Dépistage organisé du cancer du sein par les médecins généralistes de la Seine-Saint-Denis

Dépistage organisé du cancer du sein par les médecins généralistes de la Seine-Saint-Denis PDF Author: Corinne Moreau
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[Résumé en français]Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme. La mammographie est un moyen de dépistage précoce. Le département de la Seine-Saint-Denis est l'un des premiers à avoir instauré le dépistage organisé. Ce dépistage est de qualité mais trop peu de femmes y participent. Le médecin généraliste a un rôle fondamental pour inciter les femmes à réaliser cet examen. Une enquête par questionnaire auprès de 337 médecins a été réalisée. Le taux de réponses fut élevé. La totalité des participants à cette enquête est informée de la campagne de dépistage organisé du département. Certains médecins ignorent la définition du dépistage organisé. Dans l'ensemble, les praticiens relèvent plus d'avantages que d'inconvénients dans cette pratique. La plupart d'entre eux proposent le dépistage du cancer du sein à leurs patientes, mais seulement quelques-uns les orientent vers le dépistage organisé du département. Cette enquête a permis de proposer des recommandations...

Dépistage organisé du cancer du sein par les médecins généralistes de la Seine-Saint-Denis

Dépistage organisé du cancer du sein par les médecins généralistes de la Seine-Saint-Denis PDF Author: Corinne Moreau
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[Résumé en français]Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme. La mammographie est un moyen de dépistage précoce. Le département de la Seine-Saint-Denis est l'un des premiers à avoir instauré le dépistage organisé. Ce dépistage est de qualité mais trop peu de femmes y participent. Le médecin généraliste a un rôle fondamental pour inciter les femmes à réaliser cet examen. Une enquête par questionnaire auprès de 337 médecins a été réalisée. Le taux de réponses fut élevé. La totalité des participants à cette enquête est informée de la campagne de dépistage organisé du département. Certains médecins ignorent la définition du dépistage organisé. Dans l'ensemble, les praticiens relèvent plus d'avantages que d'inconvénients dans cette pratique. La plupart d'entre eux proposent le dépistage du cancer du sein à leurs patientes, mais seulement quelques-uns les orientent vers le dépistage organisé du département. Cette enquête a permis de proposer des recommandations...

Le medecin généraliste et le dépistage organisé du cancer du sein

Le medecin généraliste et le dépistage organisé du cancer du sein PDF Author: Mickaël Riahi
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Languages : fr
Pages : 282

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Le cancer du sein représente la première cause de mortalité par cancer chez la femme en France. Son dépistage systématique par mammographie, chez les femmes de 50 à 74 ans, entraîne une diminution de la mortalité, si le taux de participation est d'au moins 60 % et s'il répond à des critères de qualité. Il est généralisé à l'ensemble du territoire depuis 2004. Il fait l'objet d'une évaluation permanente, et doit satisfaire à un cahier des charges. Les impératifs essentiels sont l'assurance de qualité radiologique, la double lecture des mammographies et le rappel tous les deux ans assuré par une structure de gestion départementale. La participation des femmes à ce dépistage dépend de plusieurs paramètres, notamment leur milieu socioculturel. Par leur dialogue privilégié avec les patientes, par leur place dans le système de soins français, les médecins généralistes sont parmi les plus aptes à inciter un grand nombre de patientes à aller se faire dépister. Ils considèrent que cet acte de prévention relève de leur responsabilité. Ils voient ce dépistage organisé comme un outil supplémentaire accessible à leur pratique et offrant divers avantages : la gratuité de la mammographie, l'identification claire de sites radiologiques agréés, l'accompagnement médiatique de ce programme. Ils redoutent en revanche la lourdeur administrative des démarches proposées. Leur place dans ce dépistage reste néanmoins à préciser. Ils ont souvent un rôle incitatif, nouveau dans leur pratique, mais ils ne sont plus directement les prescripteurs. Cela ne doit pas les amener à se désinvestir dans cette démarche ; ils doivent continuer à le proposer systématiquement, et à le gérer dans leur fichier " patientes ", avec les outils adéquats. L'avenir est à une implication forte des médecins généralistes dans ce dépistage, pour atteindre l'objectif initial : une participation de 70 % des femmes, pour diminuer la mortalité par cancer du sein

La place du médecin généraliste dans le dépistage de masse organisé des cancers du sein et colo-rectal

La place du médecin généraliste dans le dépistage de masse organisé des cancers du sein et colo-rectal PDF Author: Zeineb Ben Cheikha
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Languages : fr
Pages : 186

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Introduction : Le cancer du sein et le CCR, font l’objet en France de dépistages de masse organisés. En 2010, les taux de participation nationaux ont été de 52,1% pour le DMO du cancer du sein et de 34% pour celui CCR. L’implication du médecin généraliste conditionne ce taux de participation.Objectif : Mesurer à une échelle départementale, le degré d’implication et de connaissance des médecins généralistes concernant ces deux DMO. Méthode : Étude descriptive basée sur un questionnaire adressé à 300 médecins généralistes de Seine-et-Marne, inclus par randomisation, et portant sur les deux dépistages. Résultats : 157 réponses. 110 hommes (70%) et 47 femmes (30%) ont participé à l’étude. 59 médecins avaient une activité urbaine (38%), 58 une activité mixte (37%) et 38 une activité rurale (25%). L’âge moyen des médecins de l’étude était de 53,14 ans. Le nombre moyen d’actes médicaux réalisés par jour, par médecin, était de 25,8 actes. 28 (17,9%) des médecins interrogés n’étaient pas informatisés. Concernant le DMO du cancer du sein, 147 médecins (94%) déclaraient se sentir impliqués dans ce dépistage. 116 (74%) pensaient qu’il était prouvé que ce dépistage diminuait la mortalité par cancer du sein. 119 (75,8%) répondaient ne pas palper les seins de leurs patientes entre 2 mammographies. 44,7% des médecins femmes de l’étude déclaraient procéder à cette palpation, contre 15,4% des médecins hommes (différence statistiquement significative entre les 2 sexes). Concernant le DMO du CCR, 155 médecins (99,3%) déclaraient se sentir impliqués dans ce dépistage. 109 (69%) pensaient qu’il était prouvé que ce dépistage diminuait la mortalité par CCR. Conclusion : Les taux de participation à ces deux DMO ne sont pas ceux escomptés par les autorités sanitaires. Malgré les polémiques soulevées par le DMO du cancer du sein, les médecins généralistes se disent impliqués ; pourtant, une majorité d’entre eux n’examinent pas cliniquement les seins de leurs patientes. Pour le DMO du CCR, le taux faible de participation nationale serait plus le fait des patients que des médecins. La médecine générale, organisée autour d’un « colloque singulier », se concilie parfois difficilement aux engagements de santé publique.

Pratiques de dépistage des cancers du sein et du col de l'utérus des médecins généralistes de la Somme

Pratiques de dépistage des cancers du sein et du col de l'utérus des médecins généralistes de la Somme PDF Author: Delphine Nicot
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Languages : fr
Pages : 56

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Introduction : Les pratiques du dépistage du cancer du sein et du col de l’utérus dans la Somme ne semblaient pas conformes aux recommandations et le taux de participation des femmes était insuffisant. L’objectif de l’étude était de connaître les pratiques de dépistage des médecins généralistes du département. Matériel et méthodes : Un échantillon représentatif de la population des médecins généralistes de la Somme a été interrogé par questionnaire sur leurs pratiques et connaissances concernant ces dépistages et sur les raisons expliquant la participation insuffisante des femmes. Résultats : La population analysée était composée de 101 médecins (58 hommes et 43 femmes). L’enseignement de l’auto palpation des seins avait été rapporté par 70% des médecins. La moyenne d’âge déclaré de la première mammographie de dépistage était de 45 ans ± 5,1 versus 33,8 ans ± 6,3 ans en l’absence et en présence de facteurs de risque de cancer du sein. Les médecins avaient exprimé une forte adhésion au programme de dépistage organisé du cancer du sein. Deux tiers d’entre eux avaient déclaré arrêter les mammographies chez les femmes de plus de 75 ans Le frottis cervico-utérin de dépistage était souvent débuté avant 25 ans (37%) et poursuivi après 65 ans (47%). Le rythme de répétition déclaré était de 3 ans dans 54% des cas et de moins de 3 ans dans 40% des cas. Pour expliquer la participation insuffisante aux dépistages, ils avaient massivement incriminé les femmes (négligence, peur du diagnostic, pudeur). Le manque d’implication des médecins dans les actes de prévention avait souvent été rapporté. Conclusion : Les pratiques déclarées étaient le plus souvent inadéquates par rapport aux recommandations, davantage excessives qu’insuffisantes.

Dépistage organisé du cancer du sein, comment améliorer l'adhésion des généralistes

Dépistage organisé du cancer du sein, comment améliorer l'adhésion des généralistes PDF Author: Caroline Ruel
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Languages : fr
Pages : 310

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Le cancer du sein est la première cause de décès par cancer chez la femme. Son incidence est croissante. Les principaux facteurs de risque sont l'âge et le sexe féminin. Ces facteurs n'étant pas maîtrisables, il est donc nécessaire de développer une prévention secondaire. La mammographie associée à un examen clinique des seins par un professionnel de santé est un moyen efficace de dépistage. Depuis le début des années 1990, des programmes de dépistage organisé se mettent en place dans les départements, jusqu'à sa généralisation en 2004. Ce dépistage concerne les femmes âgées de 50 à 74 ans, avec réalisation d'une mammographie avec deux incidences par sein tous les deux ans. Les clichés normaux bénéficient d'une deuxième lecture. Cette deuxième lecture permet de rattraper environ 6% des cancers. Un des points faibles de ce dépistage organisé est la participation insuffisante des femmes, comme en Moselle où seulement 37,8% des femmes ont bénéficié d'une mammographie de dépistage en 2007. L'AMODEMACES est la structure départementale qui gère le dépistage organisé du cancer. Devant ces résultats de participation insuffisants, nous avons interrogés les médecins généralistes de Moselle, afin de comprendre leur pratique vis-à-vis du dépistage du cancer du sein. 43,8% des généralistes ont répondu à cette enquête. Il s'agit de trouver des moyens d'actions pour augmenter la participation en s'appuyant sur les résultats de cette enquête, sur l'exemple d'autres départements, et sur la revue de la littérature.

Dépistage du cancer du sein selon le niveau de risque des patientes

Dépistage du cancer du sein selon le niveau de risque des patientes PDF Author: Ghizlane Amougay-Aboubeker
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Languages : fr
Pages : 88

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Introduction : le cancer du sein est la néoplasie la plus fréquente chez la femme, en France et dans le monde. Le dépistage est la clé de voute des actions permettant une réduction de la mortalité de cette pathologie. Le médecin généraliste, souvent en première ligne, a un rôle capital dans le dépistage et la prévention. Devant une diminution du taux de participation au dépistage organisé du cancer du sein depuis deux années consécutives nous nous sommes intéressés aux pratiques des médecins généralistes des Hauts de France concernant le dépistage organisé et individuel du cancer du sein selon le niveau de risque des patientes. Matériel et méthodes : étude quantitative, descriptive, observationnelle réalisée à partir d'un questionnaire envoyé, avec l'aide de l'URPS à un échantillon de 508 médecins généralistes des Hauts-de-France. Résultats : cent quinze questionnaires exploitables ont été recueillis. Deux-tiers des sondés réalisaient la palpation mammaire. Tous les sondés vérifiaient qu'une mammographie avait été réalisée dans les deux dernières années et la plupart d'entre eux exposaient les bénéfices/risques à leurs patientes. Près de la moitié de l'échantillon pense qu'un dépistage avant 50 ans serait justifiable. Cependant le dépistage individuel engendrait des difficultés pour 64% d'entre eux et ils étaient 79% à ne pas connaitre les recommandations HAS de 2014. Discussion : le dépistage organisé semble maitrisé. Même si les controverses le concernant poussent à une meilleure information, elles ne remettent pas en cause l'efficacité de la mammographie pour notre échantillon. En revanche le dépistage individuel présentait des lacunes qui pourraient être améliorées. Conclusion : une évaluation pertinente des risques individuels permettrait aux généralistes d'adapter les informations et les prescriptions à chaque patiente. Pour cela il est indispensable que les connaissances des recommandations soient à jour et qu'ils aient les bons outils pour réaliser un dépistage ciblé et adapté à chaque patiente. La mise en place d'une consultation dédiée à 25 ans est une piste à suivre.

Adhésion du médecin généraliste au dépistage organisé du cancer du sein dans l'Aisne et attitude pratique face au dépistage individuel

Adhésion du médecin généraliste au dépistage organisé du cancer du sein dans l'Aisne et attitude pratique face au dépistage individuel PDF Author: Fatima Semlali
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Languages : fr
Pages : 93

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Book Description
Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent et meurtrier en France et dans le monde. Le dépistage organisé (DOCS) s'est généralisé sur l'ensemble du territoire depuis 2004. Il a pour principal objectif d'en faire reculer sa morbi- mortalité. Le médecin généraliste y tient une place importante. Depuis le début des années 2000, s'est développée une controverse autour de l'intérêt de ce dépistage en fonction de l'évaluation du bénéfice/risque. Malheureusement le taux de participation au DOCS reste largement insuffisant dans l'Aisne (02) avec un taux avoisinant 47.6 % en 2018 loin des objectifs fixés par les instances européennes > à 70 %. C'est dans ce contexte que nous nous sommes proposés d'interroger les médecins généralistes axonais sur leur adhésion au DOCS et sur leurs connaissances et pratiques vis-à-vis des dépistages organisés et individuels (DI). Nous avons réalisé une étude qualitative par le biais d'entretiens individuels semi-dirigés auprès de 15 médecins axonais, après avoir élaboré un guide. Nous avons retranscrit leurs réponses et leur discussion selon une technique nous permettant de garder une neutralité mais également l'ensemble de leurs propos. L'opinion globale du MG reste très largement favorable au dépistage et ne semble pas avoir été impacté par les incertitudes de la balance bénéfice/risque du DOCS. Ils peuvent ne pas se sentir toujours concernés du fait que ce soit géré par les centres régionaux de dépistage. Les médecins généralistes gardent une attitude d'incitation et non d'information éclairée et loyale concernant ce dépistage, probablement en lien avec leur type de patientèle. Il s'avère qu'il existe bien des freins de la part des patientes et des médecins au DOCS, que nous développons, argumentant cette faible participation. Certains méconnaissaient les limites du DOCS. Enfin, il paraît exister des lacunes concernant les indications du DI, particulièrement le score d'EISINGER. Nous avons effectué un comparatif avec les données de la littérature. L'élément différentiel avec les autres études est la faible activité gynécologique des médecins de l'étude. Pour améliorer la transmission d'informations objectives et une décision éclairée des patientes, le développement d'outil aide à la décision partagée (OADP) devrait être plus opérationnel d'autant que tous les médecins ont un dossier patient informatisé (DPI) avec des alertes. Les recommandations concernant le dépistage individuel devraient être mieux diffusées parmi les MG. Objectivement ils ne savent pas comment ils organiseraient une consultation dédiée si celle-ci était officialisée et rémunérée compte tenu de leur charge de travail et pensent que cela ne sensibilisera pas plus les femmes qui déjà ne le sont pas. Compte tenu de la poursuite de la recherche et grâce à l'avancée technologique en particulier la biopsie liquide, il se pourrait que le DOCS et le DI évoluent vers un dépistage personnalisé et moléculaire. En attendant cela, il faudrait que les recommandations soient mieux connues et suivies mais pour cela il faudrait une démographie médicale en positif et un accès aux soins plus facile pour les patientes compte tenu du niveau socio-économico-culturel de l'Aisne.

Le dépistage des cancers gynécologiques chez les femmes médecins

Le dépistage des cancers gynécologiques chez les femmes médecins PDF Author: Florence Tesson
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Languages : fr
Pages : 232

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Book Description
La santé des médecins occupe une place importante dans la littérature depuis une vingtaine d’années. Aucune ne s’est intéressée spécifiquement à leur adhésion aux dépistages. L’objectif principal est de déterminer la participation des femmes médecins généralistes aux dépistages des cancers du sein et du col utérin. Etude descriptive transversale, auprès de 300 médecins, basée sur un auto-questionnaire postal. Les critères d’inclusion étaient : femmes médecins généralistes installées, exerçant à Paris ou en Seine-et-Marne, avec ou sans mode d’exercice particulier, de tout type d’exercice (libéral, salarié, mixte). Le recueil s’est déroulé d’avril à juin 2012. Le taux de réponses était de 44.3%, soit 133 médecins. 92.5% des femmes étaient suivies sur le plan gynécologique, dont 95.1% par un gynécologue. 100% des femmes avaient déjà eu une palpation des seins (47.5% pratiquaient l’autopalpation), dont 55.9% tous les ans. 75.7% des 40-49 ans avaient réalisé une mammographie. Après 50 ans, elles étaient 96.8%, dont 87.5% lors d’un dépistage individuel et 65.6% lors du dépistage organisé. La dernière mammographie datait de moins de 2 ans pour 89.2%. 98.5% des femmes avaient déjà réalisé un frottis cervico-utérin, dont 86.9% dans les 3 ans. Au total, 56.9% des femmes suivaient les recommandations HAS du cancer du sein et 85.6% celles du cancer du col utérin. Les raisons d’absence ou de retard dans les dépistages étaient majoritairement une négligence et un manque de temps. La participation des femmes médecins aux dépistages des cancers du sein et du col utérin était plus importante que dans la population générale, dépassant même les recommandations HAS.

Enquête d'opinion et de pratique du dépistage organisé du cancer du sein

Enquête d'opinion et de pratique du dépistage organisé du cancer du sein PDF Author: Romane Branellec
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Languages : fr
Pages : 0

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Book Description
De par son incidence croissante et son taux de mortalité élevé, le cancer du sein est devenu un enjeu majeur de santé publique. Afin de le dépister de manière précoce, un dépistage organisé du cancer du sein (DOCS) est proposé aux femmes de 50 à 74 ans. La participation à ce dépistage diminue depuis plusieurs années, et son intérêt est remis en cause. Le médecin généraliste (MG) jouant une place centrale dans le dépistage, nous avons souhaité interroger un groupe de MG bas-normands via entretien semi-dirigés sur leurs opinions et leurs habitudes pratiques au sujet du DOCS, et dans un second temps de la palpation et auto-palpation mammaire. Malgré les controverses, l'adhésion au DOCS des MG de notre étude semble conservée. Ils sont attentifs au suivi de leurs patientes à ce programme, bien que le frein principal reste le manque de temps à aborder ce sujet. Pour une minorité de notre échantillon, le dépistage n'a pas fait la preuve de son efficacité en terme de diminution de mortalité, et engendre un risque non négligeable de surdiagnostics et de surtraitements, les incitant à ne pas le recommander à leurs patientes. Dans ce contexte, une information éclairée doit pouvoir être délivrée aux patientes, ce qui semble essentiel mais difficile en l'absence d'études complémentaires. Seule une minorité de MG estime avoir peu d'influence sur le choix des patientes. Plusieurs freins peuvent expliquer la non participation des patientes au DOCS, dont certains peuvent être levés en informant davantage les patientes. La palpation mammaire n'est pas pratiquée régulièrement par les MG de notre étude. En revanche, ils semblent promouvoir l'apprentissage de l'autopalpation mammaire.

Dépistage du cancer du sein et opinions sur les propositions du plan cancer

Dépistage du cancer du sein et opinions sur les propositions du plan cancer PDF Author: Céline Briard
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Languages : fr
Pages : 298

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Book Description
INTRODUCTION : Pour diminuer la mortalité par cancer du sein, la France a mis en place un programme de dépistage organisé, nécessitant une participation suffisamment importante pour être efficace. Or, en raison d’une polémique remettant en cause son efficacité et de la persistance d’une démarche de dépistage individuel, celle-ci stagne depuis plusieurs années, sans atteindre l’objectif visé de 70%. METHODE : Une enquête qualitative par entretiens semi-dirigés a été réalisée afin de recueillir l’opinion et les pratiques des médecins généralistes concernant ce dépistage, et leurs avis sur les propositions du Plan Cancer visant à améliorer la participation et l’information aux femmes. RESULTATS : La majorité des généralistes sont convaincus de l’intérêt du dépistage organisé pour améliorer l’efficacité des traitements du cancer du sein. Les autres, évoquent un sentiment d’exclusion. Ils sont surtout confrontés à la peur des patientes et parlent davantage des bénéfices que des risques. Le dépistage individuel est conditionné par la présence d’antécédents familiaux, les médecins estimant alors que les patientes relèvent d’une surveillance précoce. CONCLUSION : Les médecins généralistes font partie des mieux placés pour convaincre leurs patientes de participer, même s’il existe une divergence de perception entre les médecins, qui voient dans le dépistage un intérêt préventif, et les femmes, qui l’associent à la maladie. Les coordinateurs des structures de gestion sont les interlocuteurs privilégiés pour renforcer l’adhésion des médecins au programme et améliorer leurs connaissances. L’utilisation d’outils d’aide à la décision médicale partagée permet la transmission d’une information objective et est à développer.