Etat des lieux de la vaccination anti-meningocique B chez le nourrisson par les médecins généralistes de l'Yonne

Etat des lieux de la vaccination anti-meningocique B chez le nourrisson par les médecins généralistes de l'Yonne PDF Author: Alexis Rotter
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But de l'étude : Suite au remboursement du BEXSERO® en 2022, après la modification des recommandations de vaccination anti méningococcique B, l'objectif principal était d'évaluer l'application de ces recommandations par les médecins généralistes de l'Yonne. Les objectifs secondaires étaient de décrire les freins et leviers à la vaccination par BEXSERO® des nourrissons en médecine générale. Matériel et méthodes : Cette étude transversale, descriptive de type « évaluation des pratiques » a été menée auprès des médecins généralistes du département de l'Yonne. Un questionnaire anonyme sur leurs caractéristiques démographiques, leur adhésion à la vaccination du nourrisson, et sur la capacité à appliquer les nouvelles recommandations vaccinales leur a été adressé. Les données ont ensuite été analysées de façon descriptive puis par tests statistiques. Résultats : Sur 33 réponses, tous les répondants étaient au courant des dernières recommandations. Les médecins proposants occasionnellement la vaccination parvenaient significativement moins souvent à la concrétiser. L'argument en faveur de la vaccination majoritairement évoqué par les médecins était la gravité de la maladie (97,0%). Pour 84,8% des répondants, le remboursement du BEXSERO® a été un argument supplémentaire afin de le proposer aux parents. 69,7% étaient favorables à une obligation vaccinale. Conclusion : La fréquence de proposition de la vaccination pourrait avoir un impact sur la concrétisation de la vaccination. Le remboursement du BEXSERO® a permis d'augmenter le taux de proposition du vaccin. L'obligation vaccinale est souhaitée par une majorité de médecins généralistes.

Etat des lieux de la vaccination anti-meningocique B chez le nourrisson par les médecins généralistes de l'Yonne

Etat des lieux de la vaccination anti-meningocique B chez le nourrisson par les médecins généralistes de l'Yonne PDF Author: Alexis Rotter
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But de l'étude : Suite au remboursement du BEXSERO® en 2022, après la modification des recommandations de vaccination anti méningococcique B, l'objectif principal était d'évaluer l'application de ces recommandations par les médecins généralistes de l'Yonne. Les objectifs secondaires étaient de décrire les freins et leviers à la vaccination par BEXSERO® des nourrissons en médecine générale. Matériel et méthodes : Cette étude transversale, descriptive de type « évaluation des pratiques » a été menée auprès des médecins généralistes du département de l'Yonne. Un questionnaire anonyme sur leurs caractéristiques démographiques, leur adhésion à la vaccination du nourrisson, et sur la capacité à appliquer les nouvelles recommandations vaccinales leur a été adressé. Les données ont ensuite été analysées de façon descriptive puis par tests statistiques. Résultats : Sur 33 réponses, tous les répondants étaient au courant des dernières recommandations. Les médecins proposants occasionnellement la vaccination parvenaient significativement moins souvent à la concrétiser. L'argument en faveur de la vaccination majoritairement évoqué par les médecins était la gravité de la maladie (97,0%). Pour 84,8% des répondants, le remboursement du BEXSERO® a été un argument supplémentaire afin de le proposer aux parents. 69,7% étaient favorables à une obligation vaccinale. Conclusion : La fréquence de proposition de la vaccination pourrait avoir un impact sur la concrétisation de la vaccination. Le remboursement du BEXSERO® a permis d'augmenter le taux de proposition du vaccin. L'obligation vaccinale est souhaitée par une majorité de médecins généralistes.

État des lieux des connaissances et attitudes des internes de médecine générale vis-vis de la vaccination recommandée non obligatoire des nourrissons

État des lieux des connaissances et attitudes des internes de médecine générale vis-vis de la vaccination recommandée non obligatoire des nourrissons PDF Author: Julie Chabert
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Introduction : depuis 2021, la Haute Autorité de Santé a publié plusieurs révisions des stratégies vaccinales. Elle recommande la vaccination de l'ensemble des nourrissons contre les infections invasives à méningocoque B et les gastro-entérites à rotavirus, face au fardeau épidémiologique de ces pathologies et grâce à de nouvelles données de sécurité et d'efficacité. La couverture vaccinale n'est pourtant pas optimale, en lien notamment avec un manque de formation des professionnels de santé à ces nouvelles recommandations. L'objectif de notre étude est d'établir un état des lieux des connaissances et des attitudes des jeunes médecins généralistes vis-à-vis de la vaccination recommandée non obligatoire des nourrissons. Matériel et méthodes : un questionnaire a été diffusé auprès des internes de médecine générale ainsi que des médecins généralistes n'ayant pas passé leur thèse, issus de l'Université Aix-Marseille, via courrier électronique et bouche-à-oreille. Ils ont été interrogés sur leurs connaissances et leurs pratiques concernant la vaccination anti-méningocoque B et anti-rotavirus auprès des nourrissons. Résultats : un total de 86 médecins a répondu à l'enquête. Les personnes ayant validé leur semestre de pédiatrie préconisaient significativement plus que les autres la vaccination anti-méningocoque B en suivant les nouvelles recommandations (81,3 % vs 53,3 %), et 95,5 % d'entre eux avaient reçu une formation à la vaccination sur le lieu de stage. De plus, les personnes ayant effectué ce stage étaient significativement plus à jour des recommandations sur la vaccination anti-rotavirus (68,2 % vs 63,3 %). Enfin, on a pu observer que les participants appliquant les nouvelles recommandations sur la vaccination anti-méningocoque B connaissaient significativement plus que les autres celles sur la vaccination anti-rotavirus. Conclusion : il existe un réel impact de la formation pratique et théorique sur les attitudes vaccinales des jeunes médecins. La couverture vaccinale des nourrissons en France n'est pas optimale pour la plupart des pathologies, malgré l'existence d'un calendrier obligatoire actualisé chaque année. Face à la résurgence de certaines épidémies, l'amélioration de la formation initiale des jeunes médecins et une aide au renforcement du développement profession continu représente un enjeu de santé publique.

L'opinion et la pratique des médecins généralistes concernant la vaccination contre la méningite C en Franche-Comté

L'opinion et la pratique des médecins généralistes concernant la vaccination contre la méningite C en Franche-Comté PDF Author: Marie Delannoy-Riche
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Introduction : Face à l'une des incidences les plus élevées d'Europe, le Haut Conseil de Santé Publique en France a émis de nouvelles recommandations en 2009 concernant la vaccination contre le méningocoque C. La stratégie choisie, s'inspirant des expériences des pays européens, est ambitieuse : une injection entre 12 et 24 mois, avec un rattrapage jusqu'à l'âge de 24 ans. Elle nécessite un taux de couverture vaccinale élevé et donc l'adhésion des médecins généralistes qui sont des acteurs clé de la vaccination. Notre objectif principal dans cette étude était alors de connaître l'opinion des médecins généralistes francs-comtois sur ces nouvelles recommandations. Il s'agissait aussi de dresser un état des lieux sur les freins et les facteurs favorisant cette vaccination. Matériel et méthode : Une étude quantitative descriptive des pratiques professionnelles déclarées et des connaissances sur la vaccination contre le méningocoque C a été réalisée à l'aide d'un questionnaire adressé à 190 médecins généralistes en Franche-Comté en 2012. Résultats : 54 % des médecins interrogés ont participé à cette étude. 95,7 % des médecins ont déclaré être au courant des nouvelles recommandations. Les sources d'information principales sur cette vaccination étaient les revues médicales papier (54,8 %) et la visite médicale (51,6 %). 79,6 % des médecins sont d'accord au sujet des recommandations, et 20,4 % disent avoir des difficultés pour les appliquer. 45,3 % des médecins pratiquent cette vaccination, mais seulement 43 % d'entre eux le font aussi systématiquement que pour les autres vaccins, les raisons invoquées étant un calendrier vaccinal trop chargé (35,5 %) et le refus des parents (26,9 %). Ils vaccinent préférentiellement à l'âge de 24 mois (24,7 %). Discussion et conclusion : L'opinion des médecins généralistes francs-comtois est globalement positive sur la vaccination anti-méningococcique C. L'intégration du vaccin conjugué dans le calendrier vaccinal reste difficile. Il existe des freins dont le principal est un manque d'information des médecins et des parents. Des campagnes de santé publique ciblées et régulières pourraient contribuer à améliorer la couverture vaccinale anti-méningococcique C.

Etats des lieux des connaissances des parents consultant en médecine générale sur les infections à méningocoque C et le vaccin anti-méningocoque C. Adhésion ou défiance vis-à-vis de la vaccination

Etats des lieux des connaissances des parents consultant en médecine générale sur les infections à méningocoque C et le vaccin anti-méningocoque C. Adhésion ou défiance vis-à-vis de la vaccination PDF Author: Cécile Ung
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Résumé : Introduction : La France est le pays le plus sceptique sur la sécurité vaccinale d'après l'étude de Larson de 2016. Le vaccin anti-méningocoque C, au calendrier vaccinal depuis 2010, suscite peu de réticences. Pourtant, les couvertures vaccinales contre le méningocoque C sont faibles, peut-être en raison de l'hésitation des parents à faire ce vaccin. Nous avons étudié les connaissances de parents d'enfants consultant en médecine générale sur les infections à méningocoque C et le vaccin anti-méningocoque C, exploré leur hésitation éventuelle et leurs causes, et évalué la couverture vaccinale de ce vaccin chez leurs enfants. Méthodes : Il s'agit d'une étude épidémiologique, observationnelle, descriptive, transversale, multicentrique, francilienne, réalisée de janvier à mai 2019 et basée sur un questionnaire comportant 14 questions. Résultat : Au total, 93,8% des 80 parents interrogés déclarent ne pas avoir eu d'informations sur les infections à méningocoque C et 91,3% sur le vaccin. Le médecin traitant est la principale source d'information (80%). Ils sont 38,8% à être hésitants par rapport à ce vaccin et 1,3% à être opposés, principalement en raison d'une absence d'information (93,8%). La couverture vaccinale des enfants était de 88,8%. Conclusion : Le médecin généraliste a un rôle pivot dans la vaccination de la population : sa formation en vaccinologie doit être améliorée ; l'information des parents doit être renforcée afin de désamorcer les peurs et améliorer les couvertures vaccinales ; sa mission doit être soutenue par les pouvoirs publique.

Etude des pratiques des médecins généralistes de Franche-Comté sur la vaccination contre le méningocoque B

Etude des pratiques des médecins généralistes de Franche-Comté sur la vaccination contre le méningocoque B PDF Author:
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Introduction : en France, en 2022, l'incidence des infections invasives à méningocoque (IIM) est d'environ 1 cas pour 100000 habitants. Ces infections sont dans 50% des cas dues au sérogroupe B de la bactérie, et touchent principalement les nourrissons âgés de moins d'un an. Depuis 2013, un vaccin contre la méningite B était initialement adressé aux nourrissons à risques. Il est depuis l'été 2021 recommandé à tous les nourrissons, et depuis 2022 inscrit au calendrier vaccinal. Cette étude vise à étudier les pratiques des médecins généralistes sur la vaccination contre le méningocoque B depuis sa recommandation et son remboursement. Méthodes : cette étude a été menée entre août et décembre 2022 via un questionnaire sous forme de Google Form. Il a été diffusé à l'ensemble des médecins généralistes de Franche-Comté soit à 1178 praticiens. Résultats : nous avons récolté un total de 218 réponses, soit un taux de réponses de 18,5%. Avant l'été 2021, 6% des médecins généralistes de Franche-Comté proposaient systématiquement la vaccination contre le méningocoque B. Depuis les recommandations, 28% le prescrivent, et ce taux s'élève à 79% depuis le remboursement du vaccin. Le frein à la prescription du vaccin repose majoritairement sur le fait de faire de nouvelles injections chez le nouveau-né et ainsi de co-administrer plusieurs vaccins. Conclusion : il existe une augmentation significative du nombre de prescriptions du Bexsero® depuis les recommandations parues en 2021 mais surtout depuis son remboursement en 2022. Toutefois, la couverture vaccinale contre le méningocoque B reste faible, contrairement à celle des vaccins obligatoires.

Etat des lieux de la délivrance du vaccin anti-méningococcique B en région Occitanie

Etat des lieux de la délivrance du vaccin anti-méningococcique B en région Occitanie PDF Author: Léa Mouly
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Introduction : les infections à meningocoques B sont des infections rares mais graves qui affectent surtout les enfants de moins 1 an. Un vaccin anti-méningoccocique B, le BEXSERO?, est recommandé pour les nourrisons depuis début 2022 par la Haute Autorité de Santé. L'objectif principal de notre travail était d'étudier la délivrance du vaccin anti-méningococcique B dans la population pédiatrique de moins de 2 ans en Occitanie durant la période de janvier 2017 à décembre 2021. Matériel et méthode : il s'agit d'une étude descriptive, rétrospective et quantitative des délivrances du vaccin anti-méningococcique B en région Occitanie du 1er janvier 2017 au 31 décembre 2021 chez les enfants de moins de 23 mois inclus. Cette étude a été réalisée par le biais d'une base de données issue du Système National des Donées de Santé. Résultats : 9051 patients ont été inclus dans notre étude. Le nombre de patients ayant bénéficiés d'une délivrance de vaccin anti-méningococcique B entre 2017 et 2021 est passé de 0.29% à 3,96% de la population. Pour les moins de 12 mois, ce pourcentage a augmenté de 0.11% à 6,34%. Il existe une variabilité interdépartementale. Les pédiatres représentaient 81.1% des prescripteurs alors que les médecins généralistes représentaient 16.77%. Conclusion : nous observons une augmentation de la délivrance du vaccin anti-méningococcique B chez les enfants de moins de 2 ans en Occitanie, particulièrement importante sur les derniers trimestres 2021 à l'approche de la recommandation vaccinale nationale. Les médecins généralistes étaient minoritaires dans cette étude. Une meilleure sensibilisation des médecins généralistes sur les nouveaux vaccins, une meilleure connaissance de la pathologie prévenue et de son épidemiologie pourraient permettre une meilleure information et compréhension de la population générale concernant l'actualité vaccinale .

Pratiques et avis des médecins généralistes de Seine-Maritime et de l'Eure à propos du vaccin anti-méningococcique B depuis son inscription dans le calendrier vaccinal Septembre 2023 - Décembre 2023

Pratiques et avis des médecins généralistes de Seine-Maritime et de l'Eure à propos du vaccin anti-méningococcique B depuis son inscription dans le calendrier vaccinal Septembre 2023 - Décembre 2023 PDF Author: Julie Fleury (Médecin).)
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Introduction : Les infections invasives à méningocoque (IIM) sont des affections rares, imprévisibles et graves, avec une morbi-mortalité importante. Le sérogroupe B est responsable de la majorité des IIM en France et touche principalement les nourrissons. Le moyen de prévention le plus efficace repose sur la vaccination. Autorisé depuis 2013, le premier vaccin contre le méningocoque B (BEXSERO®) a fait ses preuves dans plusieurs pays de l'Union-Européenne. Depuis juin 2021, la Haute Autorité de Santé (HAS) recommande de vacciner tous les nourrissons à partir de 2 mois et jusqu'à l'âge de 2 ans selon un schéma à 3 doses. En avril 2022, cette recommandation a été intégrée dans le calendrier vaccinal avec un remboursement par l'Assurance Maladie. Objectif : L'objectif principal de ce travail est d'évaluer les pratiques des médecins généralistes de Seine-Maritime et de l'Eure concernant la vaccination anti-méningococcique B depuis son entrée dans le calendrier vaccinal et son remboursement. Méthode : Une étude quantitative transversale descriptive observationnelle a été réalisée par l'intermédiaire d'un questionnaire diffusé en ligne du 11 septembre au 31 décembre 2023. Résultats : Cette étude montre une nette progression des pratiques parmi les 37 médecins généralistes ayant répondu à ce questionnaire avec une majoration des prescriptions du vaccin contre le méningocoque B depuis avril 2022. Néanmoins, des freins persistent avec notamment le fait que le calendrier vaccinal soit déjà bien chargé avec parfois jusqu'à 3 injections lors d'une même consultation et le caractère non obligatoire du vaccin. Conclusion : Le remboursement a permis une meilleure accessibilité du vaccin et son intégration dans le calendrier vaccinal a amélioré l'acceptabilité par les parents. Cependant, des freins persistent. L'obligation vaccinale chez les enfants de moins de 2 ans ainsi que l'extension de la vaccination aux jeunes adultes restent des axes de réflexion importants à explorer afin d'améliorer davantage la couverture vaccinale en France.

Enquête sur le vaccin hexavalent chez le nourrisson auprès des médecins généralistes et pédiatres libéraux du Doubs

Enquête sur le vaccin hexavalent chez le nourrisson auprès des médecins généralistes et pédiatres libéraux du Doubs PDF Author: Laure Magnin-Feysot
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La vaccination contre l'hépatite B chez le nourrisson, recommandée depuis 1994 et maintenue malgré les polémiques autour du vaccin, a été simplifiée en France grâce à la sortie du vaccin hexavalent en 2002, évitant trois injections supplémentaires. Cependant, depuis le remboursement de ce vaccin intervenu seulement fin mars 2008, la couverture vaccinale contre l'hépatite B chez le nourrisson stagne (aux alentours des 70 %) sans atteindre la couverture des vaccins pentavalents (90 % environ). Notre étude a été réalisée durant l'année 2010 au moyen d'une enquête postale. Le but était de connaître l'opinion des médecins généralistes et des pédiatres libéraux du Doubs sur la vaccination contre l'hépatite B chez le nourrisson et évaluer l'impact du remboursement du vaccin hexavalent sur leur pratique et sur l'opinion des parents. Sur les 541 questionnaires envoyés, nous avons reçu 304 réponses. Le taux de réponses a été de 90,4 % parmi les pédiatres libéraux et de 54,4 % chez les médecins généralistes. Le remboursement du vaccin hexavalent a entraîné une augmentation importante de la vaccination contre l'hépatite B du nourrisson parmi les médecins généralistes (+ 20 %) alors que parmi les pédiatres, elle a été minime (+ 1%). Parmi les médecins ne vaccinant pas les nourrissons contre l'hépatite B, la majorité (7 %) pensait que, soit les vaccins étaient déjà trop nombreux dans la petite enfance, soit ils se heurtaient au refus des parents. Notre étude a précisé les méconnaissances des médecins sur les complications, sur les modes et les risques de transmission de l'hépatite B. Cependant, 80 % des médecins estimaient que les parents acceptaient mieux la vaccination contre l'hépatite B depuis le remboursement du vaccin hexavalent. L'argument majoritaire était qu'il diminue le nombre d'injections. La raison principale du refus des parents (15 %) restait, pour la majorité des médecins, la crainte des effets secondaires : pathologies démyélinisantes et affections auto-immunes. Notre étude a montré que la couverture vaccinale contre l'hépatite B du nourrisson a été nettement amélioré grâce à l'hexavalent mais elle peut et doit encore progresser en maintenant l'information des médecins sur les bénéfices de cette vaccination afin qu'ils puissent convaincre les parents de son intérêt.

La vaccination anti-méningococcique B en médecine de ville

La vaccination anti-méningococcique B en médecine de ville PDF Author: Laura Kehli
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Bexsero (vaccin contre le méningocoque B) dans les zones en situation à risque spécifique et pour les patients à risque d'infections invasives à méningocoque B. Sept ans après l'autorisation de mise sur le marché, une étude a été menée sur la pratique des médecins généralistes et pédiatres en terme de vaccination anti-méningococcique en médecine de ville en PACA (Provence-Alpes-Côte d'Azur). L'objectif de notre étude est de comprendre la perception des médecins face à ce nouveau vaccin et de connaître la manière dont ils l'utilisent. Méthodes : cette enquête a été proposé par courrier électronique de juillet à octobre 2020. Un descriptif initial expliquait le but de cette étude et proposait de répondre à un questionnaire en ligne rempli sur la base du volontariat. Résultats : entre le 15 juillet et le 20 octobre 2020, 115 médecins ont complété le questionnaire : 76 médecins généralistes (MG) (66%), 39 pédiatres (34%). Soixante-neuf pour cent des MG et quatre-vingt-cinq pour cent des pédiatres étaient favorables à l'introduction du vaccin dans le calendrier vaccinal français. L'information des médecins concernant ce vaccin avait été faite le plus souvent via l'autoformation (74% pour les pédiatres et 31% pour les MG). En pratique 79% des pédiatres proposaient cette vaccination contre 25% des MG, le plus souvent dû à l'absence d'obligation vaccinale (41%). Dans notre enquête, l'information des médecins et des parents sur la vaccination et son remboursement pourraient être des éléments importants pour améliorer le taux de vaccination contre le MB. Conclusion : comme nous le rappelle la crise sanitaire actuelle du Covid-19, nous pouvons tous être exposés à des maladies infectieuses qui peuvent mettre en danger notre santé et celle de notre entourage. Se faire vacciner permet de se protéger et de protéger ses proches contre des maladies potentiellement mortelles mais évitables par la vaccination. Notre étude a montré que les MG et pédiatres connaissent cette vaccination et en comprennent les enjeux. Mais les indications trop limitatives ne leur permettent pas d'intensifier et d'élargir cette vaccination. Il serait donc intéressant de revoir ces indications afin qu'elles permettent à un plus grand taux de couverture vaccinale.

Couverture vaccinale dans la Somme

Couverture vaccinale dans la Somme PDF Author: Camille Vandorpe
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Introduction : la vaccination des médecins est importante pour leur propre protection et pour la réduction du risque de transmission des maladies infectieuses. Il paraissait pertinent de s'intéresser à la couverture vaccinale (CV) des médecins généralistes (MG) de la Somme, ces derniers étant les prescripteurs et les acteurs de la vaccination, afin de savoir s'ils suivaient les recommandations établies par le Haut Comité de Santé Publique. Matériel et méthodes : nous avons réalisé une étude observationnelle, transversale, par envoi de questionnaire au printemps 2018, auprès de 300 MG de la Somme, après tirage au sort. Résultats : 47,3% des MG ont répondu. 40,3% étaient à jour pour l'ensemble des vaccins, 74,1% étaient à jour pour les vaccins obligatoires (dTP, BCG, hépatite B) et 48,2% pour les vaccins recommandés (ROR, grippe, varicelle, coqueluche). 87,9% des conjoints étaient à jour pour le dTPc et 48,8% pour le ROR. Les CV chez les enfants était respectivement de 91,3%, 99,1%, 100,0%, 59,1%, 70,2%, 17,2% et 75,7% pour l'hépatite B, le ROR, DTPc, BCG, pneumocoque, rotavirus, méningocoque C. Discussion : aucune CV n'atteignait les recommandations ministérielles. Les jeunes MG étaient mieux vaccinés que leurs confrères plus âgés. Ceci est probablement lié à une politique vaccinale plus importante. Globalement, les MG étaient mieux vaccinés en 2018 par rapport aux données de la littérature et suivent les recommandations pour leur(s) enfant(s). Conclusion : les CV restent insuffisantes chez les MG, surtout celles des vaccins recommandés. A défaut de mettre en place une obligation vaccinale, il faudrait renforcer les campagnes d'information.