A risques par sa répétition, son intensification, son installation durable ; à risques par ses modalités de consommation ; à risques par les sensations éprouvées et recherchées ; à risques parce qu'il peut signer la défaillance des assises narcissiques des adolescents usagers et se substituer à une dépendance affective ressentie comme intolérable ; à risques parce que l'adolescence est justement une période à risques ; à risques enfin par ses liens avec de nombreux troubles mentaux. La consommation de cannabis est, en effet, suspectée d'être responsable de l'émergence des troubles thymiques, anxieux, psychotiques, ou de leur aggravation, mais aussi d'avoir une fonction auto-thérapeutique sur ces mêmes troubles, comme l'indique la lecture de nombreux articles scientifiques. Nous illustrons, dans le deuxième partie de ce travail, la complexité des liens entre la substance, l'adolescence et les troubles mentaux par la présentation clinique de trois patients adolescents pris en charge à la Clinique Dupré. Le suivi de ces patients a donné lieu à l'élaboration d'un questionnaire destiné à caractériser la consommation de cannabis et à mieux comprendre ses fonctions. Dans le cadre d'une étude présentée dans la dernière partie de ce travail, nous avons proposé aux patients de la Clinique Dupré, ainsi qu'à des sujets témoins, de remplir ce questionnaire au cours d'une unique évaluation. Comme nous l'attendions, la consommation de cannabis des patients diffère de celle des témoins sur de nombreux points, rendant compte de leur souffrance et d'une tentative illusoire d'automédication au sens large. Le questionnaire présente, de notre point de vue, l'intérêt de mettre en exergue certains aspects de l'usage de cannabis qui nous semblent être des signes d'alarme. Nous repérons ainsi l'intensification de la consommation, son usage solitaire ou dès le matin, son installation durable dans le temps, la recherche de sensations particulières telles que la maîtrise du corps et du temps, l'anesthésie, l'ivresse, la diminution de la tristesse et des angoisses. Ces signes d'alarme sont à rechercher chez nos patients adolescents de cannabis, l'usage de la substance étant un symptôme s'intégrant dans un tableau psychopathologique plus global

La Consommation D'alcool Et de Drogue Chez Les Étudiants Suite À la Fusillade de Dawson en 2006

La Consommation D'alcool Et de Drogue Chez Les Étudiants Suite À la Fusillade de Dawson en 2006 PDF Author: Natasha Dugal
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Languages : en
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