Étude de la mise en pratique de la recommandation sur la vaccination contre les papillomavirus humains chez les médecins généralistes maîtres de stage de la Faculté de médecine Paris XIII

Étude de la mise en pratique de la recommandation sur la vaccination contre les papillomavirus humains chez les médecins généralistes maîtres de stage de la Faculté de médecine Paris XIII PDF Author: Jean-Pierre Marcille
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Mise en pratique de la vaccination HPV chez les médecins généralistes maîtres de stage (MdS) de la Faculté de médecine Paris XIII sise à Bobigny en Seine Saint Denis. Introduction. Le vaccin HPV est recommandé en France en prévention du cancer du col utérin chez les jeunes filles de 14 ans et chez les 15-23 ans, si leur premier rapport sexuel date de moins dl an. La mise en pratique de cette nouvelle vaccination ainsi que les modes de transmission de compétences aux internes ont été étudiées chez les médecins généralistes maîtres de stage de la Faculté de médecine Paris XIII, en Seine Saint Denis. Cinq objectifs spécifiques ont été définis. Ils ont trait à la détermination: (1) des caractéristiques des MdS sur les plans socio démographique et professionnel, (2) du nombre de MdS promoteurs de la vaccination, (3) des attitudes et pratiques des MdS promoteurs et de l’acceptabilité de la patientèle, (4) de la réponse des MdS dans leur ensemble à la demande des patientes, (5) du mode de transmission aux internes. Méthode. Réalisation d’une enquête transversale de l’ensemble des maîtres de stage (MdS), au nombre de 47, par entretien individuel de 15 minutes à l’aide d’un questionnaire, entre avril 2008 et juin 2008. Résultats. (1) la population de MdS étudiée peut être caractérisée par un âge moyen plus élevé (55 ans) que l’ensemble des médecins généralistes du département et par une pratique gynécologique plus importante (taux de pratique du FCU plus élevée). (2) Il a été observé que les deux tiers des MdS (30 sur 47) font la promotion de la vaccination. Ce résultat apparaît fortement corrélé à l’application en générai des recommandations des Autorités de santé. Les MdS promoteurs mettent en avant la protection contre le cancer du col de l’utérus (CCU), les non promoteurs évoquent le manque de recul et le risque d’effets indirects négatifs. Les caractéristiques socio- démographiques ou liées à la pratique médicale apparaissent peu discriminantes pour différencier les médecins favorables ou non. (3) Pour les promoteurs de la vaccination, l’approche de la patientèle, en matière de vaccination HPV, se fait à partir de l’argumentation “protection contre le cancer du col de l’utérus” et non par l’argumentation “protection contre les IST”. Précision importante, le discours sur la sexualité existe mais reste neutre. Les MdS, bien avant même la vaccination anti HPV, insistaient déjà, chacun à leur manière, sur l’emploi du préservatif. L’acceptation de la vaccination est bonne, notamment pour les jeunes filles jeunes femmes de 15 à 23 ans, plus réservée pour les parents. Les refus de vaccination de la part des patientes et de leurs parents sont motivés majoritairement par le précédent de la vaccination contre l’hépatite B et la temporisation. (4) L’ensemble des MdS qu’ils soient promoteurs ou non promoteurs a procédé à la vaccination à la demande des patientes. Il est observé cependant que le taux de vaccination répondant à cette demande est plus important chez les MdS promoteurs que chez les MdS non promoteurs. Ce qui montre le rôle “leader” du MdS promoteur (5) Pour ce qui est de la transmission de compétences aux internes, les MdS décrivent leurs pratiques et ils la communiquent aux stagiaires dans une proximité d’exercice. Conclusion. Si un certain nombre de résultats de la présente étude sont acquis et corroborés par des enquêtes sur ce même sujet de la vaccination anti HPV, il n’en reste pas moins qu’il subsiste une différence importante par rapport à ces enquêtes. Cette différence concerne la proportion de MdS promoteurs qui apparaît plus faible en Seine Saint Denis avec un nombre de vaccins délivrés, dans ce département, inférieur à la moyenne nationale. Cette constatation entraîne un questionnement qui pourrait faire l’objet d’un futur travail: pourquoi? Et comment y remédier?

Étude de la mise en pratique de la recommandation sur la vaccination contre les papillomavirus humains chez les médecins généralistes maîtres de stage de la Faculté de médecine Paris XIII

Étude de la mise en pratique de la recommandation sur la vaccination contre les papillomavirus humains chez les médecins généralistes maîtres de stage de la Faculté de médecine Paris XIII PDF Author: Jean-Pierre Marcille
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Mise en pratique de la vaccination HPV chez les médecins généralistes maîtres de stage (MdS) de la Faculté de médecine Paris XIII sise à Bobigny en Seine Saint Denis. Introduction. Le vaccin HPV est recommandé en France en prévention du cancer du col utérin chez les jeunes filles de 14 ans et chez les 15-23 ans, si leur premier rapport sexuel date de moins dl an. La mise en pratique de cette nouvelle vaccination ainsi que les modes de transmission de compétences aux internes ont été étudiées chez les médecins généralistes maîtres de stage de la Faculté de médecine Paris XIII, en Seine Saint Denis. Cinq objectifs spécifiques ont été définis. Ils ont trait à la détermination: (1) des caractéristiques des MdS sur les plans socio démographique et professionnel, (2) du nombre de MdS promoteurs de la vaccination, (3) des attitudes et pratiques des MdS promoteurs et de l’acceptabilité de la patientèle, (4) de la réponse des MdS dans leur ensemble à la demande des patientes, (5) du mode de transmission aux internes. Méthode. Réalisation d’une enquête transversale de l’ensemble des maîtres de stage (MdS), au nombre de 47, par entretien individuel de 15 minutes à l’aide d’un questionnaire, entre avril 2008 et juin 2008. Résultats. (1) la population de MdS étudiée peut être caractérisée par un âge moyen plus élevé (55 ans) que l’ensemble des médecins généralistes du département et par une pratique gynécologique plus importante (taux de pratique du FCU plus élevée). (2) Il a été observé que les deux tiers des MdS (30 sur 47) font la promotion de la vaccination. Ce résultat apparaît fortement corrélé à l’application en générai des recommandations des Autorités de santé. Les MdS promoteurs mettent en avant la protection contre le cancer du col de l’utérus (CCU), les non promoteurs évoquent le manque de recul et le risque d’effets indirects négatifs. Les caractéristiques socio- démographiques ou liées à la pratique médicale apparaissent peu discriminantes pour différencier les médecins favorables ou non. (3) Pour les promoteurs de la vaccination, l’approche de la patientèle, en matière de vaccination HPV, se fait à partir de l’argumentation “protection contre le cancer du col de l’utérus” et non par l’argumentation “protection contre les IST”. Précision importante, le discours sur la sexualité existe mais reste neutre. Les MdS, bien avant même la vaccination anti HPV, insistaient déjà, chacun à leur manière, sur l’emploi du préservatif. L’acceptation de la vaccination est bonne, notamment pour les jeunes filles jeunes femmes de 15 à 23 ans, plus réservée pour les parents. Les refus de vaccination de la part des patientes et de leurs parents sont motivés majoritairement par le précédent de la vaccination contre l’hépatite B et la temporisation. (4) L’ensemble des MdS qu’ils soient promoteurs ou non promoteurs a procédé à la vaccination à la demande des patientes. Il est observé cependant que le taux de vaccination répondant à cette demande est plus important chez les MdS promoteurs que chez les MdS non promoteurs. Ce qui montre le rôle “leader” du MdS promoteur (5) Pour ce qui est de la transmission de compétences aux internes, les MdS décrivent leurs pratiques et ils la communiquent aux stagiaires dans une proximité d’exercice. Conclusion. Si un certain nombre de résultats de la présente étude sont acquis et corroborés par des enquêtes sur ce même sujet de la vaccination anti HPV, il n’en reste pas moins qu’il subsiste une différence importante par rapport à ces enquêtes. Cette différence concerne la proportion de MdS promoteurs qui apparaît plus faible en Seine Saint Denis avec un nombre de vaccins délivrés, dans ce département, inférieur à la moyenne nationale. Cette constatation entraîne un questionnement qui pourrait faire l’objet d’un futur travail: pourquoi? Et comment y remédier?

L'information préalable à la vaccination contre le papillomavirus

L'information préalable à la vaccination contre le papillomavirus PDF Author: Audrey Bleuzen
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Contexte : L'arrivée en 2006 du vaccin Gardasil® puis de Cervarix® contre le papillomavirus humain bouleverse la prévention du cancer du col de l'utérus. Objectifs : L’étude réalisée cherche à évaluer les informations fournies par les médecins généralistes et celles retenues par les patientes, elle vérifie également si les recommandations de l’AFSSAPS sont respectées. Méthode : Des grilles d’observation de consultation et des questionnaires ont été remplis pendant 6 mois par les étudiants en stage chez 185 médecins généralistes maîtres de stage à la faculté de médecine de Nantes et par les patientes venant se faire vacciner ainsi que leur accompagnant. Résultats : Des données ont été fournies sur 120 médecins généralistes. 54 consultations de prescription du vaccin Gardasil® ont été analysées. 72 questionnaires ont été remplis par les patientes venues se faire vacciner et 34 par leur accompagnant. Conclusion : L’objectif de la vaccination est expliqué par les médecins dans 92,6% des cas et le plus souvent retenu par les patientes. Les recommandations de l’AFFSAPS sont respectées dans plus de 90% des cas, mais seuls 46% des médecins vérifient l’absence d’activité sexuelle de plus d’un an même en cas de vaccination de rattrapage. Les premières informations reçues par les patientes relèvent majoritairement des médias tandis que celles de leur mère proviennent du médecin généraliste. On peut s'inquiéter que la vaccination anti-papillomavirus ne soit que rarement une occasion de prévention contre les autres MST par les médecins et que 50% des patientes croient être définitivement protégées par le vaccin contre le cancer du col de l'utérus.

Pratique des médecins généralistes vis-à-vis de la vaccination contre les papillomavirus humains (HPV) depuis son extension aux garçons

Pratique des médecins généralistes vis-à-vis de la vaccination contre les papillomavirus humains (HPV) depuis son extension aux garçons PDF Author: Marlyne Changea
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Contexte. En 2019, la Haute autorité de santé s'est prononcée en faveur de la vaccination contre le papillomavirus humain (HPV) chez les garçons, au même titre que les filles, avec un remboursement effectif depuis janvier 2021. Objectif. L'objectif de cette étude était de réaliser un état des lieux de la pratique des médecins généralistes (MG) exerçant dans l'Ardèche, la Loire et la Haute-Loire quant à la vaccination HPV, notamment chez le jeune garçon, un an après le remboursement de celle-ci. Méthodes. Une étude observationnelle descriptive transversale, par auto-questionnaire anonyme a été conduite du 8 février 2022 au 30 avril 2022 auprès des MG installés et remplaçants et internes de médecine générale remplaçants, exerçant dans l'Ardèche, la Loire et la Haute-Loire. Résultats. Un total de 224 questionnaires a été analysé. Plus de 4 médecins sur 5 ont déjà vaccinés des jeunes garçons au cours de l'année 2021, la majorité ayant vacciné entre 1 et 4 garçons (58.5%). Le sexe, l'âge, le statut de maitre de stage des universités, le mode et lieu d'exercice n'avaient pas montré de différence significative sur la réalisation du vaccin HPV chez le jeune garçon. La vaccination des garçons était associée au fait que les MG parlent (OR = 11.0 ; IC95 = 5.1 - 23.8) et recommandent (OR = 13.8 ; IC95 = 6.2 - 30.6) la vaccination HPV chez le garçon ou parlent (OR = 4.8 ; IC95 = 1.2 - 20.2) et recommandent (OR = 4.8 ; IC95 = 1.2 - 20.2) la vaccination HPV chez la fille. Conclusion. La méfiance de la population quant aux vaccins en général, le manque d'information, la connotation sexuelle du vaccin HPV et la pandémie COVID-19 semblent être les principaux freins à la vaccination contre HPV. Une meilleure information de la population générale semble indispensable pour aider à une prise de décision éclairée.

NOUVELLES RECOMMANDATIONS DE VACCINATION DES JEUNES GARÇONS CONTRE LES PAPILLOMAVIRUS HUMAINS : IMPACT ATTENDU EN MÉDECINE GÉNÉRALE

NOUVELLES RECOMMANDATIONS DE VACCINATION DES JEUNES GARÇONS CONTRE LES PAPILLOMAVIRUS HUMAINS : IMPACT ATTENDU EN MÉDECINE GÉNÉRALE PDF Author: Vincent GIUSTI
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Contexte : Selon les recommandations de la HAS, le calendrier vaccinal 2020 étend la vaccination contre les HPV aux garçons de 11 à 14 ans révolus avec un rattrapage vaccinal pour ceux âgés entre 15 et 19 ans révolus. Cette recommandation sera applicable au 1er janvier 2021. Objectif : L'objectif de notre étude était d'évaluer les pratiques actuelles et les connaissances des Médecins Généralistes concernant ce vaccin et d'estimer l'impact de ces nouvelles recommandations dans leur pratique future en connaissant les difficultés déjà existantes et celles supposées dans l'application de ces nouvelles recommandations. Méthode : Nous avons effectué une enquête qualitative par le biais d'entretiens individuels semi-structurés auprès de douze médecins généralistes exerçant en FrancheComté. Résultats : L'analyse des entretiens a pu faire émerger des problématiques liées aux patients avec une méconnaissance globale du sujet, des écueils liés à la vaccination, une mauvaise implication supposée des hommes pour cette vaccination ; une maîtrise disparate du sujet selon les différents médecins interrogés avec une connaissance variable des recommandations récentes et des risques liés au HPV chez l'homme ; et une problématique concernant l'abord du sujet et plus globalement de la sexualité chez l'adolescent en médecine générale. Conclusion : Plusieurs pistes pour faciliter la vaccination ont été mises en avant avec des campagnes nationales de promotion de la vaccination, des campagnes d'information voire de vaccination en milieu scolaire, une meilleure information pour les médecins généralistes et la mise à disposition d'outils de communications pour faciliter l'information des patients, et enfin la mise en place d'une consultation santé sexuelle pour l'adolescent qui pourrait permettre de mieux promouvoir la vaccination contre le HPV.

Vaccination contre les infections à Papillomavirus et recommandations

Vaccination contre les infections à Papillomavirus et recommandations PDF Author: Justin Mary
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Pages : 138

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Introduction : Les infections à papillomavirus font partie des infections sexuellement transmissibles les plus fréquentes. Les génotypes oncogènes 16 et 18 entraînent des lésions précancéreuses et sont retrouvées dans près de 70% des cancers du col de l’utérus. Le cancer du col de l’utérus représente 1102 décès par an en France. Nous avons la chance d'avoir à notre disposition 2 vaccins dirigés contre ces virus. Cependant, la couverture vaccinale est en baisse depuis 2010. En conséquence, le HCSP (Haut Conseil de la Santé publique) a modifié ses recommandations en 2012. Notre étude a pour but de réaliser un état des lieux des pratiques vis à vis de la vaccination anti-HPV (Human papillomavirus) des médecins généralistes de Charente-Maritime et d'étudier l'impact de ses modifications. Matériel et méthode : Nous avons réalisé une étude descriptive déclarative à partir d'un questionnaire anonyme, envoyé par courrier, auprès de 273 médecins généralistes de Charente-Maritime. Le recueil des données a lieu entre mai et juillet 2014. Les analyses statistiques comparatives ont été réalisées à l'aide du test du Chi2. Résultats : Nous avons obtenu un taux de réponse à 34,4%. Les médecins sont 95,7% à être favorables à la vaccination anti-HPV. Cependant 42,6% la proposent systématiquement à leur patiente. Pour 32% des médecins interrogés, les effets à long terme constituent un frein à la vaccination. Les polémiques médiatiques constituent souvent un obstacle pour 34% d'entre eux. Les médecins jugent, à plus de 60%, que la modification des recommandations du HCSP du 28 septembre 2012 a eu un impact sur leur pratique. Concernant la vaccination anti-HPV ils sont 71,3% à déclarer les recommandations de l'HAS (Haute Autorité de Santé) comme source principale d'information. Les praticiens déclarent à 14,9% avoir pris leurs informations sur internet. Un lien significatif a été mis en évidence entre les médecins défavorables à la vaccination anti-HPV et la recherche d'information sur internet (

Vaccination HPV chez le garçon

Vaccination HPV chez le garçon PDF Author: Benjamin Delabre
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Pages : 34

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Contexte : Les infections à papillomavirus humain (HPV pour Human Papilloma Virus) font partie des infections sexuellement transmissibles les plus fréquentes au niveau mondial. Certains HPV peuvent être responsables de lésions pré-cancéreuses et cancéreuses des sphères ano-génitale et oro pharyngée. En France, la vaccination contre les HPV oncogènes a été introduite en 2006 pour les filles. En 2019, une nouvelle recommandation de la Haute Autorité de Santé (HAS) a élargi cette vaccination à tous les garçons. Le médecin généraliste (MG) est le professionnel de santé en première ligne concernant la proposition, la prescription et l'administration de la vaccination. Objectif : L'objectif de notre étude était d'évaluer le ressenti des médecins généralistes du Calvados vis-à-vis de cette nouvelle recommandation vaccinale. Matériel et méthode : Etude qualitative réalisée auprès de MG du Calvados en France, à l'aide d'entretiens individuels semi-directifs. Une analyse thématique de contenu et un double codage ont été réalisés. Le consentement éclairé écrit des participants a été obtenu. Résultats : Notre étude s'est déroulée du 5 mars au 8 août 2020 avec la participation de quinze médecins généralistes (6 femmes et 9 hommes). La majorité des MG interrogés étaient favorables à cette nouvelle recommandation, avec tout de même un sentiment de difficulté quant à la mise en pratique de celle-ci, notamment sur le fait que le garçon serait moins vu que la jeune fille en consultation, ne bénéficiant notamment pas d'une consultation dédiée à la contraception. De plus, pour certains MG la pathologie principale liée à l'HPV restait le cancer du col de l'utérus. La vaccination scolaire semblait être une aide pour la majorité des MG interrogés, tant sur l'information de cette vaccination que sur l'éducation sexuelle, difficile à réaliser en cabinet et pourtant essentielle dans la prévention des IST. Les parents étaient décrits comme jouant un rôle primordial, premiers à informer, convaincre et rassurer sur la vaccination contre les HPV oncogènes. Conclusion : Malgré les difficultés, la plupart des MG interrogés semblaient favorables à cette nouvelle recommandation. Prendre en compte le ressenti des MG semble incontournable pour améliorer la mise en place de la vaccination contre les HPV oncogènes et son acceptation.

Perception de la vaccination dirigée contre les papillomavirus humains chez les internes de médecine générale de la faculté de médecine de Nancy

Perception de la vaccination dirigée contre les papillomavirus humains chez les internes de médecine générale de la faculté de médecine de Nancy PDF Author: Hélène Cornement Uhrig
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INTRODUCTION : Les médecins généralistes français jouent un rôle central d'information en ce qui concerne la vaccination contre les Papillomavirus humains auprès des patients. Les recommandations de ces professionnels de santé influencent positivement les patients. La France est un pays avec une forte hésitation vaccinale. Les étudiants en médecine générale, actuellement en formation, représentent les principaux acteurs qui prendront demain en charge la vaccination des adolescents. OBJECTIF PRINCIPAL : Evaluer l'acceptabilité du vaccin contre les HPV par les internes de médecine générale. MÉTHODE : Nous avons réalisé une enquête transversale entre mai et septembre 2017 à l'aide d'un auto-questionnaire en ligne. La population visée était les étudiants en médecine detroisième cycle de médecine générale à Nancy (France). RÉSULTATS : Trois cent un étudiants /440 ont répondu au questionnaire. Ils exprimaient une attitude globalement favorable vis-à-vis du vaccin contre l'HPV. Le taux de vaccination des étudiantes en médecine était de 60% et le taux de déclaration d'intention vaccinale des étudiants à 96%. Les étudiants exprimaient tout de même des incertitudes quant à la sécurité du vaccin. Ils se sentaient en difficulté en cas de refus vaccinal d'une de leurs patientes. Les étudiants qui avaient assisté à l'enseignement pratique dédié à la vaccination s'estimaient mieux informés que les autres. CONCLUSION : Les étudiants en médecine générale, bien que globalement favorables à la vaccination contre l'HPV se sentent insuffisamment formés à la vaccination pour faire face aux patients réticents. Des enseignements pratiques lors du troisième cycle des études médicales devraient être menés pour améliorer les connaissances et compétences des étudiants.

Les nouvelles recommandations pour le vaccin contre le papillomavirus répondent-elles aux difficultés rencontrées par les médecins généralistes et par les patients en France ?

Les nouvelles recommandations pour le vaccin contre le papillomavirus répondent-elles aux difficultés rencontrées par les médecins généralistes et par les patients en France ? PDF Author: Aude Levy
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Pages : 120

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Contexte : le taux de couverture vaccinale anti-papillomavirus (HPV) en France est l'un des plus faibles des pays industrialisés. Différentes thèses et études ont été réalisées ces dix dernières années mettant en évidence les problèmes posés par les médecins généralistes et les patients quant à la vaccination anti-HPV. Les recommandations ont beaucoup évolué apportant des solutions aux problèmes décrits dans la littérature. Méthode : j'ai réalisé une revue de la littérature comprenant 167 études, articles de revue scientifique ou thèses de médecine mettant en évidence les obstacles à la prescription par les médecins et à la réalisation par les patients du vaccin anti-papillomavirus. Dans un second temps, j'ai étudié l'évolution des recommandations en France concernant ce vaccin afin de savoir si elles répondent aux problèmes mis en évidence dans la littérature. Enfin le Royaume-Uni étant l'un des pays avec le plus fort taux de couverture vaccinale en Europe, j'ai essayé de comprendre quels étaient les points forts de leurs recommandations pouvant expliquer un tel taux de couverture vaccinale. Résultats : les nouvelles recommandations françaises répondent partiellement aux problèmes rencontrés par les médecins généralistes et les patients en France. Parmi les principaux obstacles côté patients et médecins généralistes, on note la peur des effets secondaires, le manque d'information sur l'innocuité de ce vaccin, la difficulté à parler de sexualité. Les recommandations sont claires et les études fiables confirmant l'innocuité de ces vaccins mais le manque de médiatisation positive reste un problème majeur en France n'instaurant pas un climat de confiance dans cette polémique vaccinale. Depuis 2013, il n'est plus nécessaire de parler de sexualité avant de prescrire ce vaccin ce qui est un progrès majeur et devrait, si les recommandations sont suivies, faire augmenter le taux de couverture vaccinale en France. Enfin, au Royaume-Uni, un programme scolaire est mis en place depuis 10 ans permettant de vacciner les enfants contre le papillomavirus à l'école. Conclusion : les nouvelles recommandations en France apportent des améliorations et devraient permettre une augmentation du taux de couverture vaccinale dans les années à venir sous certaines conditions. Les médecins généralistes devraient être mieux formés à la vaccination, le gouvernement devrait augmenter le budget nécessaire à la médiatisation positive de ces vaccins anti-papillomavirus. Enfin, vacciner son enfant à l'école serait une amélioration permettant alors de faire augmenter le taux de couverture vaccinales contre l'HPV en France, en se basant sur le modèle du Royaume-Uni.

Évaluation d'un outil d'aide à la décision médicale partagée pour la vaccination contre les papillomavirus humains

Évaluation d'un outil d'aide à la décision médicale partagée pour la vaccination contre les papillomavirus humains PDF Author: Julie Beal
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Introduction. Les papillomavirus humains (HPV) sont responsables de l'infection sexuellement transmissible la plus courante dans le monde pouvant être prévenue par la vaccination. Néanmoins la décision de se faire vacciner ou de faire vacciner son enfant est difficile, impliquant de nombreux facteurs à l'origine du phénomène d'hésitation vaccinale. Dans ce contexte un outil d'aide à la décision médicale partagée - soshpv.fr -, destiné aux consultations de médecine générale, a été développé. Cette étude a pour objectif d'explorer les freins et leviers à l'utilisation de l'outil sur le terrain et d'évaluer son impact sur les croyances et pratiques des médecins généralistes (MG). Ceci dans le but d'améliorer, valider et produire une version finale de l'outil pour son utilisation ultérieure. Ce travail fait partie du projet national de recherche « PrevHPV » qui vise à améliorer l'acceptabilité de la vaccination en France par des interventions coordonnées multi-composantes. Méthode. Une étude qualitative par entretiens individuels semi-dirigés a été réalisée de juillet 2021 à juin 2022 auprès de douze MG exerçant dans différentes villes de France. Deux enquêteurs ont été impliqués assurant la triangulation des données. Une approche par analyse thématique a été utilisée. Résultats. Bien que leurs modes d'usage aient été différents (fréquence, circonstance et motivation d'utilisation), l'ensemble des médecins interrogés juge l'outil utile, se voulant être complet, beau, visuel, accessible et simple d'utilisation. Les MG déclarent tous qu'ils l'intégreront dans leur pratique courante à l'avenir. La carte mentale ressort être l'élément clé de cet outil, amplement félicitée pendant les entretiens. Quelques suggestions de modification ont été proposées en fonction de l'expérience propre de chaque médecin mais l'outil a pleinement été approuvé comme tel. Des freins à l'usage ont cependant pu être identifiés, principalement la contrainte du temps due à une absence de consultation dédiée, des informations parfois trop complexes en fonction des populations (les plus jeunes, les étrangers) et le manque d'occasion d'utilisation. L'évaluation de l'outil a mis en évidence des retentissements sur les pratiques des MG : un abord plus fréquent de la vaccination, une décision médicale davantage partagée et une meilleure transmission et diffusion de l'information. Ceci aboutissant à un gain d'acceptation vaccinale et de confort dans la pratique. Conclusion. Cette étude témoigne de l'impact et de l'intérêt de l'outil soshpv.fr dans la pratique de la médecine générale sur l'intention de se faire vacciner via une décision médicale partagée. Les rapports d'utilisation des MG vont donner lieu à l'amélioration et la validation de l'outil. Une étude complémentaire est en cours pour évaluer son impact sur la couverture vaccinale anti-HPV.

Perception et appropriation des médecins généralistes Côte d'Oriens de la recommandation d'extension de la vaccination anti-HPV aux garçons de 11 à 19 ans en date du premier janvier 2021

Perception et appropriation des médecins généralistes Côte d'Oriens de la recommandation d'extension de la vaccination anti-HPV aux garçons de 11 à 19 ans en date du premier janvier 2021 PDF Author: Valérian Trivier
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Contexte : Les infections à papillomavirus humain représentent l'infection sexuellement transmissible la plus courante au niveau mondial, et peuvent être à l'origine de lésions précancéreuses et cancéreuses des sphères oro-pharyngée et ano-génitale. Jusqu'en 2019, en France, la vaccination contre les papillomavirus n'était réservée qu'aux jeunes filles et aux hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes. La HAS a alors élargi cette vaccination à tous les garçons avec une date d'entrée au calendrier vaccinal pour le premier janvier 2021. Le médecin généraliste a un rôle pilier dans la mise en place de cette recommandation. Objectif : L'objectif principal de notre étude était d'explorer la perception des médecins généralistes côte-d'oriens vis-à-vis de l'élargissement de la vaccination contre les papillomavirus aux garçons suite à sa mise en place au 1er janvier 2021. L'objectif secondaire était de déterminer les freins, moteurs, et leviers éventuels, engendrés à cette extension de vaccination. Méthode : Il s'agit d'une étude qualitative réalisée par entretiens individuels semi-dirigés auprès de douze médecins généralistes côte-d'oriens. Un échantillonnage raisonné à variation maximale a été réalisé, l'analyse s'est inspirée de la méthode d'analyse thématique avec triangulation des données jusqu'à saturation. Résultats : Notre étude s'est déroulée entre le 7 janvier 2021 et le 13 mai 2021. La majorité des médecins généralistes interrogés avait connaissance de la recommandation d'extension aux garçons et y était favorable. L'extension était vue comme le moyen inéluctable pour maitriser la circulation et le portage des papillomavirus au sein de la population générale et ainsi entrainer une baisse des pathologies liées aux papillomavirus. Pour certains, l'élargissement de cette vaccination permettait une proposition égalitaire, sans stigmatisation, en simplifiant les recommandations spécifiques antérieures. Elle permettrait de responsabiliser les garçons et leur promouvoir de la prévention en matière de santé sexuelle. Les médecins rencontraient des difficultés à proposer la vaccination notamment parce que les garçons consulteraient moins que les filles, qu'ils avaient moins d'aisance à parler de sexualité avec eux, ou encore par le caractère non obligatoire du vaccin. Ils craignaient que l'acceptation par les garçons et leurs parents soit compromise par méconnaissance du sujet, méfiance envers la vaccination, ou sentiment de ne pas être concerné par cette vaccination. Une minorité des médecins rapportait des doutes sur la sécurité et l'efficacité du vaccin. Conclusion : La majorité des médecins étaient favorables à l'élargissement de la vaccination contre les papillomavirus aux garçons. Cependant, peu d'entre eux ont commencé à vacciner les garçons. Il était suggéré de développer une campagne de communication dénuée de sexualité, et axée sur les pathologies du garçon pour ainsi favoriser l'acceptation. Intervenir dans les écoles et auprès des médecins pour mieux sensibiliser était également des pistes envisagées.